Le 26 août 2024 à 10:01:27 :
Le 26 août 2024 à 09:55:53 :
J'en parlait à un groupe de filles, elles préfèrent toutes happn pour trouver un copain, tinder c'est principalement pour un plan culSe mettre en couple via une appli de rencontre ahi
Tu conseilles quoi alors?
Le 26 août 2024 à 09:55:53 :
J'en parlait à un groupe de filles, elles préfèrent toutes happn pour trouver un copain, tinder c'est principalement pour un plan cul
Oui
Le 26 août 2024 à 10:03:13 :
Perso autant ici que au niveau de mes potes tout le monde dit que Tinder c'est de la merde et on l'a conseillé pleins d autres appli que j'ai testéBah ya vraiment qu avec Tinder que j arrive a peu près a quelque chose alors je continue dessus
Et t'as déjà testé Happn?
Le 26 août 2024 à 02:53:34 :
Ouais enfin 40 balais et toujours mignonne là où en France on a de plus en plus de meufs complétement Walled entre 25 et 30
Même des walled de 22 ans
Le 26 août 2024 à 09:31:11 :
Je préfère la mère 10000 fois
Tu trouves qu'elle est déjà walled la fille ?
Le 26 août 2024 à 09:16:28 :
[06:23:26] <RegimeDuCampIVG>
Aurélie n'a que 13 ans, elle attend déjà des clientsSes amis et ses parents lui conseillent un appartement
Elle prenait de 10 à 30 euros
Le 25 août 2024 à 17:36:07 :
Ça dépend si elle est vierge c'est vraiment une expérience incroyable, une jouissance mentale avant tout car tu sais que tu es le premier, le first et que indirectement tu vas cucklod tout ceux après toihttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/22/2/1559049574-giorno-et-mista.jpg
Savoir que tu as dévierger la future copine/femme d' autres hommes et que ton résidu de sperme va rester a jamais en elle jusqu'à modifié la génétique de sa descendancehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/22/2/1559049574-giorno-et-mista.jpg
Et si elle n'est déjà fait prendre avant, c'est quoi la sensation ?
Le 25 août 2024 à 15:34:43 :
Chaud les femmes en 2024
Tu penses quoi d'elle ?
Le 23 août 2024 à 21:15:08 :
Le 24 avril 2024 à 06:24:09 :
[06:23:47] <TsaarbaCat>
Le 24 avril 2024 à 06:22:45 SunGoesDown a écrit :
Mais ils ont pas trouvé la personne qui lui faisait faire ça ?J'ai du mal à croire qu'elle se soit elle même inscrite la bas et donne rdv à des mecs qui ont le quadruple de son âge
bah... si en fait
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1479917774-trump3.png A 13 ans c'est impossible faut pas deconner
Bien sur que c'est possible
On est d'accord, elle a voulu ?
Le 23 août 2024 à 19:16:23 :
25 ans
Pourtant, selon les kheys de forum 25 ans c'est vieux
Le 23 août 2024 à 10:10:03 :
SOCIÉTÉ
Onze hommes poursuivis pour recours à la prostitution d’une mineure de 14 ans à Valenciennes : « Je ne sais pas pourquoi j’ai dépassé cette ligne rouge »
Plusieurs adultes ont eu des rapports sexuels, tarifés ou non, avec une adolescente rencontrée sur Snapchat ou sur Coco.fr. Un boulanger, un banquier ou encore un agriculteur ont comparu, jeudi 25 avril, devant le tribunal de Valenciennes. La plupart ont nié connaître son âge exact.
Par Robin Richardot (envoyé spécial à Valenciennes (Nord))
Par Robin Richardot (envoyé spécial à Valenciennes (Nord))
Par Robin Richardot (envoyé spécial à Valenciennes (Nord))
Le 26 avril 2024 à 14h41, modifié le 26 avril 2024 à 18h11Ils étaient douze hommes sur les premiers bancs de la salle d’audience du tribunal de Valenciennes (Nord), ce jeudi 25 avril. Douze hommes qui se confondaient avec le public venu assister aux débats. Douze hommes âgés de 25 à 65 ans, de physiques et de profils variés. Un boulanger, un banquier, un agriculteur, un ouvrier chez Renault, un autre chez Stellantis, un apprenti sommelier… Nés dans le Nord, dans l’Oise, dans l’Aisne, en Belgique, en Algérie ou encore au Venezuela. Ils ne se connaissent pas, mais tous connaissent Louise (son prénom a été modifié), 14 ans.
Tous sont poursuivis pour « sollicitation », « détention » et « acquisition » de l’image d’un mineur à caractère pornographique. Dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis contre un des prévenus, poursuivi pour ces seuls faits. La procureure, Juliette Chopin, a requis deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis pour dix des onze autres prévenus pour « recours à la prostitution d’un mineur » et « atteinte sexuelle sur mineur », qu’elle a demandé de requalifier en « agression sexuelle sur mineur de 15 ans ». Elle a en outre requis dix-huit mois de prison avec sursis pour le dernier prévenu pour « recours à la prostitution d’un mineur ».
Le dossier a débuté en avril 2023, lorsqu’une enquête est ouverte à la suite de la fugue de Louise. L’adolescente est retrouvée chez l’un des prévenus dans le Pas-de-Calais. Grâce à l’exploitation du téléphone de la victime, les enquêteurs découvrent que l’adolescente avait eu des rapports sexuels, tarifés ou non, avec des adultes qu’elle rencontrait sur Snapchat ou sur Coco.fr (aujourd’hui Coco.gg, site de chat en ligne associé à plusieurs affaires judiciaires, dont le meurtre récent de Philippe Coopman à Grande-Synthe).
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En tout, des échanges avec cinquante-quatre comptes différents sont identifiés (pour seulement treize personnes jugées), sur une période allant d’octobre 2022 à avril 2023. Un autre prévenu a déjà été condamné en février à deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis pour « recours à la prostitution d’un mineur ».Visage enfantin
Louise n’était pas à l’audience. Son visage enfantin avec ses lunettes rondes a tout de même été diffusé sur les écrans de la salle. Du haut de ses 14 ans, de son mètre soixante et de ses 49 kilos, la jeune fille ne comprend pas encore qu’elle est une victime dans cette affaire. « Elle veut montrer qu’elle est maître des choses, qu’elle a choisi ce qui lui est arrivé, pour éviter de s’effondrer, pour rester forte », témoigne son père à la barre.LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
Mais sa parole, retranscrite dans des dizaines de pages d’audition, était très présente, et souvent contestée par les prévenus. La présidente a toutefois souligné la très bonne mémoire dont fait preuve la jeune fille pour décrire la moto verte de l’un, la camionnette blanche d’un autre, les travaux dans l’appartement de l’un, le canapé chez un autre.
Les débats ont surtout porté sur l’âge de la victime. La plupart des prévenus ont nié le connaître exactement. « Sur les photos, elle ne faisait pas 30 ans c’est sûr, mais bon peut-être une vingtaine d’années. Je n’aurais jamais pensé que je pouvais tomber sur une mineure », assure Jesus Gabriel G. « Pour moi, elle avait 18 ans, c’était clair », assène Andy G., qui a trois filles de 18 ans et plus.
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A l’inverse, le père de Louise confie que sa fille « faisait plus jeune que son âge ». Seul Eric D., conscient de l’âge exact de la victime, l’appuie : « Ça se voyait qu’elle avait moins de 15 ans. » « La réalité, c’est que tous ces hommes-là ont parlé des heures avec une gamine de 14 ans sans se soucier de ce qu’ils étaient en train de faire et n’ont pas voulu voir ce qui pourrait poser problème. Pour un seul besoin, une seule raison : le sexe et rien que le sexe », attaque Me Grégory Frère, avocat de la partie civile.« J’étais en manque d’affection »
Encore aujourd’hui, difficile de dire si les douze prévenus à la barre voient clairement ce qui pose problème. Quand Louise propose ses services à Philippe P. sur le site Internet Coco.fr puis l’application Snapchat, le quinquagénaire ne tarde pas à lui envoyer une photo de son sexe en échange. Et puis il décide d’y aller « par curiosité » et aussi sans doute poussé par l’exaltation d’un groupe privé d’une trentaine de collègues de son usine, sur une messagerie où ils échangent leurs meilleures conversations sur le site Coco.fr.Le Monde Ateliers
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« J’étais dans le brouillard. Je me suis demandé : “Je le fais, je le fais pas ?” Et puis je me suis dit pourquoi pas et ça s’est fait », raconte Philippe P. en parlant d’une fellation dans sa camionnette. Il reconnaît avoir donné de l’argent à Louise en échange de cet acte sexuel. Les sommes varient la plupart du temps entre 10 et 30 euros.Lire aussi (2021) :
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Au moment où il est contacté sur Snapchat, Frédéric F. ne « voit pas le mal » car « ce n’est pas [lui] qui [a] lancé la conversation en premier ». Lors de son audition, l’homme de 47 ans reconnaît pourtant qu’il avait connaissance de l’âge de la victime. Il ne sait pas expliquer pourquoi il a demandé des photos d’elle à caractère pornographique. « Le fait d’avoir été choisi, lâche-t-il. Après coup, je me dis que j’étais l’adulte et que j’aurais peut-être dû l’engueuler. »C’est avec Frédéric F. que Louise dit avoir vécu sa première expérience sexuelle de pénétration vaginale. L’homme a revu la jeune fille plusieurs fois pour des rapports non protégés. « J’étais en manque d’affection, j’étais seul. Je me suis senti flatté d’être désiré peut-être », poursuit-il. « Par une jeune fille de 14 ans ? », rebondit la présidente interloquée. En quittant la barre, l’homme s’est tourné vers le père de Louise, stoïque, le regard fermé et sévère tout au long de la journée, pour présenter ses excuses et espérer que la jeune fille « pourra avoir une vie épanouie ».
« Banalité de ce qui se passe sur les réseaux sociaux »
Tous n’ont pas exprimé de francs regrets d’emblée. Plusieurs ont déploré avoir trahi la confiance de leur compagne qu’ils avaient trompée avant d’avoir un mot ou non pour la victime. Beaucoup ont d’ailleurs exprimé un mal-être au moment des événements pour justifier leurs actes. « J’avais des hauts et des bas avec ma compagne. Mon garçon m’en faisait voir de toutes les couleurs aussi. Je m’étais fait opérer. J’étais pas dans mon assiette à ce moment-là », relate Philippe P.Un autre prévenu évoque des pensées suicidaires à cette période. « Ça n’allait pas du tout dans mon couple. Je me cherchais. J’avais besoin de changer de boulot, de prendre mon indépendance, justifie Maxence D. Je faisais ça pour savoir si je pouvais encore plaire et savoir si j’avais encore des sentiments pour ma compagne. »
C’est ce qui fait dire à la procureure que cette audience « pourrait se tenir tous les jours » tant elle reflète « la banalité de ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux et en dehors », regrettant le manque de remise en question des prévenus. « La vraie question de ce procès, c’est comment est-ce possible que, parmi ces douze adultes, il n’y en ait pas un qui ait su dire “non” à une enfant ? », interroge la procureure dans son réquisitoire.
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Le plan du gouvernement pour lutter contre la prostitution des mineurs
Eric D., lui, pensait pouvoir sauver et protéger Louise. Très vite, après avoir échangé sur Coco.fr, site sur lequel il avait déjà pris rendez-vous avec des escorts, il a su qu’elle avait 14 ans. Alors il lui a promis qu’il ne se passerait jamais rien entre eux. Qu’il attendrait qu’elle ait 18 ans. Elle a fini par lui envoyer des photos à caractère pornographique.En réponse, il envoie une photo avec son sexe et des vidéos de masturbation. « Je ne sais pas pourquoi j’ai dépassé cette ligne rouge que je m’étais fixée », confesse-t-il. Peut-être parce que l’agriculteur de 54 ans admet un « véritable coup de foudre » pour la jeune fille. Et puis, lors d’une rencontre, il lui touche les fesses et les seins. Alors le père de Louise insiste car il a besoin de comprendre : « Qu’est-ce qui fait qu’à un moment on dérape ? », demande-t-il par la voix de son avocat Me Frère. Eric D. ne saurait toujours pas donner de réponse claire. Lui aussi a une fille d’ailleurs. Elle a 25 ans. Elle s’appelle Louise.
Le jugement a été mis en délibéré.
Robin Richardot (envoyé spécial à Valenciennes)
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