Cette archive exceptionnelle est l’une des premières interviews sonores, le premier enregistrement d'un échange spontané, non lu. C’est aussi l’une des rares traces de l’accent parisien d’avant-guerre. En 1912, le linguiste Ferdinand Brunot veut enregistrer les dialectes des artisans. Ici, c’est le parler parisien qui l’intéresse, l’accent populaire des différents quartiers de la capitale. Louis Ligabue, tapissier dans le 14e arrondissement, a alors 37 ans, et note déjà l'embourgeoisement de son quartier.
Le linguiste Ferdinand Brunot, fondateur des "Archives de la parole" en 1911, est l'un des rares universitaires de son temps à s'intéresser à l'enregistrement du français parlé "commun". Pour lui, le "parler parisien" est une forme de dialecte dont il faut garder la trace. Chaque quartier de la capitale est censé présenter ses spécificités linguistiques : on ne parle pas à Montrouge comme à Montmartre. Or pour Pascal Cordereix, responsable du service des documents sonores à la BnF, "ce 'dialecte' parisien renvoie lui-même à l’un des plus grands mythes de la linguistique romane parisienne de la fin du XIXe siècle, à savoir le "françien", un supposé dialecte d’Île-de-France dans lequel le français trouverait sa seule origine. On est là au cœur de la construction jacobine de la langue française mise en œuvre après 1870, opposant définitivement français et autres idiomes parlés sur le territoire."
Face à la crise économique historique que traverse le Liban et au manque de débouchés et de perspectives, une grande partie de sa population, en quête d’opportunités à l’étranger, quitte chaque jour le pays. Une nouvelle vague de migration réinvestit fortement l’Afrique de l’Ouest, où des diasporas déjà très implantées se sont constituées au fil des crises.
Muhammed Sanneh était orphelin lorsqu'il a quitté la Gambie à l'âge de 16 ans pour essayer de trouver un moyen de subvenir aux besoins de ses deux jeunes frères et sœurs.
Ils avaient tous vécu avec sa grand-mère dans la ville de Basse, au nord du pays, où la vie était difficile.
Cinq ans et demi plus tard, le jeune migrant - qui préfère se faire appeler Lexy, son surnom d'enfance - vit sur l'île italienne de Sicile, où il parle couramment l'italien et a été accueilli par une famille locale.
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Adepte des modifications corporelles extrêmes, Anthony Loffredo, un Montpelliérain de 32 ans plus connu sous le nom de « Black Alien » a franchi un nouveau cap dans sa transformation physique. Après s'être notamment fait retirer les oreilles, il a subi mardi une ablation du nez, comme il l'a montré sur son compte Instagram.
Une opération que l'Héraultais a réalisée à Barcelone, où réside l'homme qui le suit dans sa démarche singulière, baptisée « Black Alien Project Evolution ». Ce projet, testant les limites de son corps, l'a déjà amené à se faire séparer la langue en deux, poser des implants sous-cutanés, injecter de l'encre dans le blanc des yeux ou encore recouvrir la peau de tatouages.
Et ce n'est pas fini. Sur son compte Instagram, suivi par 145.000 personnes, « Black Alien » écrit qu'il n'en est qu'à 16 % de sa transformation physique, démarrée il y a sept ans. Un projet qui l'a poussé à s'installer en Espagne. Là-bas, la législation en matière de modification corporelle est moins stricte qu'en France, où cette pratique est interdite.