Être devant son PC, ne ressentir qu'un vide profond dans son coeur; s'installer dans son lit, soupire avec ennui, regarder une énième vidéo, écouter des informations inutiles pour nous occuper quelques instants..
Essayer de se photographier, voir un visage pâle, triste, apathique.
Sentir une étrange tristesse au fond de notre gorge, une tristesse sans larme, sans bruit.
Se donner des résolutions sans but qui auront disparut après s'être endormi,
S'imaginer soulever des montagnes quand on peut à peine se lever de son lit.
Chercher une passion quelconque, une raison d'aller de l'avant, de se lever le matin.
Avoir l'impression d'être dans une boucle se répétant chaque jour.
Poser sa tête contre la vitre du bus, observer le paysage défiler devant ses yeux comme notre vie; apprécier la pluie qui tambourine avec légèreté sur les carreaux des vitres.
Imaginer un futur presque trop loin, réfléchir sur notre société, les réseaux sociaux, l'amondrissement des contacts humains, la perte des valeurs, des cultures.
Avoir l'impression d'être partout et nul part à la foi.
Marcher dans la nature, contempler la simplicité des choses; se demander pourquoi tout est si compliqué, pourquoi nous sommes en proie à tant d'émotions.
Croiser ces personnes et s'imaginer les rencontrer; être trop timide, trop bizarre pour tenir une conversation.
Etre à la recherche constante d'un bonheur fugace, s'échappant entre nos doigts à peine nous l'avons attrapé.
S'asseoir seul sur un banc pour prendre le soleil, s'échapper à travers une fiction sans se rendre compte que l'on construit sa propre prison.
Se sentir complètement étranger quand tu marches dans la rue, tellement déconnecté de cette époque, de ce monde.
Voir les gens à la terrasses des cafés passer un bon moment, passer à côté d'eux, triste et sans vie, avec l'impression d'être ridicule, de ne pas savoir marcher normalement.
L'odeur d'une ruelle vide, de la nature silencieuse nous rappelant notre solitude; un corps pavé et meublé, pourtant inhabité.
Se sentir fatigué en permanence, perdre le goût des choses, tout trouver fade..
Se branler, s'en vouloir, se dire qu'on aurait mieux fait de ne pas le faire, que c'est la " dernière fois"; recommencer peu de temps après, se détester, se dire qu'on a aucune volonté, qu'on est bizarre.
Ne plus se reconnaître, avoir perdu sa joie, son énergie et sa bonne humeur.
S'allonger sur un canapé en laissant pendre sa tête en arrière, regarder le plafond et se demander, pourquoi ?
Se rassurer comme on peut en se disant qu'on a encore toute la vie devant nous, que demain sera un autre jour.
Le 21 mars 2021 à 12:10:35 Pile_Face a écrit :
Spleen ?Parle français déjà
Tous les jours les MEMES TOPICS, sur les MEMES SUJETS, avec les MEMES PERSONNES
Quand ya un nouveau topic c'est OBLIGE qu'il soit d'une de ces formes là :
"Qui peut s'assoir à la table de x et dire y ?"
"Ton x de poche : "y" "
"Pour avoir une copine en 2020, il faut :"
"Le délire x a finit par se tasser"
"Les "mecs" qui x"
"Les femmes ne sont pas attirées par les hommes"
"Les coussinets des chats vous aimez ? C'est doux"
"La peau croustillante de poulet vous aimez ?"
"Je suis cuck ou pas ?"
"Je me suis fait redpill/blackpill"
"Mon game tinder avec cette x/10"
"Cette x/10 vous lui faites quoi"
"Tu x ? Oui x"
Il y a aussi Stopcensure et sa bande qui spamment les topics en "MOT mot mot MOT mot mot MOT/lot" en boucle car "ça fait plus se connectés"
Sans oublier les topics " Ce forum est une putain de BOUCLE TEMPORELLE" ce qui fait que je suis moi meme rentré dans la boucle bordel
La boucle la boucle LA BOUCLE, c'est à en devenir ZINZIN
Ce n'est pas une loi anti haine qu'ils auraient du faire mais une loi anti boucle bordelent
Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons,
Vous qui trouvez le soir en rentrant
La table mise et des visages amis,
Considérez si c’est un homme
Que celui qui peine dans la boue,
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui pour un non.
Considérez si c'est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu'à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver.
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas :
Gravez ces mots dans votre cœur.
Pensez-y chez vous, dans la rue,
En vous couchant, en vous levant
Répétez-les à vos enfants.
Ou que votre maison s'écroule,
Que la maladie vous accable,
Que vos enfants se détournent de vous.