Attention petit pavé, il y a beaucoup de liens car je voulais que les études scientifiques constituent la colonne vertébrale du topic, comme ça quand vous vous embrouillez avec une néo féministe sur twitter/youtube/facebook vous avez des munitions
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482169644-soldatrisitas.png
Si une beauvoirienne passe par ici, qu’elle ne se retienne pas pour commenter bien sûr ( si la PLS n’est pas trop dure à supporter )
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/42/1476658773-fementriger.gif
Sur ce, commençonshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487268700-marionsamsung.png
Dans la vaine poursuite de l'égalité entre les sexes il est devenu populaire dans certaines sphères néo-bourgeoises d’élever son enfant sauce gender neutral, ne pas révéler le sexe du nourrisson à la naissance http://frenchgirlinlondon.com/2011/08/26/★-les-vendredis-intellos-choisir-d’elever-son-enfant-sans-devoiler-son-sexe/ , l’habiller de diverses nuances de beige ( beige flocon d’avoine, beige quinoa, beige pain sans gluten) http://www.carters.com/carters-baby-neutral, peindre sa chambre d’un blafard blanc hôpital https://www.nousdecor.com/blog/7-charming-gender-neutral-kids-room-ideas et le diriger vers des activités non genrées le plus tôt possible.
Offrir aux enfants la possibilité de poursuivre ce qu'ils souhaitent, libérés de toutes pressions sociales est indéniablement positif, qu'il s'agisse de jouets, de vêtements ou de leurs aspirations futures. Mais la réalité scientifique montre qu'il est inutile de traiter les enfants comme des ardoises vierges sans caractéristiques prédéterminées. Biology matters.
Une vaste collection de publications de recherche montre que les préférences des jeunes enfants pour les jouets sont innées, non socialement construites ou façonnées par l’éducation des parents. Les filles gravitent naturellement vers des jouets qui leur semblent socialement intéressants, comme des poupées, qui aident les capacités sociales et verbales à se développer. La plupart des garçons vont eux se diriger vers des objets qui sont « mécaniquement » intéressants, comme les voitures et les camions, favorisant les compétences visio-spatiales. https://digest.bps.org.uk/2016/06/03/infants-show-a-preference-for-toys-that-match-their-gender-before-they-know-what-gender-is/
Un immense corps de recherches sur la neuroimagerie a montré des différences cérébrales entre les sexes.
Une étude récente, publiée dans Infant and Child Development, a montré que ces préférences émergent dès l'âge de neuf mois, avant que les enfants ne soient conscients de l’existence de la notion de genre, jusqu’à environ 18 mois. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/icd.1986/abstract
Une autre preuve nous provient de l'étude de fillettes qui ont été exposées à des niveaux élevés de testostérone avant la naissance dans le cas d'une maladie génétique appelée hyperplasie surrénale congénitale ou CAH. Les filles frappées de CAH ont tendance à préférer les jouets masculins même lorsque leurs parents les incitent à jouer avec des poupées. Cela témoigne du rôle essentiel des hormones dans le développement des préférences de genre et des différences de comportement sexuel
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-8624.2005.00843.x/abstract
Nous observons la même tendance chez nos cousins les primates, plus particulièrement chez le rhésus et le vervet. Les jeunes singes femelles préfèrent jouer avec des poupées tandis que les singes mâles se dirigent vers des jouets à roues et ceci sans être encouragés par d'autres singes ou leurs soignants. Le genre n’est donc pas une création artificielle, il existe dans l’état de nature, il précède la société et ne peut donc avoir été inventé par celle ci. Adoptons une approche darwinienne, si le genre existe chez le Rhésus c’est qu’il précède la société humaine mais aussi la naissance de homo sapiens et de l’homo erectus. En gros, le genre précède l’espèce humaine.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2583786/
Ce nonobstant ces pavés de données scientifiques, le mouvement néo bauvoirien continue de prendre de l'ampleur. Ses adhérents ont récemment pris connaissance d'une étude publiée l'année dernière dans National Academy of Sciences «No difference between male and female brains », l’étude soutenait l'idée que les cerveaux des femmes et des hommes étaient identiques. Cela favorisait la théorie selon laquelle le genre serait un concept crée artificiellement et dépassé.
http://mentalfloss.com/article/71811/there-no-difference-between-male-and-female-brains-study-finds
Cependant, l’immense corps de recherches sur la neuroimagerie montre des différences cérébrales entre les sexes. Une méta-analyse de 126 études a révélé que les hommes avaient un cerveau plus gros que les femmes. Les hommes montrent également une plus grande connectivité de la substance blanche qui court de l'avant vers l'arrière du cerveau, tandis que les femmes ont plus de ces connexions entre les deux hémisphères.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0149763413003011
En outre, lorsque des chercheurs ont réanalysé les données cérébrales de l'étude «No difference between male and female brains » citée plus haut, ils ont constaté qu'il était possible d'identifier si un cerveau donné était celui d’un homme ou une femme 73% du temps… Malheureusement ce debunk n'a pas eu l’honneur d’attirer l’attention des médias et, par conséquent, la fake news de l'étude initiale continue de se propager.
http://www.pnas.org/content/113/14/E1965.full.pdf
Ça fait plus d’une semaine que je me penche sur la question du genre, j’ai ainsi pu lire de nombreux témoignages de parents « bien intentionnés » (brainwashés) qui ont élevé leurs enfants façon gender neutral et ont été surpris de constater que, malgré cette éducation leurs mioches gravitaient vers des intérêts et des jouets « stéréotypés ». Les jeunes garçons qui ont reçu des dinettes et des casseroles les ont transformé en voitures et généraient eux mêmes les bruits du moteur. Les petites filles donnaient des prénoms à leurs grues en plastique et les faisaient prendre le thé.
La tendance « gender neutral » capitalise sur les craintes légitimes qu’ont les parents de limiter par inadvertance le potentiel de leur enfant. Ils veulent tous le meilleur pour leurs enfants; pour que les filles grandissent pour être aussi compétitives que leurs homologues masculins… Si l’enfant adoptent naturellement des comportements considérés comme masculins ou féminins cela aura vraisemblablement plus à voir avec l'environnement prénatal, les niveaux de testostérone in utero qu’avec l’éducation des parents. Tant que les enfants ont la possibilité de participer à des activités qu'ils trouvent intéressantes, il n'y a rien de mal à qu’elles soient « stéréotypées »; au contraire, ils se dirigeront naturellement vers des activités « stéréotypées ».
Reconnaitre les différences inhérentes au sexe n'est ni nuisible ni sexiste comme les beauvoiriens pourraient le laisser penser; Les différences ne nécessitent pas qu'un sexe soit meilleur que l'autre, l’homme et la femme sont complémentaires. Cette tendance à vouloir tout détruire, les frontières, les races, les traditions, les sexes est un élan de mort qui n’est pas motivé par une réalité objective mais par une idéologie malsaine qui découle largement du post modernisme ambiant… Le genre n’est pas une notion complexe et intime mais une notion simple, intrinsèque à l'humain et publique. Le genre masculin est inhérent à l'homme comme le féminin émane naturellement de la femme.
Non, le genre n'est pas une construction socialehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/27/3/1499256365-larmes-lgbt.jpg
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