Le 04 août 2023 à 19:45:03 :
J'ai fini par craquer au bout de 2ans
Cet enfant que je détestais, ma vie qu'on me prenait, sa mère qui ne me voyait plusTout tout ton tournait autour de l'enfant. Le moindre achat, la moindre décision était basé sur l'enfant.
Ce qui m'a fait craquer, le projet d'achat de maison. Je voulais un appartement avec un bureau pour pouvoir travailler et jouer tranquille, et être en centre ville
Elle voulait une maison en périphérie avec jardin pour l'enfant.Je suis parti , je ne paye pas de pension car on a fait un accord.
J'ai renoncé a tous mes droits parentaux, je ne reverrai jamais cet enfant. Elle a refait sa vie avec un mec qui s'occupe de lui.8ans plus tard je n'ai plus de nouvelle
Je suis enfin heureux. J'ai retrouvé un groupe d'ami pour jouer a final fantasy XIV
J'ai un nouveau travail avec des collègues avec qui aller en After workJe peux faire les salons que je veux, les voyages que je veux
Je n'ai pas eu d'autres copines depuis, je n'ai plus aucune libido ni désir d'être en couple. J'ai juste des amis et ça me va bien.Avoir un enfant a été la pire chose dans ma vie.
Voilà c'est la fin de l'histoire..
Dur khey. Mais pauvre gosse quand même.
Le soleil se levait à l'horizon. Le ciel d'un bleu azur était parsemé d'oiseaux marins, qui volaient dans l'air frais du matin. Les petites vagues de l'océan Atlantique s'échouaient sur le sable fin humide, dans lequel vivaient coquillages et crustacés. Au loin, Célestin arrivait, muni d'une pelle. Il regardait tout autour de lui, l'air nerveux, comme pour s'assurer qu'il n'y avait personne.
- Je pense que ce sera bien par ici. Je suis seul sur la plage, ça devrait aller.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/31/5/1533320546-1490638346-1481684643-benissoucomplotyeux2.png
Célestin prit alors sa pelle et commença à creuser. Il formait un trou, qu'il élargissait au fur et à mesure des coups de pelle donnés dans le sable. Le trou devient bientôt suffisamment grand pour que quelqu'un puisse s'y loger à l'intérieur. Célestin continuait à creuser, toujours concentré sur sa tâche malgré l'anxiété dans laquelle il baignait.
Soudain, son cœur faillit lâcher. Un coup de sifflet venait retentir de derrière lui.
- Monsieur, vous creusez un trou sur une plage alors que l'arrêté préfectoral du 19 novembre 2022 stipule qu'il est INTERDIT de creuser des trous sur le sable de six heures du matin à 18 heures du soir.
- Mais, mais, vous êtes sorti d'oú vous ?
- En conséquence, je me vois dans l'obligation de vous mettre une contravention de 36 546€ à régler dans les plus bref délais si vous ne voulez pas qu'elle soit majorée.
- Mais, mais, non ! Vous ne pouvez pas… Enfin… !
- La loi c'est la loi ! Vous êtes tenu de la respecter comme tout le monde monsieur. Maintenant donnez moi votre nom et prénom pour que je puisse vous mettre une contravention. Autrement, j'appelle mes collègues qui vous embarqueront au poste.
- Je… Non !
- Très bien, je vais appeler mes collègues.
Dans un accès de panique, Célestin leva sa pelle, qu'il fracassa sur le crâne de l'agent. À trois reprises. L'agent s'effondra au sol, inconscient. Célestin prit alors le corps, qu'il enterra dans le trou qu'il avait creusé. Il recouvrit le trou, et tapota le sable afin de ne laisser aucune trace. Bien qu'il avait échappé de justesse à une amende salée, il était horrifié de ce qu'il venait de commettre. Ses mains tremblantes n'arrivant plus à tenir correctement la pelle, il la laissa tomber. Assis en tailleur, Célestin sanglotait, le regard par terre, choqué de l'acte qu'il venait de commettre.
En levant la tête, Célestin aperçut un petit garçon qui le fixait intensément. À ce moment-là, Célestin essayait tant bien que mal de garder son sang froid.
- Est-ce que… Est-ce qu'il m'a vu enterrer le corps ?
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Célestin, toujours empreint d'un malaise moral par rapport à ce qu'il venait de faire sur la plage, s'approchait alors doucement du petit garçon. Il lui proposa :
- Ça… ça te dit qu'on construise des châteaux de sable toi et moi ?
- Des sâteaux de sable ?
- Oui. Vient, on se met juste là.
Célestin et le petit garçon se mirent à travailler le sable. Le garçon semblait s'amuser, tandis que Célestin était moralement au plus bas. Cela pouvait-il être pire que ça pour lui ?
Alors que le gamin vivait sa meilleure vie à construire des châteaux de sable, il remarqua ce qu'il croyait être un crustacé. Il regardait ce qui était en fait la main de l'agent sortir du sable. Célestin, en voyant ça, se mit à paniquer
- AAAAAH, ne touche pas ça !
Le gamin, naïf, se recula. Célestin prit sa pelle et donna de violent coup dans la main qui émergeait tant bien que mal du sol. La main, sous le choc des coups, se désagrégea en une purée de chair et d'os broyé.
Le gamin, très curieux, se mit à creuser, menaçant de déterrer le corps que Célestin avait enfoui.
- Non ! Qu'est-ce que tu fais ? Mais arrête !
- Mais ya kek chose.
- Non non non ! Arrête ça !
- Mais ze veux voir !
Pris au dépourvu et ne sachant comment réagir, il se saisit à nouveau de la pelle et fracassa le crâne du petit, qui tombait face contre le sable.
À ce moment-là, Célestin se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Il tremblait et bavait devant l'horreur qu'il venait de commettre. Il lâcha alors la pelle, et, dans un tourbillon de tourments, déguerpit de la scène du crime, terrifié par ce qu'il venait de commettre.
Célestin en s'enfuyant, avait laissé pour mort deux blessés qui allaient succomber à la marée montante.