Messages de GusFrimousse

Baldmuch me donne envie de redevenir de droite à chaque fois que je l'écoute

Le 15 mai 2024 à 16:48:46 :

Le 15 mai 2024 à 16:39:27 :

Le 15 mai 2024 à 16:35:02 :

Le 15 mai 2024 à 16:24:36 :

Ouais non, pas de chance pour toi mais s'il y a bien une littérature qui n'est pas " classique ", c'est la littérature française.

La langue française, latin vulgaire remplis de gros mots latins ( " tête " équivalent de " gueule de chien " ), appuyée de force par une ordonnance de François Ier, dont les premiers honneurs littéraires fut des satires vulgaires orales à la Rabelais, sans parler des poèmes de Troubadour à la Rudel et le clodo François Villon.

Le XVIIIème pareil, Chateaubriand qui incorpore la syntaxe anglaise, sa sœur Lucile qui fait des expérimentations avec le poème en prose, Pascal qui entérine la notion d'aphorisme, pensée courte mais efficace

Le XIXème j'en parle même pas, entre Baudelaire et ses anglicismes, sa surcharge d'épithète, Rimbaud qui parle de trous du cul, Mallarmé qui déforme la langue et les codes de poèmes, Apollinaire qui explose sa prose en vers en retirant la syntaxe

Le XXème siècle c'est la foire à la saucisse, de Céline à Echenoz

Enfin les mecs, arrêtez

En résumé, tu mélanges la subversion et la faiblesse linguistique actuelle. Tu crois que parce que François Villon utilisait un français plus gras et non standardisé, ça justifie le niveau actuel. Je vois l'idée mais malheureusement tu es dans l'erreur... Non seulement parce que Villon n'était pas un clodo troubadour mais surtout parce qu'il faisait un usage fin de chaque mot employé, avec une grande richesse de vocabulaire et de magnifiques tournures de phrase, tandis que le français actuel dit subversif n'est en réalité qu'un français standardisé immonde et sans saveur déversé par Internet, pour faire des tweets de quelques mots et avoir le maximum de likes, ça n'a donc rien à voir tu mélanges tout.

Pas dit que Villon était troubadour, le troubadour ici c'est Rudel. Par contre Villon était un clodo condamné. Sinon tu fais beaucoup de projection non prouvée
Genre ça :

surtout parce qu'il faisait un usage fin de chaque mot employé, avec une grande richesse de vocabulaire

Source ? En plus dommage pour toi mais ce qui touche chez Villon c'est plus la beauté des images que l'ingéniosité de ses tournures

Malherbe était plus ingénieux dans ses tournures, plus respectueux de la langue, et infiniment moins doué que Villon.

Sinon je ne confonds rien du tout, vous êtes là sous chaque vidéo de l'INA à faire les vierges effarouchées en disant " ouin ouin, les jeunes français parlent plus comme avant " , donc je dois vous expliquer que c'est normal, les langues changent, la littérature ne repose de toute manière pas sur un rapport mort à la langue, au contraire. Il y a pas de vision morale à avoir sur des changements linguistiques, la littérature se créera toujours sur toutes les formes de langage quoi qu'il arrive

Villon c'est pas juste un clodo, tu essaies juste d'extrapoler ton point de vue à l'extrême pour résumer l'auteur par "le clodo Villon", ensuite ses tournures de Villon sont travaillées même s'il n'y a pas de sources. Et le fait de parler de "respect de la langue" n'a aucun sens puisqu'il n'y avait pas un français standard, tu prouves ton ignorance.

Du reste, on constate effectivement un appauvrissement généralisé de la langue, aujourd'hui on a moins de vocabulaire, plus de gens qui se battent avec les mots pour exprimer leur point de vue, ce qui n'implique pas qu'ils soient plus subversifs avec les mots mais juste plus cons.

Relis tout le topichttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Le 15 mai 2024 à 16:49:49 :

Le 15 mai 2024 à 16:47:04 :

Le 15 mai 2024 à 16:45:37 :

Le 15 mai 2024 à 16:41:29 :

Pour le coup je suis entièrement d'accord avec ce post, tout est vrai et c'est en effet le consensus général en linguistiquehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Merci. Et donc il y a bien un choc d’usage entre les locuteurs d’un français plus classique et les locuteurs du genre de neo-patois argotique dont nous pouvons observer la naissance en ce momenthttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Aussi entièrement d'accord avec toi aussi sur ça, s'il y a un problème à analyser sur ce changement de langue c'est la vitesse du changement de langue qui mène à une rupture de compréhension entre les locuteurshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

D'ailleurs les dicos ont beaucoup de mal à suivrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

En fait je crois que (pour une fois) on est d’accord sur le fond et qu’on a juste mis un peu de temps à s’en rendre comptehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Ahihttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Le 15 mai 2024 à 16:45:37 :

Le 15 mai 2024 à 16:41:29 :

Pour le coup je suis entièrement d'accord avec ce post, tout est vrai et c'est en effet le consensus général en linguistiquehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Merci. Et donc il y a bien un choc d’usage entre les locuteurs d’un français plus classique et les locuteurs du genre de neo-patois argotique dont nous pouvons observer la naissance en ce momenthttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Aussi entièrement d'accord avec toi aussi sur ça, s'il y a un problème à analyser sur ce changement de langue c'est la vitesse du changement de langue qui mène à une rupture de compréhension entre les locuteurshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

D'ailleurs les dicos ont beaucoup de mal à suivrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Le 15 mai 2024 à 16:40:24 :

Le 15 mai 2024 à 16:35:04 GusFrimousse a écrit :

Le 15 mai 2024 à 16:28:13 :

Le 15 mai 2024 à 16:24:36 GusFrimousse a écrit :

Le 15 mai 2024 à 16:18:55 :

> Le 15 mai 2024 à 16:14:16 GusFrimousse a écrit :

>Toute façon, Richepin justement, a tout dit sur la nécessité de subversion en littérature, et à quel point ceux qui chialent sur les normes sont les castrateurs de l'art :

>

> > Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie

> > Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux

> > Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie

> > Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.

Ce que tu fais, c'est imposer une norme sous prétexte de vouloir s'affranchir des autres.

La littérature du 17ème siècle, classique, était créative ; mais elle cherchait avant tout la clarté et la mise en ordre, pas la subversion.

La subversion en littérature, c'est une coquetterie qui sent bien la fin de cycle, et justement l'impossibilité de renouveler naturellement les formes d'expression.

On peut être un artiste en possession de son art, qui discute de son art : cas de Racine dans ses préfaces ; ou on peut être un obsédé du style, et vouloir absolument tout renouveler par orgueil : cas d'un Proust ou d'un Céline, d'un Baudelaire. On retrouve surtout des auteurs qui sont perfusés de snobisme, pour qui tout est prétexte pour se distinguer.

Ouais non, pas de chance pour toi mais s'il y a bien une littérature qui n'est pas " classique ", c'est la littérature française.

La langue française, latin vulgaire remplis de gros mots latins ( " tête " équivalent de " gueule de chien " ), appuyée de force par une ordonnance de François Ier, dont les premiers honneurs littéraires fut des satires vulgaires orales à la Rabelais, sans parler des poèmes de Troubadour à la Rudel et le clodo François Villon.

Le XVIIIème pareil, Chateaubriand qui incorpore la syntaxe anglaise, sa sœur Lucile qui fait des expérimentations avec le poème en prose, Pascal qui entérine la notion d'aphorisme, pensée courte mais efficace

Le XIXème j'en parle même pas, entre Baudelaire et ses anglicismes, sa surcharge d'épithète, Rimbaud qui parle de trous du cul, Mallarmé qui déforme la langue et les codes de poèmes, Apollinaire qui explose sa prose en vers en retirant la syntaxe

Le XXème siècle c'est la foire à la saucisse, de Céline à Echenoz

Enfin les mecs, arrêtez

Ce n'est absolument pas que j'ai dit. J'ai précisé la littérature classique du XVIIème siècle pour que tu saches seulement de laquelle je parlais (Racine, Corneille, Boileau, Bossuet, Pascal), je n'ai pas du tout écrit que toute la littérature française était classique. Je n'ai pas dit non plus qu'elle n'était pas créative : seulement qu'elle cherchait l'ordre et la clarté, et pas la subversion pour la subversion.

C'est marrant, mais dès qu'un gauchiste est un peu érudit, il faut absolument qu'il inonde de références, toise de haut et fasse un bon mépris de classe avec tout ce qui pense différemment, sans vraiment essayer de comprendre ce que dit son interlocuteur.

Pourquoi tu parles de gauchiste ahurin, même Heidegger serait gêné devant votre rapport de boomer à la langue et à ses changements inéluctables.

Et si tu te sens toisé par ces références scolaires, c'est pas ma faute. Ne mêle pas tes complexes à la conversation.

Sinon pour le fond :

seulement qu'elle cherchait l'ordre et la clarté, et pas la subversion pour la subversion.

Non, c'est faux, entièrement. Tu me diras où est l'ordre et la clarté chez du Nerval ou du Leon Bloy

Encore une fois à chaque fois que vous tentez de réduire la littérature à un but et à une méthode vous êtes obligés de vous vautrer, la littérature étant l'espace de liberté par excellence, bornée à aucune loi morale

C'est fou, je te donne juste un contre exemple littéraire, qui a fait école : encore une fois, je ne dis pas que Bloy était un auteur classique (dans le sens de l'école littéraire classique) qui suivait cette règle. Tu t'éparpilles.

Ce n'est pas ton opinion qui est celle d'un gauchiste, c'est ton comportement : tu sembles avoir du mal à bien tout ordonner.

Je ne me sens pas toiser : je ne fais pas un concours de culture générale sur un forum de jeux-vidéo avec un obsédé de Marx.
Je n'ai pas besoin de l'argument d'autorité d'Heidegger sur cette question.

Arrête de politiser le débat là où il a pas lieu d'être, veux-tu, c'est plus ridicule qu'autre chose. Comme le rapport du gauchisme à la pensée ordonnée, tout en citant Marx après qui avait les structures les plus ordonnées qui soit, même trop.

Ceci dit, je vois pas où tu veux en venir du coup. Oui, certains auteurs avaient le sens de la " clarté " , l'ordre je vois pas ce que tu veux dire par là, ça veut pas dire grand chose en style. Et ? Quel rapport avec le sujet ? Quel rapport avec le fait que les français parlent pas le même français qu'en 1962 ?

Le 15 mai 2024 à 16:40:19 :

Le 15 mai 2024 à 16:37:11 :
Descartes : aucune syntaxe dans ses écrits

Prouve lehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

D’autant que Descartes écrit en latin, langue qui a une syntaxe très différente de la notrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Bah ça dépend ce que tu entends par syntaxe, mais les moralistes du XVII-XVIIIème avait une syntaxe très évasive ouihttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Le 15 mai 2024 à 16:38:12 :

Le 15 mai 2024 à 16:35:04 :

Le 15 mai 2024 à 16:28:13 :

Le 15 mai 2024 à 16:24:36 GusFrimousse a écrit :

Le 15 mai 2024 à 16:18:55 :

> Le 15 mai 2024 à 16:14:16 GusFrimousse a écrit :

>Toute façon, Richepin justement, a tout dit sur la nécessité de subversion en littérature, et à quel point ceux qui chialent sur les normes sont les castrateurs de l'art :

>

> > Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie

> > Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux

> > Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie

> > Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.

Ce que tu fais, c'est imposer une norme sous prétexte de vouloir s'affranchir des autres.

La littérature du 17ème siècle, classique, était créative ; mais elle cherchait avant tout la clarté et la mise en ordre, pas la subversion.

La subversion en littérature, c'est une coquetterie qui sent bien la fin de cycle, et justement l'impossibilité de renouveler naturellement les formes d'expression.

On peut être un artiste en possession de son art, qui discute de son art : cas de Racine dans ses préfaces ; ou on peut être un obsédé du style, et vouloir absolument tout renouveler par orgueil : cas d'un Proust ou d'un Céline, d'un Baudelaire. On retrouve surtout des auteurs qui sont perfusés de snobisme, pour qui tout est prétexte pour se distinguer.

Ouais non, pas de chance pour toi mais s'il y a bien une littérature qui n'est pas " classique ", c'est la littérature française.

La langue française, latin vulgaire remplis de gros mots latins ( " tête " équivalent de " gueule de chien " ), appuyée de force par une ordonnance de François Ier, dont les premiers honneurs littéraires fut des satires vulgaires orales à la Rabelais, sans parler des poèmes de Troubadour à la Rudel et le clodo François Villon.

Le XVIIIème pareil, Chateaubriand qui incorpore la syntaxe anglaise, sa sœur Lucile qui fait des expérimentations avec le poème en prose, Pascal qui entérine la notion d'aphorisme, pensée courte mais efficace

Le XIXème j'en parle même pas, entre Baudelaire et ses anglicismes, sa surcharge d'épithète, Rimbaud qui parle de trous du cul, Mallarmé qui déforme la langue et les codes de poèmes, Apollinaire qui explose sa prose en vers en retirant la syntaxe

Le XXème siècle c'est la foire à la saucisse, de Céline à Echenoz

Enfin les mecs, arrêtez

Ce n'est absolument pas que j'ai dit. J'ai précisé la littérature classique du XVIIème siècle pour que tu saches seulement de laquelle je parlais (Racine, Corneille, Boileau, Bossuet, Pascal), je n'ai pas du tout écrit que toute la littérature française était classique. Je n'ai pas dit non plus qu'elle n'était pas créative : seulement qu'elle cherchait l'ordre et la clarté, et pas la subversion pour la subversion.

C'est marrant, mais dès qu'un gauchiste est un peu érudit, il faut absolument qu'il inonde de références, toise de haut et fasse un bon mépris de classe avec tout ce qui pense différemment, sans vraiment essayer de comprendre ce que dit son interlocuteur.

Pourquoi tu parles de gauchiste ahurin, même Heidegger serait gêné devant votre rapport de boomer à la langue et à ses changements inéluctables.

Et si tu te sens toisé par ces références scolaires, c'est pas ma faute. Ne mêle pas tes complexes à la conversation.

Sinon pour le fond :

seulement qu'elle cherchait l'ordre et la clarté, et pas la subversion pour la subversion.

Non, c'est faux, entièrement. Tu me diras où est l'ordre et la clarté chez du Nerval ou du Leon Bloy

Encore une fois à chaque fois que vous tentez de réduire la littérature à un but et à une méthode vous êtes obligés de vous vautrer, la littérature étant l'espace de liberté par excellence, bornée à aucune loi morale

Mais il n’y a que toi qui met dans la morale dans les règles du langage : ces règles ne sont pas là pour être bonnes ou mauvaises mais pour offrir aux interlocuteurs des lieux communs où se retrouver. Ce sont ces lieux communs sur lesquels on s’entend qui permettent la compréhensionhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Pour le coup je suis entièrement d'accord avec ce post, tout est vrai et c'est en effet le consensus général en linguistiquehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Le 15 mai 2024 à 16:35:02 :

Le 15 mai 2024 à 16:24:36 :

Ouais non, pas de chance pour toi mais s'il y a bien une littérature qui n'est pas " classique ", c'est la littérature française.

La langue française, latin vulgaire remplis de gros mots latins ( " tête " équivalent de " gueule de chien " ), appuyée de force par une ordonnance de François Ier, dont les premiers honneurs littéraires fut des satires vulgaires orales à la Rabelais, sans parler des poèmes de Troubadour à la Rudel et le clodo François Villon.

Le XVIIIème pareil, Chateaubriand qui incorpore la syntaxe anglaise, sa sœur Lucile qui fait des expérimentations avec le poème en prose, Pascal qui entérine la notion d'aphorisme, pensée courte mais efficace

Le XIXème j'en parle même pas, entre Baudelaire et ses anglicismes, sa surcharge d'épithète, Rimbaud qui parle de trous du cul, Mallarmé qui déforme la langue et les codes de poèmes, Apollinaire qui explose sa prose en vers en retirant la syntaxe

Le XXème siècle c'est la foire à la saucisse, de Céline à Echenoz

Enfin les mecs, arrêtez

En résumé, tu mélanges la subversion et la faiblesse linguistique actuelle. Tu crois que parce que François Villon utilisait un français plus gras et non standardisé, ça justifie le niveau actuel. Je vois l'idée mais malheureusement tu es dans l'erreur... Non seulement parce que Villon n'était pas un clodo troubadour mais surtout parce qu'il faisait un usage fin de chaque mot employé, avec une grande richesse de vocabulaire et de magnifiques tournures de phrase, tandis que le français actuel dit subversif n'est en réalité qu'un français standardisé immonde et sans saveur déversé par Internet, pour faire des tweets de quelques mots et avoir le maximum de likes, ça n'a donc rien à voir tu mélanges tout.

Pas dit que Villon était troubadour, le troubadour ici c'est Rudel. Par contre Villon était un clodo condamné. Sinon tu fais beaucoup de projection non prouvée
Genre ça :

surtout parce qu'il faisait un usage fin de chaque mot employé, avec une grande richesse de vocabulaire

Source ? En plus dommage pour toi mais ce qui touche chez Villon c'est plus la beauté des images que l'ingéniosité de ses tournures

Malherbe était plus ingénieux dans ses tournures, plus respectueux de la langue, et infiniment moins doué que Villon.

Sinon je ne confonds rien du tout, vous êtes là sous chaque vidéo de l'INA à faire les vierges effarouchées en disant " ouin ouin, les jeunes français parlent plus comme avant " , donc je dois vous expliquer que c'est normal, les langues changent, la littérature ne repose de toute manière pas sur un rapport mort à la langue, au contraire. Il y a pas de vision morale à avoir sur des changements linguistiques, la littérature se créera toujours sur toutes les formes de langage quoi qu'il arrive

Le 15 mai 2024 à 16:33:17 :

Le 15 mai 2024 à 16:15:50 GusFrimousse a écrit :

Le 15 mai 2024 à 16:14:54 :

Le 15 mai 2024 à 16:13:19 GhostixDeter a écrit :
Gus ce que tu oublies de dire, c'est que la transgression des normes dans la littérature n'est pas indépendante de la connaissance stricte des règles en vigueur.

Si le Français de notre génération est si pauvre, c'est parce que beaucoup de jeunes n'ont jamais cherché à s'imprégner des règles académiques. Beaucoup ont pour maître des célébrités, des grands-frères ou des parents au vocabulaire pauvre et à la syntaxe approximative.

On vit dans une société d'image post-littéraire.

Très difficile de se développer une culture de l'étymologie donc du grec et du latin pourtant indispensable si tu souhaites être maître de ta langue, et de tes conceptions.

malaise

pourquoi ?

Tu peux faire toute une carrière littéraire brillante tout en te battant les couilles de la philologie et de l'étymologie, bien que j'aime ces deux disciplines

Le 15 mai 2024 à 16:28:13 :

Le 15 mai 2024 à 16:24:36 GusFrimousse a écrit :

Le 15 mai 2024 à 16:18:55 :

Le 15 mai 2024 à 16:14:16 GusFrimousse a écrit :
Toute façon, Richepin justement, a tout dit sur la nécessité de subversion en littérature, et à quel point ceux qui chialent sur les normes sont les castrateurs de l'art :

Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.

Ce que tu fais, c'est imposer une norme sous prétexte de vouloir s'affranchir des autres.

La littérature du 17ème siècle, classique, était créative ; mais elle cherchait avant tout la clarté et la mise en ordre, pas la subversion.

La subversion en littérature, c'est une coquetterie qui sent bien la fin de cycle, et justement l'impossibilité de renouveler naturellement les formes d'expression.

On peut être un artiste en possession de son art, qui discute de son art : cas de Racine dans ses préfaces ; ou on peut être un obsédé du style, et vouloir absolument tout renouveler par orgueil : cas d'un Proust ou d'un Céline, d'un Baudelaire. On retrouve surtout des auteurs qui sont perfusés de snobisme, pour qui tout est prétexte pour se distinguer.

Ouais non, pas de chance pour toi mais s'il y a bien une littérature qui n'est pas " classique ", c'est la littérature française.

La langue française, latin vulgaire remplis de gros mots latins ( " tête " équivalent de " gueule de chien " ), appuyée de force par une ordonnance de François Ier, dont les premiers honneurs littéraires fut des satires vulgaires orales à la Rabelais, sans parler des poèmes de Troubadour à la Rudel et le clodo François Villon.

Le XVIIIème pareil, Chateaubriand qui incorpore la syntaxe anglaise, sa sœur Lucile qui fait des expérimentations avec le poème en prose, Pascal qui entérine la notion d'aphorisme, pensée courte mais efficace

Le XIXème j'en parle même pas, entre Baudelaire et ses anglicismes, sa surcharge d'épithète, Rimbaud qui parle de trous du cul, Mallarmé qui déforme la langue et les codes de poèmes, Apollinaire qui explose sa prose en vers en retirant la syntaxe

Le XXème siècle c'est la foire à la saucisse, de Céline à Echenoz

Enfin les mecs, arrêtez

Ce n'est absolument pas que j'ai dit. J'ai précisé la littérature classique du XVIIème siècle pour que tu saches seulement de laquelle je parlais (Racine, Corneille, Boileau, Bossuet, Pascal), je n'ai pas du tout écrit que toute la littérature française était classique. Je n'ai pas dit non plus qu'elle n'était pas créative : seulement qu'elle cherchait l'ordre et la clarté, et pas la subversion pour la subversion.

C'est marrant, mais dès qu'un gauchiste est un peu érudit, il faut absolument qu'il inonde de références, toise de haut et fasse un bon mépris de classe avec tout ce qui pense différemment, sans vraiment essayer de comprendre ce que dit son interlocuteur.

Pourquoi tu parles de gauchiste ahurin, même Heidegger serait gêné devant votre rapport de boomer à la langue et à ses changements inéluctables.

Et si tu te sens toisé par ces références scolaires, c'est pas ma faute. Ne mêle pas tes complexes à la conversation.

Sinon pour le fond :

seulement qu'elle cherchait l'ordre et la clarté, et pas la subversion pour la subversion.

Non, c'est faux, entièrement. Tu me diras où est l'ordre et la clarté chez du Nerval ou du Leon Bloy

Encore une fois à chaque fois que vous tentez de réduire la littérature à un but et à une méthode vous êtes obligés de vous vautrer, la littérature étant l'espace de liberté par excellence, bornée à aucune loi morale

Le 15 mai 2024 à 16:18:55 :

Le 15 mai 2024 à 16:14:16 GusFrimousse a écrit :
Toute façon, Richepin justement, a tout dit sur la nécessité de subversion en littérature, et à quel point ceux qui chialent sur les normes sont les castrateurs de l'art :

Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.

Ce que tu fais, c'est imposer une norme sous prétexte de vouloir s'affranchir des autres.

La littérature du 17ème siècle, classique, était créative ; mais elle cherchait avant tout la clarté et la mise en ordre, pas la subversion.

La subversion en littérature, c'est une coquetterie qui sent bien la fin de cycle, et justement l'impossibilité de renouveler naturellement les formes d'expression.

On peut être un artiste en possession de son art, qui discute de son art : cas de Racine dans ses préfaces ; ou on peut être un obsédé du style, et vouloir absolument tout renouveler par orgueil : cas d'un Proust ou d'un Céline, d'un Baudelaire. On retrouve surtout des auteurs qui sont perfusés de snobisme, pour qui tout est prétexte pour se distinguer.

Ouais non, pas de chance pour toi mais s'il y a bien une littérature qui n'est pas " classique ", c'est la littérature française.

La langue française, latin vulgaire remplis de gros mots latins ( " tête " équivalent de " gueule de chien " ), appuyée de force par une ordonnance de François Ier, dont les premiers honneurs littéraires fut des satires vulgaires orales à la Rabelais, sans parler des poèmes de Troubadour à la Rudel et le clodo François Villon.

Le XVIIIème pareil, Chateaubriand qui incorpore la syntaxe anglaise, sa sœur Lucile qui fait des expérimentations avec le poème en prose, Pascal qui entérine la notion d'aphorisme, pensée courte mais efficace

Le XIXème j'en parle même pas, entre Baudelaire et ses anglicismes, sa surcharge d'épithète, Rimbaud qui parle de trous du cul, Mallarmé qui déforme la langue et les codes de poèmes, Apollinaire qui explose sa prose en vers en retirant la syntaxe

Le XXème siècle c'est la foire à la saucisse, de Céline à Echenoz

Enfin les mecs, arrêtez

Le 15 mai 2024 à 16:16:13 :

Le 15 mai 2024 à 16:12:06 :

Le 15 mai 2024 à 16:10:51 :

Le 15 mai 2024 à 16:07:26 :

Le 15 mai 2024 à 15:55:09 :
Quand au structuralisme de la langue il n’est pas à démontrer puisque c’est justement l’un des usages de la langue : la définition et l’utilisation des concepts, une langue qui s’appauvrît c’est donc une langue moins créative et une langue qui limite plus le champ des possibleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

A noter que ce n’est pas vraiment la disparition de la langue en elle même que je déplore (puisqu’elle existe toujours consignée dans les livres et les manuels) mais plutôt la diminution du nombre de ses locuteurs aguerrishttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Propos philosophiquement très pauvre. Tu as dit que avoir une belle langue permettait de mieux penser, c'est un propos structuraliste très naïf. C'est comme les féministes qui disent que la langue française rend sexiste à cause des règles d'accord masculin-neutre. ça n'a aucun sens, c'est le processus contraire qui s'opère

Le consensus est plutôt d'accord avec Vaugelas, qui fait autorité dans la linguistique : l'usage fait la norme.

Si un mot disparait, c'est qu'il était inutile, s'il est utilisé, c'est qu'il est suffisant pour penser.

Après si on être élégant on rajoute un peu de linguistique phénoménologique en disant que le langage est le tampon du réel, mais passonshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Des mots disparaissent parce qu'ils sont jugés inutiles en effet, dans une société où le QI est de plus en plus bas c'est logique. Mais cela ne convient pas aux personnes ayant un QI au dessus qui doivent s'extraire de la masse attardée moderne.

Il n'y a aucun " jugement " qui s'opère dans les subversions du langage, c'est les aléas du peuple

Je parlerais même pas de ton propos inepte sur le QI, effet Flynn tout ça tout ça

Je ne fais pas de jugement, je vois juste que même les grands écrivains ont une base très solide en français pour ensuite faire dans le subversif. Sinon le premier clodo que tu vois dans la rue serait capable d'écrire voyage au bout de la nuit.

Bah même pas en fait, beaucoup de grands écrivains avaient un niveau minime en français. Qui ici est capable de dire que Jehan Rictus était un monstre en français ? Personne, puisque la seule chose qu'on a de lui c'est ses Soliloques de pauvre écrit en argot banlieusard

Le 15 mai 2024 à 16:14:15 :

Le 15 mai 2024 à 16:07:26 :

Le 15 mai 2024 à 15:55:09 :
Quand au structuralisme de la langue il n’est pas à démontrer puisque c’est justement l’un des usages de la langue : la définition et l’utilisation des concepts, une langue qui s’appauvrît c’est donc une langue moins créative et une langue qui limite plus le champ des possibleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

A noter que ce n’est pas vraiment la disparition de la langue en elle même que je déplore (puisqu’elle existe toujours consignée dans les livres et les manuels) mais plutôt la diminution du nombre de ses locuteurs aguerrishttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Propos philosophiquement très pauvre. Tu as dit que avoir une belle langue permettait de mieux penser, c'est un propos structuraliste très naïf. C'est comme les féministes qui disent que la langue française rend sexiste à cause des règles d'accord masculin-neutre. ça n'a aucun sens, c'est le processus contraire qui s'opère

Le consensus est plutôt d'accord avec Vaugelas, qui fait autorité dans la linguistique : l'usage fait la norme.

Si un mot disparait, c'est qu'il était inutile, s'il est utilisé, c'est qu'il est suffisant pour penser.

Après si on être élégant on rajoute un peu de linguistique phénoménologique en disant que le langage est le tampon du réel, mais passonshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Je n’ai pas parlé de « belle langue » mais de « langue riche ». Et je maintiens qu’une langue riche est toujours plus souhaitable et structurante qu’une langue pauvre. Et je ne déplore pas la prétendue disparition de certains mots mais le clivage de plus en plus marqué entre les locuteurs maîtrisant la langue française et la perte de niveau général chez le lambda :d) c’est souvent dû à une mauvaise maîtrise de la langue française au profit d’une autre langue maternelle qu’à un changement d’usage de la langue en elle même en témoigne l’arrivée massive de mots étrangers dans la langue française ces dernières années qui remplacent les mots de la langue française au lieu d’en occuper les espaces libreshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

La richesse de la langue c'est un argument encore plus pété mon gars

La langue française est moins riche que la langue anglaise dans son vocabulaire, et moins riche que la langue allemande dans ses moutures, donc pour toi on pense structurellement moins bien en France ? On est un peuple d'attardé ?

Au contraire, et je te renvoie à la philosophie de l'Amour, la langue française ayant pour particularité d'avoir un mot, l'amour, pour parler de pleins de trucs différents. Moins " riche " , mais très fécond à penser

Heidegger, pourtant un inventeur de mots pour penser plus précisément, aurais hurlé d'horreur en voyant ton post. ça voudrait dire quoi ? qu'il faudrait gonfler la langue plus que nécessaire pour se branler intellectuellement ? Quand on débute en poésie, le premier truc qu'on apprend c 'est justement de pas multiplier les synonymes et détails en tout genre, c'est la meilleure façon de s'éparpiller

Le 15 mai 2024 à 16:14:54 :

Le 15 mai 2024 à 16:13:19 GhostixDeter a écrit :
Gus ce que tu oublies de dire, c'est que la transgression des normes dans la littérature n'est pas indépendante de la connaissance stricte des règles en vigueur.

Si le Français de notre génération est si pauvre, c'est parce que beaucoup de jeunes n'ont jamais cherché à s'imprégner des règles académiques. Beaucoup ont pour maître des célébrités, des grands-frères ou des parents au vocabulaire pauvre et à la syntaxe approximative.

On vit dans une société d'image post-littéraire.

Très difficile de se développer une culture de l'étymologie donc du grec et du latin pourtant indispensable si tu souhaites être maître de ta langue, et de tes conceptions.

malaise

Toute façon, Richepin justement, a tout dit sur la nécessité de subversion en littérature, et à quel point ceux qui chialent sur les normes sont les castrateurs de l'art :

Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.

Le 15 mai 2024 à 16:09:32 :

Le 15 mai 2024 à 16:04:36 :

Le 15 mai 2024 à 15:57:39 :

Le 15 mai 2024 à 15:51:44 :> >
La littérature repose notamment sur une subversion permanente des codes de langage, et les registres sont purement culturels, ils sont encore ni bien ni mal, il y a des retournement de stigmate tous les demi-siècleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Non la littérature ne repose pas sur la subversion des usages de la langue mais dans l’utilisation créative de celle-ci à travers tout ce qu’elle a à offrirhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Ah non non, absolument pas, je te réfère à la préface de la traduction de Chateaubriand de Paradis Perdu, où celui-ci dit mot pour mot qu'il faut trahir la langue française pour produire d'autres formes de littérature

On retrouve ça chez Baudelaire et Mallarmé

Et c'est encore pire après, on a littéralement affaire à des exploseurs de langue un peu partout au court du XXème siècle, ça culmine aujourd'hui avec Echenoz

Le français vulgaire a toujours servi de moteur à la renaissance de la littérature française, les exemples les plus connus étant Richepin et Jehan Rictus

Oui et le fait que certains artistes aient fait de la subversion leur canon esthétique n’en fait pas les tenants de la vraie littérature. C’est juste leur manière à eux d’exprimer leur créativité à travers la languehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Jamais dit que les français actuels étaient des poètes, je me fous juste de la gueule des boomers qui disent " ouin ouin avant on parlait mieux " alors que " parler mieux " ça veut rien dire, ils parlaient juste une norme qu'on considère comme faisant autorité aujourd'hui, c'est tout

Le 15 mai 2024 à 16:10:51 :

Le 15 mai 2024 à 16:07:26 :

Le 15 mai 2024 à 15:55:09 :
Quand au structuralisme de la langue il n’est pas à démontrer puisque c’est justement l’un des usages de la langue : la définition et l’utilisation des concepts, une langue qui s’appauvrît c’est donc une langue moins créative et une langue qui limite plus le champ des possibleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

A noter que ce n’est pas vraiment la disparition de la langue en elle même que je déplore (puisqu’elle existe toujours consignée dans les livres et les manuels) mais plutôt la diminution du nombre de ses locuteurs aguerrishttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Propos philosophiquement très pauvre. Tu as dit que avoir une belle langue permettait de mieux penser, c'est un propos structuraliste très naïf. C'est comme les féministes qui disent que la langue française rend sexiste à cause des règles d'accord masculin-neutre. ça n'a aucun sens, c'est le processus contraire qui s'opère

Le consensus est plutôt d'accord avec Vaugelas, qui fait autorité dans la linguistique : l'usage fait la norme.

Si un mot disparait, c'est qu'il était inutile, s'il est utilisé, c'est qu'il est suffisant pour penser.

Après si on être élégant on rajoute un peu de linguistique phénoménologique en disant que le langage est le tampon du réel, mais passonshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Des mots disparaissent parce qu'ils sont jugés inutiles en effet, dans une société où le QI est de plus en plus bas c'est logique. Mais cela ne convient pas aux personnes ayant un QI au dessus qui doivent s'extraire de la masse attardée moderne.

Il n'y a aucun " jugement " qui s'opère dans les subversions du langage, c'est les aléas du peuple

Je parlerais même pas de ton propos inepte sur le QI, effet Flynn tout ça tout ça

Le 15 mai 2024 à 16:08:04 :

Le 15 mai 2024 à 16:03:58 :
La création est subversive par essence. Il a raison, la langue c'est lutter éperdument contre le consensus car ce dernier est rongé par les mal habiles qui à leur tour font perdre le sens des mots.

C'est une réflexion indépendante ou inspiré d'un intellectuel celui qui a parlé de subversion le premier ? Ca m'intéresse.

Niet la création ne passe pas nécessairement par la subversion. Beaucoup d’œuvres d’arts s’inscrivent dans un courant et suivent des canons établi dans leur esthétique. Ce n’est pas parce qu’une partie des œuvres subvertissent les canons de leur époque que la subversion est une condition nécessaire à la création. Certains ici font la confusion entre « subversion » et « créativité » et ça vient ensuite m’instruire sur « le vrai sens des mots » …https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Pas forcément, la notion de canon est absente de la littérature, c'est un truc merdique qui vient de la culture populaire et que je déteste profondément. Pour le courant esthétique, celui-ci est quasi tout le temps attribué qu'à posteriori

Il y a aucun courant suivi parJehan Rictus, il a juste décidé de parler avec le français méprisé qui était équivalent du " wesh wesh " de son époque

Le 15 mai 2024 à 16:06:21 :

Le 15 mai 2024 à 16:04:36 :

Le 15 mai 2024 à 15:57:39 :

Le 15 mai 2024 à 15:51:44 :> >
La littérature repose notamment sur une subversion permanente des codes de langage, et les registres sont purement culturels, ils sont encore ni bien ni mal, il y a des retournement de stigmate tous les demi-siècleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Non la littérature ne repose pas sur la subversion des usages de la langue mais dans l’utilisation créative de celle-ci à travers tout ce qu’elle a à offrirhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Ah non non, absolument pas, je te réfère à la préface de la traduction de Chateaubriand de Paradis Perdu, où celui-ci dit mot pour mot qu'il faut trahir la langue française pour produire d'autres formes de mot

On retrouve ça chez Baudelaire et Mallarmé

Et c'est encore pire après, on a littéralement affaire à des exploseurs de langue un peu partout au court du XXème siècle, ça culmine aujourd'hui avec Echenoz

Le français vulgaire a toujours servi de moteur à la renaissance de la littérature française, les exemples les plus connus étant Richepin et Jehan Rictus

Ça c'est quand tu as un bon niveau de français de base, beaucoup de golems mélangent la subversion qu'ont pu produire de fins lettrés afin de justifier l'illettrisme généralisé de notre génération.

L'autre disait qu'on avait besoin d'une bonne syntaxe pour penser, ce qui est objectivement faux. La poésie du XXème siècle est littéralement sans syntaxe

Jetez un oeil à ce poème classique d'Apollinaire :
https://www.poetica.fr/poeme-793/guillaume-apollinaire-zone/

Le 15 mai 2024 à 15:55:09 :
Quand au structuralisme de la langue il n’est pas à démontrer puisque c’est justement l’un des usages de la langue : la définition et l’utilisation des concepts, une langue qui s’appauvrît c’est donc une langue moins créative et une langue qui limite plus le champ des possibleshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

A noter que ce n’est pas vraiment la disparition de la langue en elle même que je déplore (puisqu’elle existe toujours consignée dans les livres et les manuels) mais plutôt la diminution du nombre de ses locuteurs aguerrishttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Propos philosophiquement très pauvre. Tu as dit que avoir une belle langue permettait de mieux penser, c'est un propos structuraliste très naïf. C'est comme les féministes qui disent que la langue française rend sexiste à cause des règles d'accord masculin-neutre. ça n'a aucun sens, c'est le processus contraire qui s'opère

Le consensus est plutôt d'accord avec Vaugelas, qui fait autorité dans la linguistique : l'usage fait la norme.

Si un mot disparait, c'est qu'il était inutile, s'il est utilisé, c'est qu'il est suffisant pour penser.

Après si on être élégant on rajoute un peu de linguistique phénoménologique en disant que le langage est le tampon du réel, mais passonshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png