Le 16 mars 2022 à 00:26:59 :
Le Suédois Marcus a survécu à l'attaque russe
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/11/3/1647386722-image.png
Il y a une semaine, le Suédois de 31 ans Marcus Fredriksson s'est rendu en Ukraine.
- J'avais peur et des remords quand j'ai regardé mes propres enfants avant de partir. Ils sont complètement innocents et se demandent probablement où je suis, mais je l'ai fait pour eux et pour leur avenir. C'est le début d'une guerre mondiale et je voulais m'adresser à des personnes partageant les mêmes idées qui voulaient essayer de faire quelque chose pour l'arrêter, dit-il.
Avec des soldats volontaires de tous les coins du monde, il était à la base militaire samedi dernier lorsque les bombes russes ont commencé à pleuvoir.
- C'était un massacre total.
Drones observés
À 03h00 le dimanche, le premier avertissement est venu. Un soldat allemand ayant choisi de rejoindre les forces ukrainiennes avait observé un drone circulant au-dessus de la base, selon Marcus Fredriksson.
- C'était un homme d'Allemagne, un soldat de la défense aérienne, il a dit qu'il sentait que quelque chose n'allait pas. Un drone est apparu à 03h00 et tout le monde s'est échappé - trois heures plus tard, nous avons été réveillés par de nombreuses explosions à 20 mètres de nous, dit-il.
Pendant le temps que Marcus Fredriksson était à l'installation militaire "centre pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales", l'alarme de l'avion s'est déclenchée plusieurs fois par jour.
Mais une fois la situation clarifiée, l'alarme ne s'est pas déclenchée. Les troupes de volontaires n'ont été réveillées que lorsque le bombardement a frappé la colline à côté de leur caserne.
- Comment cela pourrait-il arriver? Tôt ce matin-là, tout d'un coup, aucune alarme ne se fit entendre. La seule chose qu'ils ont entendue était du verre brisé et des explosions pas comme les autres.
"Nous n'étions que de la chair à canon"
Marcus Fredriksson pense que le bombardement russe a été précédé d'un certain type d'échange d'informations. Il dit que ceux qui ont survécu à l'attaque sont d'accord : il y avait un informateur russe parmi eux.
- Nous savons qu'il y avait un acteur à l'intérieur de ce jeu qui a donné des informations aux Russes, bien sûr. La première vague de bombardements a touché toutes les cibles stratégiques : les communications, la logistique et l'arsenal d'armes sont alors assommés, dit-il.
Lors de la deuxième vague de bombes, l'installation a été "nivelée au sol", selon Marcus Fredriksson.
- Nous n'étions que de la chair à canon, c'était tout ce que nous étions. Nous n'avons pas eu l'occasion de résister. Après la troisième vague de bombardements, ils ont illuminé le ciel avec des fusées lumineuses nocturnes, nous étions donc sûrs qu'ils avaient envoyé des parachutistes. Ensuite, les militaires ukrainiens ont voulu que nous allions sur le terrain devant leurs forces spéciales pour réussir à révéler les positions russes, mais nous n'avions même pas reçu de matériel, dit-il.
Aujourd'hui, Marcus est en Pologne. Après avoir survécu à l'attaque russe, il a décidé de rentrer chez lui. Après son séjour à la base militaire, il s'interroge également sur les opportunités de la Suède de suivre l'utilisation réelle de l'argent et de l'équipement sur place.
- Vous devez avoir une meilleure idée de l'endroit et de la personne qui reçoit les informations et les équipements. Ou va l argent? Dans ce cas, c'était comme si c'était juste de la merde, dit-il.
https://www.aftonbladet.se/nyheter/a/wOmKvd/svenske-marcus-vittnesmal-fran-ukraina-total-massaker
https://mobile.twitter.com/MapsUkraine/status/1504237984354377729?cxt=HHwWgoC9scOekOApAAAA