Dans les sombres replis de l'abîme cosmique, émerge un artefact d'une sinistre banalité, connu des mortels". Tissé de fibres maculées d'un blanc impur, cet instrument semble être une aberration en soi, une relique oubliée des éons antérieurs, égarée dans les méandres du temps et de l'espace.
À sa vue, une sensation de malaise indicible étreint l'observateur téméraire, comme si l'essence même de l'horreur cosmique avait été insufflée dans cet objet sans âme. Les tentacules délicats qui s'étirent de son noyau semblent frémir de vie, prêts à s'enrouler autour de l'âme imprudente qui oserait s'en approcher de trop près.
Mais c'est dans le silence oppressant de ses instants solitaires que le coton-tige révèle sa véritable nature insidieuse. Car lorsqu'il est invoqué de son repos éternel, plongé dans l'obscurité la plus profonde, il révèle des secrets insondables enfouis dans les recoins les plus sombres de l'esprit humain. Les horreurs indicibles qui se cachent entre les plis de l'ouïe humaine se dévoilent alors, révélant l'insignifiance de l'existence face à la véritable terreur de l'inconnu.
Tel est le coton-tige, une relique maudite qui transcende les frontières de la réalité connue, plongeant ceux qui osent s'y aventurer dans un abîme de terreur indicible, où les ténèbres éternelles dansent avec les murmures des anciens dieux.