Le 22 juin 2023 à 02:45:09 :
En rentrant de la fête de la musiqueElle a du se faire rejeter par un mec et rentrer bredouille
ca vous arrive de bandax sur des collegues de boulot?
alors?
Le 22 juin 2023 à 08:01:07 :
Non. Le chien était dans la rue non attaché. Tu ne crains rien.
C'était un samedi matin, vers 11h. Je jouais à GTA IV sur ma ps3, la porte de ma chambre était entre-ouverte, donnant une délicieuse vue sur la salle de bain du premier étage. Une vue dégagée, mais discrète, ma chambre était plutôt sombre de par sa configuration.
Des bruits de pas, dans l'escalier, c'est la meilleur amie de ma sœur qui monte, les cheveux mouillés, une serviette tenant autours de son corps de mannequin, ses vêtements dans sa main gauche et la main droite tenant la serviette. Elle avait passer la nuit ici, avec ma sœur, et revenait, souriante, de sa douche matinale.
Elle se dirige vers la salle de bain et laisse la porte entre-ouverte. Je ne prête pas attention car elle se contente d'être coquette. Elle lâche ses vêtements de sa main gauche, se tourne, contemple son doux et fin visage dans le miroir, tente de remettre ses cheveux noirs comme l'ébène dans une position confortable.
Soudain, surprise, étonnement, la jeune femme de 18 ans fait tomber sa serviette. Elle ne m'a pas vu, je reste incrédule, l'érection montante, devant ce spectacle à couper le souffle. Elle ne me voit toujours pas, elle continue de se tourner, de se contempler, dandinante comme une déesse, tandis que je savoure le spectacle. Je vois l'intégralité de son corps, de sa silhouette, par les entrebâillements des deux portes me séparant de cette créature. Malgré mon jeune âge (6ème-5ème au collège), je reconnais toutes les parties sublimes du corps humain. Je vois et me délecte de ses petits seins en forme de poire, de ses fesses rebondies qu'Aphrodite elle-même ne saurait égaler. Elle se tourne, se regarde dans le miroir, et je ne sais quoi faire devant ses empreintes de bronzages et ce corps de mannequin de 18 ans, j'ai envie d'elle.
La scène dure 30 secondes, peut-être une minute, et c'est la fin. La déesse fait un pas en arrière, je ne la vois plus.
Mais encore, elle revient, elle met son soutien-gorge en dentelle noir dont je n'aurais su rêver dans mes rêves les plus fous, du haut de mon jeune âge. Son soutien-gorge remis, m'effaçant l'accès à sa délicieuse poitrine, elle met sa petite culotte, noire, elle-aussi, de dentelle décorée. Je ne vois plus que la courbure de ses fesses et la cambrure de son corps. Malgré cela, la dernière scène sera la plus édifiante. Elle tente de mettre son jean, un jean très slim, terriblement serré. Elle n'y arrive pas, ses fesses rebondies l'en empêche. Elle se tourne, les fesses directement en face de moi et, mon cœur se serait arrêté si je n'avais pas eu jeune âge : j'ai devant moi ses fesses, terriblement lisses et d'une forme courbée, telles deux collines de couleur chaire, qui rebondissent et se plissent sous la compression du jean.
Elle fait ensuite un pas en arrière, met son t-shirt, et ça en est fini. Je me recule avec ma chaise de bureau pour ne pas lui laisser penser que j'ai pu assister à la scène.
Dès qu'elle eut terminée est est retournée dans la chambre de ma sœur, j'ai fermé ma porte et me suis branlé. Je me suis branlé sur cette scène des années durant, jusqu'à la découverte de scènes que vous connaissez bien, vous aussi.
Je voulais vous partager cette scène terrible mes kheys, cette scène a forgée mon âme et mon être.
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.
On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.
La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.
Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.
Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…
A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.
On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.
Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...
On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…
je trouve que le coté amateur ca a son charme
anna polina