A quoi sert l'orgasme féminin ?
JeanMasturbin88
2022-12-03 20:11:05
Oui mais le truc c'est qu'il y a un temps on avait aussi une période d'œstrus, donc ce n'était pas si caché que ça car ça pouvait être compris. Et on vivait surtout en petit groupe communautaire, la monogamie n'est pas une chose qui était innée, donc chercher à avoir le meilleur et uniquement ça aurait eu peu d'intérêt pour la survie.
Il y a une théorie que j'ai vu passé aussi qui dit que globalement le plaisir sexuel en général est simplement un moyen d'avoir un procédé de régler des conflits et apaiser les choses, comme c'est encore le cas chez certaines espèces. Et aussi d'avoir un moyen d'optimiser la reproduction. Je pense en l'occurrence que c'est plus ça qui est la source du plaisir lors du sexe, car c'est dans le fond ce qui fait le plus de sens au vue de nos modes de vie passées, voir toujours d'actualité, et des intérêts pour la survie du groupe.
Certaines guenons ont encore un partie rose qui enfle dès lors qu'elles sont en ovulation. Cependant, tu remarques que la sélection n'a en rien préservé cette part chez la femme moderne. Si tu te demandes pourquoi, c'est qu'il est préférable individuellement pour une femme de cacher sa période d'ovulation (obtention de faveurs/cadeaux au sens évolutionniste plus souvent car le mâle ne sait pas quand la femelle est en fécondation, évincer le mâle beta en lui faisant croire que ses enfants sont les siens alors qu'ils appartiennent à ceux du mâle alpha...)
Hizbiscus
2022-12-03 20:18:00
Certaines guenons ont encore un partie rose qui enfle dès lors qu'elles sont en ovulation. Cependant, tu remarques que la sélection n'a en rien préservé cette part chez la femme moderne. Si tu te demandes pourquoi, c'est qu'il est préférable individuellement pour une femme de cacher sa période d'ovulation (obtention de faveurs/cadeaux au sens évolutionniste plus souvent car le mâle ne sait pas quand la femelle est en fécondation, évincer le mâle beta en lui faisant croire que ses enfants sont les siens alors qu'ils appartiennent à ceux du mâle alpha...)
Sauf qu'on est une espèce sociale qui vivait en petit groupe, on aurait eu aucun intérêt à chercher à s'attirer les faveurs d'un mâle en particulier, et de chercher à se lier avec.
Une gestion très énergivore, dangereuse et longue. Un accouchement long et facilement mortel. Une croissance très lente des petits où ils sont fragiles pendant longtemps. Une mortalité générale élevée.
Donc quel intérêt d'avoir un mâle en particulier ? Essayer de s'assurer de porter ses enfants pourquoi pas, mais à côté vu notre mode de reproduction et la lenteur de notre développement, ça aurait été un mauvais pari.
Il y a plus à penser qu'on vivait en groupe et avait une sexualité en guise de médiation sans doute, mais d'une manière générale que chaque mâle ou presque pouvait s'accoupler pour maintenant la cohésion de groupe et permettre la survie. Notre système de reproduction et surtout de croissance est trop difficile pour penser qu'on puisse avoir eu un mode de reproduction comme certaines espèces avec un mâle dominant qui a les femelles, les femelles qui n'ont que ce mâle, et quelques autres mâles qui gravitent autour et qui parfois pouvait avoir la chance de s'accoupler.
On est une espèce beaucoup trop dépendante de notre groupe et de sa cohésion pour fonctionner comme ça, surtout vu à quel point on était vulnérable et nos petits encore plus.
JeanMasturbin88
2022-12-03 20:32:53
Le 03 décembre 2022 à 20:18:00 :
Certaines guenons ont encore un partie rose qui enfle dès lors qu'elles sont en ovulation. Cependant, tu remarques que la sélection n'a en rien préservé cette part chez la femme moderne. Si tu te demandes pourquoi, c'est qu'il est préférable individuellement pour une femme de cacher sa période d'ovulation (obtention de faveurs/cadeaux au sens évolutionniste plus souvent car le mâle ne sait pas quand la femelle est en fécondation, évincer le mâle beta en lui faisant croire que ses enfants sont les siens alors qu'ils appartiennent à ceux du mâle alpha...)
Sauf qu'on est une espèce sociale qui vivait en petit groupe, on aurait eu aucun intérêt à chercher à s'attirer les faveurs d'un mâle en particulier, et de chercher à se lier avec.
Une gestion très énergivore, dangereuse et longue. Un accouchement long et facilement mortel. Une croissance très lente des petits où ils sont fragiles pendant longtemps. Une mortalité générale élevée.
Donc quel intérêt d'avoir un mâle en particulier ? Essayer de s'assurer de porter ses enfants pourquoi pas, mais à côté vu notre mode de reproduction et la lenteur de notre développement, ça aurait été un mauvais pari.
Il y a plus à penser qu'on vivait en groupe et avait une sexualité en guise de médiation sans doute, mais d'une manière générale que chaque mâle ou presque pouvait s'accoupler pour maintenant la cohésion de groupe et permettre la survie. Notre système de reproduction et surtout de croissance est trop difficile pour penser qu'on puisse avoir eu un mode de reproduction comme certaines espèces avec un mâle dominant qui a les femelles, les femelles qui n'ont que ce mâle, et quelques autres mâles qui gravitent autour et qui parfois pouvait avoir la chance de s'accoupler.
On est une espèce beaucoup trop dépendante de notre groupe et de sa cohésion pour fonctionner comme ça, surtout vu à quel point on était vulnérable et nos petits encore plus.
Le dimorphisme sexuel conduit la femelle instinctivement à courir vers le mâle le mieux portant qui acceptera d'élever ses enfants. Dès lors oui, quand il est question de sexe, la femme privilégie toujours le meilleur homme, alors qu'a contrario l'homme est moins regardant de la femme avec qui il compte se reproduire (je peux te mettre des études à l'appui si ça t'intéresse clef). Si le mariage protège la femme, il ne faut pas oublier que c'est une institution qui a été crée par les hommes et pour les hommes (répartition égale des femelles pour éviter un chaos créé par des mâles frustrés qui n'auront d'autres choix que la violence pour perpétrer leurs gènes).
Cependant l'idée que le mâle s'accouple pour la médiation c'est faux. La reproduction pour la femelle comporte trop de risque pour qu'elle ne s'essaie à ce jeu (comme tu le disais à juste titre l'accouchement long et mortel, grossesse très énergivore...). Je ne te parle ici que de sexe, et non de l'éducation de la progéniture. L'homme en soi n'est pas un gorille je te l'accorde, mais cependant il est dans l'intérêt féminin de vivre en hypergamie avec le meilleur homme disponible (polygame) dès lors que les ressources disponibles le permettent
SentirPied
2022-12-03 20:34:48
Le 03 décembre 2022 à 19:36:22 Jeanmasturbin88 a écrit :
retenir le sperme de l'alpha avec qui elle couche en faisant croire au beta que c'est le sien (nofake je te retrouve la source avant que le topax ne soit 410ed)
taraithttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520260980-risitas94.png
Hizbiscus
2022-12-03 20:37:44
Le dimorphisme sexuel conduit la femelle instinctivement à courir vers le mâle le mieux portant qui acceptera d'élever ses enfants. Dès lors oui, quand il est question de sexe, la femme privilégie toujours le meilleur homme, alors qu'a contrario l'homme est moins regardant de la femme avec qui il compte se reproduire (je peux te mettre des études à l'appui si ça t'intéresse clef). Si le mariage protège la femme, il ne faut pas oublier que c'est une institution qui a été crée par les hommes et pour les hommes (répartition égale des femelles pour éviter un chaos créé par des mâles frustrés qui n'auront d'autres choix que la violence pour perpétrer leurs gènes).
Cependant l'idée que le mâle s'accouple pour la médiation c'est faux. La reproduction pour la femelle comporte trop de risque pour qu'elle ne s'essaie à ce jeu (comme tu le disais à juste titre l'accouchement long et mortel, grossesse très énergivore...). Je ne te parle ici que de sexe, et non de l'éducation de la progéniture. L'homme en soi n'est pas un gorille je te l'accorde, mais cependant il est dans l'intérêt féminin de vivre en hypergamie avec le meilleur homme disponible (polygame) dès lors que les ressources disponibles le permettent
Oui mais il n'empêche qu'on reste une espèce qui n'a toujours vécu qu'en groupe. Tu imagines réellement que notre espèce aurait pu survivre si on avait eu ce schéma du mâle alpha accaparant les femelles ? Ls autres mâles auraient tout de même suivie et participer à l'effort du groupe sachant qu'il n'aurait pu avoir le droit de s'accoupler ? Et si le mâle alpha venait à mourir, le remplaçant aurait accepté les petits de l'ancien ? Car chez certaines espèces ça marche, car la croissance des petits est rapide, nous c'est des années, donc le nouveau mâle alpha ne pouvait se débarrasser des petits de l'ancien pour faire place aux siens.
Justement pour ça qu'on a crée le mariage comme tu l'as dis. Mais du coup avant ça, je doute vraiment qu'on avait ce schéma du mal dominant, notre reproduction, notre dépendance aux groupes, la lente croissance des petits, ça fait plus penser qu'on faisait partie des espèces qui vivaient en groupe et qui pratiquaient aussi une sexualité en lien avec le groupe, plutôt qu'avec des partenaires exclusifs, pour pouvoir assurer le maintiens et la cohésion du groupe, ainsi que la survie des petits.
JeanMasturbin88
2022-12-03 20:57:13
Oui mais il n'empêche qu'on reste une espèce qui n'a toujours vécu qu'en groupe
Cependant tout dépend de la taille du groupe et de la répartition des femelles. Dès lors il est très difficile pour un homme de rester polygame au top de sa forme toute sa vie et face à des adversaires tout aussi coriace. Je parle ici non seulement du mâle alpha (physique), mais aussi de l'homme qui a du pouvoir (domination sociale, argent...). Rien n'exclut une répartition des femelles (mais encore une fois, elles auront tout intérêt à coucher avec celui qui a les meilleurs gènes).
Tu imagines réellement que notre espèce aurait pu survivre si on avait eu ce schéma du mâle alpha accaparant les femelles
C'est exactement pour cette raison que le mariage a été inventé. L'élite des hommes se réparti les femelles et assurent au plus faibles un accès à la reproduction (et ce au détriment des femelles, qui pour la plupart perdent au change !). Nonobstant cela assure une certaine stabilité en limitant la violence.
Et si le mâle alpha venait à mourir, le remplaçant aurait accepté les petits de l'ancien
2 choses :
1) je me suis mal exprimé sur la notion de mal alpha. Ne vois pas ici le mâle homme comme un gorille/lion qui s'accapare l'intégralité des femelles par la violence (bien qu'il ait pu le faire). Le mâle alpha (physique) est celui doté des meilleurs gènes, et qui par conséquent sera plus attirant pour les femelles. Ce n'est pas l'homme qui uniquement par la "bagarre" prend contrôle des femmes, mais plutôt les femmes qui s'orientent naturellement à coucher vers le plus "beau" ou celui qui dispose de suffisamment de ressources pour s'occuper d'elle (éviter qu'elle ne meure des suites de la grossesses) ou des enfants.
2) Sache qu'il était des sociétés où il était dans les mœurs que le nouveau mari demande à la veuve de tuer les enfants du 1er lit s'ils étaient trop petit (je peux te chercher la partie si ça t'intéresse d'en savoir plus)
Mais du coup avant ça, je doute vraiment qu'on avait ce schéma du mal dominant, notre reproduction, notre dépendance aux groupes, la lente croissance des petits, ça fait plus penser qu'on faisait partie des espèces qui vivaient en groupe et qui pratiquaient aussi une sexualité en lien avec le groupe, plutôt qu'avec des partenaires exclusifs, pour pouvoir assurer le maintiens et la cohésion du groupe, ainsi que la survie des petits.
Tout dépend encore une fois des ressources disponibles qui conditionnent les comportements. Les hommes et les femmes ne couchent pas en 1er lieu par impératif social, mais par nécessité reproductive. Le maintien de la cohésion du groupe par le sexe est un facteur qui découle de l'impérativité de la reproduction et non l'inverse. Par l'analogie de l'oeuf et de la poule (team oeuf perso), on a donc :
1) "L'oeuf" -> le gène qui code la satisfaction sexuelle est gardé et étendu par la sélection naturelle car indispensable au besoin de la reproduction (ça me fait plaisir de bz -> je bz + -> mes enfants ont le gène "j'ai envie de bz"
2) "la poule" -> c'est agréable de bz, donc on développe des comportements sociaux en adéquation avec nos liens (je bz avec lui car je peux profiter de ses ressources, mais pour autant je ne veux pas nécessairement d'enfant avec lui, donc je prends mon cintre au cas où).
(l'exemple est volontairement cru)
Hizbiscus
2022-12-03 21:03:01
Sauf que tu continue d'avoir un point de vue très moderne au final, l'être humain notre histoire remonte un peu, donc hormis par la force et la capacité à la violence, il n'y avait d'autre moyen de s'imposer. L'argent, les ressources, ça n'existait pas, pendant longtemps on mangeait juste ce qu'on trouvait le jour et point. Et notre seul moyen de survie était le groupe et sa cohésion. Et il n'y avait rien d'autre que ça, et si un mal sortait du lot c'était par sa force ou sa capacité à la violence, pas par ses ressources car les ressources n'était que ce dont disposait le groupe au jour le jour.