L'époque est tellement bizarre aussi, j'ai l'impression que notre génération est si peu sociable et c'est loin d'être exclusif au forum
Tellement de mecs à qui je parle qui pensent uniquement au cul, c'est devenu inhabituel de juste proposer à un mec sympa d'aller boire une bière entre hétéros (on m'a déjà demandé si j'étais gay et pas qu'une fois, visiblement je suis obligé d'évoquer les filles de ma vie pour éviter cette question)
J'ai l'impression que l'esprit de camaradie a grandement disparu en dehors de certaines communautés comme l'armée, c'est triste. Y a que l'argent et le sexe dans cette société
C'est drôle j'ai eu des pensées similaires y a pas longtemps Markka mais je suis d'accord, faire des enfants, les rendre heureux, leur transmettre le bonheur c'est la façon dont l'immense majorité trouve un minimum de but dans la vie
Mais quand je vois les familles en même temps y a énormément de choses que je me vois pas vivre et je vois trop de monde qui se contente du minimum syndical pour "rester en vie parce que j'ai des enfants" dans une vie sans joie et ça fait peur
Je veux juste me plaindre, j'ai une assez bonne idée de comment régler mes problèmes même si ça prendra encore et toujours du temps
Après avoir eu une jeunesse absolument abominable avec une décennie d'isolement j'ai commencé l'année dernière à 25 ans à améliorer ma vie
J'étais particulièrement complexé par le manque de vie sexuelle alors j'ai commencé par là. J'étais stressé à cause de ma petite taille mais très vite je m'étais habitué à coucher avec de nouvelles filles encore et encore, c'était fun. Je m'étais fixé comme objectif de coucher avec 10 filles sur les 6 premiers mois pour me forcer à être productif
J'étais super content en accomplissant ce but et j'ai célébré longtemps mais après ça j'ai vite recommencé à être triste et léthargique en continu, le sentiment d'ennui permanent, le manque de passions, la sensation de juste passer le temps jusqu'au sommeil chaque soir. J'ai eu ma première vraie peine de coeur avec une fille que je fréquentais aussi quelques temps plus tard en continuant à rencontrer des filles sans but, la seule pour qui j'ai développé un truc (à vrai dire je me souviens pas du prénom de la plupart des autres mais je leur suis quand même reconnaissant pour l'expérience), ça a accentué le truc pendant une période j'étais un zombie je sortais à peine du lit et ça a continué un moment
Quand la peine est passé de nouveau j'ai commencé à faire plein de nouvelles choses : repris des études pour avoir un équivalent bac (je suis même pas allé au lycée), commencé de nouveaux hobbys comme la danse latine (très fun) - j'étais très perturbé par mon associabilité aussi (les dates n'ont pas vraiment aidé dans ce domaine) alors je me force à sortir seul le soir désormais aussi. C'est plutôt fun comme projet, je rencontre toujours des mecs cools, dont certains qui restent comme un groupe avec qui je vais au resto chaque semaine ou bien des mecs avec qui on regarde le foot ensemble, des filles mignonnes dont certaines me draguent sans que j'ai besoin d'agir mais je suis quand même encore ultra bizarre en société j'ai l'impression que c'est inné en moi, j'ai toujours ce petit blocage même quand je me force à aborder les gens
En gros la vie progresse mais je suis vraiment rempli de doutes et je me sens toujours plutôt triste : je sais que si je veux faire de vrais études longues je serais trentenaire à la fin et ça me déprime. J'ai l'impression que je serais éternellement étrange et un peu mal adapté en société - les gens sont toujours très accueillants avec moi mais j'ai jamais l'impression d'être vraiment apprécié non plus c'est toujours une affection tiède. Ça s'applique aux filles aussi, j'ai l'impression de provoquer un désir qui dure jamais très longtemps comme si j'étais vu comme un jouet, et en même temps je tiens trop à mes moments de solitude pour vraiment vouloir un couple. Je ressens un gros manque lié au fait d'avoir été complètement abandonné par ma famille quand j'étais petit aussi, c'est un truc sur lequel je peux pas bosser même en travaillant dur et j'aime pas ce sentiment, je suis sûr que Noël sera aussi déprimant que d'habitude. Je ressens des manques spirituels aussi, je me vois pas entrer dans une église vu ma vie sexuelle mais je peux pas me satisfaire que de buts matériels. Je manque beaucoup de passions aussi, le truc le plus fort que je peux avoir c'est des hobbys plus agréable que d'autres pour passer le temps mais rien qui me force à me lever le matin. Je suis aussi triste à cause de la qualité des mecs que je rencontre, je me force à garder les numéros et garder contact mais c'est surtout pour bosser sur ma sociabilisation, je ressens jamais l'envie de garder quelqu'un dans ma vie, j'ai l'impression de croiser que des gens très similaires et sans beaucoup de profondeur. Ça s'applique aux filles aussi je ressens jamais rien quand je découvre le personnage à part "elle est jolie", pourtant je tente de les aimer
C'est un long pavé (qui va sûrement dans tous les sens il y a de l'alcool dans mon organisme) mais je me sens triste ce soir et je veux me plaindre. Au gré des progrès je suis toujours très très loin d'être heureux et c'est désespérant parfois
C'est surtout que Kamala a fait aucun effort pour avoir les gauchistes elle s'attendait juste à un barrage automatique
Et j'ai vu beaucoup de plaindre de son soutien à Israël (Trump est pas mieux mais du coup les pros Palestine votent pas)
J'ai d'autres perles
Si vous avez des règles Trump va s'attaquer à vous !!
C'est des minorités donc ils sont CENSÉS voter comme on le dit !
-le camp de la tolérance
Le terrorisme c'est ok pour combattre le méchant homme orange selon ces gens là