TresSage2001
2022-07-02 01:52:15
Le 02 juillet 2022 à 01:49:58 :
Il n'est pas impossible d'avoir une meuf, arrêtez de déconner.
Trop d'entre elles sont par-contre pénibles, insupportables et prétentieuses. Ca c'est vrai.
Le problème principal c'est que vous ne savez pas où les chercher.
Essayez de vous interroger dessus bordel.
Exact, les filles "biens" comme cherchent souvent les kheys sont dans des cercles fermés...
Elles ne sont pas entrain de s'afficher sur les réseaux ou à sortir chaque semaine en boîte
Less filles discrètes souvent restent entre amis
Faut savoir où les trouver (déjà difficile), mais pire comment s'en rapprocher
ANTXJZUR
2022-07-02 01:52:29
Le reflet d'un homme mûr bien conservé. Le regard vif, les cheveux encore nombreux sur le crâne. La cinquantaine approchante, il a troqué une partie de sa beauté pour le charisme masculin des hommes matures.
Qu'il est beau, devant son miroir.
La mâchoire carrée, comme ses lunettes, lui donne un air sérieux. Les rides bien dessinées et la barbe grisonnante.
Qu'il est beau, devant son miroir.
Pour son âge, son corps aussi est bien conservé. Mais le mieux, c'est quand il pense. Le summum, c'est quand il parle. Le verbe acéré, une diction parfaite, il se tient droit. Il parle fort, sans crier. Il est incisif, sans parler trop vite. Son phrasé, travaillé depuis des dizaines d'années, est acéré. Il a la verve d'un jeune de la vingtaine, et, croit-il, la sagesse d'un ancien.
Qu'il est beau, devant son miroir.
Cette fois-ci il est nu. Les rayons de lumière renvoie dans sa propre rétine l'image d'un homme parfait. Assis sur sa chaise, le sexe dressé.
Qu'il est beau, devant son miroir.
Il bande, oui. Sa main ferme empoigne son sexe, le pouce joue avec le gland. Sa phonation est imparfaite, car il gémit. Il a troqué un peu de sa parfaite articulation pour se donner encore plus de plaisir.
Qu'il est beau, devant son miroir.
Aucun support ne serait plus agréable que lui-même. De son physique au son de sa propre voix, sans oublier, bien-sûr, la perfection de son discours.
Il va bientôt jouir, Raphaël. Il ne dure pas forcément longtemps. La vision de son propre reflet est trop excitante.
Il arrive, Raphaël. Son regard se porte à son poignet gauche. Quatorze heure dix-sept. Il est bientôt temps de partir, cet après-midi, Raphaël Enthoven passe à la radio, sur France Inter.
Mais avant, il faut jouir.
Qu'il est beau, devant son miroir.