Messages de prodeformation

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Si on regarde juste le visage et pas la couleur des cheveux, je trouve qu'elles se ressemblent comme 2 gouttes d'eau :(

Mais son ancien mec il a dit quoi sur sa relation avec

Le 11 décembre 2023 à 21:47:27 Wiseshooter a écrit :
La Méditation de Thaïs est un intermezzo symphonique de l'opéra Thaïs du compositeur français Jules Massenet. La pièce est écrite pour violon solo et orchestre. L'opéra a été créé à l'Opéra Garnier à Paris le 16 mars 1894.

attends tu vas faire découvrir aux low iq du forum qu'un vieux mais rare prénom n'est pas forcément un prénom de "wannabe"

Le 11 décembre 2023 à 21:47:02 prodeformation a écrit :

Le 11 décembre 2023 à 21:46:12 dorainqq a écrit :

Le 11 décembre 2023 à 21:45:37 Cas-Bestan a écrit :

Le 11 décembre 2023 à 21:33:24 :
La piqure de de rapel pour ceux qui ne sont toujours pas au couranthttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2023/50/1/1702326761-1611323773-putean.jpg

C'est curieux, tu trouves ça dégradant ?

Je ne trouve pas ça cohérent avec ses propros actuelshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png

Si tu trouves pas ça cohérent c'est qu'automatiquement tu trouves ça dégradant :rire:

Tu trouves ça dégradant => ça devient pas cohérent selon toi

Le 11 décembre 2023 à 21:46:12 dorainqq a écrit :

Le 11 décembre 2023 à 21:45:37 Cas-Bestan a écrit :

Le 11 décembre 2023 à 21:33:24 :
La piqure de de rapel pour ceux qui ne sont toujours pas au couranthttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2023/50/1/1702326761-1611323773-putean.jpg

C'est curieux, tu trouves ça dégradant ?

Je ne trouve pas ça cohérent avec ses propros actuelshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png

Si tu trouves pas ça cohérent c'est qu'automatiquement tu trouves ça dégradant :rire:

Tu trouves ça dégradant => ça devient pas cohérent selon toi

Le "Boom Niger" qui devient une réalité :(
Il serait parfait dans le rôle :(
Je le vois trop boire un orangina bien frais devant des enfants africains asoiffés et ensuite leur proposer de prendre un selfie pour 36€ :(

Le 10 décembre 2023 à 06:36:10 AntiCryptoIdiot a écrit :
Elle est sur un cheval ou pas ??? :(

Non mais quand elle marche son jean lui gratte la chatte selon le boomer donc il se permet une réflexion, pas besoin d'être sur un cheval :(

Le 10 décembre 2023 à 06:35:22 SansRigolerMMA a écrit :
Si c'est un bon frachouillard je rigole :rire: et le félicite pour l'audace :ok:

Taré + ça veut dire que si c'est pas un franchouillard tu fais rien ?

Le 10 décembre 2023 à 06:34:31 SilenceOnMoon a écrit :
Sticker Depardieu Fusée

Ta réaction ? :(
J'ai mis "PourThomas" en pseudo sur mon jeu, ça va faire rager les racailles :(

https://i.imgur.com/ZkpqPix.png

J'ai envie de voir si la vidéo est fake ou vraie mais en même temps flemme

Sortir son ballon de foot de son sac et y donner un grand coup pour que ça empalle la tête du mec > all

Question de l’incrimination de la torture

Dans son argumentaire écrit de l’audience devant la chambre de l’instruction du 3 novembre, que Le Monde a pu consulter, le magistrat du parquet général de Paris convient du « sentiment légitime et parfaitement respectable des victimes » à ressentir qu’elles ont été victimes de viols aggravés par des actes de torture et de barbarie. Selon lui, il serait donc nécessaire de démontrer la présence dans le dossier d’actes de privation de soins, de nourriture ou de repos, ou d’actes commis à l’aide d’objets ou d’animaux, en somme des « pratiques sadiques ayant pour finalité la négation de la personne humaine ».

L’avocat général considère qu’il n’y a pas « d’élément en la matière ». Il poursuit sa démonstration juridique en comparant l’affaire French Bukkake aux « pratiques de tournantes qui ont consisté, à compter des années 1990 et 2000, à imposer, le plus souvent dans des caves d’immeuble (…), des viols particulièrement sordides et éprouvants, avec une pluralité d’auteurs, à des jeunes femmes, après les avoir conduites dans ces lieux en usant des stratagèmes de guet-apens. Elles ont le plus souvent été qualifiées par les cours d’assises de “viols aggravés par la pluralité d’auteurs” et non de “viols avec actes de torture ou de barbarie”. »

Ensuite, le magistrat estime qu’il n’appartient pas à la chambre de l’instruction de requalifier les faits, afin qu’ils ne soient pas jugés devant une cour criminelle départementale, mais devant une cour d’assises, « au motif que la cour criminelle n’aurait pas l’aura ou la signification symbolique de la cour d’assises ». Enfin, selon son raisonnement, « si les faits révélés par l’enquête peuvent donner lieu à un débat public sur l’approche sociétale du marché de la pornographie et des modalités de contrôle de l’industrie, il n’appartient pas à la chambre de l’instruction de se substituer au législateur ».

Cette question de l’incrimination de la torture dans les deux procédures concernant l’industrie pornographique française est un débat même entre les magistrats parisiens qui en ont la charge : l’affaire French Bukkake a de fait une enquête jumelle, celle qui concerne un autre site Internet diffuseur de vidéos pornographiques, Jacquie et Michel , le leader français du marché. Dans cette deuxième affaire toujours à l’instruction, un accusé est mis en examen pour « viols avec torture et actes de barbarie ».

Lorraine de Foucher

La honte corrode leurs proches

Souvent, ces jeunes femmes ont été sorties de leur agonie psychique par l’appel d’un gendarme en 2020-2021. Fanny marche dans la rue quand le directeur de l’enquête sur French Bukkake la contacte. Elle s’effondre, sur le pas de la porte d’un bar de nuit. Il se présente, lui décrit l’affaire, les viols en réunion, les arrestations, le réseau, l’audition à laquelle elle doit se rendre. « Ce jour-là, j’ai compris que je n’étais plus coupable et isolée, mais la victime d’une grosse mafia. »

Mais la procédure appuie sur les blessures. Toutes les cinq décrivent des symptômes précis de stress post-traumatique sévère. Emilie ne peut plus voir un chauve , Pascal Ollitrault l’est. Elle a pris du poids, changé sa couleur de cheveux, a tenté de faire effacer ses tatouages et a même pris rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour faire modifier son visage. Sofia ne supporte plus les publicités pour la marque de lunettes de soleil que portait Pascal Ollitrault.

La honte corrode leurs proches. Le frère de Soraya l’a frappée après avoir regardé les images. « Pute », « suceuse de bites », il l’insulte régulièrement. Le week-end dernier, le compagnon d’Elsa a regardé les vidéos. Il a pleuré dans ses bras, et mieux compris toutes les difficultés de leur vie intime. « Je culpabilise de lui imposer un truc pareil », s’émeut-elle. Les mères, pères et sœurs ne les soutiennent que rarement, ils ne sont généralement pas au courant : il faut les protéger de « ce cancer qui les tuerait », pense Soraya.

L’anonymat devient un enjeu cardinal, à la mesure du harcèlement subi. Dans certaines affaires de violence sexuelle, le nombre de plaignantes permet à ces dernières de s’encourager et d’apparaître à visage découvert dans les médias. Ici, aucune d’entre elles n’est prête à donner ne serait-ce que son vrai prénom. « A la différence des victimes de Patrick Poivre d’Arvor qui ont pu révéler leur identité, moi, mes viols circulent encore sur Internet. Je suis réduite au silence à cause de ça, je ne peux pas faire la “une” de Libération parce que la société n’est pas prête à nous écouter », regrette encore l’étudiante en finance.

« Meurtre social »

« Un viol mis sur Internet, c’est un meurtre social », poursuit Emilie. Car, selon les victimes, à la « torture » du tournage s’ajoute celle de la publication des vidéos. A toutes, le réseau avait promis une diffusion confidentielle sur un site privé au Canada. En réalité, quelques jours plus tard, tout Internet est contaminé des images des viols. En 2018, Emilie reçoit des centaines de messages, clique sur le lien, en état de choc, vomit, puis se précipite au commissariat. Les policiers ne la prennent pas au sérieux. Aucune suite judiciaire n’est donnée à sa plainte.

A l’époque, Fanny travaille en alternance dans une boulangerie. Lors de la diffusion, sa période d’essai s’interrompt sans explication de la part de son patron. Elle tombe dans la prostitution, convaincue qu’elle ne sait faire que ça, « donner son cul », être un objet sexuel, et que, dans un boulot traditionnel, elle finira toujours par être reconnue.

Dans sa boîte aux lettres, elle trouve des lettres de menace : « Sale pute on va te violer », lui écrit-on. Un jour, dans le tramway de sa ville, un inconnu d’une vingtaine d’années s’approche d’elle et lui susurre à l’oreille : « T’es Kenza ? » Elle répond non. « Si, t’es elle, et on va te séquestrer dans une cave parce que tu aimes bien ça. » Un autre jour, on lui crache aux pieds. Fanny ne supporte plus les foules, elle ne peut pas emmener sa fille de 6 ans au marché de Noël, de peur d’y croiser un homme qui se serait masturbé sur sa vidéo et la harcèlerait.

Emilie a démissionné de son poste de secrétaire médicale, craignant d’être identifiée derrière le comptoir d’accueil. Une autre fois, des hommes ont tenté de l’embarquer de force dans une voiture pour lui imposer un gang-bang. Encore aujourd’hui, alors qu’elle se bat pour reconstruire sa vie, un collègue a abordé Soraya, l’air goguenard : « Tu n’as pas quelque chose à me dire ? » Elle tente de nier. Il lui envoie la capture d’écran d’une des vidéos. Elle le supplie de ne rien révéler dans l’entreprise où elle rêve d’être titularisée « Les filles du porno se font tout le temps virer. »

« L’un des participants a crié : “Achève-la !” »

Les chiffres des violences qu’elle a subies sont massifs. En tout, elle a compté : « J’ai été violée 240 fois, ce n’est pas de la torture ça ? Quatre-vingt-huit fois sur le Bukkake, quarante-quatre fois en une heure. Je sais que j’ai été violée, ce n’est pas ça le sujet, le sujet c’est la torture. Aucun humain n’est capable d’absorber quarante-quatre pénétrations en une heure. Ce qu’on nous a fait, c’est ce que les barbares faisaient aux femmes dans l’Antiquité, on n’a pas plus évolué que ça ? », interroge-t-elle.

Fanny, recrutée par French Bukkake en 2016, prononce les mêmes mots que Soraya : « Je n’ai pas juste été violée. J’ai eu mal, j’ai saigné, l’un des participants a crié : “Achève-la !” J’ai passé un week-end en enfer. On était échangées comme des cartes Pokémon, on se croirait revenues aux temps de l’esclavage. » Les accusés sont mis en accusation pour « traite d’êtres humains » rappelle cette gestionnaire de paie dans la fonction publique, estimant que leur bataille pour la reconnaissance de la torture n’est pas une « coquetterie » des victimes, mais un « combat contre la destruction des femmes ».

Quelque part en banlieue parisienne, des poissons tournent dans un aquarium, des chats se roulent sur un canapé moelleux : Elsa a fait de l’appartement qu’elle partage avec son compagnon un cocon rassérénant. « Les plantes et la déco, c’est pour mettre de la beauté dans un endroit où je fais que pleurer », prévient la secrétaire de direction. Blottie sous un plaid, elle décrit l’enfant de 8 ans qu’elle était et qui jouait à la boîte aux questions dans son école primaire. « Là, j’ai posé des questions sexuelles. Alors la maîtresse a convoqué ma mère, j’ai dit ce que mon père me faisait. On s’est rendues au commissariat. Il a été condamné pour ça. Puis il s’est suicidé, j’avais 11 ans. Le porno repère les filles abîmées et gagne de l’argent avec », commence-t-elle. En 2018, elle passe par la plate-forme pornographique French Bukkake, y vit des claques, des étranglements, des étouffements, des crachats. Elle termine le tournage avec une maladie sexuellement transmissible.

Idem pour Emilie, qui finit à l’hôpital avec une gonorrhée et des infections à chlamydia, malgré ses nombreux refus, dès le début du tournage, de participer à la séquence au cours de laquelle elle ne fait que pleurer. Elle pense avoir été droguée. Sofia aussi se souvient d’avoir tellement pleuré que la scène est interrompue. Elle doit nettoyer le mascara qui lui coule sur le visage. A la fin du tournage, Emilie ne touche que 200 euros contre les 4 000 promis. Pascal Ollitrault refuse de lui rembourser le plein d’essence pour rentrer chez elle, arguant du fait qu’elle « avait été plus nulle qu’une débutante ». Dans le dossier, deux autres plaignantes ont beaucoup saigné après les tournages : leur col de l’utérus était fissuré, à tel point que l’une d’entre elles a été opérée pour cautériser les lésions.