Le 04 janvier 2021 à 17:37:40 Sun_Yat-sen a écrit :
Le 04 janvier 2021 à 17:35:55 ChatDeLaRue a écrit :
Son coiffeur ce soir sera sut TPMPhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/1/1609778154-1522325846-jesusopti.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/1/1609778154-1522325846-jesusopti.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/1/1609778154-1522325846-jesusopti.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/1/1609778154-1522325846-jesusopti.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/1/1609778154-1522325846-jesusopti.png C'est une blague ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/03/2/1579021085-jsuis-comme-les-fous-qu-on-voit-a-la-tele.png
Si seulement
Scandale d'état en depit de ent's
Les réels problèmes du pays en s2s
Edit : Ayaaaa, et elle assume pas
Le 04 janvier 2021 à 17:23:39 Tenshinero a écrit :
RainbowLe 04 janvier 2021 à 17:24:27 doudemoii a écrit :
SNK, Vagabond, Gantz, Rainbow.
SNK et Gantz faut surtout pas se renseigner.
Bof Rainbow en vrai, c'est du slice of life un peu crade, on quitte trop vite l'ambiance de la prison, c'est dommage
Le 04 janvier 2021 à 00:57:58 FIageolet a écrit :
la question c'est est-ce que je continue ou je stop
Je crois qu'avec machin qui se met avec truc et bidule retourne avec machin pour finalement revenir à truc, y'a pas trop de raisons d'hésiter
Le 04 janvier 2021 à 00:26:10 ZetaSupreme a écrit :
Le 04 janvier 2021 à 00:21:28 HEFBIO a écrit :
Y'a des scouts pour adultes ?
J'aimais pas du tout quand j'étais petit alors je n'y me suis pas inscrit, mais je trouve désormais un intérêt certain à ce qui y est enseignéLa derière tranche d'âge c'est 17-21 ans et encore c'est chaud d'arriver en temps que nouveaux qui n'avait jamais fait de scoutisme.
La plupart du temps les équipes de cette tranche d'âge sont des scouts qui ont commencé depuis qu'ils sont tout petitsMais tu peux arriver en ayant jamais fait, mais en tant que chef
Arf, c'est trop tard pour moi alors,
Y'a vraiment aucune structure qui assure le relai ?
Le 04 janvier 2021 à 00:17:09 mizuki-r a écrit :
J'ai toujours associé le sport à la souffrance, j'ai déjà ressenti le bien-être lié à la libération d'endorphines après une séance d'endurance au lycée mais dans mes souvenirs ça m'est arrivé qu'une seule fois, et j'ai jamais trouvé que ça valait la souffrance que je venais d'endurer perso
Avec une pratique que tu apprécies et du temps, les rapports se lissent, honnêtement
On a fait le tour de la question de toute façon, oui, même un type qui n'aime pas le sport finira par l'apprécier, qu'il y retourne pour les sensations éprouvées, pour la discipline, pour ses bienfaits à posteriori, ou pour encore autre chose
Bon courage
Le 04 janvier 2021 à 00:09:03 Casumaro a écrit :
Rien que quand je marche j'ai des points côtés, quand tu pars de très loin je crois pas qu'il y ait du "graduellement"
Après, on voit également que t'as pas l'air très déterminé à changer ça, mais suffisamment pour vouloir en discuter. Ca arrivera avec le temps, ou pas, reste cependant honnête avec toi-même, c'est tout à fait entendable de se dire que l'on a pas envie d'en faire, ça donne moins à dénouer que trouver des excuses bidon.
Le 04 janvier 2021 à 00:07:22 Casumaro a écrit :
Le 04 janvier 2021 à 00:05:52 Cocacolique a écrit :
Le 04 janvier 2021 à 00:00:47 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:57:11 Cocacolique a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:53:45 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:43:33 MignonPuceau a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:36:06 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:29:44 MignonPuceau a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:16:32 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:06:00 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:01:17 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:59:46 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:52:32 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:43:43 EnormeChibrax a écrit :
En tant que kiné/préparateur physique, non, je ne comprends pas.Tout simplement car il ne s’agit pas d’aimer un sport ou non, mais d’apprécier l’activité physique. Et je ne vois pas comment on peut refuser de se bouger, se dépenser, tout simplement parce que le mouvement fait partie de la vie.
L’inertie, au contraire, c’est la mort de l’âme et l’appauvrissement de l’esprit.
Ce n’est pas qu’on n’aime pas un sport, c’est qu’on n’a pas connu l’activité physique qui nous est adaptée. En fonctions de nos possibilités motrices, psychiques, et nos goûts bien sûr.
Le 03 janvier 2021 à 22:46:56 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:42:26 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:40:58 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:39:50 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:39:11 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:10:17 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:08:09 HEFBIO a écrit :
Oui, je le comprends, mais bon, c'est pas une question de goût, c'est une nécessité biologique pour un mode de vie sainOui donc c'est un peu de la torture quoi : on est obligé de s'imposer cette souffrance sous peine de sanction (ici, la mort) . La population se divise en deux catégories : ceux qui aiment, eux c'est full bénéfices, et ceux qui n'aiment pas
Pas vraiment, car à force d'en faire tu vas finir par apprécier (c'est hormonal)
Justement on est pas tous égaux hormonalement
Si, on sécrète tous des endorphines
Pas en même quantité j'imagine
sigh
Bref, j'arrête de feed, tu fais bien comme tu veux après tout
Le sport est un besoin tant par la régulation des humeurs qu'il apporte (le "défouloir" dans le jargon) et ainsi la santé mentale,
Mais aussi le tonus musculaire, la vivacité, qui est incomparable avec un sédentaire,J'espère que tu te l'imposeras pendant quelques semaines, ne serait-ce que pour constater par toi-même la différence
Si, c'est plutôt normal, à vrai dire, davantage dans notre culture de l'instantané lorsque l'on sait que les bénéfices apportés par le sport se font en différé de la séance (et c'est souvent ces derniers qui te font revenir à l'activité sportive).
C'est chiant, déplaisant, tout ce que tu veux, mais force est de constater qu'on vit mieux avec une activité sportive régulière. Ca n'est pas vraiment soumis à l'appréciation de chacun, mais une donnée factuelle.
C'est pas "mal" de ne pas faire de sport, c'est simplement qu'on se coupe de beaucoup de bénéfices qu'il apporte et nous rend ainsi plus susceptibles à des états déplaisants (l'anxiété, typiquement, mais y'en a d'autres).
Ce jeu d'hormones et de régulations influent sur ton humeur et ton comportement, ton état général, de manière toute naturelle, et c'est en ce sens là, que le sport est ""indispensable""Oui, certains sont probablement mieux lotis que d'autres quant à l'appréciation qu'ils font de l'effort.
Mais en réalité, peu se révèlent enjoués à l'idée d'aller suer (j'en fais pas partie, en tous cas). Comme dit, la plupart trouvent du plaisir dans le sport en repensant aux bénéfices qu'il apporte après coup, pas vraiment en envisageant la perspective d'aller faire une séance...Je ne crois même pas que l'on soit programmé pour apprécier l'effort, en réalité.
https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/la-paresse-est-un-don-de-l-evolution-47356Je suis l'OP j'ai été ban
Ta pas tord ces gens là ont un conditionnement classique animal faisant qu'ils associent le sport à un déplaisir, que ce déplaisir soit social ou autre. Le truc c'est que justement si tu prend conscience que ce n'est pas TOI qui choisit de ne pas aimer le sport, c'est plutôt que c'est un conditionnement animal, bah là tu peux changer. Et la condition, c'est d'essayer de trouver l'envie qui puisse vaincre ce conditionnement et le supprimer petit à petit par plasticité cérébrale.
Cette envie peut être soit une envie spontannée, genre l'envie d'expérimenter de nouvelles choses que tu pourrais potentiellement aimer, ce pour sortir de son quotidien ennuyeux, soit une envie plus profonde, c'est à dire vouloir atteindre un certain niveau de performance dans un sport nouveau auquel tu aimerais te perfectionner car il correspond à tes valeurs. Et je pense sincèrement que tout le monde en est capable, quel que soit le conditionnement classique vis à vis du sport qu'il avait eu.
Je nie pas qu'on puisse se départir de ce conditionnement, je dis juste que c'est beaucoup plus compliqué de se lancer dans le sport par rapport à quelqu'un qui n'a pas été conditionné négativement (voire quelqu'un qui a été conditionné positivement, grosso modo la majorité du topic qui estime que c'est impossible de ne pas aimer le sport et que ceux qui disent le contraire sont des gros lards, comme si sédentarité rimait avec obésité d'ailleurs).
En fait, rien n'est impossible sur le papier. En pratique, mettez-vous à la place de quelqu'un qui sort de l'EPS dégoûté : il sait "théoriquement" que le sport est important, mais n'en a eu aucune preuve tangible durant toute sa scolarité et a plutôt appris que tout ce qui était lié au sport le faisait stresser (pour toutes les raisons citées, notations, humiliations, coups de pressions) et il ne voit que l'essoufflement interminable, les points de côté qui ne passent pas, la sueur, bref, des éléments qui montrent plutôt que le corps se détériore pendant le sport plutôt qu'il ne se renforce.
Partant de là, pourquoi un mec qui a mal vécu son EPS devrait se réinterroger sur ce qu'il a appris pendant toute sa scolarité ? Il se dit juste : ouf, dernière séance d'EPS de la scolarité passée, je veux plus entendre parler de sport. Et à part un événement extérieur, pas de raison qu'il réinterroge son conditionnement pavlovien.
C'est vraiment ton propre point de vue sur le sujet ?
si oui pour te répondre, je veux juste savoir : Quel sport tu as essayé de pratiquer exactement après avoir fini ta dernière séance d'EPS ?
Est-ce que tu as déjà expérimenter la preuve tangible la plus simple a expérimenter quand tu fais du sport, c'est à dire l'augmentation du métabolisme pendant au moins 24h, faisant que ton sommeil le soir est beaucoup plus réparateur et aggréable que d'habitude ?
Est-ce que tu as déjà expérimenté le moment d'euphorie associé à la poussée d'adrénaline quand tu essaye de te dépasser dans un sport ?
J'ai fait de l'EPS pendant 7 ans à l'école comme n'importe qui, je n'ai jamais loupé une séance et même si je foutais rien en sport d'équipe (car peur de la balle, peur du contact physique, choses assez fréquentes dans les sports d'équipe pratiqués à l'école style football, basketball, volleyball). En revanche, pour les sports individuels, je me donnais à fond et je n'ai jamais gardé le souvenir d'une fin de séance où je me serais dit "je me sens bien". Même lors du baccalauréat, là où les notes sont cruciales et où je me suis donné comme jamais car je voulais pas que mon bulletin de bac soit plombé par l'EPS comme mes bulletins scolaires l'ont toujours été par la matière, je n'ai jamais ressenti de bien-être. Juste de la fatigue et un sentiment d'être HS, avec souvent très peu d'appétit le repas suivant la pratique sportive.
En dehors de l'EPS, ma seule expérience du sport ça a été 3 mois d'athlétisme. Pourquoi j'ai choisi athlétisme ? En 4e on a fait de l'athlétisme et j'ai défoncé tout le monde en vitesse et en saut en longueur alors que j'étais full sédentaire geek. Mon professeur, impressionné, m'a proposé de faire de l'athlétisme, donc c'est une idée que j'ai gardé en tête jusqu'à me lancer en 1e. Après, ne croyez pas que ma bonne performance en 4e m'a sorti de mon conditionnement négatif vis-à-vis du sport : au lieu d'avoir des louanges de la part de mes camarades, j'ai eu des rires, des messes basses, et des "c'est normal qu'il court vite, à force de se faire harceler il apprend à fuir". Nouveau conditionnement négatif : j'ai compris qu'on refusait que je sorte de mon rôle d'intello nul en EPS, que je devais m'y tenir et respecter ma nullité, que si j'en sortais je serai sanctionné socialement, et que mes efforts ne seront jamais récompensés.
Bah en même temps, les sports intéressants que t'as pratiqué, tu les as pratiqué avec tes camarades, qui ne sont jamais les meilleurs coéquipiers + t'avais peur, et sinon, bah t'as fait des sports de merde.
Maintenant, si je t'emmène avec moi faire un laser game, tu ne sentiras pas le temps passer. Et pourtant, tu seras content d'avoir une serviette après une session d'une heure
Il faut que ce soit ludique avant tout, pour nous autres geeks. Derrière, la douleur du corps (courbatures, fatigue, poumons à la ramasse) sont des sensations qui disparaissent petit à petit.
J'ai déjà fait pas mal de laser games, à l'époque où j'étais au lycée. Mais franchement, déjà je comprenais pas comment tirer, mais en plus t'es trop rapidement fatigué pour vraiment en profiter. Après oui, j'en garde un bon souvenir, c'était drôle, mais je suis pas sûr que tu puisses maintenir ta santé à coup de doses de laser games
Crois-moi, depuis que les laser games sont fermés, je sens la différence, tant niveau cardio que poids
Après, bah rien n'est gratuit. Pas d'efforts = pas de récompense sur le corps.
Oui mais justement la question c'est comment faire pour se maintenir en haleine alors qu'effort = négatif (essoufflement, transpiration, points de côté etc) ?
En faire régulièrement plutôt qu'intensivement, 15min/séance, 2 fois par semaine, puis 20, puis 25, puis 30, puis 30min/séance, 3 fois par semaine puis tu augmentes progressivement
Ok les golem ?
C'est pour ça qu'on a changé pour "la"
Le 03 janvier 2021 à 23:59:13 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:46:40 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:39:56 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:32:07 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:30:16 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:26:24 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:06:50 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:00:09 EnormeChibrax a écrit :
Putain j’arrive trop tard c’est con.Mais beaucoup font l’erreur d’associer le sport avec la compétition (et toutes les dérives que ça comporte).
Le sport en compétition, c’est devoir faire preuve d’agressivité, oui, mais une agressivité contrôlée et tournée vers la réussite, la libération de notre rage intérieure, qu’on appelle catharsis, permettant d’extérioriser nos pulsions. C’est une véritable thérapie souvent.
Ensuite, il est impossible de ne pas avoir un sport ou une activité physique qui nous est adaptée : tant qu’on développe des appétences pour elle, que c’est ludique, adapté à nos compétences physiques et cognitives, et que c’est graduel. L’aspect progression permet vraiment à l’acteur d’y prendre plaisir, de s’investir, valoriser l’estime de soi.
Et dans le panel des activités physiques, vous avez celles dites douces (gym douce, marche...), ou celles plus toniques, libre à vous de choisir.
Mais au contraire, ceux qui ne bougent pas et ne font pas d’activité physique vieillissent bien moins, le ralentissement des capacités cognitives est plus important, les capacités motrices diminuent aussi (amplitude articulaire, fonte musculaire, douleurs chroniques qui s’installent...).
Bref, trouvez ce qui vous convient, en démarrant doucement, graduellement, et vous verrez, il n’y a pas meilleure satisfaction que de sécréter des endorphines, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête en bougeant.
Mais bon, c’est normal qu’ici, avec 90% de geeks devant leur écran, ou de simples go muscu, les bienfaits d’une activité physique soient reniés.
Au contraire par exemple, je conseillerais à un go muscu (qui a force de s’entraîner s’enkyste dans une pratique de renforcement musculaire) de varier avec d’autres activités, plus douces, afin d’harmoniser son physique et développer d’autres compétences (souplesse, proprioception, cardio vasculaire...).
Oui, mais l'aspect social, culturel, éducationnel structurant ton rapport au sport n'exclut absolument pas sa nécessité biologique, hormonal !
Les deux sphères ne s'excluent pas.Dès lors, ne reste à celui qui a un rapport problématique avec le sport (celui qui s'est retrouvé dégoûté par l'EPS pour reprendre ton exemple) mais qui reste tout de même conscient de ses bienfaits ô combien nécessaires sur le corps et l'esprit (car c'est à ne pas sous-estimer non plus, l'influence du sport sur la psyché) plus qu'à rajouter l'exercice de hauteur à prendre sur les constructions sociales qu'il a pu établir à l'égard du sport, en addition...
Mais pour réformer ses cognitions, il faut retenter l'expérience.Oui je ne tente pas une exclusion, juste une nuance et une mise en lumière de l'aspect social du sport très souvent oublié (quand on parle du dégoût du sport, les forumeurs nous ramènent les arguments biologiques, certes nécessaires mais pas suffisants pour comprendre le problème dans son ensemble).
Effectivement, c'est ce que je dis dans un vocal : si tu n'as pas aimé le sport à cause d'un passé avec celui-ci compliqué (aspect social) mais que tu as conscience de son importance et du fait que tu es censé aimer (aspect génétique), alors tu vas devoir entamer une longue traversée du désert pour "désapprendre ton dégoût" comme je l'ai dit dans un vocal.
Si on tire ce fil, alors on peut dire que ceux qui n'aiment pas le sport mais qui se forcent sont plus courageux et ont plus de force mentale que ceux qui en font en aimant, puisque les premiers n'ont pas la carotte du plaisir pour les motiver et luttent contre eux-mêmes. Pourquoi sont-ils méprisés si au final ce sont eux les plus forts ?
Et maintenant, tu lies cette intervention à celle-ci :
Le 03 janvier 2021 à 23:29:09 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:25:08 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:20:09 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:10:56 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:07:19 HEFBIO a écrit :
C'est juste qu'après avoir répété l'effort pendant des mois ET en repensant aux bienfaits apportés, les gens relativisent plus aisément ce côté déplaisant, se soumettent plus facilement à cette discipline, etcOn parle pas vraiment de soumission, le terme plus adapté c’est du conditionnement.
Tout comme on se conditionne à des normes sociales par exemple, on se conditionne à l’effort et à une pratique, qui reflète ensuite des potentialités bien précises qu’on aura développées.
Après, oui, pour durer dans tout et n’importe quoi, c’est la discipline qui prime.D'accord mais du coup le plaisir n'est pas DANS la pratique mais A POSTERIORI (ce que certains esquissent déjà depuis quelques pages mais je n'y avais pas répondu). Pourtant, j'entends beaucoup de pratiquants dire que ce n'est pas seulement A POSTERIORI qu'ils se sentent bien, mais bel et bien DANS la séance. Se trompent-ils dans la temporalité de la relation de cause à effet ?
Non, on se sent bien avant, pendant, et après si on aime la pratique. C’est un équilibre de vie, on se sent bien car on sait qu’on va pratiquer une séance qui va nous faire du bien (on libère déjà des endorphines positives rien qu’au fait de visualiser notre pratique), puis pendant bien entendu (on libère des endorphines dès les premières minutes de pratique, on se recentre sur soi, comme une forme de méditation qui évite les ruminations), et enfin après (le plaisir de l’effort accompli, la récupération...), et enfin plus globalement dans sa vie (avoir un corps sain, une bonne hygiène alimentaire... etc).
> Oui, c'est un cycle qui se renforce l'un dans l'autre. Mais tu te doutes bien que pour celui qui n'aime pas le sport aura tout d'abord tendance à revenir à l'exercice sportif pour les bienfaits à posteriori.
Nécessairement, en envisageant la séance comme bénéfique à posteriori, on finit bien par tirer également satisfaction de l'effort qui permet de le parachever et en definitive : à apprécier le sport.
C'est toute la définition du "goût de l'effort". Comme m'a corrigé un autre khey, c'est un conditionnement.Ca devrait permettre de te figurer comment la vapeur s'inverse
Oui, j'allais y venir. Si je comprends bien pour vous, un mec qui n'aime initialement pas le sport et qui n'a comme seul bénéfice du sport que les endorphines a posteriori va finir par apprécier non seulement l'a posteriori, mais aussi le pendant et l'a priori car il comprendra que pour déclencher le bénéfice a posteriori, il faut passer par l'a priori et le pendant ?
Je comprends l'idée, mais du coup le sportif se ment un peu à lui-même non ? Il s'auto-convainc qu'il aime l'avant et le pendant juste parce que la pratique de l'avant et du pendant sont des conditions sine qua non de l'obtention des bénéfices de l'après. Mais au fond les aime-t-il vraiment ?
- Non, ils ne se mentent pas à eux-même, car tous n'ont pas eu une expérience nécessairement déplaisante avec le sport : pas de traumatismes à l'égard de l'EPS, un goût de la défoule ou de la rivalité plus prononcé, et tant d'autres paramètres pouvant conditionner l'appréciation qu'on en a (qui elle même n'est pas figée).
- Ton premier paragraphe ne tient pas vraiment de la compréhension (ça n'est pas intellectualisé par le sujet en pratique), plutôt du conditionnement et du circuit de la récompense
Mais du coup quelqu'un qui n'aime pas le sport et qui se sent bien seulement après le sport grâce aux endorphines mais pas pendant, il doit faire quoi pour maintenir en haleine sa pratique ? Le peut-il ?
Oui, du coup, oui
Le 03 janvier 2021 à 23:48:02 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:42:31 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:36:06 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:29:44 MignonPuceau a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:16:32 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:06:00 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:01:17 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:59:46 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:52:32 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:43:43 EnormeChibrax a écrit :
En tant que kiné/préparateur physique, non, je ne comprends pas.Tout simplement car il ne s’agit pas d’aimer un sport ou non, mais d’apprécier l’activité physique. Et je ne vois pas comment on peut refuser de se bouger, se dépenser, tout simplement parce que le mouvement fait partie de la vie.
L’inertie, au contraire, c’est la mort de l’âme et l’appauvrissement de l’esprit.
Ce n’est pas qu’on n’aime pas un sport, c’est qu’on n’a pas connu l’activité physique qui nous est adaptée. En fonctions de nos possibilités motrices, psychiques, et nos goûts bien sûr.
Le 03 janvier 2021 à 22:46:56 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:42:26 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:40:58 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:39:50 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:39:11 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:10:17 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:08:09 HEFBIO a écrit :
Oui, je le comprends, mais bon, c'est pas une question de goût, c'est une nécessité biologique pour un mode de vie sainOui donc c'est un peu de la torture quoi : on est obligé de s'imposer cette souffrance sous peine de sanction (ici, la mort) . La population se divise en deux catégories : ceux qui aiment, eux c'est full bénéfices, et ceux qui n'aiment pas
Pas vraiment, car à force d'en faire tu vas finir par apprécier (c'est hormonal)
Justement on est pas tous égaux hormonalement
Si, on sécrète tous des endorphines
Pas en même quantité j'imagine
sigh
Bref, j'arrête de feed, tu fais bien comme tu veux après tout
Le sport est un besoin tant par la régulation des humeurs qu'il apporte (le "défouloir" dans le jargon) et ainsi la santé mentale,
Mais aussi le tonus musculaire, la vivacité, qui est incomparable avec un sédentaire,J'espère que tu te l'imposeras pendant quelques semaines, ne serait-ce que pour constater par toi-même la différence
Si, c'est plutôt normal, à vrai dire, davantage dans notre culture de l'instantané lorsque l'on sait que les bénéfices apportés par le sport se font en différé de la séance (et c'est souvent ces derniers qui te font revenir à l'activité sportive).
C'est chiant, déplaisant, tout ce que tu veux, mais force est de constater qu'on vit mieux avec une activité sportive régulière. Ca n'est pas vraiment soumis à l'appréciation de chacun, mais une donnée factuelle.
C'est pas "mal" de ne pas faire de sport, c'est simplement qu'on se coupe de beaucoup de bénéfices qu'il apporte et nous rend ainsi plus susceptibles à des états déplaisants (l'anxiété, typiquement, mais y'en a d'autres).
Ce jeu d'hormones et de régulations influent sur ton humeur et ton comportement, ton état général, de manière toute naturelle, et c'est en ce sens là, que le sport est ""indispensable""Oui, certains sont probablement mieux lotis que d'autres quant à l'appréciation qu'ils font de l'effort.
Mais en réalité, peu se révèlent enjoués à l'idée d'aller suer (j'en fais pas partie, en tous cas). Comme dit, la plupart trouvent du plaisir dans le sport en repensant aux bénéfices qu'il apporte après coup, pas vraiment en envisageant la perspective d'aller faire une séance...Je ne crois même pas que l'on soit programmé pour apprécier l'effort, en réalité.
https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/la-paresse-est-un-don-de-l-evolution-47356Je suis l'OP j'ai été ban
Ta pas tord ces gens là ont un conditionnement classique animal faisant qu'ils associent le sport à un déplaisir, que ce déplaisir soit social ou autre. Le truc c'est que justement si tu prend conscience que ce n'est pas TOI qui choisit de ne pas aimer le sport, c'est plutôt que c'est un conditionnement animal, bah là tu peux changer. Et la condition, c'est d'essayer de trouver l'envie qui puisse vaincre ce conditionnement et le supprimer petit à petit par plasticité cérébrale.
Cette envie peut être soit une envie spontannée, genre l'envie d'expérimenter de nouvelles choses que tu pourrais potentiellement aimer, ce pour sortir de son quotidien ennuyeux, soit une envie plus profonde, c'est à dire vouloir atteindre un certain niveau de performance dans un sport nouveau auquel tu aimerais te perfectionner car il correspond à tes valeurs. Et je pense sincèrement que tout le monde en est capable, quel que soit le conditionnement classique vis à vis du sport qu'il avait eu.
Je nie pas qu'on puisse se départir de ce conditionnement, je dis juste que c'est beaucoup plus compliqué de se lancer dans le sport par rapport à quelqu'un qui n'a pas été conditionné négativement (voire quelqu'un qui a été conditionné positivement, grosso modo la majorité du topic qui estime que c'est impossible de ne pas aimer le sport et que ceux qui disent le contraire sont des gros lards, comme si sédentarité rimait avec obésité d'ailleurs).
En fait, rien n'est impossible sur le papier. En pratique, mettez-vous à la place de quelqu'un qui sort de l'EPS dégoûté : il sait "théoriquement" que le sport est important, mais n'en a eu aucune preuve tangible durant toute sa scolarité et a plutôt appris que tout ce qui était lié au sport le faisait stresser (pour toutes les raisons citées, notations, humiliations, coups de pressions) et il ne voit que l'essoufflement interminable, les points de côté qui ne passent pas, la sueur, bref, des éléments qui montrent plutôt que le corps se détériore pendant le sport plutôt qu'il ne se renforce.
Partant de là, pourquoi un mec qui a mal vécu son EPS devrait se réinterroger sur ce qu'il a appris pendant toute sa scolarité ? Il se dit juste : ouf, dernière séance d'EPS de la scolarité passée, je veux plus entendre parler de sport. Et à part un événement extérieur, pas de raison qu'il réinterroge son conditionnement pavlovien.
- Les enjeux recouverts par l'EPS ne sont pas les mêmes que ceux recouvert par le Sport par contre, même si en effet, l'EPS a été une introduction (maladroite voire catastrophique) et que le conditionnement pavlovien fera que t'auras tendance à avoir l'idée bien arrêtée sur la question.
- Une nouvelle fois : il faut - avec plus de difficultés que d'autres - se lancer
- Toutes les disciplines existent, même pour ceux qui, après une expérience difficile, se révèlent plus... Discrets avec la pratique. Par exemple, un vélo elliptique à la maison permet un cadre plus intimiste et l'évasion permise par de la musique dans les écouteurs, une expérience qui pourrait se révéler, à la longue, pas si désagréable non plus.
Ah mais oui je suis POUR l'idée qu'il faille faire des efforts pour se départir de son conditionnement. Moi je m'interroge surtout sur les sportifs qui se prétendent plein de vertus car ils "entretiennent leur physique" (et c'est tout à leur honneur) mais qui écrasent et rabaissent ceux qui n'aiment pas le sport comme si c'était des erreurs biologiques qui ne comprennent pas que tout le monde est fait pour aimer le sport et que si c'est pas ton cas, t'es un malade mental. C'est nier tout l'aspect social et le fait que les mecs anti-sport sont dégoûtés non pas car ils ont un système hormonal défaillant mais une expérience négative du sport. Je ne dis rien de plus que ça. Mais oui, il faut se lancer.
Ha, ça, c'est un autre sujet
Le 03 janvier 2021 à 23:39:56 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:32:07 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:30:16 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:26:24 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:06:50 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:00:09 EnormeChibrax a écrit :
Putain j’arrive trop tard c’est con.Mais beaucoup font l’erreur d’associer le sport avec la compétition (et toutes les dérives que ça comporte).
Le sport en compétition, c’est devoir faire preuve d’agressivité, oui, mais une agressivité contrôlée et tournée vers la réussite, la libération de notre rage intérieure, qu’on appelle catharsis, permettant d’extérioriser nos pulsions. C’est une véritable thérapie souvent.
Ensuite, il est impossible de ne pas avoir un sport ou une activité physique qui nous est adaptée : tant qu’on développe des appétences pour elle, que c’est ludique, adapté à nos compétences physiques et cognitives, et que c’est graduel. L’aspect progression permet vraiment à l’acteur d’y prendre plaisir, de s’investir, valoriser l’estime de soi.
Et dans le panel des activités physiques, vous avez celles dites douces (gym douce, marche...), ou celles plus toniques, libre à vous de choisir.
Mais au contraire, ceux qui ne bougent pas et ne font pas d’activité physique vieillissent bien moins, le ralentissement des capacités cognitives est plus important, les capacités motrices diminuent aussi (amplitude articulaire, fonte musculaire, douleurs chroniques qui s’installent...).
Bref, trouvez ce qui vous convient, en démarrant doucement, graduellement, et vous verrez, il n’y a pas meilleure satisfaction que de sécréter des endorphines, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête en bougeant.
Mais bon, c’est normal qu’ici, avec 90% de geeks devant leur écran, ou de simples go muscu, les bienfaits d’une activité physique soient reniés.
Au contraire par exemple, je conseillerais à un go muscu (qui a force de s’entraîner s’enkyste dans une pratique de renforcement musculaire) de varier avec d’autres activités, plus douces, afin d’harmoniser son physique et développer d’autres compétences (souplesse, proprioception, cardio vasculaire...).
Oui, mais l'aspect social, culturel, éducationnel structurant ton rapport au sport n'exclut absolument pas sa nécessité biologique, hormonal !
Les deux sphères ne s'excluent pas.Dès lors, ne reste à celui qui a un rapport problématique avec le sport (celui qui s'est retrouvé dégoûté par l'EPS pour reprendre ton exemple) mais qui reste tout de même conscient de ses bienfaits ô combien nécessaires sur le corps et l'esprit (car c'est à ne pas sous-estimer non plus, l'influence du sport sur la psyché) plus qu'à rajouter l'exercice de hauteur à prendre sur les constructions sociales qu'il a pu établir à l'égard du sport, en addition...
Mais pour réformer ses cognitions, il faut retenter l'expérience.Oui je ne tente pas une exclusion, juste une nuance et une mise en lumière de l'aspect social du sport très souvent oublié (quand on parle du dégoût du sport, les forumeurs nous ramènent les arguments biologiques, certes nécessaires mais pas suffisants pour comprendre le problème dans son ensemble).
Effectivement, c'est ce que je dis dans un vocal : si tu n'as pas aimé le sport à cause d'un passé avec celui-ci compliqué (aspect social) mais que tu as conscience de son importance et du fait que tu es censé aimer (aspect génétique), alors tu vas devoir entamer une longue traversée du désert pour "désapprendre ton dégoût" comme je l'ai dit dans un vocal.
Si on tire ce fil, alors on peut dire que ceux qui n'aiment pas le sport mais qui se forcent sont plus courageux et ont plus de force mentale que ceux qui en font en aimant, puisque les premiers n'ont pas la carotte du plaisir pour les motiver et luttent contre eux-mêmes. Pourquoi sont-ils méprisés si au final ce sont eux les plus forts ?
Et maintenant, tu lies cette intervention à celle-ci :
Le 03 janvier 2021 à 23:29:09 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:25:08 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:20:09 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:10:56 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:07:19 HEFBIO a écrit :
C'est juste qu'après avoir répété l'effort pendant des mois ET en repensant aux bienfaits apportés, les gens relativisent plus aisément ce côté déplaisant, se soumettent plus facilement à cette discipline, etcOn parle pas vraiment de soumission, le terme plus adapté c’est du conditionnement.
Tout comme on se conditionne à des normes sociales par exemple, on se conditionne à l’effort et à une pratique, qui reflète ensuite des potentialités bien précises qu’on aura développées.
Après, oui, pour durer dans tout et n’importe quoi, c’est la discipline qui prime.D'accord mais du coup le plaisir n'est pas DANS la pratique mais A POSTERIORI (ce que certains esquissent déjà depuis quelques pages mais je n'y avais pas répondu). Pourtant, j'entends beaucoup de pratiquants dire que ce n'est pas seulement A POSTERIORI qu'ils se sentent bien, mais bel et bien DANS la séance. Se trompent-ils dans la temporalité de la relation de cause à effet ?
Non, on se sent bien avant, pendant, et après si on aime la pratique. C’est un équilibre de vie, on se sent bien car on sait qu’on va pratiquer une séance qui va nous faire du bien (on libère déjà des endorphines positives rien qu’au fait de visualiser notre pratique), puis pendant bien entendu (on libère des endorphines dès les premières minutes de pratique, on se recentre sur soi, comme une forme de méditation qui évite les ruminations), et enfin après (le plaisir de l’effort accompli, la récupération...), et enfin plus globalement dans sa vie (avoir un corps sain, une bonne hygiène alimentaire... etc).
> Oui, c'est un cycle qui se renforce l'un dans l'autre. Mais tu te doutes bien que pour celui qui n'aime pas le sport aura tout d'abord tendance à revenir à l'exercice sportif pour les bienfaits à posteriori.
Nécessairement, en envisageant la séance comme bénéfique à posteriori, on finit bien par tirer également satisfaction de l'effort qui permet de le parachever et en definitive : à apprécier le sport.
C'est toute la définition du "goût de l'effort". Comme m'a corrigé un autre khey, c'est un conditionnement.Ca devrait permettre de te figurer comment la vapeur s'inverse
Oui, j'allais y venir. Si je comprends bien pour vous, un mec qui n'aime initialement pas le sport et qui n'a comme seul bénéfice du sport que les endorphines a posteriori va finir par apprécier non seulement l'a posteriori, mais aussi le pendant et l'a priori car il comprendra que pour déclencher le bénéfice a posteriori, il faut passer par l'a priori et le pendant ?
Je comprends l'idée, mais du coup le sportif se ment un peu à lui-même non ? Il s'auto-convainc qu'il aime l'avant et le pendant juste parce que la pratique de l'avant et du pendant sont des conditions sine qua non de l'obtention des bénéfices de l'après. Mais au fond les aime-t-il vraiment ?
- Non, ils ne se mentent pas à eux-même, car tous n'ont pas eu une expérience nécessairement déplaisante avec le sport : pas de traumatismes à l'égard de l'EPS, un goût de la défoule ou de la rivalité plus prononcé, et tant d'autres paramètres pouvant conditionner l'appréciation qu'on en a (qui elle même n'est pas figée).
- Ton premier paragraphe ne tient pas vraiment de la compréhension (ça n'est pas intellectualisé par le sujet en pratique), plutôt du conditionnement et du circuit de la récompense
Le 03 janvier 2021 à 23:36:06 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:29:44 MignonPuceau a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:16:32 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:06:00 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:01:17 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:59:46 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:52:32 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:43:43 EnormeChibrax a écrit :
En tant que kiné/préparateur physique, non, je ne comprends pas.Tout simplement car il ne s’agit pas d’aimer un sport ou non, mais d’apprécier l’activité physique. Et je ne vois pas comment on peut refuser de se bouger, se dépenser, tout simplement parce que le mouvement fait partie de la vie.
L’inertie, au contraire, c’est la mort de l’âme et l’appauvrissement de l’esprit.
Ce n’est pas qu’on n’aime pas un sport, c’est qu’on n’a pas connu l’activité physique qui nous est adaptée. En fonctions de nos possibilités motrices, psychiques, et nos goûts bien sûr.
Le 03 janvier 2021 à 22:46:56 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:42:26 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:40:58 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:39:50 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:39:11 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:10:17 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 22:08:09 HEFBIO a écrit :
Oui, je le comprends, mais bon, c'est pas une question de goût, c'est une nécessité biologique pour un mode de vie sainOui donc c'est un peu de la torture quoi : on est obligé de s'imposer cette souffrance sous peine de sanction (ici, la mort) . La population se divise en deux catégories : ceux qui aiment, eux c'est full bénéfices, et ceux qui n'aiment pas
Pas vraiment, car à force d'en faire tu vas finir par apprécier (c'est hormonal)
Justement on est pas tous égaux hormonalement
Si, on sécrète tous des endorphines
Pas en même quantité j'imagine
sigh
Bref, j'arrête de feed, tu fais bien comme tu veux après tout
Le sport est un besoin tant par la régulation des humeurs qu'il apporte (le "défouloir" dans le jargon) et ainsi la santé mentale,
Mais aussi le tonus musculaire, la vivacité, qui est incomparable avec un sédentaire,J'espère que tu te l'imposeras pendant quelques semaines, ne serait-ce que pour constater par toi-même la différence
Si, c'est plutôt normal, à vrai dire, davantage dans notre culture de l'instantané lorsque l'on sait que les bénéfices apportés par le sport se font en différé de la séance (et c'est souvent ces derniers qui te font revenir à l'activité sportive).
C'est chiant, déplaisant, tout ce que tu veux, mais force est de constater qu'on vit mieux avec une activité sportive régulière. Ca n'est pas vraiment soumis à l'appréciation de chacun, mais une donnée factuelle.
C'est pas "mal" de ne pas faire de sport, c'est simplement qu'on se coupe de beaucoup de bénéfices qu'il apporte et nous rend ainsi plus susceptibles à des états déplaisants (l'anxiété, typiquement, mais y'en a d'autres).
Ce jeu d'hormones et de régulations influent sur ton humeur et ton comportement, ton état général, de manière toute naturelle, et c'est en ce sens là, que le sport est ""indispensable""Oui, certains sont probablement mieux lotis que d'autres quant à l'appréciation qu'ils font de l'effort.
Mais en réalité, peu se révèlent enjoués à l'idée d'aller suer (j'en fais pas partie, en tous cas). Comme dit, la plupart trouvent du plaisir dans le sport en repensant aux bénéfices qu'il apporte après coup, pas vraiment en envisageant la perspective d'aller faire une séance...Je ne crois même pas que l'on soit programmé pour apprécier l'effort, en réalité.
https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/la-paresse-est-un-don-de-l-evolution-47356Je suis l'OP j'ai été ban
Ta pas tord ces gens là ont un conditionnement classique animal faisant qu'ils associent le sport à un déplaisir, que ce déplaisir soit social ou autre. Le truc c'est que justement si tu prend conscience que ce n'est pas TOI qui choisit de ne pas aimer le sport, c'est plutôt que c'est un conditionnement animal, bah là tu peux changer. Et la condition, c'est d'essayer de trouver l'envie qui puisse vaincre ce conditionnement et le supprimer petit à petit par plasticité cérébrale.
Cette envie peut être soit une envie spontannée, genre l'envie d'expérimenter de nouvelles choses que tu pourrais potentiellement aimer, ce pour sortir de son quotidien ennuyeux, soit une envie plus profonde, c'est à dire vouloir atteindre un certain niveau de performance dans un sport nouveau auquel tu aimerais te perfectionner car il correspond à tes valeurs. Et je pense sincèrement que tout le monde en est capable, quel que soit le conditionnement classique vis à vis du sport qu'il avait eu.
Je nie pas qu'on puisse se départir de ce conditionnement, je dis juste que c'est beaucoup plus compliqué de se lancer dans le sport par rapport à quelqu'un qui n'a pas été conditionné négativement (voire quelqu'un qui a été conditionné positivement, grosso modo la majorité du topic qui estime que c'est impossible de ne pas aimer le sport et que ceux qui disent le contraire sont des gros lards, comme si sédentarité rimait avec obésité d'ailleurs).
En fait, rien n'est impossible sur le papier. En pratique, mettez-vous à la place de quelqu'un qui sort de l'EPS dégoûté : il sait "théoriquement" que le sport est important, mais n'en a eu aucune preuve tangible durant toute sa scolarité et a plutôt appris que tout ce qui était lié au sport le faisait stresser (pour toutes les raisons citées, notations, humiliations, coups de pressions) et il ne voit que l'essoufflement interminable, les points de côté qui ne passent pas, la sueur, bref, des éléments qui montrent plutôt que le corps se détériore pendant le sport plutôt qu'il ne se renforce.
Partant de là, pourquoi un mec qui a mal vécu son EPS devrait se réinterroger sur ce qu'il a appris pendant toute sa scolarité ? Il se dit juste : ouf, dernière séance d'EPS de la scolarité passée, je veux plus entendre parler de sport. Et à part un événement extérieur, pas de raison qu'il réinterroge son conditionnement pavlovien.
- Les enjeux recouverts par l'EPS ne sont pas les mêmes que ceux recouvert par le Sport par contre, même si en effet, l'EPS a été une introduction (maladroite voire catastrophique) et que le conditionnement pavlovien fera que t'auras tendance à avoir l'idée bien arrêtée sur la question.
- Une nouvelle fois : il faut - avec plus de difficultés que d'autres - se lancer
- Toutes les disciplines existent, même pour ceux qui, après une expérience difficile, se révèlent plus... Discrets avec la pratique. Par exemple, un vélo elliptique à la maison permet un cadre plus intimiste et l'évasion permise par de la musique dans les écouteurs, une expérience qui pourrait se révéler, à la longue, pas si désagréable non plus.
Le 03 janvier 2021 à 23:30:16 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:26:24 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:06:50 Gluib54 a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:00:09 EnormeChibrax a écrit :
Putain j’arrive trop tard c’est con.Mais beaucoup font l’erreur d’associer le sport avec la compétition (et toutes les dérives que ça comporte).
Le sport en compétition, c’est devoir faire preuve d’agressivité, oui, mais une agressivité contrôlée et tournée vers la réussite, la libération de notre rage intérieure, qu’on appelle catharsis, permettant d’extérioriser nos pulsions. C’est une véritable thérapie souvent.
Ensuite, il est impossible de ne pas avoir un sport ou une activité physique qui nous est adaptée : tant qu’on développe des appétences pour elle, que c’est ludique, adapté à nos compétences physiques et cognitives, et que c’est graduel. L’aspect progression permet vraiment à l’acteur d’y prendre plaisir, de s’investir, valoriser l’estime de soi.
Et dans le panel des activités physiques, vous avez celles dites douces (gym douce, marche...), ou celles plus toniques, libre à vous de choisir.
Mais au contraire, ceux qui ne bougent pas et ne font pas d’activité physique vieillissent bien moins, le ralentissement des capacités cognitives est plus important, les capacités motrices diminuent aussi (amplitude articulaire, fonte musculaire, douleurs chroniques qui s’installent...).
Bref, trouvez ce qui vous convient, en démarrant doucement, graduellement, et vous verrez, il n’y a pas meilleure satisfaction que de sécréter des endorphines, se sentir mieux dans son corps et dans sa tête en bougeant.
Mais bon, c’est normal qu’ici, avec 90% de geeks devant leur écran, ou de simples go muscu, les bienfaits d’une activité physique soient reniés.
Au contraire par exemple, je conseillerais à un go muscu (qui a force de s’entraîner s’enkyste dans une pratique de renforcement musculaire) de varier avec d’autres activités, plus douces, afin d’harmoniser son physique et développer d’autres compétences (souplesse, proprioception, cardio vasculaire...).
Oui, mais l'aspect social, culturel, éducationnel structurant ton rapport au sport n'exclut absolument pas sa nécessité biologique, hormonal !
Les deux sphères ne s'excluent pas.Dès lors, ne reste à celui qui a un rapport problématique avec le sport (celui qui s'est retrouvé dégoûté par l'EPS pour reprendre ton exemple) mais qui reste tout de même conscient de ses bienfaits ô combien nécessaires sur le corps et l'esprit (car c'est à ne pas sous-estimer non plus, l'influence du sport sur la psyché) plus qu'à rajouter l'exercice de hauteur à prendre sur les constructions sociales qu'il a pu établir à l'égard du sport, en addition...
Mais pour réformer ses cognitions, il faut retenter l'expérience.Oui je ne tente pas une exclusion, juste une nuance et une mise en lumière de l'aspect social du sport très souvent oublié (quand on parle du dégoût du sport, les forumeurs nous ramènent les arguments biologiques, certes nécessaires mais pas suffisants pour comprendre le problème dans son ensemble).
Effectivement, c'est ce que je dis dans un vocal : si tu n'as pas aimé le sport à cause d'un passé avec celui-ci compliqué (aspect social) mais que tu as conscience de son importance et du fait que tu es censé aimer (aspect génétique), alors tu vas devoir entamer une longue traversée du désert pour "désapprendre ton dégoût" comme je l'ai dit dans un vocal.
Si on tire ce fil, alors on peut dire que ceux qui n'aiment pas le sport mais qui se forcent sont plus courageux et ont plus de force mentale que ceux qui en font en aimant, puisque les premiers n'ont pas la carotte du plaisir pour les motiver et luttent contre eux-mêmes. Pourquoi sont-ils méprisés si au final ce sont eux les plus forts ?
Et maintenant, tu lies cette intervention à celle-ci :
Le 03 janvier 2021 à 23:29:09 HEFBIO a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:25:08 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:20:09 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:10:56 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:07:19 HEFBIO a écrit :
C'est juste qu'après avoir répété l'effort pendant des mois ET en repensant aux bienfaits apportés, les gens relativisent plus aisément ce côté déplaisant, se soumettent plus facilement à cette discipline, etcOn parle pas vraiment de soumission, le terme plus adapté c’est du conditionnement.
Tout comme on se conditionne à des normes sociales par exemple, on se conditionne à l’effort et à une pratique, qui reflète ensuite des potentialités bien précises qu’on aura développées.
Après, oui, pour durer dans tout et n’importe quoi, c’est la discipline qui prime.D'accord mais du coup le plaisir n'est pas DANS la pratique mais A POSTERIORI (ce que certains esquissent déjà depuis quelques pages mais je n'y avais pas répondu). Pourtant, j'entends beaucoup de pratiquants dire que ce n'est pas seulement A POSTERIORI qu'ils se sentent bien, mais bel et bien DANS la séance. Se trompent-ils dans la temporalité de la relation de cause à effet ?
Non, on se sent bien avant, pendant, et après si on aime la pratique. C’est un équilibre de vie, on se sent bien car on sait qu’on va pratiquer une séance qui va nous faire du bien (on libère déjà des endorphines positives rien qu’au fait de visualiser notre pratique), puis pendant bien entendu (on libère des endorphines dès les premières minutes de pratique, on se recentre sur soi, comme une forme de méditation qui évite les ruminations), et enfin après (le plaisir de l’effort accompli, la récupération...), et enfin plus globalement dans sa vie (avoir un corps sain, une bonne hygiène alimentaire... etc).
> Oui, c'est un cycle qui se renforce l'un dans l'autre. Mais tu te doutes bien que pour celui qui n'aime pas le sport aura tout d'abord tendance à revenir à l'exercice sportif pour les bienfaits à posteriori.
Nécessairement, en envisageant la séance comme bénéfique à posteriori, on finit bien par tirer également satisfaction de l'effort qui permet de le parachever et en definitive : à apprécier le sport.
C'est toute la définition du "goût de l'effort". Comme m'a corrigé un autre khey, c'est un conditionnement.
Ca devrait permettre de te figurer comment la vapeur s'inverse
Le 03 janvier 2021 à 23:25:08 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:20:09 Casumaro a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:10:56 EnormeChibrax a écrit :
Le 03 janvier 2021 à 23:07:19 HEFBIO a écrit :
C'est juste qu'après avoir répété l'effort pendant des mois ET en repensant aux bienfaits apportés, les gens relativisent plus aisément ce côté déplaisant, se soumettent plus facilement à cette discipline, etcOn parle pas vraiment de soumission, le terme plus adapté c’est du conditionnement.
Tout comme on se conditionne à des normes sociales par exemple, on se conditionne à l’effort et à une pratique, qui reflète ensuite des potentialités bien précises qu’on aura développées.
Après, oui, pour durer dans tout et n’importe quoi, c’est la discipline qui prime.D'accord mais du coup le plaisir n'est pas DANS la pratique mais A POSTERIORI (ce que certains esquissent déjà depuis quelques pages mais je n'y avais pas répondu). Pourtant, j'entends beaucoup de pratiquants dire que ce n'est pas seulement A POSTERIORI qu'ils se sentent bien, mais bel et bien DANS la séance. Se trompent-ils dans la temporalité de la relation de cause à effet ?
Non, on se sent bien avant, pendant, et après si on aime la pratique. C’est un équilibre de vie, on se sent bien car on sait qu’on va pratiquer une séance qui va nous faire du bien (on libère déjà des endorphines positives rien qu’au fait de visualiser notre pratique), puis pendant bien entendu (on libère des endorphines dès les premières minutes de pratique, on se recentre sur soi, comme une forme de méditation qui évite les ruminations), et enfin après (le plaisir de l’effort accompli, la récupération...), et enfin plus globalement dans sa vie (avoir un corps sain, une bonne hygiène alimentaire... etc).
Oui, c'est un cycle qui se renforce l'un dans l'autre. Mais tu te doutes bien que pour celui qui n'aime pas le sport aura tout d'abord tendance à revenir à l'exercice sportif pour les bienfaits à posteriori.
Nécessairement, en envisageant la séance comme bénéfique à posteriori, on finit bien par tirer également satisfaction de l'effort qui permet de le parachever et en definitive : à apprécier le sport.
C'est toute la définition du "goût de l'effort". Comme m'a corrigé un autre khey, c'est un conditionnement.