Le 21 novembre 2022 à 13:49:53 :
La vilénie moderne vaut-elle la vertu chevaleresque ?
- La prouesse est la vertu essentielle du chevalier.
Ainsi" la prouesse fut assise de liberté et d'assurance. Elle délivra l'individu de l'emprise, vécue, nécessaire, contraignante, étouffante parfois, du lignage et des amitiés. Elle conférait illusion de solitude, cette solitude glorieuse, exaltante, imaginaire des Percevals et Gauvains vagabonds."
- La culture orale : entre légendes (gesta et fables), histoires (des empereurs, de la croisade), romans (chansons de geste), mémoire lignagère => au XIIe s essor des écrits généalogiques : modèle d'une conduite exemplaire, mémoire comme trésor d'honneur.
- La chevalerie : "le plus haut ordre que Dieu ait fait" Perceval. D'abord la loyauté ou fidélité, à la foi jurée, aux liens d'amitié et de parenté, puis la courtoisie, une "honnêteté" avec les dames. Et en fin la prouesse et la largesse (4 au total). Également le courage mais qui n'est pas témérité ni orgueil, car le chevalier se doit d'espérer, d'attendre selon la volonté divine. Mais peu à peu la témérité prend le pas car la prouesse permet le gain jamais personnel mais charitable (prodigalité)
Alors les technophiles modernes, vous êtes amers ?