Le 27 mai 2021 à 17:14:50 :
Anal Génocide est dame du CDI avec statut de contractuel dans un établissement au fin fond de la Guyane.Vous vous attendez à quoi de sa part ?
Le mec rage de ne pas avoir le niveau pour passer le capes de "professeur documentaliste" c'est tout
Source qu'il est prof de CDI ?
Le 27 mai 2021 à 16:58:54 :
Le 27 mai 2021 à 16:56:34 :
Le 27 mai 2021 à 16:51:00 :
Je suis assez d'accord, mais au contraire de ceux qu'il critique je trouve qu'il fait ça beaucoup mieux: il va donner le sens et le sous texte du film sans raconter l'histoire, comme on ferait un commentaire de texte en.fait (et sans que ça soit une analyse esthétique même si ça lui arrive), et non pas en faisant un résumé linéaire comme Licarion, Karim Debbache ou le Nostalgia Critic pour citer ceux qu'il cite.Un commentaire de texte traite d'ABORD de l'esthétique du texte. Le message et le "sous-texte" du film sont censés être compris par la grande majorité des lecteurs à la première lecture (sauf si le texte a bcp vieilli ou que l'oeuvre est ratée).
C'est seulement si le sens du texte est hermétique que le commentaire va essayer de lui donner du sens (un poème de Mallarmé par exemple) et cette possible interprétation du texte se fait alors sur la base d'une compréhension de son esthétisme, sinon le commentaire montre comment l'auteur met en place un mécanisme qui accentue la pénétration de son message dans le crâne du lecteur.Oui mais il parle de films que son public n'a probablement pas vu, donc ça fait sens de parler de ce que le film dit puisqu'on ne le sait pas
Sinon je suis d'accord et ça manque dans ses vidéos
Nan mais je critique pas le fait qu'il parle de la diégèse, mais dans ses vidéos il s'y limite donc bon c'est gênant pour un mec qui traite les autres de misomuse (surtout que ni le bouseux ni le lapin taquin ne sont vidéastes ciné à la base).
Le 27 mai 2021 à 16:56:17 :
Mais son refus de toute figure tutélaire est assez déroutant en effet, par exemple sur l'Histoire de France où il ne comprend pas que glorifier un héros de l'Histoire c'est glorifier des idéaux, donner des modèles à imiter aux hommes dans les heures sombres et pas seulement faire l'apologie de la force.
C'est un point de vue, qui n'est hélas pas uniquement le sien. Il est très partagé en France par les critiques cinéma. En gros, il y a une sorte d'amnésie qui pousse à penser que les français n'ont jamais été bon pour faire des films de genre, ce qui est historiquement faux (Melville, René Clément, Truffaut, Becker, etc), mais ça explique un peu pourquoi en 2020 le cinéma fr hormis quelques exceptions peut se résumer à des comédies potache et des drames sociaux / films intimistes, et très peu de projets d'envergure, qui sont perçus comme une potentielle américanisation.
(c'est grossomodo le propos d'un gars du fofo cinéma que j'aime bien, mais je suis assez d'accord)
Oui j'avais lu un texte à ce sujet de Guillaume Faye. Les Français pensent que des grosses productions francophones ne seraient pas rentables car elles s'exporteraient mal à l'étranger à cause de la barrière de la langue. Alors que justement pour l'auteur le marché européen est assez peu réticent à la VO.
En plus les Français auraient peur du commercial, qui avilirait l'art.
Le 27 mai 2021 à 16:51:00 :
Je suis assez d'accord, mais au contraire de ceux qu'il critique je trouve qu'il fait ça beaucoup mieux: il va donner le sens et le sous texte du film sans raconter l'histoire, comme on ferait un commentaire de texte en.fait (et sans que ça soit une analyse esthétique même si ça lui arrive), et non pas en faisant un résumé linéaire comme Licarion, Karim Debbache ou le Nostalgia Critic pour citer ceux qu'il cite.
Un commentaire de texte traite d'ABORD de l'esthétique du texte. Le message et le "sous-texte" du film sont censés être compris par la grande majorité des lecteurs à la première lecture (sauf si le texte a bcp vieilli ou que l'oeuvre est ratée).
C'est seulement si le sens du texte est hermétique que le commentaire va essayer de lui donner du sens (un poème de Mallarmé par exemple) et cette possible interprétation du texte se fait alors sur la base d'une compréhension de son esthétisme, sinon le commentaire montre comment l'auteur met en place un mécanisme qui accentue la pénétration de son message dans le crâne du lecteur.
Le 27 mai 2021 à 16:42:43 :
Il reproche aux "intersectionnels" de vouloir à tout prix des héros dans lesquels ils peuvent s'identifier en tant que minorités, et que le cinéma à mieux à proposer, mais en même temps, il a besoin de voir le quotidien des gens simples, pour lui c'est un argument afin de prouver qu'il s'agit d'un grand film.
C'est pour ça qu'il n'aime pas le principe du super-héros, et que ça dépasse même la question de Marvel et de la médiocrité de la mise en scène.
C'est vrai mais si je devais défendre AG je dirais qu'il considère que la couleur de peau ou le sexe ne sont pas vraiment des freins à l'identification à un personnage.
Mais son refus de toute figure tutélaire est assez déroutant en effet, par exemple sur l'Histoire de France où il ne comprend pas que glorifier un héros de l'Histoire c'est glorifier des idéaux, donner des modèles à imiter aux hommes dans les heures sombres et pas seulement faire l'apologie de la force.
Le 27 mai 2021 à 16:35:39 :
Vous prenez AG un peu trop au sérieux. Déjà parce que la plupart des choses qu’il déblatère sont la conséquence de son état biologiqueEnsuite parce que c’est un ignare et un déscolarisé. Dire « il confond l’esthétique et la diégèse », c’est lui faire trop d’honneur. Il n’a pas de notion véritablement haute ni de l’une ni de l’autre. La preuve, c’est qu’il parle d’expérience esthétique, ce qui est un pléonasme d’une trop grande gravité pour ne pas signifier une incompréhension profonde de ce qu’est l’esthétique
Heidegger n’en parle pas sous les termes de « rapport affectif à l’art » pour rien
On prend AG au sérieux car lui-même se prend au sérieux.
Heidegger c'est un peu trop hard pour moi par contre, j'avais pas tiqué sur "expérience esthétique"
Le 27 mai 2021 à 16:29:37 :
Le 27 mai 2021 à 16:20:35 :
Je re-bide donc on est parti pour le deuxième extrait présenté par AG, la scène du grillage si je peux dire. On a enfin une analyse esthétique, la barrière est identifiée comme une prison sentimentale pour les personnages. Mais comme je l'avais dit dans mon premier post, AG lui-même reconnait que le procédé qu'il relève est grossier à l'extrême.En plus pour un amoureux de l'expérience esthétique on a une faute de style assez navrante, AG nous dit que les deux personnages sont bloqués dans leur "élan d'amoureux transi" alors que justement le propre d'un amoureux transi est de n'avoir aucun élan. (je chipote mais je trouvais ça marrant).
"tous les personnages sont développés, ça sonne juste". La phrase est révélatrice, ce qui plaît à AG c'est pas le beau esthétique mais le juste, le vrai.
Si t'es platonicien le beau=le vrai, donc ça va
Et en parlant de Proust, dans le dernier tome de la recherche il parle justement de ce qu'est pour lui un bon livre. Il parle notamment du fait d'exposer au lecteur des lois du monde sociale, ce qui revient à "dire la vérité" en expliquant que c'est quelque chose qu'il a essayé de faire durant toute la recherche.Corrige moi si je dis des imprécisions
Certes mais cette recherche des lois sociales chez Proust passe par un travail esthétique (à la différence d'un Balzac dont la prose est souvent plus clinique). Notamment le travail de distorsion du temps au sein de la phrase même (très longue chez lui) mais aussi au sein des personnages (monde extérieur/monde intérieur).
Ici AG se contente d'apprécier une diégèse, une fidélité au réel indépendante de la forme (ou presque)
Le 27 mai 2021 à 16:25:41 :
C'est pas totalement faux. Mais dans sa vidéo sur Marvel il parle quand même de mise en scène et de ce qu'il y a à l'écran, pas seulement du contenu intellectuel. Je pense que si on creuse un peu il aime le côté "métaphysique" et le côté "esthétique". Et même si tu avais totalement raison, il propose des très bon films dont personne d'autre que lui ne parle sur YouTube, ce qui est déjà excellent.
Certes mais bon sur Marvel il est excessivement dur. Il pourrait reconnaître que les effets spéciaux sont réussis dans la plupart des films. Et il prend sciemment les pires scènes de bagarres des pires films pour critiquer un cinéma plutôt à destination des enfants.
Troisième extrait : le coup du surfeur et de la petite meuf qui essaye de se faire sauter en jouant la précieuse devant mal alpha.
Encore une fois AG nous montre qu'il ne prend ABSOLUMENT pas en compte la dimension esthétique de la scène puisqu'il la raconte et ne la passe pas à l'écran (on a juste la séquence d'après où la sœur gueule).
"Dans la vraie vie j'ai vu ça tellement de fois que ça m'a fait plaisir de le voir en film" encore une fois on est dans l'inverse complet de l'expérience esthétique, AG apprécie ce qu'il voit non pas car c'est bien filmé mais parce que ce qui est filmé lui plaît (c'est ce qu'il dit).
Ensuite il passe à la soeur et il tombe dans le commentaire plat (enfin il tombe pas vraiment, il rechute ) des sentiments de la meuf. Mais encore une fois, sur ce point le film se passe de commentaire, pas besoin de répéter ce qui est déjà explicite.
Une analyse stylistique pertinente mais improvisée aurait consisté à comparer le plan ou les perso sont 4 : couvert de forêt et où les perso sont écrasés dans le cadre et la nature est reléguée au fond de la scène. Et le plan sur les amants (enfin amant voila quoi) : la roche (le gris qui annonce déjà que le surfeur s'en branle de la meuf et que elle même n'a pas vraiment peur le vide sentimental de la scène se voit par l'esthétique de la couleur), les perso en retrait par rapport à la nature ils ne sont pas écrasés dans le cadre contrairement aux autres qui se font chier à les attendre.
Mais bon AG préfère expliquer ce que tout le monde avait déjà compris
Le 27 mai 2021 à 16:17:14 :
Il s'est déjà ridiculisé face à Stéphane Édouard en citant son étude bidon trouvée sur Google scholar
Soit disant les parents n'avaient aucun lien avec la transition du gamin quand il suffisait de se balader sur leur Facebook.
Voilà les trucs que le père likehttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/21/4/1622125031-20210526-125555.jpg
J'avais pas vu ça, c'est assez cocasse en effet.
Je re-bide donc on est parti pour le deuxième extrait présenté par AG, la scène du grillage si je peux dire. On a enfin une analyse esthétique, la barrière est identifiée comme une prison sentimentale pour les personnages. Mais comme je l'avais dit dans mon premier post, AG lui-même reconnait que le procédé qu'il relève est grossier à l'extrême.
En plus pour un amoureux de l'expérience esthétique on a une faute de style assez navrante, AG nous dit que les deux personnages sont bloqués dans leur "élan d'amoureux transi" alors que justement le propre d'un amoureux transi est de n'avoir aucun élan. (je chipote mais je trouvais ça marrant).
"tous les personnages sont développés, ça sonne juste". La phrase est révélatrice, ce qui plaît à AG c'est pas le beau esthétique mais le juste, le vrai.
Le 27 mai 2021 à 16:06:39 :
BTG
J'aime beaucoup AG mais j'ai jamais compris ceux qui considère que c'est une bonne chaine de cinéma, il propose de bon film ok, c'est intéressant de l'entendre parler de film mais pour reprendre tes mots, oui ses commentaires ne sont jamais esthétique mais diégétique, il te parle très rarement du cadrage, lumière ou ce genre de chosehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png
Exactement, c'est d'ailleurs ce que lui reprochait l'émo et il avait plus ou moins botté en touche. En plus si il a réellement la culture ciné qu'il prétend avoir (ce dont je suis sûr) il devrait pouvoir faire des analyse assez poussées des films qu'il cite.
Le 27 mai 2021 à 16:06:19 :
J'ai arrêté de lire à "un film (qui a l'air bien naze vu les extraits montrés mais passons)"https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png
Bah quoi ?
J'ai pas le droit de dire que les extraits (censé être les meilleurs passages selon AG) ne m'ont pas plus ?
Va lire la première page de la Chartreuse de Parme. Ou le premier Chapitre où Madame de Rênal apparaît dans le Rouge et le Noir. Si tu lis ces pages tu vas te dire "woaw le roman a l'air trop bien".
En effet : avoir l'air =/= être
Le 27 mai 2021 à 16:02:43 :
J'aime beaucoup AG mais tu as raison
Cimer chef
Je déteste pas AG mais il est trop catégorique et péremptoire pour que je ne me fende pas d'un topic quand il raconte à peu près n'imp sur Dostoïevski ou Kundera.
Le 27 mai 2021 à 16:03:39 :
Quels sont tes films préférés l'OP?
Je suis pas cinéphile pour un sous mais j'aime bien SW3
Le 27 mai 2021 à 15:59:47 :
On s'en branle de ta vie fréro
Merci de me up.
J'espère que les autres fan de AG auront des arguments à m'opposer.
Aucun fan de AG pour me répondre ?
J'ai déjà un pseudo ridicule donc y a plus d'argument contre moi
Le 27 mai 2021 à 15:51:33 :
C'est quoi son nom de famille à cet alsacien huguenot ?
Je sais pas, quel rapport avec mon topic ?
Bon vu que mon topic bide j'en profite pour détailler un peu ce que je veux dire par : "paraphrase du film"
Déjà le premier extrait que AG montre c'est le moment où le noir appelle la fille et lui dit qu'il l'a suivie à travers la France. Et donc sur cet extrait AG commente le visage du renoi qui se décompose quand il voit que la fille le prend hyper mal.
Il ne s'agit pas là d'une analyse esthétique du film, n'importe quel imbécile peut faire le même commentaire puisque c'est tout simplement ce que raconte le film. (une vraie expérience esthétique aurait par exemple été de considérer le vert végétal derrière le personnage comme le vert de la jalousie maladive du personnage, je fais cette analyse en écrivant donc me jugez pas).
Ensuite il part sur une interprétation bidon sociologisante sur la confrontation de deux mondes, (riches vs pauvres) alors que n'importe quelle meuf quel que soit son revenu aurait réagi comme la bourgeoise du film, donc le discours social est absurde ici.
Voilà un exemple, je pense avoir bien montré les faiblesses d'AG et montré que le misomuse c'était lui et seulement lui.