Messages de Voiturette974

Le 12 avril 2021 à 01:14:40 :
C’est ma philosophie - Amel Bent

Connais pas

Le 12 avril 2021 à 01:14:01 :
Tu pourrais faire voguer un bon bateau avec tout l'air que tu brasses

En quoi je brasse de l'air ? Quels sont trs arguments ? :hap:

Je sais que certains kheys sont prêts à lire :-)
Alors voici ma philosophie en seulement 3 points. :hap:
Bonne lecture !

Voici la vérité-totalité, autrement dit la Vérité sur la réalité en 3 points. Je vous donne les points fondamentaux mais en réalité je peux les développer beaucoup plus (mais ce serait illisible sur le topic, et surtout personne ne voudrait le lire)

1/ Pas plus ceci que cela
Je pars de la maxime "pas plus ceci que cela" (que l'on va appeler "ou mallon" pour faire court).

En établissant cette maxime, j'observe d'abord un nihilisme des valeurs. Par exemple, le miel n'est pas plus doux qu'amer, ou, tuer n'est ni bien ni mal.

Mais je ne m'arrête pas là car je prends le ou mallon dans toute sa radicalité. On obtient donc un nihilisme ontologique et métaphysique. Par exemple, l'Etre n'est pas plus Etre que non-Etre, ou, il n'y a ni Etre ni non-Etre.

On voit donc que le ou mallon détruit toutes les oppositions : il provoque une indifférenciation totale des choses. Il n'y a pas plus de bien que de mal, pas plus de mauvais que de bon, pas plus de noumène que de phénomène.

2/ Principes de la raison
On a vu que le ou mallon indifférencie toutes les choses quand on le prend universellement. Mais cela implique la destruction du principe de non-contradiction et donc du tiers exclu.

Que dit le principe de non-contradiction chez Aristote ? Qu'un chien ne peut pas être un chien et en même temps un chat. Que A ne peut pas être A et en même temps non-A.Mais si on dit que A n'est pas plus A que non-A, on voit bien que l'on détruit ce principe. Pour rendre cela plus clair : dire que A n'est pas plus A que non-A signifie aussi que A est A et en même temps non-A (puisque A et non-A sont indifférenciés). C'est à cela que mène le ou mallon : la destruction du principe de non-contradiction.

Un autre principe est le principe du tiers exclu : il dit qu'une proposition peut être soit vraie, soit fausse, de telle sorte qu'il n'y a pas d'intermédiaire entre vrai et faux (il y a des exceptions par exemple pour le futur mais ici je m'intéresse aux cas où ce principe s'applique). Par exemple, la proposition " je suis un homme" est soit vraie, soit fausse. Mais le ou mallon détruit aussi cette alternative car il n'y a pas plus de vrai que de faux.

Mais si il n'y a ni Etre, ni non-Etre, ni vrai, ni faux, qu'est ce qu'il y a ?

Ce nihilisme total nous amène à un rien. Mais ce rien n'est pas le néant. C'est c'est l'apparence pure et universelle.

3/ L'apparence pure et universelle
Souvenons nous : il n'y a ni noumène (la réalité en soi des apparences) ni phénomène (un phénomène est ce qui apparaît à un sujet).

L'apparence pure et universelle c'est les phénomènes. Mais non pas les phénomènes en tant qu'inscrits dans la dichotomie noumène/phénomène.

Autrement dit, les apparences ne sont pas les apparences de quelque chose (d'un objet) ni les apparences pour quelque chose (un sujet) mais les apparences en tant qu'elles apparaissent à elle-même. Il n'y a donc ni sujet ni objet, mais seulement une apparence qui apparaît à elle-même.

L'apparence pure ne se pense ni par rapport à l'Etre ni par rapport au non-Etre, mais par rapport à elle-même.

L'apparence pure et universelle emporte tout et ne s'oppose à rien. Il n'y a même pas de néant "en dehors" de l'apparence. Autrement dit, il n'y a pas de dichotomie apparence/néant, ou apparence/non-Etre. Ainsi, il n'y a pas la vérité qui s'oppose au faux, mais seulement la vérité en tant que notion antéprédicative (sans prédicat).

Mais une vérité qui ne s'oppose pas au faux, c'est une vérité qui indifférencie tout. Autrement dit, les apparences sont indifférentes.

il y a un point bonus que je donnerai quand quelqu'un va soulever un apparent problème à mon discours