Le 13 mars 2022 à 21:24:34 Research256 a écrit :
Le 13 mars 2022 à 21:23:44 -Pleinair- a écrit :
Ses médicaments ?
Du tramadolhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/23/1496677387-eco-question.png 50mg d'euthanasie pour lui, ça sera plus efficace
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png
J'aurais aimé savoir ce qu'il prend
Le 13 mars 2022 à 21:13:12 QueSais-Je a écrit :
Bon film à tous les kheys qui se reconnaitront dans le Joker.
Merci à toi aussi
Le 13 mars 2022 à 21:07:16 BennVoyonsZo22 a écrit :
Ça parle de jus d'Orange ?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/20/7/1526806976-mouais.png
Ça parle de Persona ?
Le 13 mars 2022 à 21:05:53 BennVoyonsZo22 a écrit :
Ça vaut le coup ce film ?
Oui. Regarde le tu pourras te faire ton propre avis
Le 12 mars 2022 à 16:53:09 KJ_Deter[8] a écrit :
je mets un marque page je termine la lecture ce soir
Merci bonne lecture
Bon ça fait un peu pavé mais quand on est lancé, on a du mal à s'arrêter. . . je n'ai pas mis de sticker pour éviter d'alourdir. De toute façon je n'aurai pas de réponse.
Ça fait un peu plus de 2 ans que j'essaie d'être sociable et de renouer avec la vie normale. Je pense avoir fourni les efforts qu'il fallait. J'ai même réussi à sortir. J'en viens constamment à réaliser que je n'ai pas ma place dans le monde des yes-life. À chaque fois, qu'il y a une soirée, un évènement ou autre activité sociale (manger en groupe par exemple), je sens un mal-être et un rappel que ce n'est pas place. De toute manière si ce n'est pas moi qui fait preuve de lucidité, on me rappelle ma place par un sous-entendu. J'en viens à détester que l'on m'invite ou me propose quoi que ce soit, et de manière paradoxale, si on ne le fait pas je penserais que je n'en vaut même pas la peine.
J'ai pris du temps à analyser sans lecture comment se faisaient les rapports sociaux amicaux chez les jeunes, et j'ai pu entrevoir des caractéristiques communes semblable au modèle de l'atome de Bohr.
Presque tout y est : le noyau d'un cercle social, le cortège électronique, l'échange d'énerge par changement d'orbite, et même à l'échelle moléculaire la règle du duet ou d'électron libre qui respectivement correspondront au noyau dur d'un groupe social qui si détruit le groupe se désagrège, les personnes satellites qui espèrent un jour intégrer le noyau dur et qui dansent autour de celui-ci, l'énergie nécessaire pour s'approcher du noyau ou encaissée quand on s'en éloigne, les personnes qui aiment énormément former des duos, et les gens qui essaient de s'intégrer mais trop loin du centre passent de groupe en groupe.
Cette vision est assez simpliste et réducteur de l'état d'esprit des gens, mais elle renvoit à la notion de conscience collective ainsi qu'au statut social.
Avant d'avancer plus, je vous propose de voir un extrait du film Seven Sisters (What Happened to Monday en anglais) dans lequel il y a un contexte particulier au scénario : la politique de l'enfant unique.
Même si initialement, l'extrait n'a pas forcément l'objectif de dérouler ce dont je vais parler, il a pour mérite d'être un bon support pour appuyer mon propos.
Lorsque le père (Willem Dafoe) fait la grande annonce à ses filles qui vont pouvoir sortir du cocon familial, il précise tout de suite les règles en étant très explicite. Selon moi, il y a trois messages principaux à retenir : à l'exterieur il faut convenir au conditionnement que l'on t'impose chez soi ce n'est pas le cas, il n'est pas accepté dans la société d'avoir une personnalité complexe ou composée, la simple mention de l'élément de complexité peut avoir des conséquences redoutables.
On en vient au fait que les gens apprécient les choses simples, stéréotypées et continues conditionnant l'individu à son abnégation la plus totale. Je connais ma place dans la société et je sais que les autres la connaissent, nul intérêt de mentionner mes ambitions, mes personnalité, mon histoire. Non tout ceci n'est qu'un ensemble de fioritures car il est possible de les sous-entendre à partir du statut social : une femme de loi sera forcément très attaché aux activités intellectuelles, un ouvrier était forcément un cancre à l'école , le futur d'un étudiant en médecine est d'être médecin de famille.
À l'échelle individuelle, on pourrait trouver une excuse simple à ce conditionnement des esprits, c'est l'effet statistique, la vraissemblance et le moyennage (flouter), or cela n'est plus acceptable lorsque le temps est pris en compte et chacun des individus décide de sa propre cinétique.
Le modèle de Bohr ne tient plus la route, on doit s'orienter vers l'incertitude d'Heisenberg : en simplifiant le plus possible, le positionnement d'un individu sur le plan social se doit d'être complet, être plus proche d'une fonction que d'une simple distance ou un simple point.
Néanmoins, nul n'intègre ou met cela en pratique, pour causes diverses limites tels que la surcharge de mémoire, la confusion sémantique et la soif d'ataraxie. Ces limites, non exhaustivement présentées, peuvent exacerber un conflit interne qui existe dans chacun de nous. Les conséquences pourraient être tragiques pourraient être tragiques, en énumerants simplements quelques uns vous allez peut-être vous y retrouver : dépression, souffrance psychique (burn-out), altération du mode de vie, mélancholie.
Toutefois, il ne faut pas voir nécessairement de manière négative la prise de conscience de ce conflit interne parce qu'il représente notre ipséité, c'est poussé dans ses derniers retranchements que l'individu va présenter sa véritable personnalité. À cela s'adjoint la narration et la projection, qu'est-ce qu'on va en penser, que va t-il arriver. La régulation de l'ensemble des dissonances pour recomposer un esprit orienté et sain nécessite un conditionnement psycho-social propice, sans nuisance modifiant le tempo du palpitant, ni de stimulation parasitant l'encéphale.
En pratique, c'est irréalisable, la race humaine a tellement pourvu ses interactions d'affect que tout élément à mémoriser est potentialisé par la spécificité (le côté stéréotype) et l'associativité (l'émotion associé à la chose à mémoriser).
Et j'en viens là à la malédiction. En revenant sur les propos précédents, vous comprendrez que l'individu n'est pas seulement responsable la souffrance psychique des autres, il conditionne également la sienne. Vous pourriez me dire que vous ne voyez pas ce dont je veux parler car vous n'avez pas d'approche réflexive sur vous-même et sur votre environnement, malgré tout vous êtes déjà concernés par le mal perforant la rate. La flétrissure (ici la projection sur les autres) ne vous permet pas de cautériser votre propre plaie. Je qualifie tout ceci de malédiction car le rituel est imposé dès l'enfance dès que l'on nous détourne du sein de la mère pour le monde exclu au cordon ombilical.
En effet conflit interne prend naissance à peu près à ce moment là et le développement de la personnalité aussi. Les structures normatives viennent adjoindre d'autres éléments tels que le modèle atomiste et le rôle social, dès le plus jeune âge. Je saute les étapes du développement pyscho-comportemental de l'enfant dont la littérature est bien fournie pour en venir à la société actuelle.
De nos jours, il est voulu une hégémonie culturelle. On peut croire ce qu'on veut que les évènements sont hasardeux ou programmés, mais dans tous les cas chacun essayera de tirer ces évènements comme une force pour lui. Vous avez certainement pu voir la prise de position de personnes non spécialiste sur un sujet, c'est de cela que je vais parler.
La construction classique de la personnalité tel que je l'ai précisé avec les différents modèles de représentation de l'environnement, cercle social, rôle social, associativité, etc. est court-circuité par ces positionnements récurrents. L'individu ne passe plus son temps à développer sa personnalité et à construire son espace mémoriel, il se doit de qualifier, juger tel ou tel évènement.
Et c'est là, que je vous interpelle, en sachant qu'ici est un foyer de l'émergence de l'opinion populaire, je vous prierais de considérer de vous consacrer à la lutte contre notre propre malédiction plutôt que céder aux impulsions conditionnelles pavloviennes auxquelles vous êtes constamment soumis. Il est temps pour nous de trouver non pas la place qui nous convient, mais l'échappatoire aux menaces qui déséquilibrent notre conscience. Il faut penser le monde du plus près pour aller vers la distance et non l'inverse, que les internets ont bouleversé par le déluge d'informations.