Le 10 septembre 2023 à 16:50:45 :
Le roi est un homme digne.
Le terme est inadequat a la situation
Le 10 septembre 2023 à 17:32:32 :
Le roi du Maroc a du sang sur les mainsErdogan avait accepté l'aide internationale dont celle de la Grèce et de l'Arménie malgré le passif avec ces pays.
La vie du peuple avant tout.Il y a des villages qui n'ont toujours reçu aucune aide de l'état, sans la solidarité des marocains entre eux le bilan serait beaucoup plus catastrophique.
Les degats de cnews sur le cerveau humain
Le Maroc n'as pas craché sur la France wtf les ahuris, la nuance est si dur a comprendre?
Quand il se passe un truc en France on laisse personne nous aider, haïti a perdu sa souveraineté tellement c'etait open world ça a finit en zad
M6 voit et accepte les mains tendues en soum soum
Les USA n'ont jamais accepté d'aides etrangeres prenez l'ocean gate le sous marien français est venu dans le dernier jour il a fallu batailler
M6 sait très bien ce qu'il fait et entouré de grands politiciens,
Phase d'évaluation puis ensuite ouverture des vannes c'est pas une question de fierté a de tels altitude politique
Les soldats marocains en octobre 44 ont pas décidé seul de monter sur les collines corses, il a fallu au préalable un etat des lieux sous la houlette d'officiers français.
Le 18-25 époque 2010~2016 était bien plus intelligent choqué de la régression j'ai cru que j'étais sur avenoel en survolant quelques threads
La politique c'est un peu plus compliqué que le zemmouriste de base qui digere son poulet roti sur le 18-25, d'ici ce soir M6 acceptera la bonne volonté française
Une aide n'a aucune signification dans les hautes spheres, ces dirigeants jouent au 4D chess il y a d'autres parametres c'est pas pour rien que zemmour fait 6% pas sérieux
'''''' Rabat ne veut pas se comporter en pays meurtri que le monde viendrait charitablement secourir
Depuis le séisme vendredi soir, de nombreux pays ont tendu la main pour offrir de l’aide au Maroc. Après un long silence, le royaume a seulement accepté des secours espagnols et qataris. Pourquoi cette réserve ?
SYLVIE BRUNEL. - Quand un État subit une catastrophe, c’est à lui de demander de l’aide. C’est une question de souveraineté. Il n’est pas question pour les secours internationaux de se précipiter dans un pays, sauf si celui-ci a failli, comme en Haïti en 2010. Après le tremblement de terre, il y a eu un rush (une précipitation, ndlr) humanitaire parce que l'État n’était absolument plus en situation d'y faire face. Le bâtiment présidentiel lui-même s’était effondré ! Mais il y a eu par la suite des polémiques sur le fait que Haïti a été dépossédé de sa souveraineté. La Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) était directement pilotée par Bush puis par Clinton...
Le roi Mohamed VI veut donc garder la main sur son pays. C'est aussi une forme de fierté nationale. Mettez-vous à la place du Maroc. En cas de catastrophe naturelle en France, comme à La Faute-sur-Mer (victime de la tempête Xynthia en 2010, ndlr), imaginez-vous des ONG marocaines ou américaines débouler ? L’aide humanitaire internationale va toujours des pays développés aux pays non développés. En tant que pays émergent, qui se veut interlocuteur de l'Europe et qui aspire à un statut de puissance régionale en Afrique, Rabat veut montrer qu'il est souverain, capable de piloter les secours, et ne pas se comporter comme un pauvre pays meurtri que tout le monde vient charitablement secourir …
Si c’est par fierté que le Maroc refuse, n’est-ce pas criminel vis-à-vis des potentielles victimes encore sous les décombres ?
Vous touchez sur un point clé : l'efficacité et la rapidité des secours locaux dans une situation de séisme. Il y a un tel amoncellement de débris que tout se joue dans les premières 24 ou 48 heures. Les actions essentielles sont celles de proximité. Par la suite, sauf cas exceptionnels de personnes bloquées dans des trous d’air ou cavités, les chances de retrouver des survivants s’amenuisent fortement. Le temps qu’arrivent les secours internationaux, il est malheureusement déjà trop tard. Au nom de cette maigre chance de sauver des rescapés, le risque pour le Maroc est de perdre sa souveraineté.
Et puis, la précipitation des secours lors de tragédies humanitaires est source de nombreux problèmes : l'engorgement, la mauvaise coordination, les routes saturées, ou l'installation de structures que les Marocains ne souhaitent pas forcément (islamistes ou à vocation religieuse par exemple). Les gens sont animés de générosité, mais aussi de naïveté. Toute opération humanitaire est d'abord géopolitique. Les structures humanitaires sont un cheval de Troie pour s'installer, prendre des contacts, montrer qui sont les bienfaiteurs. Rabat refuse d'être un vaste champ d'opérations humanitaires dont il n'aura plus la maîtrise.
L’aide proposée par les États n’est donc qu’une question d’intérêts ?
Une anecdote : lors du tsunami du 26 décembre 2004 en Asie du sud-est, les Américains se sont immédiatement positionnés pour aider l’Indonésie. C'était le moyen rêvé de reprendre pied dans une zone du monde où ils étaient alors très mal perçus. Après l’Irak, l'Afghanistan en 2001, il y avait l’idée que les États-Unis avaient un compte à régler avec les musulmans. Or, l’Indonésie abrite la plus grande population musulmane du monde. Savez-vous quelle expression a alors utilisée la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice ? «Une merveilleuse opportunité»...
Seuls le Qatar et l'Espagne ont reçu un appel de Rabat. Pourquoi ?
Parce que le roi Mohammed VI et l'émir qatari al-Thani sont très proches. Les deux États ont des relations excellentes et se considèrent d'égal à égal. C'est un calcul géopolitique : le Maroc va minutieusement choisir ses partenaires pour ne laisser entrer que des structures très compétentes, avec des savoir-faire particuliers, tels que des chiens renifleurs, qui vont permettre de localiser les dernières personnes bloquées.
Peu d'informations et d'images filtrent sur les opérations de secours. Le Maroc a-t-il les ressources nécessaires ?
Les forces civiles et les forces royales marocaines ont été rapidement déployées. Mais elles vont être totalement débordées. Le séisme a touché des zones montagneuses difficiles d'accès. Le problème de sous-développement est énorme au Maroc, pays désarticulé entre des zones ressemblant aux grandes villes européennes, et des villages dans les montagnes avec des écoles qui ne fonctionnent pas, l'absence des services publics, etc. Les forces marocaines n'auront pas forcément la possibilité de sauver des vies ni de reconstruire ensuite. L'après, c'est organiser des abris, réinstaller les télécommunications, l'accès à l'eau potable, faire face au froid… Il faudra des moyens colossaux. ''''''