Ici on ECRIT un poème DE MEMOIRE
tarliwtin
2023-06-08 22:40:55
Un homme laid rentre dans une boutique,
Il se regarde dans le miroir
Le vendeur lui demande:
Pourquoi vous regarder vous dans le miroir ?
L’homme dit: D’après les principes de 1789 et des droits qui en découle, j’ai le droit de me mirer pour mon plaisir ou mon déplaisir.
Cramolax
2023-06-08 22:41:08
L'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore
Onyx
Que ne recueille pas de cinéraire amphore.
Sur les crédences, au salon vide, nul ptyx,
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le maitre est allé puiser des pleurs au styx
Avec ce seul objet dont le néant s'honore).
Des licornes ruant du feu sur une nixe
De scintillations sitôt le septuor.
Bon, une strophe à peu prés juste au moins
Coco-Girl
2023-06-08 22:41:25
Le 08 juin 2023 à 22:40:22 :
Ok je retente avec l'un de mes poèmes favoris
Sur l’onde calme et noire où s'endorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un beau lys
Flotte lentement couchée dans de longs voiles
Qui ne s'entend dans les bois lointains des amaryllis
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe en fantôme blanc sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir
Le vent baise ses seins et en déploient la couronne
Sa peau frissonne bercée par les eaux
Les saules ( imposant ?) pleurent sur son épaule
Devant elle s'inclinent les roseaux
Les nénuphars froissés soupirent
Elle éveille parfois les oiseaux qui dorment
Quelques nids, d’où s’échappent un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or
Rimbaud et Shakespeare
GusFripouille
2023-06-08 22:41:33
Le 08 juin 2023 à 22:40:22 :
Ok je retente avec l'un de mes poèmes favoris
Sur l’onde calme et noire où s'endorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un beau lys
Flotte lentement couchée dans de longs voiles
Qui ne s'entend dans les bois lointains des amaryllis
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe en fantôme blanc sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir
Le vent baise ses seins et en déploient la couronne
Sa peau frissonne bercée par les eaux
Les saules ( imposant ?) pleurent sur son épaule
Devant elle s'inclinent les roseaux
Les nénuphars froissés soupirent
Elle éveille parfois les oiseaux qui dorment
Quelques nids, d’où s’échappent un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or
oh l'ambiance de Verlaine (la rime lys amaryllis ça vient des poèmes saturniens non ? )
Mais vu la virtuosité, ça doit être Rimbaud
pas mal pour la restitution, mets la vraie version maintenant
tarliwtin
2023-06-08 22:41:36
Vous faites comment pour connaître des poèmes par cœur ?
Prinz
2023-06-08 22:41:53
Tu es autiste l'auteur ?
Coco-Girl
2023-06-08 22:42:29
Le 08 juin 2023 à 22:41:36 :
Vous faites comment pour connaître des poèmes par cœur ?
On tâche de faire travailler notre mémoire, le cerveau étant un muscle
GusFripouille
2023-06-08 22:42:30
Le 08 juin 2023 à 22:41:08 :
L'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore
Onyx
Que ne recueille pas de cinéraire amphore.
Sur les crédences, au salon vide, nul ptyx,
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le maitre est allé puiser des pleurs au styx
Avec ce seul objet dont le néant s'honore).
Des licornes ruant du feu sur une nixe
De scintillations sitôt le septuor.
Bon, une strophe à peu prés juste au moins
Je te suce pas il est pas complet
bien essayé cela dit, magnifique poème de Mallarmé
Mephisto-
2023-06-08 22:42:33
Venue extraire Excalibur de son enclume
En 6.45 j'suis le bitume avec une plume
Tout commence dans la cours de récréation
Malabar , choco BN , sale noir , ma génération
Enfant seul , sans problème sauf a la maison
J'ai pris la vie par derrière sans me poser de question
J'aime une femme , elle m'a donnée le sein
M'a appris à me tenir , à différencie l'homme et le chien
On m'as dit tu a la rage , dégage ou je te pique ,
Femelle en chaleur reste pas dans les parages où je te nique
J'ai grandis j'suis mort en silence
Crucifié sur une caravelle sous l'oeil éternel d'une étoile filante
Dans ce capharnaüm, derniers seront les vainqueurs
Mes rimes te touchent au coeur , en plein sternum
La vie d'un homme , la mort d'un enfant
Du sang royal dans les veines
Premiers en sport et en chant
Bras levés, tête haute, j'ai rêvé que j'mourrais au combat
J'veux pas mourir sur scène
Le ciel sait que l'on saigne sous nos cagoules
Comment ne pas être un pitbull quand la vie est une chienne?
MaryseLepen3
2023-06-08 22:43:15
Ô paysans de l'empereur
Ah l'empereur des paysans
Oiseaumorse
2023-06-08 22:43:22
"La petite
à moitié petite
debout sur le banc"
Version originale :
"À moitié petite
La petite
Montée sur un banc"
Eluard
tarliwtin
2023-06-08 22:43:26
Le 08 juin 2023 à 22:42:29 :
Le 08 juin 2023 à 22:41:36 :
Vous faites comment pour connaître des poèmes par cœur ?
On tâche de faire travailler notre mémoire, le cerveau étant un muscle
Donc tu dédies un certain temps dans ta semaine pour apprendre de la poésie ? J’arrive pas trop à voir le processus.
Croqueculotte
2023-06-08 22:43:55
C'est la grosse bite à Dudule
Je la branle je la suce elle m'encule
GusFripouille
2023-06-08 22:44:06
Le 08 juin 2023 à 22:41:36 :
Vous faites comment pour connaître des poèmes par cœur ?
lire et relire les poèmes préférés, les prononcer à voix haute te donc saisir la musicalité
par exemple pour le poème que j'ai posté en premier, je sais que les hémistiches finissent souvent par le son " mor " car je connais par coeur sa musicalité :
-> comme des remords
-> contient plus de morts
-> fruit de la mor/ne
GusFripouille
2023-06-08 22:44:21
Le 08 juin 2023 à 22:41:53 :
Tu es autiste l'auteur ?
Non
Cramolax
2023-06-08 22:46:22
Le 08 juin 2023 à 22:42:30 GusFripouille a écrit :
Le 08 juin 2023 à 22:41:08 :
L'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore
Onyx
Que ne recueille pas de cinéraire amphore.
Sur les crédences, au salon vide, nul ptyx,
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le maitre est allé puiser des pleurs au styx
Avec ce seul objet dont le néant s'honore).
Des licornes ruant du feu sur une nixe
De scintillations sitôt le septuor.
Bon, une strophe à peu prés juste au moins
Je te suce pas il est pas complet
bien essayé cela dit, magnifique poème de Mallarmé
Oui, il y a une histoire de consoles et de mirroir mais pas moyen de me remémorer les vers, le premier non plus
Coco-Girl
2023-06-08 22:46:27
Le 08 juin 2023 à 22:43:26 :
Le 08 juin 2023 à 22:42:29 :
Le 08 juin 2023 à 22:41:36 :
Vous faites comment pour connaître des poèmes par cœur ?
On tâche de faire travailler notre mémoire, le cerveau étant un muscle
Donc tu dédies un certain temps dans ta semaine pour apprendre de la poésie ? J’arrive pas trop à voir le processus.
Pas nécessairement. Si ça m'intéresse, je retiens. Ça va pas plus loin.
(mais bon, généralement, on a tendance (et surtout, intérêt) à avoir assez bonne mémoire quand t'es intermittent du spectacle)
O_FAH
2023-06-08 22:46:36
O mon amour
Ecoute moi
Un autre monde
T'attends là-bas
Non n'ai pas peur
Il faut me croire
Le monde est beau
ET NOTRE HISTOIRE
Va continuer quand tu voudras
Et tout seras
Comme ôtrefooooiiiis
OH MON AMOURhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/47/3/1542805039-djo-gilet-jaune.png
Commandant_entj
2023-06-08 22:47:05
quand les gros maigrissent
les maigres meurent.
ce n'est pas un poème.
KobeSmul
2023-06-08 22:47:26
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Recueillement, Baudelaire