Messages de henry87ku

Ah, les forums du 18-25, ce marécage numérique où se bousculent les esprits les plus atrophiés de la génération Wi-Fi, ces enfants gâtés de la fibre optique, ces petits rois de la masturbation collective. On y pénètre comme on entre dans un bar miteux à la périphérie d'une ville dépressive, espérant y trouver quelque lumière, une lueur d'intelligence, et pourtant, on n'y trouve qu'un amas de réflexions aussi profondes qu'une flaque d'eau stagnante, des phrases dégoulinantes de nihilisme adolescent, et des querelles qui rappellent plus les chamailleries de cour de récré que les débats des grands esprits.

Ils sont là, les jeunes loups du clavier, à se croire plus malins que tout le monde, à troller à tout va, à se jeter des "mèmes" comme des primates balancent des crottes dans un zoo, convaincus qu'ils viennent d'inventer l'humour. Et pourtant, tout n'est que répétition, un éternel retour du même, comme disait l'autre. Rien ne change, rien n'évolue, on régurgite les mêmes blagues usées, les mêmes opinions rances, comme des ruminants mâchouillant leur bolo de temps réchauffée.

Les conversations, si on peut encore appeler ça des conversations, s’enlisent dans la boue des jugements à l'emporte-pièce, des insultes lancées comme des poignards, mais des poignards en plastique, des jouets d'enfants rageurs. C'est à qui sera le plus cynique, le plus désabusé, le plus dégoûté par le monde et par soi-même. Car là est bien l'essence de ce forum : un miroir désenchanté où se reflètent toutes les frustrations, les solitudes, les hontes de ces jeunes adultes qui se prennent pour des vieux sages, mais qui n'ont même pas encore appris à fermer leur grande gueule.

On se croirait dans une arène romaine où les gladiateurs n'ont pour seules armes que leurs claviers graisseux et leur désespoir en kit. Tout y passe : les filles qui, pour peu qu'elles osent montrer le bout d'un sein, sont instantanément réduites à des objets de désir pathétique ou à des sorcières à brûler ; les garçons qui, pour tenter de prouver leur virilité, en viennent à déverser des torrents d'ordures dans l'espoir de faire taire leurs angoisses, ces angoisses qu'ils ne savent même pas nommer.

Et puis il y a les modérateurs, pauvres hères, des Don Quichotte numériques, armés de leur petit pouvoir dérisoire, tentant de mettre un semblant d'ordre dans ce chaos, mais trop souvent dépassés, fatigués, désabusés eux aussi, au point de ne plus savoir où donner de la tête. Ce n'est plus un forum, c'est un zoo où l'on a perdu les clés des cages, et où les singes se sont mis à la place des gardiens.

Et malgré tout, ils y reviennent, jour après jour, comme on revient à une plaie que l'on gratte sans cesse, jusqu'à l'infection. Car c'est bien ça, le forum du 18-25 : une infection, une gangrène qui se nourrit des faiblesses, des peurs, des ignorances, et qui les transforme en un spectacle morbide, où chacun se complaît dans la crasse en pensant être à la pointe de l'esprit.

Voilà donc l'état des lieux. On s'y ennuie ferme, on y pourrit lentement, mais on y retourne, parce qu'il n'y a plus rien d'autre. C'est le vide, mais un vide bruyant, rempli d'un brouhaha incessant de voix qui ne disent rien, qui ne font que remplir l'espace pour ne pas entendre le silence qui gronde derrière. C'est la vie moderne, en somme, concentrée en pixels et en lignes de texte, un théâtre de l'absurde où l'on rit de peur de pleurer, où l'on insulte pour ne pas aimer, où l'on parle pour ne pas penser.

Et peut-être que c'est ça, le grand drame : ce n'est pas un forum, c'est une scène de crime où l'on assassine chaque jour l'espoir d'une conversation un peu plus grande que soi, où l'on se tire dessus à coups de répliques minables, sans jamais toucher le cœur des choses. Un cirque triste, un carnaval de l’absurde, où l’on danse sur les ruines de ce qu’aurait pu être une vraie communauté.

Mais bon, tout ça, c’est la faute à personne, c’est juste le monde qui va comme il va, et nous, pauvres âmes errantes, on s’y vautre, parce qu’après tout, qu’est-ce qu’on pourrait bien faire d’autre ?

Oui, pour ça je pense que j'aime me détruire et me foutre plus bas que terre, ça me permet de toucher à un autre prisme

j'accepte d'être un low à ces instants là :oui:

Le 24 août 2024 à 17:00:17 :
Une réponse à la Chat GPT avec le prompt attardé, tu nous auras pas l'ophttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png

pardon ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png

Le 24 août 2024 à 16:53:56 :
En effethttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/4/1723697702-img-20240815-065355-removebg-preview.png

Ah, les forums du 18-25, ce marécage numérique où se bousculent les esprits les plus atrophiés de la génération Wi-Fi, ces enfants gâtés de la fibre optique, ces petits rois de la masturbation collective. On y pénètre comme on entre dans un bar miteux à la périphérie d'une ville dépressive, espérant y trouver quelque lumière, une lueur d'intelligence, et pourtant, on n'y trouve qu'un amas de réflexions aussi profondes qu'une flaque d'eau stagnante, des phrases dégoulinantes de nihilisme adolescent, et des querelles qui rappellent plus les chamailleries de cour de récré que les débats des grands esprits.

Ils sont là, les jeunes loups du clavier, à se croire plus malins que tout le monde, à troller à tout va, à se jeter des "mèmes" comme des primates balancent des crottes dans un zoo, convaincus qu'ils viennent d'inventer l'humour. Et pourtant, tout n'est que répétition, un éternel retour du même, comme disait l'autre. Rien ne change, rien n'évolue, on régurgite les mêmes blagues usées, les mêmes opinions rances, comme des ruminants mâchouillant leur bolo de temps réchauffée.

Les conversations, si on peut encore appeler ça des conversations, s’enlisent dans la boue des jugements à l'emporte-pièce, des insultes lancées comme des poignards, mais des poignards en plastique, des jouets d'enfants rageurs. C'est à qui sera le plus cynique, le plus désabusé, le plus dégoûté par le monde et par soi-même. Car là est bien l'essence de ce forum : un miroir désenchanté où se reflètent toutes les frustrations, les solitudes, les hontes de ces jeunes adultes qui se prennent pour des vieux sages, mais qui n'ont même pas encore appris à fermer leur grande gueule.

On se croirait dans une arène romaine où les gladiateurs n'ont pour seules armes que leurs claviers graisseux et leur désespoir en kit. Tout y passe : les filles qui, pour peu qu'elles osent montrer le bout d'un sein, sont instantanément réduites à des objets de désir pathétique ou à des sorcières à brûler ; les garçons qui, pour tenter de prouver leur virilité, en viennent à déverser des torrents d'ordures dans l'espoir de faire taire leurs angoisses, ces angoisses qu'ils ne savent même pas nommer.

Et puis il y a les modérateurs, pauvres hères, des Don Quichotte numériques, armés de leur petit pouvoir dérisoire, tentant de mettre un semblant d'ordre dans ce chaos, mais trop souvent dépassés, fatigués, désabusés eux aussi, au point de ne plus savoir où donner de la tête. Ce n'est plus un forum, c'est un zoo où l'on a perdu les clés des cages, et où les singes se sont mis à la place des gardiens.

Et malgré tout, ils y reviennent, jour après jour, comme on revient à une plaie que l'on gratte sans cesse, jusqu'à l'infection. Car c'est bien ça, le forum du 18-25 : une infection, une gangrène qui se nourrit des faiblesses, des peurs, des ignorances, et qui les transforme en un spectacle morbide, où chacun se complaît dans la crasse en pensant être à la pointe de l'esprit.

Voilà donc l'état des lieux. On s'y ennuie ferme, on y pourrit lentement, mais on y retourne, parce qu'il n'y a plus rien d'autre. C'est le vide, mais un vide bruyant, rempli d'un brouhaha incessant de voix qui ne disent rien, qui ne font que remplir l'espace pour ne pas entendre le silence qui gronde derrière. C'est la vie moderne, en somme, concentrée en pixels et en lignes de texte, un théâtre de l'absurde où l'on rit de peur de pleurer, où l'on insulte pour ne pas aimer, où l'on parle pour ne pas penser.

Et peut-être que c'est ça, le grand drame : ce n'est pas un forum, c'est une scène de crime où l'on assassine chaque jour l'espoir d'une conversation un peu plus grande que soi, où l'on se tire dessus à coups de répliques minables, sans jamais toucher le cœur des choses. Un cirque triste, un carnaval de l’absurde, où l’on danse sur les ruines de ce qu’aurait pu être une vraie communauté.

Mais bon, tout ça, c’est la faute à personne, c’est juste le monde qui va comme il va, et nous, pauvres âmes errantes, on s’y vautre, parce qu’après tout, qu’est-ce qu’on pourrait bien faire d’autre ?