Je suis schizoïde, j'alterne petits boulots éco+ que je tiens rarement dans la durée et période de vie recluse chez mes parents où je sors que pour les aider niveau courses ou faire des promenades dans la verdure
je minimise au maximum mes interactions sociales et coche la grande majorité des cases des schizoïdes, je souffre accessoirement de dépression (ça veut rien dire, globalement je ressens assez peu d'émotion et suis naturellement légèrement mélancolique quoique j'ai des moments de dépression plus intenses), d'une grande anxiété/timidité maladive que je parviens à gérer en me forçant à être au contact d'autrui
je n'ai jamais eu à me plaindre de folies ou bouffées délirantes quoique lorsque je ne respecte plus mon corps et enchaîne les nuits blanches ou me laisse non pas dépérir mais en vient à oublier de manger convenablement mon état mental vrille un peu, mais aucun délire de ma vie, je n'entend aucune voix ni ne souffre d'aucune hallucination et espère ne jamais en être victime
ma mère était schizophrène, il y a un aspect héréditaire dans la schizoïdie, je suis diagnostiqué schizoïde et rien d'autre aucune folie
niveau traitement j'ai le plus souvent eu de la paroxétine
parfois du tercian, parfois du valium mais très rare, parfois du rispéridone
l'addiction des médicaments aussi, des neuroleptiques, leur dangerosité ça on me l'a jamais appris
une fois mon med gé alors que je sortais d'une très mauvaise expérience en asile de fous pour guérir de mon anxiété/dépression nerveuse m'a dirigé vers selon lui un excellent confrère, il m'a immédiatement mis une dose d'antidépresseurs et d'anxiolytique ultra puissante plus encore que tout ce que j'avais jamais pu avoir lors de mes hospitalisations, c'était indiqué dans les effets secondaires qu'en début de traitement il y a risque accru d'idées noires homo-agressives (suicidaires quoi), j'ai fait une TS très peu de temps après avoir vu cet excellent psychiatre
ensuite j'ai guéri naturellement de mes soucis par exposition à autrui, par habitudes à prendre et en faisant du sport tout bêtement un remède de grand-mère m'a plus ou moins guéri là où un psychiatre a failli me tuer en changeant d'un coup très sec mon traitement
j'ai aucune confiance envers les médecins que je trouve très souvent arrogants et pour certains psychiatres j'ai l'impression qu'ils ne savent même pas ce qu'est l'anxiété ou l'angoisse ou le stress, ils ne savent pas la définition
d'horribles psychiatres, hautains et prétendant me connaître, juger et savoir ce qui vaut mieux pour moi en à peine qques minutes, j'ai une préférence pour les psychologues qui sont j'ai l'impression plus formés à travailler avec/contre les maladies mentales et sont globalement plus utiles
j'ai bcp de critiques à faire à la psychologie de manière générale que je trouve mal fichue, une simple discussion (employant souvent des thèmes freudiens avec cette idée saugrenue et même complètement sotte qu'en parlant de son enfance et en """"""guérissant""""" en parlant de traumatismes infantiles nos problèmes psychiques/mentaux disparaîtraient c'est ce que pensent certains psys) sans aide concrète pour vivre avec une maladie/trouble au quotidien
ayant fait plusieurs séjours en hp je pourrais citer des bouquins comme celui de Foucault ou plus lettré et rigolos ceux de Sylvia Plath ou DF Wallace qui ont été écrits sur l'état catastrophique du niveau des établissements de soins psychiatriques (violence quotidienne et banalisée, souvent des lieux déshumanisants, on transforme en gros tout les patients en légumes sans trop réfléchir même si j'ai toujours connu des AS/INF qui semblaient vouloir vraiment aider du mieux possible leurs zinzins suicidaires/boulimiques/anorexiques/bipolaires/schizophrènes/etc)
c'est anormal et bestial la façon dont sont traités les différents malades mentaux, les hopitaux sont plus proches de prison insalubre avec une ambiance épouvantable que d'hopital, j'ai pas les mots pour dire à quel point c'est un foutoir de merde, j'ai connu la psychiatrie pour "guérir" d'une anxiété extrêmement handicapante, la psychiatrie m'a aidé à devenir plus indépendant, à sortir d'un mutisme quasi total, m'a forcé à être au contact d'autrui et donc sortir un peu de mon isolement mais rendu plus dépressif qu'autre chose (je suis devenu suicidaire à cause de séjours en psychiatrie, où je suis d'ailleurs systématiquement privé de toute forme de liberté, je pense qu'un prisonnier dans un bagne a davantage le droit à sentir l'air sur ses épaules et se balader dans une cour aérée qu'un fou dans un asile)
je dis ça sans connaître la médecine plus que ça mais je suis persuadé qu'il y a encore 60 ans on ne savait pratiquement rien de l'autisme et des autistes asperger par ex