Force clé, la chance finira par te sourire (étant moi-même chance je m'y connais)
Recevoir de l'aide de temps à autre ne te diminue en rien, ton odyssée aura ses pneuj, laisse-les te rendre service
FORCE
Chapitre 20 : C'est pas fini
Et c'est le retour des rencards de Chanclar
Après l'épisode the-voicesque précédent, nous accélérer quelque peu
**
Nous arrivons après le stage, j'ai passé les fêtes en famille, me suis ressourcé
C'est l'heure de regagner les bancs de l'école
Rien de spécial niveau sentimental sur cette reprise de semestre, si ce n'est un date eco+ avec une camarade qui se montrait sympathique mais sans plus
J'engage la conversation avec des filles mais pas grand-chose ne s'ensuit
Enfin arrivent de beaux jours printaniers, et avec eux un souffle de romantisme sur ma chanclesque épopée
Un jour à l'école, je monte des escaliers et croise une fille tout à fait charmante : il se trouve qu'un bon ami à nous deux est dans sa classe
D'un coup je lui dis :
- Excuse-moi
- *se tourne*
- T'es dans la classe à Pierre ? [j'aurais dû dire bonjour, c'est la moindre des choses]
- Oui
- Il est là-haut ?
- Non
S'ensuit une conversation brève mais amusante, nous avons des goûts musicaux communs, elle a un certain humour : puis nous nous saluons et je monte, curieusement de bonne humeur
Plus tard j'apprendrai par ce même pote de sa classe que la fille a été intimidée et gênée de mon approche aussi directe, sortant d'un partiel elle avait autre chose à foutre que d'écouter ma tirade nuptiale, ce qui est tout à fait respectable. De plus, l'ajouter le soir même sur FB et la dm couronna le malaise que je lui causai, de quoi réformer l'échelle de VJ
Mais le flux finit par s'harmoniser au fil de nos conversations virtuelles, nos centres d'intérêts communs et mon statut de pote du pote aidant. Les discussions sont intéressantes, un réel feeling s'installe, du moins de mon côté
Il est même question de se voir puisqu'elle accepte ma suggestion
Mais c'est alors qu'une péripétie vient rebattre les cartes de mes pérégrinations galantes
La gala de fin d'année
A suivre...
Tout de suite.
El famoso gala. Quelques jours avant les partiels. J'ai demandé à mes clés proches s'ils viendraient, réponse négative générale, j'ai donc dit niquez vos races je m'y rendrai en samouraï
Je prends ma place
Mon mindset était le suivant : j'aime la musique, m'ambiancer, je passe une bonne soirée et adviendra ce qui doit advenir (au fond de moi j'avais quand même 1% d'attentes mais que j'avais canalisées
J'arrive au gala, solo
Et déjà discute avec une fille dans le hall, sans volonté précise, telle une pierre qui roule
J'arrive dans la salle du gala, me balade, salue des kheys, on parle
Puis commence à m'ambiancer solo, sur la piste de danse, avec un grand sourire
Lorsque soudain je croise le regard d'une fille au loin
On s'était croisé lors d'un évènement sur le campus où elle était hôtesse d'accueil, et moi badaud en costard (Bob Costar)
Nous avions fait brièvement connaissance, mais sans plus (elle m'avait paru un peu légère et immature, mais sympathique nonobstant).
Donc nos regards se croisent, et elle me fait COUCOU
Du coup je lui fais coucou
Je continue de danser
Elle VIENT ME VOIR
C'est une première dans ma vie, mais je ne réfléchis pas trop et demeure dans l'INSTANT (le bonheur s'y trouve)
Elle me dit :
- Salut !
- Salut
- Tu te souviens de moi ?
- *en m'approchant de son oreille afin de couvrir la musique* Bien sûr que je me souviens de toi !
Puis on parle et danse ensemble
Je ne sais si ce fut par fleuretage ou légère ivresse, mais elle se tenait proche de moi , et nos bras s'effleuraient ou se touchaient souvent par conséquent, ce qui ne me déplaisait point
Nous rions, nous dansons en nous tenant la main
Et à un moment je lui fais un bisou sur la joue dans lequel je mets mon petit coeur
Nous dansons, dansons... à un moment nous allons nous désaltérer
Je sais plus si c'est avant ou après.
Mais alors que nous dansons, les mains sur ses hanches ou mes épaules, au détour d'une musique intense et d'un regard encore plus intense,
Nous nous embrassons
Mon cerveau fait un salto
Et, trop impulsif, je saisis de mes mains la justesse de ses courbes dans une passion irréfléchie
Au sortir de ce doux baiser, elle me dit :
- T'as les mains baladeuses
- Désolé j'ai pas réfléchi !
- Ah nan mais ça me dérange pas
-
Bref je redeviens raisonnable et nous continuons de nous amuser gentiment, l'ambiance est survoltée
Après je l'accompagne devant les toilettes, l'attends, elle revient avec un verre d'eau, je m'hydrate allègrement
A un moment je l'aide à retrouver une pote à elle disparue, puis elle m'aide à retrouver une pote à moi disparue (tout rentre finalement dans l'ordre)
Nous retournons danser, nous enlaçons, valsons sur de la techno sans le moindre souci quant au regard d'autrui
Puis elle m'indique avoir mal au pied alors nous allons nous asseoir au calme. Comme je lui propose, elle repose sa jambe sur la mienne. En discutant je me rends compte que nous avons des choses en commun, le feeling passe dans la conversation. Je me contente de kiffer le moment.
Nous dansons à nouveau, nous asseyons encore (douleur au pied oblige), je lui montre la vidéo du KO que j'ai pris à la boxe pour faire le mec
Puis nous re-dansons, à un moment (je sais plus quand) sur du Modjo - Lady Hear Me Tonight, une de mes chansons préférées, un régal du DJ, dédi à lui
je lui chante les paroles en la regardant tel un artiste R&B et ressens cette parcelle de vie dans mon ÂME
Bref plus tard elle me dit devoir s'en aller avec ses copines (qui nous snappaient en soum, je leur faisais coucou
On se dit au revoir et s'embrasse
Je reste un peu à danser solo, je kiffe ma vie, tout seul au milieu de la piste, un peu comme au début
Puis la musique s'arrête, je discute avec des kheys à l'entrée de la salle, et vais enfin prendre le métro de l'aube, croisant les charbonneurs de la première heure
A suivre
Chapitre 19 : The Voice et chill
Yo les clés, retour du jeune Chanclitar
Ca fait un petit moment (REP El Pueblo légende du fofal REP Luv Resval)
Retour dans la course à l'attention féminine du jeune paumé sentimental que je fus
Une fille de ma promo avec qui flirt de fond s'était mis en place depuis quelque temps. Je lui propose un restaurant. Elle accepte.
Donc j'arrive (légèrement en retard, je croyais que c'était un truc d'alpha
Après on se balade, puis je sais plus comment, on va se poser chez elle
Elle allume la TV, on regarde The Voice
Mélomane, je m'intéresse alors au programme qu'elle suit avec assiduité depuis un moment
On parle, et au détour d'une blague qui la fait rire, je dépose un baiser sur sa joue
Puis elle a un sourire gêné
Je lui demande ce qu'il y a, elle me dit que mon geste est surprenant. Du coup je ne tente rien de plus
Bref je reste un peu, puis lui dis bye-bye (il se fait tard par ailleurs)
Avant de prendre congé, elle me dit de la prévenir une fois que je suis rentré sain et sauf
Bref plus tard on se parle par sms, elle me demande des explications sur comment je ressens les choses, je lui dis ne l'avoir jamais vue comme une amie, mais comme une fille qui me plaît (là aussi je me crois alpha )
Bref finalement pas d'autre date (on en aura fait 2 en tout), je ne réponds plus à ses sms sur le moment
Finalement on se recroise en cours et se salue chaleureusement, on parle tranquille etc
C'est une fille cool
Chapitre 18 : Boxe gars !
Je suis staged télétravail, et mon moment fort de la journée est l"entraînement de boxe, de 4 à 5 par semaine
Après l'avoir tant imaginé, je suis enfin dans les bails réels, c'est un plaisir
De plus le club est bonne ambiance, débutants comme confirmés, et j'apprends beaucoup, je me dépasse dans la douleur et la sueur, je dompte la violence.
Enfin le coach est un personnage culte, capable de tailler n'importe quelle origine sur un pied d'égalité, et on sent qu'il connaît le NOBLE ART.
Par ailleurs il y a quelques demoiselles assez mignonnes dans le groupe
Un soir, je me rends à un concert d'un pote du lycée
Après le concert, en me levant et quittant mon rang, j'aperçois une jolie brune masquée qui entre dans la salle et semble chercher quelqu'un vers la scène.
Je lui dis alors :
- Ah tu viens d'arriver dommage, pile à la fin
Bref elle rigole etc, finalement, on sort de la salle ensemble et je continue à discuter avec elle, elle m'explique être une pote de la chanteuse en première partie, on se présente...
Il faut savoir
Puis on se joint à d'autres gens, notamment les artistes du concert, c'est bonne ambiance etc. Je lui propose alors de se revoir à l'occaz, elle me donne son numéro
Quelques minutes je suis en train de discuter avec mon pote, elle vient me dire au revoir en me pressant légèrement le bras, ce qui m'encourage fortement
Plus tard je lui envoie un message, on se voit alors la semaine qui suit.
Déjà elle me demande au dernier moment si on peut finalement se voir à une station voisine de celle prévue, je dis ok oklm.
On se voit, même sourire, ça rigole etc, puis je lui dis qu'elle m'avait plu quand on avait parlé au concert
Et là, mi-rieuse, elle me dit :
- Ah oui, en fait, j'ai un copain depuis 7 ans
Dégouted (et je ne le cache point), mais avec un brin d'humour dans ce désarroi (tel est le jeune Chanclar), je lui dis avoir envie de pleurer
Elle me dit : - Nan mais t'es golri hein
GOLRIED
J'ai pas mal le seum, envie de me barrer un peu, mais elle me dit que ça peut être sympa du coup je me dis ok go rester pour une belle amitié
On se balade, puis on a un peu la dalle donc je nous paye des CHURROS (cuck mais je khalass avec honneur) et on se pose sur un banc dans une ambiance street avec ma POTE.
Nonobstant la conversation est cool, elle est intéressante (ça je le savais, d'où mon intérêt initial)
On se balade ensuite, à un moment je lui dis de me contacter si elle est plus avec son gars
Bref finalement je la raccompagne au métro puis rentre chez moi
Tant d'efforts pour une FZ, + elle qui m'expliquait flirter innocemment occasionnellement au taf ou autre, son pauvre gars
Prochain épisode : resto et bisou
Chapitre 17 : Stageons
Démarre donc mon stage, en télétravail
Ca ne me passionne pas, mais ça fait l'affaire
Je fais des Powerpoint, des Canva, des recherches bibliographiques, ma patronne est sur mes côtes
Travailler depuis ma chambre me rend zinzin
En parallèle je recherche un club de boxe
Peu après je me rends à la salle d'un club pour mon premier essai
Et je fais la rencontre d'une légende : le COACH
Un sens de l'humour aiguisé, blagues racistes tous azimuts, et ce que je perçois comme une maîtrise du noble art et de son enseignement (confirmée a posteriori par son palmarès de champions à KOs sur YT nofake)
Je décide direct de m'inscrire dans ce club
Par ailleurs, je poursuis un BADINAGE maladif lors de ma balade de fin de pause déjeuner
- la rencontre d'une dominicaine devant le supermarché dont je ne prends pas le numéro
- une lilloise (je crois) marxiste, qui me donnera son num mais sans suite
- et la fille suivante :
J'allais faire les courses, lorsque je passai devant elle, posée à la terrasse d'un café. Elle avait des yeux magnifiques, d'un vert doré. Je n'osai l'aborder, et passai mon chemin. Une fois ma course faite, je revins, espérant la trouver au même endroit
Elle y était
- Excuse-moi
-
- J'aime bien tes yeux
-
Elle sourit et semi-gloussa. Je l'observai puis vis qu'elle tenait un téléphone à clapet en main
- J'aime bien ton téléphone aussi, dis-je en rigolant.
Elle rit, puis s'ensuit une brève discussion sur son Iphone cassé par une amie, les biens matériels, sa montée sur Paris pour une semaine de taf dans l'art, etc
Je lui propose alors de prendre son numéro, elle me dit "bah non" en souriant.
J'active le mode LOGOS
- Regarde, je te donne mon numéro, et si ça te dit tu m'envoies un message, sinon tant pis
Elle accepte finalement. Je prends congé en lui disant "Salut, fais le bon choix", rieur.
Le soir même, je reçois un SMS d'elle. Elle me répondra ensuite "c ki ?", je me dis ok elle est marrante
Finalement on se voit un soir
On va boire un verre, on discute grave bien, puis se balade dans la nuit hivernale. Romantique de simplicité.
Arrivés bien plus loin, on s'asseoit et, au détour d'un instant de complicité dans le regard, s'embrasse.
Je passe une excellente soirée/nuit en sa compagnie, puis lui dis salut devant son bus de nuit.
Plus tard elle m'enverra un message de remerciement et d'adieu probable, j'y répondrai puis supprimerai son contact (volonté un peu trop abrupte de passer à la suite)
Prochain chapitre : je parlerai plus en détail de la boxe
Chapitre 16 : 2 Sucres Ray Leonard
Dédi à mon clé Lancelocksed, ce chap est pour toi
La suite de mon intérim se coule tranquillement
En cause, je m'y fais une bonne amie
Un jour avant d'aller au taf je me lève à 5h pour regarder la finale France-USA des JO basket.
On se fait fumer.
Je pars au taf fatigué et salé
A la fin de mon contrat, au moment de prendre congé je dis à mon patron "j'espère que j'ai pu vous aider"
Il me répond : "Bah, de toute façon c'est fini là
Maxipeace sur toi
Je pars ensuite en vacances sur la côte Ouest
Matrixé irréversiblement par le NOBLE ART, je me lève tôt chaque jour pour une séance footing dans le sable le long d'un lac couvert de brouillard
L'aprèm je me fais fumer par les miens au tennis, go plage etc, de belles journées en somme
Je lis les articles de expertboxing.com, je commence à envoyer des jabs dans le vide, me sentant Tyson
Je dois alors trouver un stage pour la rentrée.
Une candidature au premier entretien fructueux m'amène à un second avec partie pratique, qui se passe assez bien.
Plus tard, le boss me fait une offre par mail, à 600e/mois
Je réfléchis
Me prend alors l'idée de préparer une narration digne de Zola afin de décrocher un salaire meilleur
Une fois ma partition de violon rédigée, j'appelle
Le boss décroche, et là j'enchaîne : loyer à charge, emploi à McDo, origine de classe falsifiée à mégaprolax, et tutti quanti
Conclusion : il me faut 1000€/mois.
Le boss est surpris, il me dit que ça marche pas comme ça, que personne n'a jamais eu quelque chose à redire au niveau de la rémunération (normal ce sont des cucks de base
Finalement il accepte, A LA LIMITE, de me mettre à 800€/mois (la poire est coupée
Et moi, jeune Bob Chanclard, je réponds :
- 800 € ? C'est votre dernière offre ?
Il me répond :
- Ecoutez Bob, on est pas au souk
AYYYYAAAAAA
C'est donc SOUKED que ce stage m'échappe finalement, le patron m'envoyant un mail disant que mon comportement lors de cet appel fit soudain de moi un profil seyant peu au sein de son entreprise
Finalement, après légère sueur tactique, je trouve un stage
Chapitre 14 : suite et début
Direction la ville de mon clé DJFalafel
Falafel, c'est un de mes meilleurs clés. On a traversé des révisions de partiels, des rendus dernière minute, des exam tag team
J'arrive à la gare, il m'accueille
Plus tard je rencontre sa famille, puis nous allons en ville déguster des burgers généreux à l'image de la serveuse
Quelques monuments assez beaux, les anecdotes de Falafel sur chaque lieu de son enfance ...
Nous allons aussi voir un bout de montagne qui surplombe la ville
Le soir même je rentre en train, heureux de cette journée kheyesque.
Mon séjour se conclut avec la visite de mes proches qui passent une semaine avec moi, avant de rentrer ensemble en France
Adios l'Espagne, nous nous reverrons un jour
Chapitre 15 : Nouveau charbon
Fraîchement rentré au pays (celui de mes allocs hein, pas de mes ancêtres
Je passe quelques jours d'oisiveté à regarder le début d'Ippo : les vidéos de GregMMA m'ont intéressé durant l'Erasmus, et je sens que le délire BOXED commence à doucement s'installer dans mon esprit
Je décide alors d'aller accumuler quelques PESOS
C'est finalement un clé à moi qui me propose une mission stockiste de son agence d'intérim
Premier jour d'intérim
J'arrive en bon golemasqué dans le magasin
Je rencontre mon patron qui me briefe sur mes tâches
Ok je me mets au taf
Dans la réserve, les vendeuses font tour à tour irruption pour chercher un article, ce qui me permet de les saluer brièvement
Notamment une frappe polono-marocaine
Bref dans l'ensemble je m'entends très bien avec l'équipe (sauf mon chef qui me trouve lent, ce qui est sûrement vrai, en effet je n'ai pas de prime à la vitesse
Les journées s'enchaînent, mon temps libre et mes pauses se consacrent à visionner Ippo et des combats de boxe ou lire sur la boxe
Le virus me prend
Il faut savoir qu'à ce moment je suis encore dans le délire drague urbaine, et il faut dire que les boutiques de prêt-à-porter sont un nid à donzelles
Un matin, posé avant le début de ma journée de taf, j'aborde une fille mignonne, on discute etc c'est sympa, puis je lui demande son num et elle me dit "ok, par contre je suis avec mon copain il bosse dans la boutique là-bas, juste que ce soit clair"
Oui merci clair comme de l'eau de sueur ahi
Ou encore une autre fille qui m'avait ouvert une entrée employés avec son badge, on avait discuté brièvement, j'ai plus tard réussi après galère à la retrouver sur FB en confirmant mes hypothèses de par son Linkedin
J'ai aussi dragué mes collègues vendeuses, sans succès
Si je mets autant de déter dans mes projets pro que dans mon époque drague, je finis millionnaire naturellement
La meilleure fut la vendeuse de la boutique voisine, grosse frappe brunette. J'étais souvent dans l'espèce d'arrière-parking pour livraisons à réceptionner et vider des colis
Du coup tous les 1 à 2 jours on se saluait, bossait à quelques mètres l'in de l'autre, je lui faisais une plaisanterie, elle était très sympa, toujours souriante
De plus elle faisait parfois sa pause dans cet arrière-parking pour bronzer sur une chaise, et je discutais un peu avec elle tout en triant mes cartons.
J'appris à la connaître un peu plus, ses études etc, et j'ai deviné au feeling que nous étions de la même année de naissance
La veille de ce qui suit, nous avions parlé de la chaleur qui se faisait ressentir, d'autant plus en pantalon noir et sans ombre. C'est alors qu'un matin je lui propose d'aller le lendemain dans un endroit climatisé manger une glace
Elle me regarde en souriant, elle bug un peu
Puis voyant que je la fixe elle dit : "ah c'est pas une blague ?"
- Tu es libre quand ?
- Euh...
- Sinon passe-moi ton numéro et on verra
Elle accepte et j'ai son numéro, papillons à l'abdomen
Le soir même je lui envoie un message pour réitérer ma proposition de rencard. Après de longues heures à attendre en bon nécessiteux, elle me répond avoir un copain
Enfin bon, dossier suivant
Chapitre 13 : Au buzzer
Les péripéties de la piscine et en boîte furent mes dernières sorties avant les partiels de la semaine qui suivit
Je charbonne les épreuves à base de révision dernière minute dans le train/fichage massif la veille en sommeil restreint sur du Skyrim exploration suite
Les épreuves s'enchaînent, je sauve les meubles grâce à cet instinct de survie et le fait d'avoir toujours suivi en cours
Bref ça se termine, je dis au revoir à 2-3 gens espagnols de la fac, mais ceux-ci ont l'air peu investis dans les adieux et plutôt dans leur prompt départ en vacances
Du coup je rentre solo de la dernière épreuve, content d'être libéré d'un premier poids
Le soir même je vais à la CANCHA et joue au basket
On discute avec des potes plus jeunes que je me suis fait, puis ça bouge au McDo,
Ca m'offre un ptit burger à mon insu (la fille, je te dois 2-3€ j'oublie pas, je vais venir à Madrid pour que tu me prennes l'argent
Bref c'est un moment nice
Je rentre, go douche dîner toilette etc
Puis je me pose pour dormir
Et là
Gros frissons, sueur, fièvre, impossible d'atteindre Morphée
Je me dis covided issou ; + mon immunité fatiguée par la semaine avec peu de dodo
Je dors miraculeusement quelques heures genre de 2h à 5h, en sueur totale
Je go petit dej
Puis sentant un semblant d'énergie j'enfile mes baskets
Et je retourne à la CANCHA
Le jour vient de se lever, je joue, des gens sont encore en botellon dans le parc
Certains kheys parmi eux me rejoignent pour jouer avec moi, c'est sympathique
Après je rentre chez moi, douche etc je crois, puis je suis hyper fatigué
Mais je tenais à jouer au basket, je n'en regrette rien, je le devais au BobChanclar qui charbonnait les partiels
Bref, d'ailleurs ma kheyette était en vacances en Andalousie
Du coup je suis solo à la piaule en position allongé fiévreux toute la journée, littéralement quarantained, à faire rien car la moindre activité compromet le repos de la guérison
La nuit je regarde les finales NBA jusqu'à 5h, je sors pas, je vois à peu près personne
Je me sentais CUCK de mas vacances post-partiels, en plus mon retour en France était dans moins d'un mois
J'aurais kiffé partir visiter le pays avec une certaine française
Du coup, alors que je suis encore un peu malade, je lui propose de se voir dans les jours suivants et fais le pari de ma guérison prompte
Elle accepte
J'ai donc un date resto de prévu avec elle
Le jour J je me sens mieux, dédi Dieu
Le resto se passe grave bien, elle est belle et j'adore parler avec elle
Elle insiste pour payer cette fois, et ne veut rien entendre
Après on marche sur le pavé, on discute,
Au détour d'un échange sur les bergers allemands, je passe mon bras sur son épaule
Oklm on marche on parle, puis je lui propose qu'on aille chez moi, elle accepte
On y va
On va dans le salon et elle rigole de mon agencement optimisé pour regarder la NBA sur la télé avec canapé qui barre l'accès à la salle à manger
On s'asseoit, discute
Et à un moment
Je go bisou sur la joue
Puis tout se déroule
Sauf qu'étant matrixé je pense que ne plus montrer d'affection et d'intérêt ni parler à cette fille dans les moments et jours suivants est un truc d'alpha, ce qui est débile
Bref on s'embrasse à ma porte et elle part
Je reste là, à contempler
Puis je go douche brossage dents dodo
Car le lendemain je vais visiter le clé Falafel
Le 04 mai 2022 à 00:09:53 :
Est-ce que c'est normal de pleurer de temps en temps (genre 1 à 3 fois toutes les deux semaines) seul la nuit pour diverses raisons en même temps, on se sent seul, mal-aimé, incompétent, perdu, stressé etc... ou il faut aller consulter ?
Tkt khey ça arrive à tout le monde de lâcher du lest, pleurer est un mécanisme qui permet de gérer un stress. Je suis sûr qu'après les nuages viendra le soleil, accroche-toi courage !
Chapitre 12 : Le khey
Vers la fin de mon Erasmused, ma colockheyette
Un soir j'ouvre ma porte et le voilà : après une chaleureuse accolade
Du coup les premiers à arriver sont les Allemands
On discute tranquille etc, puis ma coloc et sa pote (qui créchait chez nous) arrivent de boîte et ramènent un AUTOBUS de gens
La fête commence alors tranquillement : il faut avoir à l'ESPRIT
Je me lève d'un canapé pour atterrir sur celui d'en face et parler avec une allemande moitié batave callipyge, puis vois que cela ne mènera à rien, donc NEXT PLAY
La soirée avance, gros son, les voisins sûrement en sueur (ils appelaient les Gilbert sur nous, on faisait les morts, puis ça a fini en excuses à chaque porte pour récup la caution
Et je parle aussi vite fait avec 2 des marocaines qui sont soeurs. Le pedigree certifié nourri au grain comme j'ai rarement vu
On danse un peu c'est sympa, je m'amuse malgré n'avoir rien géré ce soir.
Pas comme le sacré FALAFEL
Les Allemands partis, la soirée bat son plein (curieusement issou) : complètement ethanoled, Falafel commence à tchatcher une mexicaine qui twerkait avec son castillan langue maternelle
Plus tard il vient me voir :
- T'as une Ruquier ?
Du coup je lui en file une, conscient de ma cuck passe décisive
2min plus tard
- T'en as une autre ?
Bordel je lui donne, lui qui est plus efficace que moi en un jour
Et ce pendant que ma coloc qui l'adore (plus que moi -> go jalousie) me dit bourrée : HEY FILE LUI UNE KAPOTE
bordel laisse les hommes gérer et go cuisine
Bisou à elle nonobstant
Bref il fait ses bails dans une des fameuses chambres
Plus tard, on se retrouve dans le salon avec : 2 kheys lyonnais dont un bourred à qui j'explique le fofo, et Falafel en slip et sueur totale dans un fauteuil en position homer simpson
Il me raconte s'être fait imposer des obligations orales, à la limite de la nausée
Finalement j'ai passé une bonne soirée moi aussi
Le lendemain je crois, on va à la piscine municipale
En extérieur + soleil de ouf
En bon jean natation, je commence à défier les kheys erasmus à la course, les bats un à un, puis bats des random espagnols ou arabes : à un moment j'aborde un groupe de potes, ils vont me chercher le meilleur, je le fume
D'ailleurs les latina y ont la culture du STRING
Bref la piscine moment légendaire, 1euro 80 pour du bonheur
On va aussi en boîte avec le clé Falafel
On danse avec la kheyette, je bois mon coca en Jean sobre, à un moment je bouscule un latino sur son tabouret dans un passage étroit et manque de le balayer au sol
A un moment je vois une 8/10 brune (mon type de ouf) et attends que ma kheyette ait brisé la glace avec elle (une tactique d'EMPEREUR
Donc je commence à parler avec sa pote et elle, plutôt sympa : après la boîte ferme tôt donc on est devant et je continue de discuter avec elle, de son taf, sa vie etc, et prends son num
Finalement on erre un peu avec la kheyette, 2 amies à elle, Falafel, la 8/10 et sa pote + un gars qu'elles ont rencontré la veille, et des gens nous abordent sur le pavé et proposent des after chelous en mode max 1 mec, des règles bizarres, on dirait qu'ils cherchent de la chair fraîche pour un blacked
Bref on esquive, avec ma kheyette boured qui manque de JUGEOTE
On se pose sur une place ou je discute bien avec un khey d'alsace sympa, qui était "pote" de ma target et sa pote, il m'explique qu'elles sont en mode michto de soirée. Mon CERVEAU biaisé qui veut juste baiser enregistre mal cette donnée
Bref une pote de la kheyette est boured et croit pouvoir embrouiller un groupe d'Irlandais car elle sait qu'on la soutiendra en cas de problème
Bref ça se tasse car les Gilbert sont pas loin, et je dis au revoir à la 8/10 qui en fait ne voulait qu'un after cette michto, par sms ça ne donnera rien, mais bon PADAMALGAM sur les belles filles de Saint-Denis
Voilà pour cet arc DJFalafel mes llaves, la sweet sera du chapitre lourd, avec le retour d'une demoiselle
Je découvre Léo des Philogynes en 2020. Le gars m'impressionne, il a aucune pression et démarre des discut' dans le mas grande de los calmos. Le lendemain j'empoigne mon VTT et me rends dans le quartier de la gare. Je commence à faire des rondes, initiant le délire SHARKED. J'arrête alors 2 touristes qui s'avèrent anglaises et leur lâche un pavé (comme celui-ci), essouflé de pression : "Excusez-moi, en fait je passais avec mon bolide, puis je vous ai vu et je me suis dit que vous dégagiez une aura". Elles m'ont regardé sans rien piger, du coup on a switché en anglais. Après je leur ai demandé d'où elles étaient, on a parlé du Covid en Angleterre, machin chose, après l'une a dit we have to go, j'ai dit ok bye et voilà. J'étais content car passé outre la barrière mentale. C'est l'une des qualités que l'on peut trouver à cette catégorie de youtubeurs, mais celle-ci se transforme en offre pour part de marché incel.
C'est très bien d'avoir pu se décelestiniser un peu : le fait est que l'ivresse de la récompense (discussion avec une belle fille valorisante, réussir à prendre un num, éventuellement la revoir, avoir une aventure/histoire avec elle) devient une drogue, dans une sorte de sport érotique un peu risqué. Au bout, un précieux trophée qui va justifier l'énergie passée à râtisser le Jardin du Luxembourg, tout le temps en alerte rouge, sans réelle tranquillité mais un relâchement feint, parler à des filles, passer outre le râteau mais conditionnant nonobstant son estime de soi à la réussite d'une interaction in fine.
Les hommes en âge d'agir sont une source impressionnante d'énergie. Les Road2Condor, Philogynes, et autres Brandon l'ont bien compris : en vrai ils font leur business intelligemment, rien à redire là-dessus. Mais pour ma part, je me rends compte que j'ai passé un temps énorme à draguer dans les rues, les parcs, badiner avec derrière l'envie viscérale du charnel et de sa valeur d'estime sociale. Des efforts conséquents, une attente anxieuse de messages de réponse, certes il y avait un certain plaisir à tout cela. Mais cette énergie n'était pas investie sur ma personne, plutôt sur autrui dans l'espoir que cet autrui m'aime et fasse remonter mon estime de soi.
Les youtubeurs drague capitalisent sur ce manque en mettant en scène les exploits prétendus de drague. Si Léo des Philogynes allait au bout de sa démarche de psychologue, les disciples seraient amenés à se concentrer sur un réel épanouissement personnel, non éphémère, sans intérêt principal pour la séduction des femmes. Les Philogynes deviendraient un club de boxe. J'y participerais avec plaisir.
Une excellente amie à moi (la kheyette d'erasmused) m'a dit un jour : "arrête de draguer tout le temps, tu vas te casser le coeur". Je lui disais que c'était facile pour une fille, elle ne pouvait pas comprendre. En réalité, je comprends aujourd'hui que ce qui compte, c'est de S'AIMER. Prendre soin de soi, se valoriser tout en restant humble, et ne pas compter sur la validation de l'autre pour être heureux. L'intellect, la culture, le sport, la vie scolaire et professionnelle, les loisirs, c'est là que mon énergie doit aller, investissement rentable à tous termes pour l'épanouissement propre. Aimez-vous, travaillez sur vous-mêmes tout en étant fier de qui vous êtes, c'est la clé mes clés. Le reste est du bonus.
Personnellement, mes histoires avec les filles qui ont le mieux marché sont celles où les choses se sont faites sans grand effort de ma part, juste de l'authenticité dans ma manière d'être. Cela fait depuis mi-décembre que j'ai arrêté de draguer. Je n'attends même plus la bonne ni une autre pour m'apporter le bonheur, je suis occupé à travailler sur ma personne et être heureux. Je me sens beaucoup mieux depuis. Je parle toujours aux filles, je les trouve mignonnes, je suis toujours ce gars qui fait des vannes avec un peu tout le monde, mais je ne cherche rien derrière. Je suis dans l'instant, en paix avec mon ego.
J'aimerais que les kheys investissent cette énergie ailleurs que dans une fausse estime externe. Aimez-vous les kheys, aimez les gens autour de vous, sachez lâcher prise sur le superflu, agissez pour vous perfectionner dans votre propre vie et choisissez d'être heureux.
Je découvre Léo des Philogynes en 2020. Le gars m'impressionne, il a aucune pression et démarre des discut' dans le mas grande de los calmos. Le lendemain j'empoigne mon VTT et me rends dans le quartier de la gare. Je commence à faire des rondes, initiant le délire SHARKED. J'arrête alors 2 touristes qui s'avèrent anglaises et leur lâche un pavé (comme celui-ci), essouflé de pression : "Excusez-moi, en fait je passais avec mon bolide, puis je vous ai vu et je me suis dit que vous dégagiez une aura". Elles m'ont regardé sans rien piger, du coup on a switché en anglais. Après je leur ai demandé d'où elles étaient, on a parlé du Covid en Angleterre, machin chose, après l'une a dit we have to go, j'ai dit ok bye et voilà. J'étais content car passé outre la barrière mentale. C'est l'une des qualités que l'on peut trouver à cette catégorie de youtubeurs, mais celle-ci se transforme en offre pour part de marché incel.
C'est très bien d'avoir pu se décelestiniser un peu : le fait est que l'ivresse de la récompense (discussion avec une belle fille valorisante, réussir à prendre un num, éventuellement la revoir, avoir une aventure/histoire avec elle) devient une drogue, dans une sorte de sport érotique un peu risqué. Au bout, un précieux trophée qui va justifier l'énergie passée à râtisser le Jardin du Luxembourg, tout le temps en alerte rouge, sans réelle tranquillité mais un relâchement feint, parler à des filles, passer outre le râteau mais conditionnant nonobstant son estime de soi à la réussite d'une interaction in fine.
Les hommes en âge d'agir sont une source impressionnante d'énergie. Les Road2Condor, Philogynes, et autres Brandon l'ont bien compris : en vrai ils font leur business intelligemment, rien à redire là-dessus. Mais pour ma part, je me rends compte que j'ai passé un temps énorme à draguer dans les rues, les parcs, badiner avec derrière l'envie viscérale du charnel et de sa valeur d'estime sociale. Des efforts conséquents, une attente anxieuse de messages de réponse, certes il y avait un certain plaisir à tout cela. Mais cette énergie n'était pas investie sur ma personne, plutôt sur autrui dans l'espoir que cet autrui m'aime et fasse remonter mon estime de soi.
Les youtubeurs drague capitalisent sur ce manque en mettant en scène les exploits prétendus de drague. Si Léo des Philogynes allait au bout de sa démarche de psychologue, les disciples seraient amenés à se concentrer sur un réel épanouissement personnel, non éphémère, sans intérêt principal pour la séduction des femmes. Les Philogynes deviendraient un club de boxe. J'y participerais avec plaisir.
Une excellente amie à moi (la kheyette d'erasmused) m'a dit un jour : "arrête de draguer tout le temps, tu vas te casser le coeur". Je lui disais que c'était facile pour une fille, elle ne pouvait pas comprendre. En réalité, je comprends aujourd'hui que ce qui compte, c'est de S'AIMER. Prendre soin de soi, se valoriser tout en restant humble, et ne pas compter sur la validation de l'autre pour être heureux. L'intellect, la culture, le sport, la vie scolaire et professionnelle, les loisirs, c'est là que mon énergie doit aller, investissement rentable à tous termes pour l'épanouissement propre. Aimez-vous, travaillez sur vous-mêmes tout en étant fier de qui vous êtes, c'est la clé mes clés. Le reste est du bonus.
Personnellement, mes histoires avec les filles qui ont le mieux marché sont celles où les choses se sont faites sans grand effort de ma part, juste de l'authenticité dans ma manière d'être. Cela fait depuis mi-décembre que j'ai arrêté de draguer. Je n'attends même plus la bonne ni une autre pour m'apporter le bonheur, je suis occupé à travailler sur ma personne et être heureux. Je me sens beaucoup mieux depuis. Je parle toujours aux filles, je les trouve mignonnes, je suis toujours ce gars qui fait des vannes avec un peu tout le monde, mais je ne cherche rien derrière. Je suis dans l'instant, en paix avec mon ego.
J'aimerais que les kheys investissent cette énergie ailleurs que dans une fausse estime externe. Aimez-vous les kheys, aimez les gens autour de vous, sachez lâcher prise sur le superflu, agissez pour vous perfectionner dans votre propre vie et choisissez d'être heureux.