Messages de Chevalviolet

Le rythme est particulier, surtout pour une fic jvc, mais j’ai pas mal de choses à mettre en place dans l’univers parce qu’on est assez loin de ce qui se fait dans les jeux vidéos :hap:

Le 22 mai 2021 à 19:50:32 :
Un peu lente pour le moment la fic. :hap:

Je reviendrai pour voir l'introduction de N et de la Team Plasma. :oui:

Ça arrive très bientôt, il me faut quelques chapitres d’exposition mais l’action devrait commencer au chapitre 4 :hap:

Le 22 mai 2021 à 19:42:32 :
Je lis cette suite ce soir, mais je up quand même pour t'aider :ok:

Je m’en souviendrai :snif:

Le 22 mai 2021 à 19:33:42 :
Très sympa comme fic l'auteur :ok: J'essayerais de lire la suite même si ce n'est pas trop mon truc de base les fics :oui:

Merci beaucoup !

up
up
enjoy mes frayres :noel:

« Ces deux la sont ici pour parler sérieusement, pensa Ludwig. Ils n’ont pas l'élégance de m. Keteleeria. »

En effet, les deux nouveaux convives juraient quelque peu avec la candeur de la tablée. Le premier, un vieillard bedonnant et presque chauve tendit une main épaisse et moite en faisant gigoter son double menton sous des dizaines d'acquiescement faussement sympathiques.
Le second, plus jeune, serrant les mains avec une retenue qui frôlait le ridicule, était si frêle que le contact avec sa peau avait quelque chose de macabre.

« Mes jeunes amis, j’ai le plaisir de vous présenter monsieur Jacques benbibi, producteur sur Unys 9 (le plus vieux s’assit en soupirant sous l’effort et sourit de toutes ses dents aussi blanches que droites) et monsieur Gilles Vergez, qui s’occupe des collaborations entre le gouvernement et la télévision. »

Les deux hommes assis devant leurs plats se mirent à chuchoter bruyamment en regardant tours à tours les trois jeunes officiers.

« -Cette année est particulière, lança benbibi avec assurance
-On attend beaucoup de vous, murmura Vergez avec une voix suraiguë
-Vos résultats sont exceptionnels, vous aurez beaucoup d’audimats, le petit qui a eu 22 de moyenne est là Spruce? Benbibi regarda attentivement Tcheren et Ludwig en plissant les yeux, comme s’ils étaient à des dizaines de kilomètres de lui
-Non, ceux là sont exceptionnels mais pas à ce point, taquina Spruce en donnant un coup de coude à Tcheren, qui ne semblait pas apprécier la comparaison
-Peu importe, on m’a dit que la petite avait eu la pire moyenne du lot avec son 16,8, c’est déjà incroyable, expliqua le producteur en avalant un verre de vin d’une traite
-Le public et le gouvernement comptent beaucoup sur vos performances, vous devez impérativement nous fournir un spectacle de qualité. " disait Vergez en piochant de minuscules morceaux de chairs dans son poichigeon rôti au miel.

Bianca paraissait de plus en plus mal-à-l’aise à mesure que les deux hommes leur expliquait en détail à quel point le public, le gouvernement, l’armée, leur patrie, le monde attendaient beaucoup de leur part.

Benbibi se répandait en adjectifs pour qualifier la futur qualité du programme, Vergez de son côté rêvait éveillé sur le nombre colossal de personnes qui se rangeraient derrière l’exécutif si le spectacle était à la hauteur.

« -Ça plait toujours beaucoup, ce faste, ces uniformes de soldats, vous verrez vous serez des stars, avançait benbibi en faisant gigoter ses mentons qui se couvraient de sueur à mesure que les bouteilles se vidaient
-Les gens, le public, ils veulent un exemple fort, des durs, des vrais. Et puis qu’ils sont beaux ceux là, c’est pas comme ce vieux crouton de Watson. »
Vergez ricana

Tcheren, quant à lui, de plus en plus ivre, poussa un grand soupir d’agacement qui coupa net l’élan des locuteurs.

Choqués par son toupet, ils le toisèrent et arrêtèrent de parler. Vergez regarda Spruce Keteleeria qui était jusque là resté tout à fait silencieux.
Le journaliste se dégagea une mèche filandreuse du front dans un mouvement de tête qui aurait presque pu lui briser la nuque.

« -Je crois que tes protégés ne comprennent pas bien Spruce »

Ludwig, qui sentait la colère monter posa la main sur la table dans un claquement sec qui secoua les couverts et arrêta net le brouhaha de la terrasse.

« -Eh bien moi monsieur Vergez, je crois que vous vous méprenez sur nous. Nous ne sommes pas vos amuseurs publics, nous ne sommes pas non plus une publicité vivante pour monsieur le président, ses ministres et tous ses secrétaires d’état. Cette affaire ne concerne que l’armée et elle seule.
-A ce propos, la production a eu une nouvelle idée. »
Benbibi qui n’avait pas l’air de saisir le degré d’agacement des officiers sorti une note qu’il montra a chacun d’entre eux.

« -Parce que vous voulez en plus filmer les épreuves qui n’ont pas de rapport avec le combat? Demanda Bianca avec dégout
-Le public adore l’armée, c’est le dernier corps constitué qui a encore sa confiance. Personne ne sait comment vous vous débrouillez sur un champ de bataille, les simulations dans lesquelles vous opposerez vos stratégies aux officiers-champions feraient fureur à la télévision! Et on y mettra les moyens. Chaque champion à sa spécialité non? Une arme dans laquelle il excelle. Et bien à vous de le défier! »

Vergez, manifestement remué par la poussée d’autorité de Ludwig restait silencieux en regardant la daube de tauros de Tcheren figer dans son gras.

Ce dernier, dans un dernier élan de sobriété calma brutalement les ardeurs télévisuelles du producteur:

« -Nous deviendrons tous les trois des officiers supérieurs, que ça soit par les arènes ou par les promotions. Nos stratégies, nos réflexes, nos habitudes de commandement, sont la chasse gardée de l’armée. Vous et votre outrecuidance pouvez faire une croix dessus. C’est une question de sécurité intérieure. »

Vergez en avait assez entendu. Il se leva, et partit à vive allure du restaurant. Benbibi, qui virait au rouge tenta de le suivre en titubant. Il prit soin cependant de glisser sa tête bovine entre Tcheren et Ludwig pour murmurer avec une haleine qui empestait le vin et la cigarette:

« Le gouvernement à besoin de ce show. Secret défense ou pas, le président me mange dans la main. Sa côte de popularité est en chute libre, les manifestations dégénèrent dans tout le pays. Si je veux vous voir faire mumuse avec des simulations de champs de batailles, je vous verrais faire mumuse. Vous obéirez, sales gosses que vous êtes. Ne laissez pas un joli uniforme vous monter à la tête. Dix ans que le tour des arènes est arrêté parce que vos incapables de prédécesseurs sont trop mauvais pour gagner contre vos généraux hasbeen, dix ans que le showbizz attend cette occasion. Vous m’obéirez, que vous le vouliez ou pas. J’ai le gouvernement de mon côté. Vous venez de vous faire un ennemi très dangereux. »

Puis il disparut a l’ombre d’une ruelle en titubant lourdement.

Spruce poussa un soupir fatigué et sourit tristement aux militaires:

« On ne vous marche pas dessus vous hein? »

Le 08/04/2021, route 1

Le voyage a débuté depuis deux semaines. Je constate avec une grande joie l’application que mon Gruikui met à la tache. Si cette espèce est déjà relativement difficile à trouver à l’état naturel, la possession d’un spécimen comme celui que m’a offert le professeur est une chance inouie. Ses épaules son larges et son bassin plus large encore. Ses muscles, aussi immatures soient-ils lui confèrent une grande vitesse et une importante capacité de propulsion. La route était relativement longue jusqu’à l’entrée sud d’Arabelle. J’ai eu l’occasion de parfaire mon cardio, et d’entamer un long entraînement d’endurance avec mon Pokemon, dont la longévité dans l’action laisse à désirer. Je remarque déjà d’évidents progrès. La gerbe de flamme qu’il peut cracher par ses naseaux à doublé en distance. Les 3 mètres dans lesquelles il peut bruler ses adversaires à faible intensité me confirme qu’il a bien acquis le stade « flammèche » des capacités spéciales de type feu. Le chemin est encore long avant les dizaines de mètres, qu’on appelle souvent « lance-flamme », mais sa promptitude à apprendre et sa très large marge de progression me donnent une certaine confiance.
Si j’arrive à en tirer le meilleur, ce gruikui ira très loin.
Concernant le caractère, j’ai eu la chance d’obtenir un spécimen particulièrement affectueux. Mes professeurs de sciences vétérinaires m’ont toujours affirmé que les Pokémons de type feu sont assez désobéissants, pour des raisons hormonales. Je prends donc grand soin de mon nouvel ami, dont la rareté dépasse le simple cadre de sa race. Il m’apprécie et je l’apprécie plus encore. La chaleur de son poil m’est bien utile quand la nuit, je dors à la belle étoile. D’ici demain j’aurais atteint Arabelle et le centre Pokémon. Les militaires y ont accès pour dormir gratuitement. On m’a toujours venté la qualité de leurs chambres, et je n’ai pas vu un lit depuis une semaine.

Il portait son nouveau camarade sur ses épaules, le Pokémon étant encore relativement léger. Cette drôle d’allure attirait les regards sur lui. La route avait été plus longue que prévue, et ses vêtements en avaient payé le prix. Son pantalon gris foncé était troué aux deux genoux, et sa veste bleue semi-imperméable n’avait pas protégé son maillot de corps noir qui était encore trempé de l’avant veille.
Les quelques vingts jours de voyage l’avaient exténué et il se demandait à quel miracle d’Arceus il devait la longévité de ses chaussures, dont le cuir rouge avait été violemment attaqué par la boue et les broussailles.

Ludwig passa les portes du large bâtiment aux murs vitrés qui était selon la carte, le centre vétérinaire de la ville.
Le lieu était assez spacieux et très bien éclairé. Une grande pièce circulaire au milieu de laquelle se trouvait un guichet, vide, servait de hall d’entrée. Le sol était intégralement carrelé en damier noir et blanc et orné ça et là de quelques yuccas en pots. Le long des murs, de larges cartes d’Unys et de la ville faisaient les promotions des spécialités locales, et le jeune militaire eu l’occasion d’y apprendre qu’un festival de musique devait bientôt se dérouler dans la ville.

Le jeune homme en traversa le hall en quelques enjambées et montra sa carte de sous officier au groom qui empilait les bagages de bruyants touristes sur un chariot doré.

« -Ludwig Leblanc, lieutenant au quatrième de hussards, lança le jeune officier, peu habitué à se présenter ainsi
-Très bien, votre chambre est au deuxième étage, suivez moi. »

Le vieil homme au dos courbé par le temps autant que par les valises emmena Ludwig et la poignée de touristes dans un dédale de couloirs et d’antichambres après quoi, ils prirent l'ascenseur et arrivèrent à la chambre 204.

Ludwig remercia le groom qui le salua largement en faisant presque tomber sa toque rouge décorée de fils dorés en fermant la porte derrière lui.
La pièce carrée était, selon la rumeur, exactement la même dans tous les centres pokemons du pays. Un lit deux places occupait la majeur partie de la pièce à vivre, à côté duquel une petite table de nuit séparait le matelas d’une baie vitrée donnant sur la grande place de la ville. De l’autre coté du lit, à deux mètres, un petit bureau, et un tout aussi petit tabouret, tous deux en bois gris foncé complétaient le mobilier simple mais charmant d’une pièce dans laquelle il serait amené à revenir souvent.

La plus agréable surprise fut la salle de bain. Non pas que la baignoire et le carrelage anthracite, ou le lavabo blanc et son meuble de bain associé furent particulièrement luxueux, mais la simple perspective d’une douche chaude loin des rivières glacées de la route 1 enchantait Ludwig.
Le jeune homme se déshabilla rapidement, puis passa une heure dans un demi sommeil aquatique, enivré qu’il était par le parfum sucré du savon et les milles bulles qui s’élevaient paresseusement de son bain. Le confort était devenu un luxe, aussi, tout militaire qu’il était, Ludwig prit grand soin à essayer avec tout le raffinement du monde les parfums exotiques des gels douches qui lui passaient sous la main.

C’est rasé de près, et son Pokémon astiqué et décrotté que le jeune lieutenant sorti du bâtiment pour visiter la ville. Il ne portait qu’une chemise blanche, un chino beige et des Richelieu noires. Il constata avec amusement que cet « uniforme de civil » avait été partagé au pli prêt par son camarade tcheren dont il reconnu l’air sévère parmi la foule des badauds qui grouillait dans le centre-ville.

A peine eu t-il le temps d’interpeller son meilleur ami qu’un éclair blanc et turquoise fondit sur lui. Bianca s’agrippait à sa nuque avec une force surhumaine. Comme à son habitude quand sa camarade lui témoignait aussi intensément son affection, il se contenta de la serrer contre lui en retour et de lui caresser les cheveux avec douceur.

« -J’ai survécu ne t’en fait pas, lança Ludwig amusé
-Lâche-le il vire au rouge, dit Tcheren, un sourire narquois sur les lèvres
-Excuse moi, répondit la jeune fille, mais vingts jours dans la nature, sans aucune nouvelles! »

Elle lui jeta un regard accusateur

«-Le réseau est minable hors des villes. Il faudrait qu’on communique via la radio pour se tenir au courant, tenta Ludwig pour se justifier
-à ce propos. »
Bianca leva son poignet pour le montrer à Ludwig. Elle y portait une montre digitale à large écran.

« -Monsieur Keteleeria nous a confié trois vokits pour éviter ce genre de problématiques. Ils pourraient capter un message au fond de l’océan selon lui. »

Tcheren sorti un coffret noir et le tendis à Ludwig en lui expliquant:

« -Voici le tiens. Keteleeria nous a demandé de le joindre des que tu serais en ville, tu le programmeras plus tard.
-Monsieur Keteleeria? Ludwig regarda Tcheren avec un air sarcastique. Il a changé de sexe entre temps?
-C’est le père du professeur imbécile. Spruce Keteleeria le magnat de la pokeball. Il est sensé nous introduire auprès des producteurs de télévision.

-Les producteurs? Demanda Ludwig. »

Tcheren soupira. La patience n’était pas son fort

« -C’est vrai que tu vis dans une grotte, lança Bianca avec un air moqueur. L’arrivée des nouvelles recrues dans le tournoi est très médiatisée, cette année ils ont décidé de filmer notre parcours.
C’est une sorte de télé-réalité. L’idée, en plus du spectacle des combats, c’est de familiariser le public avec l’utilisation martiale des pokemons. Un genre de publicité pour rejoindre l’armée. »

Les trois amis entreprirent de traverser la ville jusque qu’au célèbre restaurant Kalosi « Chez Lysandre », où le milliardaire devait les inviter à rentrer dans le grand monde, et surtout à manger.

Après quinze minutes à battre le pavé, ils arrivèrent enfin devant une terrasse entourée d’agrumes en pots.

Outre le merveilleux parfum qui embaumait le lieu, l’élégance des tables en fer forgées, les tenues impeccables des serveurs et la vision presque érogène des mets qui défilaient de tables en tables, c’était l’ambiance qui frappa Ludwig. La rudesse de la campagne Unovienne lui avait fait oublier la calme agitation des terrasses, et celle ci était particulièrement agréable à observer.

Les convives, répartis sur des tables circulaires, parlaient forts et se racontaient moult anecdotes, dont l’intensité variait en fonction du nombre de bouteilles de vins aux pieds, toujours en fers forgés, des tables.
Le pavé beige était éclairé chaleureusement par des réverbères aux formes complexes, qui répandaient une lumière feutrée sur les clients du soir. Les nappes blanches en dentelles restaient, par miracles, toujours immaculées, malgré la quantité colossale de vin que buvaient tous ces élégants convives, aux costumes taillés sur mesures.

Parmi les trois jeunes officiers, seule Bianca ne faisait pas totalement tache.

Son visage angélique était particulièrement bien mit en valeur sous les lueurs de la ville, et s’accommodait tout aussi bien de la simple mais élégante robe turquoise qu’elle portait sur des bas de laine blanche. Ludwig fut soudainement frappé par la beauté de sa camarade.
Lui qui ne l’avait jamais vu que sous la pluie et couverte de boue durant les séances d’entraînement à Janusia, ou les cheveux en bataille après une longue nuit de travail, il se plu à lui découvrir un tout nouveau visage. Tout paraissait comme inédit: son nez retroussé, ses taches de rousseur, ses grands yeux bleus clairs comme la banquise d’Almia, son carré long qui laissait folâtrer quelques fines mèches de cheveux le long de son visage ovale. Même son sourire et ses « dents du bonheur » que Tcheren et lui avaient souvent moqués gentiment participaient à ce charme qu’il n’avait jamais su remarquer.

De son côté, Tcheren, qui avait fait la même observation, avait un air complètement ébahi. Ses yeux noirs comme la nuit étaient largement ouverts, son visage en pointe légèrement allongé par la surprise. Les quelques rides qu’il portait prématurément, séquelles de son indissociable air contrarié, avaient totalement disparu. Même son infatigable épis qui lui donnait bien trois centimètres de plus en hauteur avait fané devant l’éblouissante beauté de leur camarade. Où peut-être était-ce à cause de la cire qu’il avait soigneusement appliqué pour plaquer ses cheveux raides et noirs comme le jais en arrière.
Le jeune homme en remarquant le regard insistant de Ludwig, finit par se ressaisir et à remonter ses lunettes rectangulaires, dans le geste presque procédural qui lui était caractéristique.

« Il a remarqué que j’ai remarqué qu’il avait remarqué » pensa Ludwig amusé. Tcheren, rougissant se ressaisit et bredouilla

« -Monsieur Keteleeria donc… »

Ils soupirèrent tous les deux en constatant que Bianca n’avait pas aperçu leur choc, trop occupée qu’elle était par la beauté Illumisienne de la scène.



« -C’est proprement incroyable, on se croirait dans ces films clichés qui se passent à Kalos! Lança la jeune fille émerveillée.
-Oui tout à fait, du genre « le fabuleux destin d’Amelie ponyta », jeta Tcheren, visiblement enthousiasmé par l’idée d’une référence commune avec cette nouvelle Bianca.
-Absolument, c’est la raison pour laquelle j’apprécie autant cet endroit. »

L’inconnu qui venait d’interrompre le fantasme amoureux éveillé de Tcheren ressemblait traits pour traits au professeur Keteleeria, à la différence près que ses cheveux étaient beaucoup moins longs, et son visage beaucoup plus ridé.
Il portait un superbe costume gris clair à large col et à fines rayures noires, qui mettait en avant sa taille impressionnante.

Il ôta son Borsalino à larges bords blanc cassé, assorti à sa chemise dont les premiers boutons étaient ouverts et entreprit de serrer les mains une à une.
Ludwig était impressionné, autant par la force de sa poigne que par l’élégance qui se dégageait de celui qui leur demanda « par pitié » de l’appeler Spruce.

« -Ma fille ne m’avait pas prévenu de la présence d’une aussi charmante convive, lança t-il en souriant à Bianca. »

Cette dernière rougit presque autant que Tcheren.



« -Voici donc mes trois petits prodiges. Tes lunettes me laissent croire que tu es Tcheren, l’encyclopédie faite homme? Ma fille m’a beaucoup parlé de ta connaissance des pokemons. J’ai toujours prétendu qu’une passion aussi dévorante était le signe d’une grande intelligence.
-Vous me flattez monsieur, bredouilla Tcheren en virant à l’écarlate.
-Toi tu es la fameuse Bianca. Il parait que tu as attendu cinq heures sous la pluie pour veiller sur un salamèche malade? Un tel amour des bêtes peut certainement expliquer tes résultats phénoménaux en sciences naturelles.
-Je n’ai rien fait d’autre qu’attendre l'infirmière Joelle » marmonna Bianca gênée mais ravie. 

L’industriel se tourna avec cérémonie vers Ludwig.



« -Le terrible Ludwig Leblanc, fléau de Janusia. La seule personne connue en dehors des professeurs de l’école militaire à avoir vaincu la petite Iris. Tout bonnement stupéfiant. Mais pas autant que tes résultats aux concours. »

Comme a son habitude quand quelqu’un d’aussi charismatique lui adressait la parole, le jeune homme se contenta d'acquiescer en silence.

Si un passant avait pris le temps d’observer ces trois jeunes gens rouges comme des écrevisses, et regardant timidement leurs chaussures, il n’aurait jamais imaginé qu’aucun d’entre eux eu jamais tenu entre ses mains une arme à feu, un sabre ou une carte de stratégie militaire. Des années de sciences formelles, de sports de combats et de duels pokemons avaient laissé place à la timidité d’enfants qui parlent à leur directeur d’école.

Tandis que les serveurs apportaient plats, vins et couverts, deux hommes s’assirent autour de la table ronde où les discussions n’avaient jusqu’a présent été que triviales.

Le 22 mai 2021 à 14:56:38 :

Le 22 mai 2021 à 14:00:04 :

Le 22 mai 2021 à 13:46:00 :

Le 21 mai 2021 à 23:53:56 :
Trop indigeste et zéro sticker :pf:

Les fic sans sticker sont bien meilleur

C'est dommage qu'elles soit de plus en plus rare :(

Je comptais faire une fic Pokémon La Grande aventure avec une saga par région en m'inspirant des jeux et du dessin animé mais trop peur que ça bide et ça fait plus de 8 mois que j'hésite vu qu'il compte pas y avoir de sticker :(

Niveau bide je pense qu’on a un bel exemple :hap:
Mais honnêtement lance toi, y’aura peut-être pas beaucoup de lecteurs, mais je me souviens des fics Pokémon du 15-18, c’était une très belle ambiance :oui:

Prochain chapitre ce soir vers 18h :oui:
Bordel ce CUL :bave:
22/05/2021 10:21
Bordel elle peut détruire mes hôpitaux et mes écoles à coups de bombes incendiaires quand elle veut
L’homme politique de droite le plus connu en France doit être Henry de Lesquen :(
Quelqu’un peu m’expliquer précisément le concept de représentation ? Le rapport à l’idée et ce en quoi elle peut définir ce qu’on perçoit. Je crois que ça vient de Kant mais j’y connais pas grand chose

Le 22 mai 2021 à 07:52:02 :
Up

C’est pas le cycle d’ibn khaldun ultra simplifié ?
J’ai vu que l’émission sur l’agroalimentaire, le présentateur est horrible j’avais juste envie de le gifler

Le 21 mai 2021 à 23:53:56 :
Trop indigeste et zéro sticker :pf:

J’avais prévenu

Le 21 mai 2021 à 23:41:16 :
N'exagère pashttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png

je ne dis que la véritéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490485603-geishitas.png
Le chapitre quatre est en préparation néanmoinshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490485603-geishitas.png

Le 21 mai 2021 à 23:35:07 :
Petit up discret

Le meilleur de tous :coeur: