Le 19 août 2018 à 13:08:26 MrGiorgio a écrit :
Le 19 août 2018 à 13:05:03 Lejoueurdechecs a écrit :
Moi aussi, j'ai pris cher à l'époque.Pareil, c'était à base d'arrêts sur le bas-côté pour me prendre des savons monumentaux en mode "MAIS TU VAS TE SORTIR LES DOIGTS DU CUL OUI OU MERDE ?". Et moi qui regardait le volant en mode soumis.
Quelques humiliations en public aussi, genre fin de séance, la gérante à l'accueil demande à mon mono "ça s'est bien passé ?", il répond "c'est pas gagné pour le permis" "il nous a fait n'importe quoi encore", alors qu'il y avait tous les élèves qui attendaient en silence dans le bureau après avoir fait leur série de 40 questions à la con.Mais ça m'a bien été utile parce que ça me mettait tellement la haine contre ce mono, finalement j'ai eu le permis du premier coup au bout de 20 heures de conduite.
L'humiliation publique
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463227-risitaspeur.png
Mais bordel c'est quoi le projet en faisant ce genre de choses? A croire que ça allait t'améliorer...
20 heures de conduite gros GG à toihttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/33/1471447428-risitas9.png
Merci khey.
Donc c'est qu'un mauvais moment à passer. Après, les humiliations publiques, c'est parce que c'est des gros frustrés, c'est tout.
Comme ça a été dit par un autre khey, ils en profitent pour attribuer les victimes aux monos vénères. Moi, à force, j'avais carrément internalisé que j'étais le plus gros danger de la route qui ait jamais vu le jour. Aujourd'hui, s'il me refaisait ça, ça partirait en embrouille.
Et un autre khey a raison, 90% du stress c'est dû au fait qu'il y a un connard qui te donne des ordres et te fait des reproches toutes les deux minutes.
Moi aussi, j'ai pris cher à l'époque.
Pareil, c'était à base d'arrêts sur le bas-côté pour me prendre des savons monumentaux en mode "MAIS TU VAS TE SORTIR LES DOIGTS DU CUL OUI OU MERDE ?". Et moi qui regardait le volant en mode soumis.
Quelques humiliations en public aussi, genre fin de séance, la gérante à l'accueil demande à mon mono "ça s'est bien passé ?", il répond "c'est pas gagné pour le permis" "il nous a fait n'importe quoi encore", alors qu'il y avait tous les élèves qui attendaient en silence dans le bureau après avoir fait leur série de 40 questions à la con.
Mais ça m'a bien été utile parce que ça me mettait tellement la haine contre ce mono, finalement j'ai eu le permis du premier coup au bout de 20 heures de conduite.
Le 10 août 2018 à 22:37:54 Lalum a écrit :
Le 10 août 2018 à 22:35:40 Lejoueurdechecs a écrit :
Je viens de faire le test, je suis ISTJ (logisticien).95% introverti.
Je précise que beaucoup de mes réponses sont influencées par mes études supérieures.Voilà, pose des questions plus précises sur mon vécu, je veux bien te servir de cobaye si besoin.
Quel est le genre de personnes qui t'énèrve le plus ?
Les personnes hypocrites, de très loin.
Surtout si elles sont extraverties.
Je connais une personne qui cumule les deux, il est incroyablement extraverti, je suis incapable de tenir une conversation avec lui, sinon ça me draine mon énergie pour la journée, comme si je sortais d'un semi-marathon. C'est fréquent pour les introvertis.
Je viens de faire le test, je suis ISTJ (logisticien).
95% introverti.
Je précise que beaucoup de mes réponses sont influencées par mes études supérieures.
Voilà, pose des questions plus précises sur mon vécu, je veux bien te servir de cobaye si besoin.
J'ai tout lu en trois jours, alors que je suis en période de concours, c'est dire à quel point tu as su rendre ton histoire captivante, bravo khey.
Je suis assez impressionné, je dois dire, par la précision des détails que tu apportes et la finesse d'analyse qui fut celle d'un enfant puis d'un adolescent. Certes, tu romances et embellis un peu le tout mais visiblement tu as gardé ces événements en mémoire de façon quasi-intacte, comme si ça t'avait profondément marqué. J'ai l'impression que ça dénote chez toi un haut niveau de maturité. On te l'a souvent dit sûrement, non ?
Et l'autre truc qui m'interpelle (et c'est certainement lié), c'est à quel point t'as eu très vite conscience de l'importance de s'intégrer dans la vie sociale. Ça m'interpelle parce que perso, j'y pensais pas du tout jusqu'au lycée. J'ai passé l'école primaire et le collège en mode automatique, sans me poser de questions sur mes relations aux autres, voilà j'allais à l'école, plein de potes tout en étant discret et introverti, le soir foot ou vélo dans le quartier, famille le weekend, pis j'étais dans mon monde entre les livres, les BD et les rêvasseries. Donc je suis limite choqué quand je lis que t'as mené une compétition féroce avec Ruben pour intégrer le groupe de yes-life. Ces rapports de force, ça n'a jamais existé pour moi jusqu'au lycée (en revanche, arrivé en seconde, je me suis retrouvé dans une classe de fils à papa où tout le monde se connaissait et là, je me suis pris la réalité sociale en pleine gueule, et je concède que ça fait mal ).
Donc j'aimerais bien savoir :
Est-ce que je suis le seul à avoir vécu dans le pays des Bisounours pendant si longtemps ?
Et surtout (sauf si c'est vraiment moi qui étais attardé dans mon monde de Barbapapa ), comment ça se fait, à ton avis, que t'as eu cette prise de conscience ? Simplement le traumatisme lié à ta première amourette ratée, donc un événement ponctuel ?
Surtout qu'on se ressemble en plusieurs points : à moitié Célestin, toujours intello de la classe, apparence frêle, tendance à se prendre de passions totalement obsédantes, notamment la lecture ou l'écriture. Sauf que toi t'as nourri beaucoup de complexes très jeune (moi ils se sont révélés plus tardivement, pendant mes études sup, quand j'ai pris tarif sur mon introversion, mon physique et mes origines sociales). Je vois que ta maturité en avance pour expliquer ce différentiel (et le plaisir à lire ton Risitas ).
En tout cas, excellent Risitas, comme quoi la finesse d'analyse alliée à la plume permettent de faire de la vie d'un ado lambda (déso ) un truc très intéressant et un terreau d'interrogations très inspirant. En lisant tes chapitres, j'arrive à mieux déceler, par une sorte d'effet-miroir, des tournants et des périodes charnières de ma propre vie.
J'ai lu la première page et ce topic m'a l'air tout bonnement excellent, je garde dans mes onglets.
J'aime bien réfléchir à mon enfance, c'est là que je me rends compte que nos trajectoires ont beaucoup évolué parfois à cause de détails ou de choses peu évidentes à analyser sur le coup.
Ouais j'ai connu ça.
La fille était sur son téléphone dès avant de me voir (c'est moi qui l'avais repéré dans la foule), elle a mis 5 secondes avant de relever la tête quand je l'ai salué, on est allé boire un verre, je me suis "amusé" à faire durer la conversation le plus longtemps possible (1h30 quand même) à base de "oui" "non" "je suis à la fac", puis on s'est barré, j'ai profité de la foule pour me barrer sans avoir à lui dire au revoir. Le calvaire, putain. Finalement elle s'est excusée par SMS, surtout que c'est elle qui avait proposé le RDV.
J'ai désinstallé l'appli au bout de quelques semaines, c'était pendant un été où je broyais du noir à 800 bornes de chez moi sans connaître personne, je déconseille si t'es pas BG avec photos de qualité, au moins t'auras pas ce genre de malaise dans des rencards avec les filles que tu connais "pour de vrai".
Au collège et au lycée, il y en avait plein qui prétendaient ne rien foutre mais on les reconnaissait facilement. Et, de toute manière, avoir dix de moyenne au lycée, c'est extrêmement simple. Moi j'ai jamais prétendu ça parce que je bossais pas mal et que j'avais 15-16 de moyenne et puis, pour moi, le travail c'est une fierté, être capable de multiplier les efforts il faut savoir s'en enorgueillir. Mais c'était risqué aussi pour sa réputation ("sale intello", "oh grosse tête" ), je suis jamais allé jusqu'à dire que c'était l'un de mes passe-temps favoris et que j'aimais ça. Au lycée, je bossais pour préparer un concours post-bac et mes potes me le reprochaient, genre ils ne comprenaient pas. Aujourd'hui, ils ont compris.
Après, dans le supérieur, le truc c'est que c'est à peu près aussi facile d'avoir la moyenne. Moi j'ai validé ma première année à 10,1 et ma seconde année à 10,5 par exemple, sans aller aux rattrapages. Et c'est vrai que j'ai pas foutu grand-chose, j'étais désorganisé comme pas possible, j'avais perdu la motivation à cette époque de ma vie. De toute manière il y a toujours moyen de se rattraper dans quelques matières. Puis, moi je suis en sciences sociales, suffit d'écrire sans faute, avec une bonne syntaxe, faire un plan un peu cohérent, avec des connaissances personnelles ça passe. C'est peut-être pas aussi facile pour les sciences véritables
Par contre, dans ma promo, y en a qui viennent jamais en amphithéâtre mais qui ont toujours réussi à valider leur année, je me suis toujours interrogé sur ces gars.
Et, enfin, quand t'arrives en master, là tu bosses d'arrache-pied, tu bosses parce que c'est celui qui bossera le plus qui y arrivera.
Bien joué l'auteur.
Chaud la profiteuse. Tout ça pour se faire ramener.
Jamais j'échangerai mon adolescence dans une école primaire assez mixte socialement et racialement, mon collège ZEP et mon lycée complètement à la ramasse.
Mais j'aimerais bien mettre mon gamin dans des écoles réputées, juste pour comparer avec ma propre vie.