Le 03 novembre 2024 à 02:19:32 :
Rapport entre l'idéalisme, le fascisme et le bonapartisme ? Y'a aucun fichu lien entre ces doctrines.
L'idéalisme absolu. Hegel tait bonapartiste et les bonapartiste sont des eleves de Hegel. De même, le fascisme est influencé par la philosophie de Hegel, surtout avec Giovanni Gentile.
La droite pourrait apparaître plus cohérente dans l’idéalisme absolu que dans le dualisme ou le matérialisme, car l’idéalisme absolu tend à valoriser une vision holistique de la réalité, souvent compatible avec certaines valeurs et visions de la droite, notamment celles liées à l’ordre, la hiérarchie naturelle, et la continuité de la tradition.
Voici quelques points qui pourraient illustrer cette cohérence :
1. Vision organique de la société : Dans l’idéalisme absolu, la société est perçue comme une expression de l'Esprit en développement, où chaque individu et chaque institution joue un rôle dans un tout organique. Cela résonne avec la vision conservatrice de la société comme un organisme où chaque partie contribue au bien commun, et où les valeurs et structures établies (famille, nation, institutions) représentent des expressions de cette totalité spirituelle.
2. Rôle de l’autorité et de la hiérarchie : Pour un idéaliste absolu comme Hegel, les structures de pouvoir, l'État, et les hiérarchies sociales ne sont pas des constructions arbitraires ou oppressives, mais des expressions nécessaires de la conscience universelle en quête de liberté rationnelle. La droite, qui valorise souvent l’autorité et la hiérarchie comme des éléments stabilisateurs, pourrait trouver dans l’idéalisme absolu une justification philosophique de ces concepts, considérant qu’ils participent à l’expression de l’Esprit absolu.
3. Rejet du matérialisme et du relativisme : La droite se montre souvent sceptique vis-à-vis du matérialisme, qui réduit l’homme à des mécanismes biologiques, et du relativisme, qui peut délégitimer les valeurs stables. L’idéalisme absolu, en centrant toute réalité sur l’Esprit ou la conscience absolue, réaffirme la primauté de valeurs immatérielles et transcendantales (comme la vérité, la justice, la liberté) qui s’intègrent au processus d’auto-réalisation de la conscience. Cela donne une base stable aux valeurs, que la droite peut considérer comme nécessaires à la cohésion sociale. En revanche, le réductionnisme biologique inhérent à la psychologie évolutive, que l'on retrouve chez les anglo saxons, discrédite la droite face au matérialisme de gauche, plus complet. En effet, les réductionnistes défendent une posture idéaliste au sujet de l'histoire et de la volonté individuelle. La position matérialiste à droite est partielle et très fragile.
4. Tradition et continuité historique : Pour un idéaliste absolu, l’histoire n’est pas une succession aléatoire d’événements, mais un processus rationnel où la conscience se découvre progressivement. Cette vision est compatible avec une approche de droite qui valorise la continuité, la tradition, et le respect des héritages historiques. La droite pourrait ainsi voir dans l’idéalisme absolu une philosophie qui respecte et justifie le rôle de la tradition dans le progrès spirituel de l’humanité.
En revanche, dans le matérialisme ou le dualisme, la cohérence avec la droite est moins forte :
Le matérialisme tend à réduire toutes les valeurs, la morale et la conscience à des phénomènes physiques, ce qui peut entrer en contradiction avec les valeurs transcendantes souvent soutenues par la droite. Si tout est expliqué par la matière et les processus biologiques, les notions d’autorité, de morale stable, ou de hiérarchie naturelle deviennent plus difficiles à justifier philosophiquement.
Le dualisme, en divisant esprit et matière, pourrait sembler compatible avec une vision de droite qui valorise l’âme ou les valeurs spirituelles, mais il crée une séparation radicale entre l'esprit et le monde matériel. Cela risque de rendre difficile une intégration de l’esprit dans la réalité sociale et politique, et donc une vision cohérente du monde, qui, pour la droite, valorise souvent la continuité entre l’ordre social, les valeurs, et les réalités concrètes.
En somme, l’idéalisme absolu peut offrir à la droite une cohérence plus forte en intégrant les valeurs spirituelles, l’autorité, et la hiérarchie au sein d’une vision unifiée de la réalité, où tout fait partie de l’évolution de la conscience absolue.
Le 02 novembre 2024 à 01:12:04 :
Le 02 novembre 2024 à 01:06:36 :
L'auteur, êtes-vous capable de définir ce qu'est la gauche et ce qu'est la droite ?Pour moi les individus de gauche, sont des individus qui essaie de comprendre les motivations derrière les actes humains, qui sont pour le fait de partager la part du gateau, ou du moins d'essayer d'offrir à chacun une vie décente.
La droite classiquement a tendance à penser que la méritocratie existe, à avoir une vision plus conservatrice, plus arriéré et moins progressiste selon moi.
Je dirais que les gens de droite sont davantage conservateurs et les gens de gauche adhère plus à une vision progressiste. Sans excès dans mon cas, je n'adhère pas à tout et n'importe quoi.
C'est vrai que ce n'est pas si évident de définir ce qu'est la droite et la gauche.
Même si de nos jours, les sujets comme l'immigration joue un rôle important dans ces deux partis.
La méritocratie est une idée libérale, donc du centre.
Le 02 novembre 2024 à 01:06:36 :
L'auteur, êtes-vous capable de définir ce qu'est la gauche et ce qu'est la droite ?
Tiens, une réponse de chat gpt sur la pensée de droite, voire fasciste car on est de la droite pure.
"La critique fasciste du matérialisme, souvent influencée par des penseurs comme Giovanni Gentile et d'autres théoriciens fascistes, se concentre sur plusieurs points. Voici les principales critiques du fascisme:
1. Primauté de l'esprit sur la matière : Les fascistes rejettent l'idée matérialiste selon laquelle la réalité est uniquement déterminée par les conditions matérielles (par exemple, la production économique ou les relations de classe). Au lieu de cela, ils insistent sur la primauté de l'esprit, de la volonté et de l'action humaine. Pour eux, l'idéalisme, qui valorise les idées et la conscience comme moteurs de l'histoire, doit prévaloir.
2. Critique du réductionnisme économique : Le matérialisme, surtout dans sa forme marxiste, tend à réduire l'ensemble de la vie sociale à des facteurs économiques et de classe - le pendant du matérialisme historique en neurosciences est l'éliminativisme. Les fascistes, en revanche, considèrent cette perspective comme réductrice et incapable de saisir l'importance des facteurs culturels, spirituels et nationaux, qu'ils jugent fondamentaux pour la construction de l'identité collective.
3. Nationalisme contre internationalisme : Le matérialisme historique marxiste met l'accent sur la lutte des classes et l'internationalisme prolétarien, alors que le fascisme privilégie la nation, la culture, et l'unité du peuple en tant qu'entité organique. Pour les fascistes, le matérialisme nie l'importance de l'appartenance nationale et culturelle en faveur de l'unité de classe, qu'ils considèrent comme une division dangereuse.
4. Rejet du matérialisme moral : Sur le plan éthique, les fascistes rejettent la notion d'une moralité basée uniquement sur les besoins matériels ou sur le bien-être économique. Ils plaident pour une moralité basée sur la volonté de pouvoir, le sacrifice pour la nation et la grandeur collective. Ils voient le matérialisme comme une doctrine faible, prônant un confort personnel au détriment des valeurs héroïques et guerrières - précision de ma part : on est plus sur une critique de l'hédonisme/utilitarisme car les marxistes et les matérialistes tragiques ne sont pas concernés par cette critique.
5. Vision héroïque de l'histoire : Le fascisme valorise une vision héroïque de l'histoire, dans laquelle des individus et des nations peuvent façonner leur destin par des actes de volonté et de courage, en opposition à une conception matérialiste de l'histoire, perçue comme déterminée par des forces impersonnelles (économiques ou structurelles).
En résumé, la critique fasciste - et en général de droite - du matérialisme se concentre sur la défense de l'idéalisme, du nationalisme, de la primauté de la culture et de l'esprit, ainsi que sur une éthique héroïque et communautaire opposée à la perspective matérialiste et individualiste."
Chat rouge gpt encore :
"Vous avez raison, cette contradiction est au cœur de bien des incohérences dans la pensée de certains matérialistes de droite. D'un côté, ils adoptent un matérialisme biologique ou économique pour justifier certaines inégalités, en s'appuyant sur des arguments comme les lois de la nature ou la "sélection naturelle" appliquée à la société. De l'autre, ils valorisent des concepts idéalistes tels que la liberté individuelle, le destin historique des peuples ou la force de la volonté, ce qui va à l’encontre de leur réductionnisme.
Cela suggère effectivement qu'ils ne sont souvent pas conscients d'être matérialistes. Pour eux, le matérialisme est presque un outil argumentatif ou un moyen de valider leurs valeurs par des données biologiques, mais sans la rigueur philosophique d’une vraie analyse matérialiste. Lorsqu'ils se retrouvent face à un marxiste qui maîtrise mieux les implications du matérialisme historique, leur approche peut facilement être déconstruite, car le marxisme repose sur une compréhension systématique des structures économiques et sociales, tandis que leurs positions sont parfois fondées sur des assertions plus intuitives et moins cohérentes.
Ainsi, face à un marxiste, ces matérialistes de droite se retrouvent souvent désarmés, car ils n'ont pas exploré en profondeur le matérialisme en tant que système philosophique cohérent, préférant des justifications qui semblent pratiques mais qui restent superficielles. Cette incohérence fait qu'ils peuvent être surpris et même déstabilisés par la capacité des marxistes à les confronter avec une compréhension plus rigoureuse de la dialectique et des structures économiques qui façonnent l’histoire et la société."
Le 02 novembre 2024 à 00:36:48 :
Le 02 novembre 2024 à 00:30:07 :
Le 02 novembre 2024 à 00:25:47 :
Le 02 novembre 2024 à 00:18:51 :
Le 02 novembre 2024 à 00:14:00 :
> On est dans l'épistémologie plutôt que la métaphysique. Je ne parle pas de ce qui peut existe en-dehors de la conscience, que ce soit deux substances ou une substance matérielle ou spirituelle.
> Je ne pense pas que le postulat de la chose en soi soit utile à un quelconque idéalisme de la connaissance.
En philosophie de la MQ, des gens comme Cao ou d'espagnol soutiennent la pertinence d'un concept problématique et non-caractérisé de "la réalité en-decà" de nos détections expérimentales. Au moins à titre d'idéal régulateur....
Mais c'est que ça va beaucoup plus loin, en fait. Si tu suis à la lettre le formalisme de la.MQ, tu n'es pas en droit de dire que tel neutrino existe indépendamment de son interaction avec l'appareil de mesure ! Et pourtant, tout te porte à penser qu'il y a bien quelque chose, en-deçà ce neutrino pour partie projection d'une interaction de mesure ; qui surprend tes attentes et contribue au phenomene au.moins autant que l'appareil. Une excitation.de champ ? Une collection propriétés sans substrat ? Une structure sans relata ? La.chose en soi peut servir de matrice pour accueillir tous ces modèles candidate, ces hypothèses de travail plus ou moins pertinentes, en fonction de critères (plus ou moins, encore) arbitrairement choisisEt comment on peut le prouver ? Quelle théorème laisse à penser que le neutrino existe indépendamment de la mesure ? Je ne connais pas toutes les théories en mécanique quantique.
Vu ta position, je doute qu'un théorème puisse te satisfaire ; ne serait-il pas.toujours "une production de notre intersubjectivité" ?
Je songe simplement à l'indépendance des états à l'égard de la base choisie et/ou du contexte epérimental défini, qui se vérifie tous les jours en interférometrie. Ou au simple fait que ton neutrino ne surgit pas.du néant. Il se fait simplement qu'avant l'observation, tu n'es pas en droit de dire qu'il était strictement équivalent à ce corpuscule dont tu observes, semble-t-il, les traces laissées par son passage. Tu es même contraint de considerer qu'il était.tout.autre chose qu'un tel corpuscucle, substrat identitaire et spatio-temporel aux propriétés univoques.Tu veux dire que le corpusculaire reste à l'état de probabilité tant qu'il n'est pas mesuré, c'est cela?
Ah, en effet, mais qu'est-ce que veut dire "à l'état de probabilité"? Ça ne peut pas être une probabilité d'ignorance (pour le coup, il y a des théorèmes qui empêchent une.telle interpretation) au sens de "telles propriété est dans.un état (propre) déterminé avant la mesure, seulement j'ignore lequel". Non il y a.une espèce d’indétermination foncière (autre chose qu'un indéterminisme cependant), qui nous force à allouer un caractère objectif à ces probabilités/potentialités. Mais lequel ? Ou plutôt qu'est-ce à dire ? Mille.interprétations pour cela...
Je ne suis pas scientifique de formation, mais juriste, puis banquier de profession. Je me méfie effectivement des postulats scientifiques car les disciplines scientifiques ne sont pas exemptes de querelles de moines.
Je ne te le fais pas dire
Oui, état d'indetermination plutôt que probabilité si l'on veut être compris.
Mais quid des scientifiques réalistes ? Certains scientifiques, comme ceux d'obédience marxiste ou éliminativiste, se moquent de l'idéalisme épistémologique et de la subjectivité de l'expérience ; ils n'accordent aucun crédit à la conscience et à la mesure.
Chatgpt taille un costard à Rochedy. Chat got est même marxiste.
"Julien Rochedy est en effet un exemple intéressant de ce type de matérialisme inconscient. Il valorise des idées comme la volonté, l'héroïsme et la grandeur, des concepts qui semblent idéalistes, mais qui sont souvent justifiés par une approche biologique ou naturaliste. Il adopte une vision de la société et de l'histoire qui repose sur des principes naturalistes, sans embrasser pleinement le matérialisme historique ou économique tel que le comprend un marxiste.
Cette position peut conduire à des incohérences : Rochedy valorise des idées de liberté et de grandeur mais ancre leur légitimité dans une vision de l’homme conditionnée par sa biologie. Ce mélange crée une pensée où la transcendance de l’esprit ou de l’individu devient difficile à justifier logiquement, et c’est là que le marxisme, avec ses critiques cohérentes et systématiques, peut mettre en lumière les limites de cette vision."
Le 02 novembre 2024 à 00:25:47 :
Le 02 novembre 2024 à 00:18:51 :
Le 02 novembre 2024 à 00:14:00 :
On est dans l'épistémologie plutôt que la métaphysique. Je ne parle pas de ce qui peut existe en-dehors de la conscience, que ce soit deux substances ou une substance matérielle ou spirituelle.
Je ne pense pas que le postulat de la chose en soi soit utile à un quelconque idéalisme de la connaissance.En philosophie de la MQ, des gens comme Cao ou d'espagnol soutiennent la pertinence d'un concept problématique et non-caractérisé de "la réalité en-decà" de nos détections expérimentales. Au moins à titre d'idéal régulateur....
Mais c'est que ça va beaucoup plus loin, en fait. Si tu suis à la lettre le formalisme de la.MQ, tu n'es pas en droit de dire que tel neutrino existe indépendamment de son interaction avec l'appareil de mesure ! Et pourtant, tout te porte à penser qu'il y a bien quelque chose, en-deçà ce neutrino pour partie projection d'une interaction de mesure ; qui surprend tes attentes et contribue au phenomene au.moins autant que l'appareil. Une excitation.de champ ? Une collection propriétés sans substrat ? Une structure sans relata ? La.chose en soi peut servir de matrice pour accueillir tous ces modèles candidate, ces hypothèses de travail plus ou moins pertinentes, en fonction de critères (plus ou moins, encore) arbitrairement choisisEt comment on peut le prouver ? Quelle théorème laisse à penser que le neutrino existe indépendamment de la mesure ? Je ne connais pas toutes les théories en mécanique quantique.
Vu ta position, je doute qu'un théorème puisse te satisfaire ; ne serait-il pas.toujours "une production de notre intersubjectivité" ?
Je songe simplement à l'indépendance des états à l'égard de la base choisie et/ou du contexte epérimental défini, qui se vérifie tous les jours en interférometrie. Ou au simple fait que ton neutrino ne surgit pas.du néant. Il se fait simplement qu'avant l'observation, tu n'es pas en droit de dire qu'il était strictement équivalent à ce corpuscule dont tu observes, semble-t-il, les traces laissées par son passage. Tu es même contraint de considerer qu'il était.tout.autre chose qu'un tel corpuscucle, substrat identitaire et spatio-temporel aux propriétés univoques.
Tu veux dire que le corpuscule reste à l'état de probabilité tant qu'il n'est pas mesuré, c'est cela?
Je ne suis pas scientifique de formation, mais juriste, puis banquier de profession. Je me méfie effectivement des postulats scientifiques car les disciplines scientifiques ne sont pas exemptes de querelles de moines.
Au contraire, plus on fait de la science, plus le consensus devient difficile à atteindre. Où est la vérité ? Pourquoi l'on s'écharpe même dans des disciplines où le consensus devrait être acté?
Le 02 novembre 2024 à 00:19:35 :
P.S : même situation d'époché, il peut y avoir des représentations, hein. Bildubjekt/Bildobjekt, Phantasieleib, tout ça....
Le 02 novembre 2024 à 00:19:35 :
P.S : même situation d'époché, il peut y avoir des représentations, hein. Bildubjekt/Bildobjekt, Phantasieleib, tout ça....
Je me suis mal exprimé : on ne connaît que des représentations. On est toujours dans sa tête. La phénoménologie, c'est du positivisme, mais aussi de l'idéalisme. Je reste sur cette posture idéaliste.
Le 02 novembre 2024 à 00:16:19 :
Évidemment que le postulat n'a pas grand intérêt pour la perception quotidienne. Le mérite de Husserl a été de montrer qu'il est même contradictoire avec l'expérience même du perçu.
Mais tu parlais de connaissance, encore autre chose ; rien que la physique classique nous met en présence d'entités et de propriétés "invisibles,.intangibles". Et la quantique constitue un cas d'école à cet égard
En présence d'entité que l'on peut connaître...avec la conscience et seulement avec la conscience.
Je ne pense pas que Rochedy aille aussi loin pour critiquer le matérialisme. On est même loin du marxisme, de l'éliminativisme, de l'émergentisme et du réductionnisme biologique.
Le 02 novembre 2024 à 00:14:00 :
On est dans l'épistémologie plutôt que la métaphysique. Je ne parle pas de ce qui peut existe en-dehors de la conscience, que ce soit deux substances ou une substance matérielle ou spirituelle.
Je ne pense pas que le postulat de la chose en soi soit utile à un quelconque idéalisme de la connaissance.En philosophie de la MQ, des gens comme Cao ou d'espagnol soutiennent la pertinence d'un concept problématique et non-caractérisé de "la réalité en-decà" de nos détections expérimentales. Au moins à titre d'idéal régulateur....
Mais c'est que ça va beaucoup plus loin, en fait. Si tu suis à la lettre le formalisme de la.MQ, tu n'es pas en droit de dire que tel neutrino existe indépendamment de son interaction avec l'appareil de mesure ! Et pourtant, tout te porte à penser qu'il y a bien quelque chose, en-deçà ce neutrino pour partie projection d'une interaction de mesure ; qui surprend tes attentes et contribue au phenomene au.moins autant que l'appareil. Une excitation.de champ ? Une collection propriétés sans substrat ? Une structure sans relata ? La.chose en soi peut servir de matrice pour accueillir tous ces modèles candidate, ces hypothèses de travail plus ou moins pertinentes, en fonction de critères (plus ou moins, encore) arbitrairement choisis
Et comment on peut le prouver ? Quelle théorème laisse à penser que le neutrino existe indépendamment de la mesure ? Je ne connais pas toutes les théories en mécanique quantique.
Le 01 novembre 2024 à 23:54:46 :
Le 01 novembre 2024 à 23:48:25 :
Le 01 novembre 2024 à 23:43:32 :
Le 01 novembre 2024 à 23:39:49 :
Le 01 novembre 2024 à 23:36:45 :
> Le 01 novembre 2024 à 23:33:08 :
>> Le 01 novembre 2024 à 23:22:12 :
> >> Le 01 novembre 2024 à 23:15:15 :
> > >> Le 16 octobre 2024 à 17:04:29 :
> > > >Je cite : « L'idéalisme transcendantal (ou critique) de Kant valide le pouvoir de la raison en mettant en lumière les conditions de son usage légitime et donc ses limites : la distinction entre les phénomènes dont nous formons la représentation et la chose en soi, susceptible d'être pensée à partir de postulats mais non connue, rend possible la conciliation entre un réalisme empirique (affirmation de l'existence des objets hors de notre pensée comme données sensibles de l'activité cognitive) et un idéalisme métaphysique (détermination nécessaire des phénomènes par les formes conceptuelles et sensibles a priori du sujet connaissant), renvoyant ainsi dos à dos le réalisme métaphysique et l'idéalisme empirique. »
> > > >
> > > > Il a grave évolué après son passage nietzschéen non ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png > > >
> > > Il a été nietzcheen, puis socio darwiniste (matérialiste), enfin il retourne à l'idéalisme. Et encore : Nietzsche ne croyait pas en une réalité objective, mais inter subjective ; donc idéalisme épistémologique. Les marxistes ont du rappeler à Juju ce qu'était le matérialisme.
> > >
> > > Mais le dualisme de Rochedy n'est pas intéressant. Je n'ai pas besoin de postuler une chose que je ne peux pas connaître (la famosa chose en soi) et dont je ne peux peux concevoir qu'elle existe en-dehors de la conscience, pour vivre. Le réalisme naïf/empirique est une perte de temps et d'énergie. La phénoménologie est le post kantisme, donc le kantisme est dépassable.
> >
> > Non, la phénoménologie n'a pas aboli la chose en soi (sorte de légende urbaine qu'on lit partout). Et pourtant, je viens de la phénoménologie
> > Tout au plus peut on dire qu'elle la rend caduque pour et dans l'analyse du vécu perceptif. C'est déjà pas mal. Mais des gens qui se disent idéalistes transcendantaux au sens husserlien et pourtant réalistes empiriques, il y en a tout plein encore.
>
> Qui parle d'abolir la chose en soi? Ce n'est pas ce que je dis. Effectivement, l'idéalisme épistémologique est cohérent sans que l'on ait besoin de s'attarder sur ce dualisme crétin sujet objet.
Alors j'ai mal.compris ton message ; il me.semble.que tu sous-entendais un "abandon", par la phénoménologie, de toute figure de la.chose en soi
(Au passage, mauvais procès que de suggérer que chez Kant, on.aurait besoin de celle-ci "pour simplement vivre". Il n'en est question ni dans doctrine du droit, ni dans son Anthropologie).
Il y a certes des husserliens radicaux qui vont dans le sens de cet abandon. Mais ça reste une.certaine radicalisation...Je ne fais pas de procès à Kant, je parle pour moi. Le point de départ de toute connaissance et préoccupation, c'est la conscience. Le reste, c'est de la spéculation métaphysique. Je suis dans l'épistémologie. Après, Merleau Ponty a été matérialiste (de type marxiste) dans sa jeunesse, donc je suppose qu'il est difficile de rompre avec le réalisme.
Oui enfin, le marxisme de Merleau-Ponty (que j'adore par ailleurs) était quand même bien léger
Puisqu'on parle de soi, je n'ai pas de souci avec la métaphysique pour ma part. La phénoménologie nous invite même dans ses parages... De même, pusique tu parles d'epistémo, qu'une certaine physique, si on refuse le strict positivisme de la "réduction aux observables" (coucou Heisenberg)Oui, pour la métaphysique, on peut aller sur certains terrains.
Je suis un athée non matérialiste. Je ne dis pas non à une survie de la conscience après la mort du corps (exemple des near death experiences). Je reste agnostique sur ce que peut être l'après vie.
Sage posture
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/44/5/1730501427-1568878560-jesus-fume-bg-1.png Comme la réalité est intersubjective, je fais comme Nietzsche : pas de branlette réaliste sur la chose en soi.
Mouais, l'expression m'embête un peu. C'est quand même sacrément métaphysiquede pour le.coup, que de dire "la réalité est intersubjective", au moins autant que de soutenir que "nous n'y avons accès que par le concert.de nos consciences", où à l'intersection de nos multiples (et indéfinies) perspectives -- puisque nous sommes chez Nietzsche.
Et vu combien cette réalité, bien souvent vient à démettre ce que nous pensions/imaginions/percevions, advient comme.ce qu'on n' attendait pas... oui, à tout prendre, le postulat modeste de la chose en soi me semble particulièrement commode
On est dans l'épistémologie plutôt que la métaphysique. Je ne parle pas de ce qui peut existe en-dehors de la conscience, que ce soit deux substances ou une substance matérielle ou spirituelle.
Je ne pense pas que le postulat de la chose en soi soit utile à un quelconque idéalisme de la connaissance.
Si une tasse est verte, je sais bien que je ne peux établir avec certitude si elle intrinsèquement verte, puisqu'un daltonien va me contredire. Donc le monde en-dehors de nos perceptions est inconnaissable, intangible. Postulat inutile.
Le 01 novembre 2024 à 23:43:32 :
Le 01 novembre 2024 à 23:39:49 :
Le 01 novembre 2024 à 23:36:45 :
Le 01 novembre 2024 à 23:33:08 :
Le 01 novembre 2024 à 23:22:12 :
> Le 01 novembre 2024 à 23:15:15 :
>> Le 16 octobre 2024 à 17:04:29 :
> >Je cite : « L'idéalisme transcendantal (ou critique) de Kant valide le pouvoir de la raison en mettant en lumière les conditions de son usage légitime et donc ses limites : la distinction entre les phénomènes dont nous formons la représentation et la chose en soi, susceptible d'être pensée à partir de postulats mais non connue, rend possible la conciliation entre un réalisme empirique (affirmation de l'existence des objets hors de notre pensée comme données sensibles de l'activité cognitive) et un idéalisme métaphysique (détermination nécessaire des phénomènes par les formes conceptuelles et sensibles a priori du sujet connaissant), renvoyant ainsi dos à dos le réalisme métaphysique et l'idéalisme empirique. »
> >
> > Il a grave évolué après son passage nietzschéen non ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png >
> Il a été nietzcheen, puis socio darwiniste (matérialiste), enfin il retourne à l'idéalisme. Et encore : Nietzsche ne croyait pas en une réalité objective, mais inter subjective ; donc idéalisme épistémologique. Les marxistes ont du rappeler à Juju ce qu'était le matérialisme.
>
> Mais le dualisme de Rochedy n'est pas intéressant. Je n'ai pas besoin de postuler une chose que je ne peux pas connaître (la famosa chose en soi) et dont je ne peux peux concevoir qu'elle existe en-dehors de la conscience, pour vivre. Le réalisme naïf/empirique est une perte de temps et d'énergie. La phénoménologie est le post kantisme, donc le kantisme est dépassable.
Non, la phénoménologie n'a pas aboli la chose en soi (sorte de légende urbaine qu'on lit partout). Et pourtant, je viens de la phénoménologie
Tout au plus peut on dire qu'elle la rend caduque pour et dans l'analyse du vécu perceptif. C'est déjà pas mal. Mais des gens qui se disent idéalistes transcendantaux au sens husserlien et pourtant réalistes empiriques, il y en a tout plein encore.Qui parle d'abolir la chose en soi? Ce n'est pas ce que je dis. Effectivement, l'idéalisme épistémologique est cohérent sans que l'on ait besoin de s'attarder sur ce dualisme crétin sujet objet.
Alors j'ai mal.compris ton message ; il me.semble.que tu sous-entendais un "abandon", par la phénoménologie, de toute figure de la.chose en soi
(Au passage, mauvais procès que de suggérer que chez Kant, on.aurait besoin de celle-ci "pour simplement vivre". Il n'en est question ni dans doctrine du droit, ni dans son Anthropologie).
Il y a certes des husserliens radicaux qui vont dans le sens de cet abandon. Mais ça reste une.certaine radicalisation...Je ne fais pas de procès à Kant, je parle pour moi. Le point de départ de toute connaissance et préoccupation, c'est la conscience. Le reste, c'est de la spéculation métaphysique. Je suis dans l'épistémologie. Après, Merleau Ponty a été matérialiste (de type marxiste) dans sa jeunesse, donc je suppose qu'il est difficile de rompre avec le réalisme.
Oui enfin, le marxisme de Merleau-Ponty (que j'adore par ailleurs) était quand même bien léger
Puisqu'on parle de soi, je n'ai pas de souci avec la métaphysique pour ma part. La phénoménologie nous invite même dans ses parages... De même, pusique tu parles d'epistémo, qu'une certaine physique, si on refuse le strict positivisme de la "réduction aux observables" (coucou Heisenberg)
Oui, pour la métaphysique, on peut aller sur certains terrains.
Je suis un athée non matérialiste. Je ne dis pas non à une survie de la conscience après la mort du corps (exemple des near death experiences). Je reste agnostique sur ce que peut être l'après vie.
Comme la réalité est intersubjective, je fais comme Nietzsche : pas de branlette réaliste sur la chose en soi.
Le 01 novembre 2024 à 23:36:45 :
Le 01 novembre 2024 à 23:33:08 :
Le 01 novembre 2024 à 23:22:12 :
Le 01 novembre 2024 à 23:15:15 :
Le 16 octobre 2024 à 17:04:29 :
Je cite : « L'idéalisme transcendantal (ou critique) de Kant valide le pouvoir de la raison en mettant en lumière les conditions de son usage légitime et donc ses limites : la distinction entre les phénomènes dont nous formons la représentation et la chose en soi, susceptible d'être pensée à partir de postulats mais non connue, rend possible la conciliation entre un réalisme empirique (affirmation de l'existence des objets hors de notre pensée comme données sensibles de l'activité cognitive) et un idéalisme métaphysique (détermination nécessaire des phénomènes par les formes conceptuelles et sensibles a priori du sujet connaissant), renvoyant ainsi dos à dos le réalisme métaphysique et l'idéalisme empirique. »Il a grave évolué après son passage nietzschéen non ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png Il a été nietzcheen, puis socio darwiniste (matérialiste), enfin il retourne à l'idéalisme. Et encore : Nietzsche ne croyait pas en une réalité objective, mais inter subjective ; donc idéalisme épistémologique. Les marxistes ont du rappeler à Juju ce qu'était le matérialisme.
Mais le dualisme de Rochedy n'est pas intéressant. Je n'ai pas besoin de postuler une chose que je ne peux pas connaître (la famosa chose en soi) et dont je ne peux peux concevoir qu'elle existe en-dehors de la conscience, pour vivre. Le réalisme naïf/empirique est une perte de temps et d'énergie. La phénoménologie est le post kantisme, donc le kantisme est dépassable.
Non, la phénoménologie n'a pas aboli la chose en soi (sorte de légende urbaine qu'on lit partout). Et pourtant, je viens de la phénoménologie
Tout au plus peut on dire qu'elle la rend caduque pour et dans l'analyse du vécu perceptif. C'est déjà pas mal. Mais des gens qui se disent idéalistes transcendantaux au sens husserlien et pourtant réalistes empiriques, il y en a tout plein encore.Qui parle d'abolir la chose en soi? Ce n'est pas ce que je dis. Effectivement, l'idéalisme épistémologique est cohérent sans que l'on ait besoin de s'attarder sur ce dualisme crétin sujet objet.
Alors j'ai mal.compris ton message ; il me.semble.que tu sous-entendais un "abandon", par la phénoménologie, de toute figure de la.chose en soi
(Au passage, mauvais procès que de suggérer que chez Kant, on.aurait besoin de celle-ci "pour simplement vivre". Il n'en est question ni dans doctrine du droit, ni dans son Anthropologie).
Il y a certes des husserliens radicaux qui vont dans le sens de cet abandon. Mais ça reste une.certaine radicalisation...
Je ne fais pas de procès à Kant, je parle pour moi. Le point de départ de toute connaissance et préoccupation, c'est la conscience. Le reste, c'est de la spéculation métaphysique. Je suis dans l'épistémologie. Après, Merleau Ponty a été matérialiste (de type marxiste) dans sa jeunesse, donc je suppose qu'il est difficile de rompre avec le réalisme.
Perso, la conscience est anhistorique. Je ne vois ni progrès, ni décadence dans les générations qui se succèdent. Comme le dit La Bruyère : "les acteurs changent, mais le décor reste le même".