Messages de yankinsanity

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Le 25 mars 2021 à 01:42:43 ArtyomYuu a écrit :

Le 25 mars 2021 à 01:40:14 yankinsanity a écrit :
Moi c’est la dépression qui m’a eu, après le bac et une terminale un peu compliquée, je suis parti en sup école d’ingé tout ça puis j’ai pris comme une claque qui m’a empêché d’avancer. J’ai essayé des trucs pour m’en sortir mais j’ai été d’échecs en échecs surtout professionnellement jusqu’à à un point de non retour d’être dégouté du milieu pro. Passer de plutôt populaire à full seul pendant deux ans à geeker et broyer du noir. J’en suis plus ou moins sorti depuis mais j’ai toujours ce mood mélancolique qui traîne, qui me supplie de ne pas retourner vers un mode de vie qui m’a supposément détruit. De ne pas m’attacher aux amitiés qui se font et se défont quoiqu’il arrive j’ai l’impression.
La solitude couplée à la dépression a été une phase plutôt hard, ma famille ne comprenait pas, mes « potes » non plus, pour eux j’étais juste un tir au flanc qui ne vient plus aux soirées, niveau meuf c’était le désert. Puis j’ai commencé à m’écouter différemment, à vouloir travailler sur mon bonheur, me reprendre en main différemment. J’ai commencé le sport, la méditation, les réflexions profondes et introspectives, j’ai commencé à me faire plaisir en faisant un peu ce que je voulais quand je voulais, développer de nouveaux passe-temps / passions pour nourrir et occuper mon esprit, ça a été une clé mais pas LA clé qui elle n’a jamais été trouvée.
Quand je regarde comment d’anciennes connaissances ont évolué, parfois je me dis qu’ils ont de la chance, ils ont l’air heureux et loins de tout problème mais en réalité, ce besoin constant d’entourage cacherait pas quelque chose .. j’ai pu voir pas mal de gens dépendant de leur cercle, à bader a cause du covid et des restrictions, ces gens là ne me paraissent pas libres et un rien peut les déstabiliser.
Certes la solitude sous un angle absolu peut avoir l’apparence d’un supplice mais à mon sens, bien comprise c’est une liberté énorme. Comme une page vierge prête à être écrite sans pour autant subir un poids du passé vis à vis de gens potentiellement nocifs avides de jugements

ça dois pas faire longtemps que tu vis dans la solitude, je me trompe ?

La solitude totale j’y suis resté environ deux ans, j’ai tapé une grosse dépression par rapport à des événements et j’ai eu énormément de mal à m’en remettre, je suis passé d’un stade où j’avais « tout » à un stade où je n’avais plus rien et dans une incompréhension assez pesante. Donc objectivement non deux ans c’est rien mais les conséquences ont été plus que reloues quand j’ai du « réapprendre à vivre »

Moi c’est la dépression qui m’a eu, après le bac et une terminale un peu compliquée, je suis parti en sup école d’ingé tout ça puis j’ai pris comme une claque qui m’a empêché d’avancer. J’ai essayé des trucs pour m’en sortir mais j’ai été d’échecs en échecs surtout professionnellement jusqu’à à un point de non retour d’être dégouté du milieu pro. Passer de plutôt populaire à full seul pendant deux ans à geeker et broyer du noir. J’en suis plus ou moins sorti depuis mais j’ai toujours ce mood mélancolique qui traîne, qui me supplie de ne pas retourner vers un mode de vie qui m’a supposément détruit. De ne pas m’attacher aux amitiés qui se font et se défont quoiqu’il arrive j’ai l’impression.
La solitude couplée à la dépression a été une phase plutôt hard, ma famille ne comprenait pas, mes « potes » non plus, pour eux j’étais juste un tir au flanc qui ne vient plus aux soirées, niveau meuf c’était le désert. Puis j’ai commencé à m’écouter différemment, à vouloir travailler sur mon bonheur, me reprendre en main différemment. J’ai commencé le sport, la méditation, les réflexions profondes et introspectives, j’ai commencé à me faire plaisir en faisant un peu ce que je voulais quand je voulais, développer de nouveaux passe-temps / passions pour nourrir et occuper mon esprit, ça a été une clé mais pas LA clé qui elle n’a jamais été trouvée.
Quand je regarde comment d’anciennes connaissances ont évolué, parfois je me dis qu’ils ont de la chance, ils ont l’air heureux et loins de tout problème mais en réalité, ce besoin constant d’entourage cacherait pas quelque chose .. j’ai pu voir pas mal de gens dépendant de leur cercle, à bader a cause du covid et des restrictions, ces gens là ne me paraissent pas libres et un rien peut les déstabiliser.
Certes la solitude sous un angle absolu peut avoir l’apparence d’un supplice mais à mon sens, bien comprise c’est une liberté énorme. Comme une page vierge prête à être écrite sans pour autant subir un poids du passé vis à vis de gens potentiellement nocifs avides de jugements

Le 25 mars 2021 à 01:15:18 ArtyomYuu a écrit :

Le 25 mars 2021 à 01:14:09 yankinsanity a écrit :

Le 25 mars 2021 à 01:07:14 ArtyomYuu a écrit :

Le 25 mars 2021 à 01:04:52 yankinsanity a écrit :
Un peu pareil que vous mais pas à plaindre, 27 ans, en couple posé et heureusement que ça se passe bien parce que niveau potes c’est le néant.
J’ai jamais été super sociable mais les gens m’ont trop souvent déçus et on va pas se mentir non plus mais entretenir un cercle c’est fatigant, entre le râleur qui te tire la tronche parce que tu as pas pu aller à x soirée, celui qui se pavane sur sa vie « extraordinaire » mais pnj au possible ... j’ai abandonné. Ma meuf est pareille, deux asociaux mais on est mieux comme ça. Les mentalités nous débectent et ce masque à porter en société est ridicule.

tu l'a rencontré comment ta meuf ?

Par chance dans les quelques personnes qui « restent » autour de moi

ouais dès que tu fais des rencontre c'est easy, le cercle social putain

Ba oui et non, enfin il fut un temps j’étais quelqu’un de sociable, même populaire a une époque, j’ai toujours été timide par contre et toujours senti que j’étais à part par rapport aux délires des autres, avec le temps j’ai fait un énorme tri dans mes contacts, jusqu’à briser des amitiés longues ( enfin que je pensais être des amitiés ), j’en ai gardé quelques-uns mais avec qui j’ai peu ou plus de contact juste un ou deux messages de temps en temps, les fameux «  on devrait se voir ». Le décalage commence à être fort avec eux, qui sont pour le coup pour certains en couple avec une situation professionnelle, des projets moi à côté de ça je suis certes en couple mais au chômage, pas envie de me remettre à bosser du coup comme beaucoup je joue avec les cryptos, j’ai pas d’autre rêve que d’être heureux globalement là où mes anciens potes eux veulent leur maison principale + secondaire + vacances au ski, voiture familiale et tout le bordel avec le train train métro boulot dodo, je comprends pas ces gens, leur aliénation avec ce schéma de bonheur qui est plus destructeur qu’autre chose à mon sens ( mais chacun sa vie )

Le 25 mars 2021 à 01:07:14 ArtyomYuu a écrit :

Le 25 mars 2021 à 01:04:52 yankinsanity a écrit :
Un peu pareil que vous mais pas à plaindre, 27 ans, en couple posé et heureusement que ça se passe bien parce que niveau potes c’est le néant.
J’ai jamais été super sociable mais les gens m’ont trop souvent déçus et on va pas se mentir non plus mais entretenir un cercle c’est fatigant, entre le râleur qui te tire la tronche parce que tu as pas pu aller à x soirée, celui qui se pavane sur sa vie « extraordinaire » mais pnj au possible ... j’ai abandonné. Ma meuf est pareille, deux asociaux mais on est mieux comme ça. Les mentalités nous débectent et ce masque à porter en société est ridicule.

tu l'a rencontré comment ta meuf ?

Par chance dans les quelques personnes qui « restent » autour de moi

Un peu pareil que vous mais pas à plaindre, 27 ans, en couple posé et heureusement que ça se passe bien parce que niveau potes c’est le néant.
J’ai jamais été super sociable mais les gens m’ont trop souvent déçus et on va pas se mentir non plus mais entretenir un cercle c’est fatigant, entre le râleur qui te tire la tronche parce que tu as pas pu aller à x soirée, celui qui se pavane sur sa vie « extraordinaire » mais pnj au possible ... j’ai abandonné. Ma meuf est pareille, deux asociaux mais on est mieux comme ça. Les mentalités nous débectent et ce masque à porter en société est ridicule.

Le mal être ou maladie de l’âme, je pense te comprendre l’auteur. J’y goûte depuis mon adolescence, l’écart avec le monde, mode de pensées différent. J’ai failli passer par la case medocs sous conseils d’un psychiatre que j’ai envoyé chier, seule merde que j’ai prise c’est l’alprazolam, sans effet au passage même à « grosse dose ».

Parler de maladie est un non sens d’un certain point de vue mais plutôt de fluctuation émotionnelle, sensibilité.
La vie sans but, la création sans résultat, la suite déjà finie, train train quotidien. Survivre dans quel but .. les questions typiques de l’existence.

La façon de penser c’est une chose qui ne bougera presque jamais mais améliorer sa qualité de vie et moins subir c’est tout à fait possible à mon sens. C’est bateau mais fixer de petits objectifs non pas pour rentrer dans des cases mais pour contenter ton insatiable sensibilité pourrait être une solution. T’as l’air d’avoir de l’esprit, lâche prise et donne toi corps et âme dans un truc qui te prend tout ton temps

Vis pour toi et développes toi. Les gens ne changeront pas.
Ça fonctionne sur la dissociation votre truc ?