Messages de prepatriste
Le 26 juin 2021 à 16:15:29 :
À mon tour.Je vis à New York et cela fait quelques semaines que je suis très actif sur Tinder mais surtout sur Hinge, qui est l'équivalent haut-de-gamme ici. En tant que Frenchie d'1m85 j'arrive à matcher à peu près qui je veux et parmi tous mes matches ce week-end j'ai reçu des sms super avenants d'une Megan que j'avais matchée récemment, une Américaine brune aux yeux bleus, gros seins, travaille dans la mode et a vraiment un style incroyable. Bref une 9,5/10.
On convient de se voir ce mardi après le taf pour un verre. Je suis assez excité, par message elle me taquine sur la France, me dit qu'elle est en train de découvrir Brassens et France Gall, bref le date s'annonce gratuit. Seul truc bizarre : elle me donne rdv à Brooklyn alors que son profil indique qu'elle habite à Soho.
J'arrive avec 20 minutes de retard dans le bar choisi par ses soins. Elle est installée à une table dans la cour arrière (je reparlerai de "cour arrière" plus tard
). Sauf que je regarde partout autour de moi et je ne la vois pas. Il y a bien deux couples et une fille seule sur la gauche mais elle n'est pas là. Je regarde à nouveau et je comprends : j'ai confondu deux Megan que j'avais matchées à peu près en même temps. Celle qui m'a donné rdv est une 6/10, ses photos Hinge étaient assez belles mais en vrai mais clairement pas suffisantes pour me motiver à aller jusqu'à Brooklyn en pleine semaine.
Pas le choix, je m'installe en face d'elle, totalement démotivé et sali par le regard des deux couples qui ont évidemment tout compris à ce qu'il vient de se passer.
Il s'avère qu'elle est assez intéressante, elle essaye de percer dans la musique et a 5k abonnés sur Insta, elle a grandi à LA, elle est plutôt fun. Le bar est mignon aussi, on entend la musique d'un petit groupe de jazz s'échapper de la salle intérieure. Après 1h30 je lui dis que j'ai faim, elle me propose d'aller chez elle commander à manger et je décide de l'embrasser sur le chemin.
Tout ce qui s'est passé à partir de ce moment-là a définitivement détruit mon innoncence d'enfant. On est à peine entré dans sa chambre qu'elle me saute dessus, on se chauffe et se met à poil. Sans vraiment hésiter elle se met à quatre pattes et me sort, dans un tour de passe-passe digne de David Copperfield, une capote que je n'avais absolument pas vu arriver. Je les enfile et elle commence à me sortir tous ses plus beaux mots d'amour : "fuck me hard", "choke me" (étouffe-moi), "spank me" (fesse-moi). Je m'exécute à chaque fois, je lui envoie des énormes mandales sur sa fesse droite mais ça ne lui suffit jamais et elle en redemande. À un moment je lui glisse le bout de mon gland dans le cul pour voir sa réaction (cf la cour arrière), réaction favorable : dans un nouveau tour de passe-passe elle se sert d'un lubrifiant sous sa table de chevet et je me retrouve avec une savonette à la place de la bite. Je l'encule quelques secondes puis elle se retourne, me dit qu'elle veut me sucer et avale tout. On a remis le couvert 30 minutes après, le temps de commander un burger sur UberEats au seul resto qui livrait encore. Je me suis réveillé en panique à 3h du mat, j'ai pris un Uber et suis rentré finir ma nuit chez moi. D'ailleurs j'ai pris une photo très soft mais éloquente de la levrette, je vais essayer de la poster après pour pas prendre le risque de me faire supprimer ce message.
Si je raconte cette histoire c'est que ça me fume de voir le décalage entre la petite blonde californienne qui chante des chansons d'amour de jeune fille et s'habille avec des robes fleuries, et l'avaleuse de sabre professionnelle qui apparaît une fois que tu es dans son lit. Les femmes sont des créatures sans queue ni tête mais elles savent comment compenser.
ayaaa le délire cour arrière, tu régales khey