Le 20 juin 2020 à 10:05:14 french-spirit3 a écrit :
Ça marche comme pour toutes les entreprises qui appartiennent plus ou moins à l etat, il ne prennent les non pistonné que pour les cdd et intérim.Sans compter leur politique de diversité, si tu es mal né c est mort
Le gaullisme
L'économie planifiée
Le 19 juin 2020 à 21:37:29 Caramelmou73 a écrit :
Toujours là pour répandre la vérité t'es un bon khey
Merci, là les taupinous glandent sur le forum car demain c'est le week-end. Donc il faut les réveiller.
Les profs en parlent parce qu'ils ne connaissent rien d'autre. La prépa est une excellente filière pour former des individus principalement salariés, dociles et prêts à ployer sous les directives de l'entreprise car ce qui est fondamentalement enseigné en prépa, ce ne sont pas des connaissances théoriques - qui de toute façon ne serviront pas dans leur grande majorité - mais bien plutôt des valeurs et en particulier l'obéissance, c'est-à-dire la soumission à une autorité externe.
Pour le dire autrement, on a affaire à un dressage qui vise à former un type d'homme docile. Et ceci est notamment rendu possible par un système d'évaluation particulièrement infantilisant, autorisant toutes les vexations et humiliations possibles auxquelles se soumet tout entier l'étudiant, qui voit dans l'enseignant tout puissant une figure d'autorité incontestable. La prépa n'apprend pas l'humilité mais l'humiliation. Elle n'est qu'une simple entrée en matière, une étape préparatoire à une future vie d'esclave de luxe. Dans ces classes comme en entreprise, ne sont pas tant valorisés l'indépendance ou le sens de l'innovation que le grégarisme et le besoin de soumission.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le système éducatif français sélectionne effectivement, mais pas dans le sens de la constitution d'une élite, car de fait cette élite existe déjà de toute façon. Non, ce qui est sélectionné à travers la prépa, c'est ce dont nos très chers dirigeants ont besoin, c'est-à-dire une masse d'esclaves qualifiés, prêts à se tuer à la tâche pour les besoins de l'entreprise, et qui savent faire abstraction des leurs.
Pour avoir parler avec plusieurs d'entre eux, le mécanisme est à chaque fois le même.
Ils ont été dans leur jeunesse des petits premiers de classe, plus à l'aise avec les chiffres qu'avec les autres enfants. Leur réussite académique est le pilier de leur ego, qui se retrouve en contrepartie souvent écorché par les difficultés à s'intégrer dans le groupe.
En grandissant, ils espèrent pouvoir convertir leur excellence académique en un excellent statut social. Certains ont même des envies de revanche sur les jeunes plus populaires qu'eux, vexés d'avoir été tout en bas de la hiérarchie sociale. Ils espèrent aussi trouver un métier qui stimulera leur grande intelligence, plus tournée vers la résolution de problèmes abstraits que vers la gestion des hommes, ou la répétition de tâches concrètes.
Le métier d'ingénieur semblant correspondre à ces attentes, ils s'engagent en prépa. Ils y découvrent une hiérarchie très précise, avec des castes d'ingénieur : les rois polytechniciens, les Chevaliers centraliens et des mines, les normies CCP et les bouseux E3a.
Ils se mettent à bosser très dur pour appartenir aux castes nobles, et y parviennent. Mais une fois sur le marché du travail, les désillusions s'accumulent.
Ils n'ont pas anticipé la rupture de hiérarchie, entre le monde académique et le monde du travail. Un jeune ingénieur, d'ou qu'il vienne, est un débutant dont le salaire est inférieur à n'importe quel autre ingénieur confirmé. Nos jeunes ingénieurs d'élite se sentent alors trahis. Leur salaire est confortable, mais pas à la hauteur de la caste à laquelle il pensait appartenir. Leur réflexion n'est pas vide de sens : "A quoi bon tant d'efforts pour appartenir aux top 1% des étudiants les plus brillants, si je n'ai pas accès aux top 1% des meilleurs salaires? ("> "
Mais le mal être de nos amis va plus loin qu'une simple histoire de salaire... Les études scientifiques, très théoriques, sont de nature différente du quotidien d'un ingénieur, dont le but premier est souvent d'apporter une plus value concrète et palpable à l'entreprise. Cette transition de la théorie vers la production, la technique et le concret rend terriblement malheureusement nos super matheux, qui voient leurs journées devenir interminables.
Et puis, aux côtés de ces désillusions, demeure le fantôme de toujours : la solitude. L'obsession du concours en prépa, qui occupait leur esprit jours et nuits, et la quasi absence de femmes, ne leur à pas permis de progresser.
Ils n'ont que 25 ans à peine, mais ont déjà l'impression d'avoir tout perdu. Le métier d'ingénieur, pour lequel ils ont beaucoup investi, devait les amener à la richesse, matérielle comme intellectuelle. Ils se retrouvent pourtant à exercer un métier qui les ennuie, et leur permet à peine de sortir de la classe moyenne.
Et puis surtout, ils sont seuls. Encore et toujours
La seule solution pour mettre fin à ce système pervers est simple : l'université.
Entre l'EPFZ, et l'EPFL, où est l'élite ?
Entre la TU Delft, la TU Munchen, le KIT ?
Entre Stanford, Caltech, Carnegie Mellon, Princeton, Yale ?
Entre Oxford, Cambridge, LSE et Imperial ?
A la question traditionnelle "quelle école avez-vous fait ?" j'oppose la question révolutionnaire "quels projets avez-vous menés ?"
La différence fondamentale est que je ne sélectionne pas sur un concours mais sur un examen, et que je donne à chacun la chance de se réorienter vers ce qu'il souhaite, malgré une discrimination effectuée à l'entrée du lycée.
En France, globalement, si tu es en STMG tu es foutu. C'est ce qu'il faut combattre.
En étant X corps des mines on peut intégrer l'INSEE au grade d'administrateur sans passer les concours
On peut devenir ingénieur d'Etat sans passer les concours
Mais ce système est méritocratique, circulez
Les GE qui veulent se faire voir à l'international mais qui continuent d'avoir des promos à 100 élèves
On ne change pas une équipe qui gagne pas
La France est le seul pays du monde oùon cite ses diplômes passé 40 ans au lieu de ses expériences professionnelles. Ne t'en fais pas les Xards et HEC profiteront encore longtemps de cela.
On peux ajouter à celà que le quotient émotionnel n'est absolument pas développé en prepas, et dans le système universitaire français. A l'exeption des Sciences Pipo et top ESC.
C'est pourtant l'élément clef d'une carrière profesionnel, absolument pas les "compétences techniques" qui sont à 95 voir 99% inutiles dans le monde du travail.
Le systeme anglais et US est infiniment mieux, là où les études universitaires sont une périodes d'enrichissement et de stimulation. Le fait que le contenu brut des cours pour une fac US lambda sois inférieur à la France n'a aucune espèce d'importance vu que dans tout les cas ce contenu n'a aucune utilité dans le monde pro.
Issou.
La prépa est une abomination.
La prépa est inutile pour former des ingénieurs. La prépa est un système qui ne profite qu'aux professeurs de prépa. Et le levier par lequel ils assurent la pérennité de ce système est vieux comme le monde : L'arrogance des gens et leur besoin de se sentir supérieurs.
L'Ecole Polytechnique est un établissement microscopique peuplé de gens qui ne valent pas mieux que leurs homologues de Lausanne ou de Zurich. Ils leur sont supérieurs en arrogance cependant, on ne peut pas leur enlever ça.
A ceux qui pensent être dans une "bonne école" comme les Ponts ou les Mines ou Centrale : comme les élèves au sortir de la prépa sont distribués selon un concours classant, seuls les premiers peuvent se permettre d'être arrogants. Vous, vous ne serez jamais que des sous X à leurs yeux et aux yeux des recruteurs français.
Quand bien même vous seriez centralien, et alors ? Seule, l'X existe. En dehors de l'X, il n'y a rien.
Le concours est classant. Ceux qui ont Centrale ont échoué. C'est comme ça. J'ai échoué, j'ai eu les Ponts.
Des gens qui choisissent Centrale alors qu'ils ont eu l'X, vous en connaissez beaucoup ? Dans un système de concours nationaux, seule la première école du classement est choisie, le reste n'est pris que par défaut.
Quel est le meilleur établissement entre Caltech et Stanford pour étudier l'ingénierie ? Quel est le meilleur établissement entre la Tu Munchen et la Tu Delft ? Difficile à dire, n'est-ce pas ? C'est parce que l'entrée dans ces établissements ne se fait pas par concours. Le concours crée les sous-écoles, et cela à partir du deuxième rang du classement. C'est la prépa elle même qui nuit à la réputation des ingénieurs. Il y aura toujours des gens pour défendra la prépa, car il y aura toujours des gens qui penseront au fond d'eux, "moi j'aurai l'X'", c'est à dire "moi je serai le meilleur", "moi je serai le plus fort", "moi je serai supérieur".
Mais être fort, c'est aussi être révolutionnaire, et être révolutionnaire c'est refuser la prépa.
Le but est de classer, classer et encore classer, toujours classer, et pour ça il faut que les effectifs soient réduits.. Même parmi les X, il y a le corps des mines et puis les autres, les déchets. Je ne suis pas dégoûté (car je me suis expatrié), mais je connais pas mal d'anciens X qui ont un premier emploi "esclave" avec un salaire de 36k brut. En sortant de la plus "prestigieuse" école d'ingénieur de France, je trouve ça assez bas.
D'ailleurs, l'illusion persiste grâce à certains intervenants qui nous font croire que tout le monde pourra négocier des salaires à 50K en premier embauche.
Puis, c'est comme toutes les écoles d'ingé, le classement joue pour beaucoup, c'est pas parce-que tu es à l'X que tu auras forcément accès à tous les master et double diplôme prestigieux.
Par exemple, le master El Karoui, faut cartonner pour l'avoir, comme les doubles diplômes aux USA (MIT,Berkeley...).
Je ne parle même pas des Corps des Mines et compagnie."
Témoignage d'un polytechnicien du forum.
Il fait ses 200 000 vues le bougre.
Mais je préfère Cyrix.