je ne sais rien des narcissiques et ne m'intéresse pas aux différentes maladies mentales/troubles de la personnalité
j'ai un peu regardé les schizotypiques et schizophrènes, ainsi que le trouble évitant et surtout ce qu'est cliniquement la dépression et l'anxiété (étant schizoïde et souffrant parfois d'une très légère déprime et plus souvent d'anxiété), rien d'autre et je ne sais pas où obtenir des informations réellement convenables (parce que le narcissisme ne sonne pas comme un terme médical et je pense qu'une recherche google n'apporterait que des informations tronquées)
je reproche moi-même l'étiquetage psychologique/psychiatrique mais je coche la vaste majorité des cases qui sont pour certaines tout de même très surprenantes
puis dépassant des records en termes d'asociabilité et de mutisme j'aime bien les billets écrits sur la schizoïdie
si vous connaissez un pur asocial (infiniment plus proche d'un ermite allergique à autrui se repliant sur soi que d'un introverti timide) avec une gamme d'émotion plutôt restreinte, prompt à la rêverie, possédant un monde intérieur particulièrement riche avec des passions plus qu'obsédantes, se sentant supérieur à autrui, indifférent aux louanges/critiques/sentiments d'autrui, avec un intérêt pour la mystique/spiritualité/métaphysique ayant eu une enfance traumatisante, faisant songer à un autiste asperger, il y a de fortes chances qu'il soit schizoïde
le gamin dans la série GoT qui a perdu l'usage de ses membres est sûrement schizoïde, aucune émotion
les protagonistes de Taxi Driver, Dexter
Isaac Newton (voeu de célibat, aucune amitié, passions obsessionnelles, solitaire)
Meursault dans l'Etranger de Camus se sentant systématiquement à part et ne ressentant quasiment aucune émotion
Roquentin, le célibataire en proie à une nausée vis-à-vis de toute l'humanité chez Sartre
Les protagonistes chez Kafka ainsi que Kafka lui-même
L'étudiant du livre Un Homme qui Dort de Perec il est en proie à une forme d'angoisse existentielle ce qui est une des caractéristiques des schizoïdes et des autistes asperger
Le personnage principal dans l'autobio d'Osamu Dazai est un dépressif lourd et probablement schizoïde
le poète-philosophe Leopardi ne sortant jamais de chez lui, l'auteur de l'attrape-coeur JD Salinger, la poétesse Emily Dickinson qui vivait recluse et ne sortait même pas de sa chambre, Bukowski
punpun dans le manga bonne nuit punpun
dr manhattan, l'indifférent schizoïde, l'ovni, dans le comics Watchmen
amélie poulain est une pseudo-schizoïde qui cherche quand même le contact, du lien social et aime la romance (la norme étant l'asexualité et le célibat pour les schizoïdes)
Serial Experiments: Lain
Mai, la muette astucieuse du groupe dans le manga humoristique Nichijou
Rika de l'inoubliable visual novel sanglot des cigales, silencieuse, ne ressentant presque aucune émotion, aimant l'occulte et portant un masque social
Rei Ayanami, mi-femme mi-robot, souvent dans la lune, dans Neon Genesis là
La joueuse pro dans la série Queen's Gambit, calculatrice et froide, à l'écart
daria l'amatrice de sartre dans la série éponyme
l'homme-pieuvre dans bob l'éponge avec son sentiment de supériorité se tenant à distance
Le compositeur russe puisant son influence dans une source mystico-philosophique Scriabine
Le calme et serein Einstein est souvent cité également
Le philosophe du langage Ludwig Wittgenstein se retirant fréquemment pour poursuivre sa contemplation philosophique dans une solitude épurée
La team schizoïde
pourquoi suis-je (schizoïde) profondément asocial, pas juste introverti mais je minimise à l'extrême les interactions sociales ?
déjà je pense pas être narcissique du tout il y a qqchose de très ridicule dans mon quotidien, je deviens accro à des choses peu communes et si obscures que très peu de gens sur Terre doivent partager mes intérêts et ça me plaît, mais je suis d'accord avec l'idée de sentiment de supériorité (j'aime l'idée d'être pas un spécialiste mais très bien connaître les domaines qui m'intéressent, de devenir petit à petit plus érudit que la majorité des gens c'est une bonne et saine motivation, puis c'est surtout vis-à-vis du moi d'avant, je veux apprendre quotidiennement et être au dessus du moi d'avant) puis mon monde intérieur est assez riche j'imagine, j'aime mes centres d'intérêts échecs/shogi/xiangqi/filousophie/littérature s'ils me procurent pas une joie énorme (je ressens rarement des émotions intenses, presque jamais je suis assez anesthésié à ce niveau là) je les trouve hyper chronophages et juste avec ce que j'aime là j'ai de quoi m'occuper pour le reste de mes jours (j'ai plus de 1000 bouquins qui m'attendent, rien que la philosophie avec ses nombreuses disciplines pourrait m'occuper pendant des décennies, je pourrais jouer aux échecs en ligne jusqu'à atteindre le niveau d'un joueur titré, ou la même chose au shogi, ou créer des variantes de jeux de plateaux jusqu'à être satisfait)
puis le lien social j'y vois aucun intérêt, parfois il y a le problème de l'anxiété je stresse et suis angoissé ça rend ça désagréable/compliqué, parfois je suis calme mais mal à l'aise quand autrui se rapproche de moi (quand j'avais des relations sentimentales l'intimité, les rapprochements que je subissais presque plus qu'autre chose ça me mettait mal à l'aise, je savais pas trop comment être et je me sentais pas bien du tout, vraiment être en couple ne m'attire pas du tout du tout du tout, c'est bcp trop compliqué je sais jamais trop comment être quand je me retrouve avec une copine ou même amicalement je sais jamais trop comment être tant je suis pas habitué, j'ai besoin d'espace, et je souffre pas du tout d'une "peur de l'abandon" ni ne m'attache plus que ça à autrui au contraire aucune copine que j'ai eu ne me manque pas une seule, j'ai jamais ressenti grand chose positivement ou négativement à leur égard, je n'aime pas la romance, les sentiments romantiques ça me parle pas, le sexe encore moins pas le moins du monde)
parfois je ne sais pas trop comment je suis sensé être, si je regarde suffisamment les yeux de la personne que j'écoute parler (je suis bieeeeeeeeeeeeeen plus souvent celui qui écoute que celui qui parle) est ce que je suis sensé hocher de la tête ou non s'il faut que je participe davantage et je rebondisse ou si mon silence ne dérange pas la personne avec qui je suis, parfois c'est un certain type de personne qui m'agace font que je veux m'isoler davantage (les personnes vulgaires parlant de stupidités ou de sexe, je suis fatigué juste d'entendre des gens, j'ai très peu d'interactions sociales et je les subis à cause des conversations d'autrui, très souvent même si je le montre pas par politesse, je suis pratiquement asexuel tout ce qui a un lien avec le sexe me répugne un peu et il y a pê qqchose d'enfantin dans tout ça), quand qqun (un passant) me demande un service un renseignement je suis toujours un peu à l'ouest et pas très utile, si qqun parle de culture là par contre j'écoute et c'est sûrement ce genre de choses qui me plaît le plus dans les conversations d'autrui mais c'est extrêmement rare
j'aime bien les vieux aussi, systématiquement les personnes que j'ai pu apprécier et pour qui j'ai bcp de respect sont des retraités à chaque fois
Pourtant ils ne remplacent pas ma chère solitude, c'est avec elle que je me sens le mieux, une balade seul est plus agréable qu'avec mon plus proche ami retraité qui a pourtant une super culture et dont j'aime sincèrement la conversation et qui ne me lasse jamais, mais je préfère être seul quand même
en un sens le fait que j'étais plus ou moins techniquement SDF ne m'a rien fait, il m'est arrivé des catastrophes personnelle d'un point de vue externe mais c'est comme si de rien n'était, il y a une forme d'indifférence extrême
lorsque je suis par exemple dans des tournois d'échecs je suis normalement ""content"" d'être là et je ne ressens aucune forme d'anxiété, étant obsédé par ce jeu mais il me procure pas une joie énorme même quand j'y passais tout mon temps libre et que j'étais content d'avoir un passe-temps je suis pas du tout passionné dans le sens où je ressens grand chose intérieurement, j'avais une connaissance/ami retraité qui avait croisé kasparov et était tout excité je crois qu'à sa place ça ne m'aurait rien fait (une conversation de 3h serait plus """"ahurissant"""" et inhabituel pour moi que tomber sur jsp qui de connu enfin j'imagine) je pense aimant des joueurs obscurs jouant des choses obscures et je suis toujours calme ou anxieux ou dépressif mais pas d'état de grosse joie, jamais de colère, pas de grosse tristesse au fond
et j'apprécie bien plus le jeu d'échecs seul avec mon échiquier ou encore en jouant en ligne contre l'ordinateur, j'aime pas aussi toute l'idée de pseudo cérémonie si on termine dans les 3 meilleurs joueurs à un tournoi, devoir monter, recevoir des prix à un moment j'avais obtenu un bouquet de fleurs le positif est que fréquemment il y avait un petit chèque
le point positif des tournois d'échecs c'est surtout si je reconnais des gens que j'avais vu jouer et voir s'ils ont changé depuis en terme de jeu, ou bien pouvoir laisser gagner mes adversaires si je ressens de la peine pour eux sans qu'ils le sachent
je montre assez peu d'émotions, les pseudo-connaissances que j'ai me disent souvent que je souris assez peu avant j'essayais de feindre des sourires naturels devant le miroir, depuis très longtemps travailler les expressions, je m'appropriais des tics de langage que j'entendais chez autrui afin d'avoir l'air plus aimable ou parce que je les aimais bien, hocher de temps en temps la tête en signe d'écoute
Encore une description (avec laquelle j'ai pas mal de différents, à titre personnel je comprends les codes sociaux et je sais lire les émotions sur le visage d'autrui mais l'auteur de ce billet présente et fait donc qques généralisations) du trouble de la personnalité schizoïde
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- Le trait schizoïde -
« Je suis inadapté », « je ne comprends pas les codes, les réactions, les façons de penser des autres », « je suis bien mieux et bien plus en sécurité seul », « les autres sont souvent faux, bruyants et envahissants ».
Aujourd’hui, nous verrons les différents aspects que peut revêtir le trait appelé “Schizoïde”.
Les mots qui décrivent souvent ce fonctionnement sont « originale », « bizarre », « indifférent », « distant », « solitaire », « timide ».
Que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel, il semblerait que la personne préfère de loin être seule, plutôt qu’accompagnée. Elle parle peu et se tient en marge des regroupements et des temps collectifs.
Peu à son aise avec le conflit et les émotions, elle cherche à éviter les conversations houleuses, les débats, voire les rapprochements physiques, qu’elle vit parfois comme désagréable.
Son attitude générale semble indiquer qu’elle souhaite éviter d’entrer en relation (réponses laconiques, regards fuyants, signes corporels de protection, d’agitation ou de retrait).
Seules quelques rares personnes semblent être entrées dans cette apparente forteresse, (ami, parent, collègue) ; avec lesquelles la personne accepte l’échange et le partage.
Très sensible à toute situation « d’envahissement », ce trait peut réagir très fortement quand nous entrons dans son périmètre (physique ou de compétence) sans prévenir et sans autorisation.
Elle semble également se désintéresser des formes habituelles de reconnaissance sociale, tels les remerciements, les compliments, les promotions.
Son quotidien semble régi par des habitudes, des rites, voire des rituels qu’elle respecte scrupuleusement et qu’elle déteste devoir modifier par quelqu’un ou quelque chose.
Elle est nourrie de centres d’intérêt et d’activités solitaires, souvent mystérieuses, desquelles elle possède une connaissance étendue.
Ses choix vestimentaires, langagiers, comportementaux (hygiène, organisation) sont en décalage avec les codes ambiants.
« Je suis inadapté », « je ne comprends pas les codes, les réactions, les façons de penser des autres », « je suis bien mieux et bien plus en sécurité seul », « les autres sont souvent faux, bruyants et envahissants ».
Le comportement des autres est un mystère. Incongru, irrationnel, imprévisible et du même coup excessivement dangereux.
Certains codes sociaux défient l’éthique, la logique et la morale : les formules de politesse et de bienséance paraissent régulièrement incohérentes ou très hypocrites.
La personne passe souvent de nombreuses années à se sentir inadaptée et stupide (« c’est sans doute parce que je suis trop bête que ne comprends pas »), jusqu’à ce qu’avec l’âge, elle finisse par abandonner et se réfugier dans une forteresse imprenable.
« La nature, les animaux et les ordinateurs sont de bons compagnons. Ils respectent mon espace ».
Génétique ou environnemental, les théories abondent pour expliquer les sources de ce fonctionnement. Pesticides, champs électromagnétiques, perturbateurs endocriniens, hyperactivité parentale…
Tant d’éléments nouveaux sont venus habiter notre quotidien ces 50 dernières années, qu’il est difficile de trouver une explication unique qui pourrait expliquer ce fonctionnement très en marge des comportements sociaux habituels.
Très petit et alors que les autres enfants se battent pour récupérer le ballon de foot tant prisé pendant la récré, celui ou celle-ci restera complètement accaparé par le chemin qu’empruntent les fourmis entre la fourmilière et un trou dans le mur ou les virvoletements des feuilles au gré du vent.
Ne répondant pas nécessairement aux sollicitations, certaines théories ont avancé des formes de handicap physiques (surdité, troubles visuels, déficience proprioceptive).
Très tôt en effet, la personne semble voir, sentir et interagir très puissamment avec des choses ou des éléments.
Extrêmement sensible à l’environnement, elle construit rapidement des formes de repli intérieur et des rituels pour se couper des sollicitations extérieures qui souvent la heurtent.
Pour sa recherche de connaissance sans limite sur certains sujets, le fonctionnement de ce trait peut ressembler au INTP du MBTI.
La difficulté de lecture émotionnelle et la prédilection de la posture d’observation à celle de participation, peut lui faire ressembler au 5 de l’ennéagramme.
Selon le contexte dans lequel ce trait évolue, il pourra tour à tour fonctionner en beige (isolement de survie), en jaune (développement solitaire de paradigmes) ou en vert (réseau distant et interconnecté) en spirale dynamique.
Ce trait cumule souvent plusieurs formes d’hypersensibilité. Il voit et sent des choses que les autres ne semblent pas percevoir. La captation sensorielle et émotionnelle est très sensible, tout comme l’est souvent aussi la sophistication de l’imaginaire.
« Zèbres », « haut potentiel intellectuel » (laminaire ou complexe) et « intelligences atypiques » se retrouvent régulièrement chez ce trait. Ces particularités de fonctionnement sont régulièrement découvertes tardivement (ou jamais) du fait du peu d’interactions sociales qu’entretient ce trait.
Pour ces raisons, l’attachement à un environnement professionnel et affectif immuable et la sécurisation quotidienne dans des rituels, ce trait partage beaucoup de comportements communs avec certaines formes d’autisme.
Ce trait est peut-être celui qui est le plus en développement dans la société occidentale actuellement.
L’appétence pour des activités pointues, solitaires et imaginatives lui donnent de nombreux débouchés dans les activités du numérique et du « à distance ».
Les bibliothèques, les postes de magasiniers, d’archive…Que ce soit dans l’industrie ou dans l’administration, ces profils de travailleurs autonomes, solitaires et peu carriéristes occupent souvent les postes jugés fastidieux ou peu intéressants par les autres.
Les travaux de recherche au long court, dans les universités ou les cabinets spécialisés, offrent également des places confortables de repli, idéal pour investir la concentration et la solitude que ce trait affectionne.
La distance relationnelle : il est souvent difficile et frustrant d’entrer en lien avec ce trait qui maintient longtemps hermétique ses barrières. Il est commun de se sentir seul et désarmé face à tant « d’indifférence ».
Difficultés de communication : l’art de la communication repose beaucoup sur ce que nous appelons l’intelligence émotionnelle : notre capacité à reconnaître nos émotions et à « synchroniser » avec celles de l’Autre.
Ce trait qui a souvent peu d’expérience relationnelle, a également peu expérimenté ce travail d’identification émotionnelle, rendant sa communication étrange ou agressive.
« Bizarrerie » : les goûts, les comportements et les habitudes de ce trait peuvent donner l’apparence d’étrangeté. Décuplé par son désintérêt des codes sociaux et son fonctionnement solitaire, il n’est pas rare que ce trait ait des coutumes vestimentaires ou d’hygiène très différentes des standards usuels.
Bouc émissaire : sa « différence » apparente, son incompréhension des enjeux relationnels du quotidien et son manque de répartie en font souvent le sujet de moqueries ou de persécutions.
L’oubli : si ne nous y prenons pas garde, nous pouvons littéralement oublier l’existence de cette personne (souvent pour sa plus grande joie) et ainsi ne pas le convier aux temps de regroupement, aux échanges individuels.
Résistance au changement : tout ce qui vient perturber le ronronnement du quotidien génère de grandes déstabilisations et s’accompagnent de réactions instinctives d’agitation, de repli ou de colère.
Respecter les fréquences et distances : respecter l’espace vital est prépondérant. Celui-ci peut être très étendu. Il est préférable de prévenir la personne quand nous souhaitons un échange ou une rencontre.
Il est bon également de modérer les temps de regroupement et d’éviter de la faire participer à des temps d’échange non-nécessaires.
Prendre le temps : prendre le temps de l’observation, de distinguer le rythme, les habitudes nous permet de définir quand et comment solliciter sans perturber.
Trouver l’objet ou la personne « transitionnelle » : la personne aura peut-être jeté son dévolu sur une personne au sein de l’entreprise ou du groupe. Il est souvent pertinent d’utiliser cette personne sécure comme le messager faisant « le pont » entre la personne et le groupe.
Utiliser la passion comme objet de communication : l’activité intellectuelle de ce trait tourne souvent et presque en obsession, autour d’un ou plusieurs thèmes. Une fois que nous identifions cette passion, c’est à travers elle ou en référence à elle que nous pourrons « traduire » ce que nous attendons de la personne.
Gare aux moqueries : les boutades ou remarques même anodines viennent renforcer le sentiment de marginalité de la personne et son envie de fuir les autres. Ces formes banalisées de violence ont de très importantes répercussions chez ce trait.
Confier des missions de longue haleine : selon « le câblage » de la personne, elle peut être attirée par des activités intellectuelles longues et complexes, ou bien par des activités très répétitives.
Le développement citadin et technologique a profondément fait évoluer nos modes de vie et de consommation. Dans cette ébullition permanente, l’apparition de ce trait de fonctionnement semble opérer comme un signal d’alarme et une obligation d’arrêt.
En effet, sur les deux derniers millénaires, notre espèce a eu tendance à se concentrer (dans des villes) et à se normaliser (tous pareil). Ces deux phénomènes ont généré beaucoup de frénésie, de bruit dans nos modalités relationnelles et de violences aussi.
L’apparition accrue de ce trait pourrait être comprise comme une forme naturelle d’équilibrage collectif nous invitant au silence, à la reprise de distance, à une plus grande autonomie affective, à la flexibilisation de nos références « normalisantes ».
Introduction:
Diagnostic Criteria:
equal or more than 4 of the following must also be present: Mnemonic "DISTANT"
Detached - emotional coldness or flattened affect.
Indifference to praise or criticism.
Sexuality - little (if any) interest in sexual activity with another person.
Tasks / activities - generally chooses solitary activities.
Absence of friends or a few close friends or confidants.
NOT enjoying or desiring close relationships (including family).
Taking pleasure in few activities (if any).
Epidemiology/Pathogenesis:
Clinical Pearls:
Je vais défendre le malade mental, l'arriéré que je suis en vous apprenant qu'intellectuellement je pense que je me porte bien, selon un test de QI (qui ne veut rien dire ça juge surtout mes capacités à résoudre des problèmes géométriques/mathématiques abstraits) de Mensa je suis à 128 de QI
plutôt débrouillard, manuel, plus cultivé que la majorité des gens (philo, littérature, poésie, théâtre, vieux classiques du cinéma, je m'y connais un petit peu en astronomie (j'ai suivi pas mal de cours/conférences virtuels sur youtube ou lu sur wikipédia), musique romantique/post-romantique, peinture)
J'ajoute que l'anxiété/la timidité/l'inaptitude sociale n'a strictement rien à voir avec la schizoïdie
Les schizoïdes quoiqu'un peu marginaux et fréquemment davantage spectateurs qu'acteurs lors d'interactions sociales ne les redoutent absolument pas et n'éprouvent aucune difficulté à sociabiliser, ils sont également assez ordinaires au niveau de leur comportement, mais choisissent de s'isoler, ont une très nette préférence pour la solitude qu'ils recherchent et préfèrent au contact d'autrui
pour cette raison nombre d'entre eux n'ont ni amitié, ni relations sentimentales
Jung, comme Nietzsche, a souvent dit que les philosophes sont des schizoïdes névrosés
Un schizoïde étant profondément solitaire, prompt à la rêverie, rejetant le monde extérieur pour un "refuge" et privilégiant un monde interne qu'il estime plus riche, qu'il soit fantaisiste ou conceptuel, dans lequel il se sent en sécurité ou généralement bien, a des avantages certains pour penser l'existence
bcp de schizoïdes dans l'histoire de l'art également, ou qui sans en être adoptent un mode de vie reclus qui y ressemble; les peintres asociaux et excentriques (Van Gogh, Munch en plus d'autres troubles déjà présents), le mystique religieux qui vit dans une cave ou loin de tout (des moines bouddhistes qui écrivaient des poèmes en extrême-orient à Zarahoustra)
le poète moderniste qui a écrit sur l'aliénation d'autrui, un monde étranger, la sensation d'être vide "distracted from distraction by distraction" dans The Hollow Men, le grand poète T.S. Eliot proclame “Every poet would like, I fancy, to be able to think … his own thoughts behind a tragic or a comic mask”
Professionnellement je tiens rarement un travail dans la durée, j'ai un peu travaillé autour du BTP/artisanat j'avais pu en la compagnie d'un menuisier à la retraite que j'ai rencontré par hasard (il a fait le gros du travail) construire une petite maisonnette que voici
il y a d'autres trucs que j'ai appris en autodidacte, je suis devenu même ouvrier spécialisé en gros dans une scierie planqué (loin des brutes voltigeuses des chantiers, d'ailleurs au travail je préfère très largement être SEUL, ne pas avoir de collègues ou le moins possible) le hic de la menuiserie est que c'est full PVC et installations de fenêtres en boucle, j'ai pu faire du bushcraft il y a pas mal de choses que j'ai pu concevoir (d'ailleurs dans cette forêt je suis tombé sur des pièges à la con de chasseur que j'ai démonté et une fois je me suis fait un peu karmifié parce qu'un autre jour des écolos-violents ont dû faire la même chose que moi, càd ont fracassé la fenêtre de ma petite maison dans la forêt en pensant que c'était une cabine de chasseur ça m'avait cassé les noisettes j'ai dû retaper la fenêtre seul, j'ai un bouquin sur la menuiserie en vrai je pense pouvoir faire de A à Z une petite mini-maisonnette si je m'y mets à fond
un court instant j'étais + ou - simili-SDF (pas vraiment car j'avais une cabine, une habitation sommaire), il y a un manga qui ressemble à ce que j'ai vécu ça s'appelle Journal d'une Disparition
le type est une grosse feignasse après il fait ça avec une tente sans rien, j'avais quand même une petite habitation quoique sans chauffage ni électricité (pas besoin en été) des sous de côté (je ne suis JAMAIS dans le rouge, je fais divers petits jobs d'entrée de gamme et j'économise en étant un tanguy, jamais mais vraiment jamais de resto, de voyage, d'achat mais rien, je suis tout sauf consumériste), j'aimerai progresser reprendre la menuiserie parfois
Sir Safe, le schizoïde est un véritable ermite ressentant une gamme restreinte d'émotions (je ressens peu de choses et mes émotions n'atteignent que très rarement une forme d'intensité) aimant son monde interne
Je suis cliniquement schizoïde
Désintérêt pour les relations sentimentales,
Désintérêt pour les interactions sociales, je ne souhaite pas d'amitiés ni de lien social, je n'aime pas spécialement entendre autrui, je suis capable d'être tout à fait zen
Sentiment de supériorité,
Que ce soit en musique/peinture/philosophie/littérature/cinéma/art; le romantisme & l'existentialisme du 19e/20e siècle avec leurs exaltations des émotions et importance accordée à la personne/l'individu me plaisent particulièrement ce qui est ironique étant schizoïde et ressentant de manière plus faible les émotions qu'autrui)
Tendance à aimer tout ce qui relève de la mystique/spirituel
Amour pour tout ce qui est solitaire/récréatif
Un monde intérieur d'une grande richesse et de nombreuses obsessions (comme un autiste)
Déséquilibre moral (j'aurai des difficultés à m'étendre sur ce cas, je suis parfois capable d'empathie, il m'est arrivé de ressentir par absorption une légère tristesse en voyant l'état émotionnel d'autrui mais généralement les émotions des autres ne me font pas grand chose, il y a une forme d'imperméabilité naturelle, il m'arrive d'être parfois assez amoral par indifférence totale, de manquer d'empathie
- Causes: Traumatisme infantile, négligence d'un mineur, accouchement prématuré ou génétique
Sans que cela ressurgisse le moins du monde ni ne m'est rendu peureux j'ai été un enfant non désiré victime d'importantes maltraitance infantiles, en effet lors de mon enfance/adolescence mon père a été particulièrement brutal et violent (j'ai failli me faire tuer à au moins deux reprises au cours de ma vie lors d'excès de rage de mon père, très proche de mourir), ma mère était schizophrène (avoir un parent schizophrène contribue à être schizoïde, c'est un facteur héréditaire et une des raisons de ce pourquoi je le suis) elle souffrait d'hallucinations et entendait des voix (je ne souffre ni n'ait jamais souffert du moindre délire et suis parfaitement sain d'esprit) et me brutalisait quotidiennement, violence, chaque soir des cris et des coups en rentrant des cours, j'étais régulièrement battu et j'ai été harcelé durant ma scolarité, ma mère n'a jamais failli me tuer mais très violente et hurlait fréquemment
Toute forme de faiblesse et donc de réaction émotionnelle étant très mal perçue (des pleurs de ma part entraînant un redoublement dans la violence verbale et physique dans la logique virile paternelle) j'ai appris à être stoïque face aux colères d'autrui, émotionnellement froid et assez distant
- Symptômes: Isolement social (j'ai passé plusieurs années sans discuter plus de 3 minutes avec la moindre personne sans en ressentir une qqconque forme de solitude), anhédonie (difficulté à éprouver du plaisir/joie/bonheur), émoussement affectif, déréalisation
en termes de QI les médecins sont globalement plutôt bien situés mais en aucun cas des génies ou parmi l' "élite intellectuelle"dans les études comparant l' "intelligence" des diplômés ou selon la profession
Je suis cliniquement schizoïde et selon Mensa à 128 de QI (le QI reste assez bancal je trouve, une simple évaluation de nos capacités à manipuler l'abstrait, résoudre des problèmes logiques, et c'est toujours à voir dans ses graphiques comme une moyenne, une simple estimation), un diplômé de Philosophie est généralement à 129 (il y a d'ailleurs énormément de schizoïdes dans l'histoire de la philosophie parmi les penseurs qui peuplent cette discipline), j'aime la peinture et je pense être plus cultivé que 95% des gens sur Terre concernant cette discipline sans soucis, je connais un peu l'histoire de la musique savante occidentale ainsi que du jazz/soul, j'aime bcp bouquiner j'ai une bibliothèque d'environ 1500 livres et une appétence pour l'histoire antique ainsi que l'astronomie (des petites connaissances élémentaires, j'ai surtout suivi une demi-douzaine de conférences/cours virtuels et lu des choses sur wikipédia)
j'ai discuté avec une neuroscientifique un moment, elle était très calée dans sa discipline, assez angoissée/stressée au quotidien et globalement inapte socialement, timide
les études de médecine demandent principalement des capacités de mémorisation, apprendre et retenir par coeur
je suis relativement critique de la psychiatrie/psychologie et je ne crois pas qu'un psychiatre ou psychologue soit spécialement intelligent mais je trouve l'étude de la psychologie assez stimulante intellectuellement (je devine et suppose plus que la majorité des sous-disciplines dans le médico-social, aussi le master de Psychologie est particulièrement sélectif donc les psychologues travaillant en France sont de loin les meilleurs étudiants), que ce soit la découverte des différentes maladies mentales/troubles de la personnalité ou la lecture de penseurs importants comme William James, Freud, Jung, Lacan, Jaspers pê et d'autres qui se sont concentrés sur l'idée de communication (penseurs personnalistes par ex) qui est forcément centrale dans une thérapie
https://www.youtube.com/playlist?list=PL6A08EB4EEFF3E91F cours d'introduction de Yale sur la psychologie
Le 25 mars 2024 à 17:09:24 :
20 ans
étudiant en médecine
~600€ de bourse crous
c'est bien le crous en vrai