Le 21 novembre 2024 à 19:59:03 :
> Le 21 novembre 2024 à 19:54:18 :
>> Le 21 novembre 2024 à 19:53:22 :
> >> Le 21 novembre 2024 à 19:50:22 MusicienSourd a écrit :
> > >> Le 21 novembre 2024 à 19:47:53 :
> > > >Avorter, c'est vouloir gouter au début de la grossesse, sans aller jusqu'au bout.
> > > > Au péril d'un embryon en construction.
> > > >
> > > > C'est quand même sacrément glauque.
> > >
> > > Non c'est juste avoir baisé pour le plaisir et avoir eu une faille dans ses précautions, sauf qu'on change pas sa vie entière pour une erreur tant que c'est rattrapable.
> >
> > C'est effectivement rattrapable en tuant l'enfant que tu as forcé à exister. D'ailleurs même après l'accouchement c'est rattrapable avec un couteau ou même un oreiller.
>
> Mon raisonnement :
>
> 1. Un meurtre n'en est un qu'envers un être humain.
> 2. Un être humain n'est pas qu'un corps, mais la somme des états mentaux qu'il expérimente.
> 3. Il est grave de torturer un vivant, moins grave de torturer un mort, car les états mentaux définissent la souffrance et la souffrance définit la moralité.
> 4. L'avortement est donc immoral quand l'embryon/foetus commence son existence mentale, mais ne l'est pas quand cette existence mentale n'a pas encore émergée.
> 5. D'un point de vue physicaliste, le cerveau est le centre des états mentaux et donc de l'existence.
> 6. D'un point de vue médical, l'organisation des neurones qui formeront le cerveau ne commence qu'à partir de la 12ème semaine.
> 7. De ce point de vue, avant 12 semaines on est sûr de n'avoir coupé l'existence d'aucun être sensible, mais après 12 semaines on se risque à tuer un humain en croissance.
>
> Voilà.
> Évidemment je suis agnostique/athée, donc un croyant ne trouvera pas mon raisonnement valide.
Tu définis la moralité seulement qu’à travers la souffrance ?
C’est assez restreint comme définition de la moralité.
Tous les codes sociaux et toutes les lois existent pour minimiser/punir les causes de souffrance.