Salut les kheys, je ne demande aucune aide ou avis extérieur car je ne prendrai rien en considération étant donné que ce forum est un ramassis de trolls et de zêtas, j’ai juste besoin de faire le vide.
Ce matin j’ai officiellement coupé les ponts avec ma famille, j’ai un tas de rancune et d’amertume en moi. Il faut savoir que j’ai été le petit sacrifié de la famille au profit de tous, pendant les difficultés financières c’est moi qui ai été envoyé chez l’assistante sociale, pour préserver les derniers et l’aîné. J’étais très bon élève, mais tête brûlé sans repères. On m’a enlevé du collège pour m’envoyer en foyer, de par ma mère, décision prise de son plein gré envers mon assistante sociale, lui disant que j’étais la cause de ses malheurs, de l’insécurité du foyer alors que je n’avais que 12 ans et qu’elle a déjà eu affaire à une tutelle.
J’ai toujours été proche de ma mère paradoxalement, c’était un je t’aime moi non plus, je n’avais que elle, quand elle sortait faire les courses seule ou les papiers seule je me sentais obligé d’y aller avec elle. Ma mère m’a beaucoup rabaissé et critiqué pour avoir une ascendance sur moi auprès des autres, elle voulait leur faire remarquer ma soumission envers elle de par la violence de ses mots, ses critiques physiques, ses coups, m’enlever mes seuls biens.
Elle s’est toujours positionnée en tant que victime auprès de l’assistante sociale, disant que je l’insultais, ce qui était faux. Des fois, je pouvais pisser le sang du nez, je préférais largement ça aux paroles qu’elles disaient. J’ai d’autres petits frères, et eux ont suivi les pas de ma mère, à savoir ne pas se laisser faire et intimider autrui, même si t’es son grand frère, même si t’es son oncle ou un invité. J’ai voulu faire comprendre que c’était différent, que je tolérais le comportement de ma mère car elle restait ma mère et pas celui des plus petits, évidemment quand je me rebellais, elle me foutait dehors, sans n’avoir de quoi manger, sous le froid pendant des heures, je n’avais aucun repère.
Si ça vous intéresse, je peux continuer la suite, je ne sais pas, j’ai voulu me défaire de cette emprise qu’elle avait sur moi sans n’avoir pu vider mon sac, je sais que si je le vide, il n’y aura pas de retour en arrière possible.