La vie des prostituées, article d'une gynécologue :
La gonorrhée, la chlamydia, les trichomonases, les verrues génitales ont été diagnostiquées régulièrement. Malheureusement, cela était également vrai pour la syphilis, l’hépatite et le VIH. Il est superflu de souligner que ces diagnostics étaient plus fréquents par rapport au reste de la population. Parallèlement à ces examens, nous avons toutefois observé de nombreux autres phénomènes sur et dans l’abdomen et le bas du corps des femmes : destruction du ph vaginal et des fluides vaginaux par d’innombrables rinçages du vagin, parfois avec des substances nocives, ce qui signifie un vagin dépourvu de toute défense servant de zone d’entrée aux infections et aux inflammations, et comme nous le savons aujourd’hui, à un risque particulier de carcinome cervical ; déchirures, blessures, fissures par surextension ou blessures délibérées. Déchirures, notamment de l’anus et de l’intérieur du rectum..
Les cystites fréquentes étaient presque quotidiennes, certaines femmes prenant des antibiotiques comme prophylaxie (quand elles pouvaient se le permettre).
Dégradation pelvienne, ou faiblesse du plancher pelvien. Il y a eu quelques cas de très jeunes femmes qui avaient déjà des difficultés à retenir l’urine ou les matières fécales. Il s’agit normalement d’un phénomène que nous associons aux naissances. Mais le plancher pelvien est un système multicouche de tissus et de nerfs, les surextensions répétées ainsi que les situations de viols provoquent parfois des dommages irréversibles dans cette zone.
Les inflammations de l’abdomen, parfois des trompes ovariennes avec les pires douleurs ont rendu nécessaire l’hospitalisation (nous avions pour cela des formulaires d’assurance officiels spéciaux). De plus, cela conduit très souvent à l’infertilité.
Grossesses non désirées. D’après mon expérience, la plupart des femmes de l’époque prenaient la pilule ou avaient des injections tous les trois mois. Malgré cela, il y a eu plusieurs grossesses. Dans un cas, je me souviens que la grossesse était si avancée (et dans le déni !) que les douleurs ressenties par la femme l’ont conduite directement dans la salle d’accouchement de l’hôpital. Il est inconcevable qu’elle ait dû s’exposer aux « clients » jusqu’à ce moment là. Je n’ai pas pu suivre la suite de sa vie. D’autres femmes ayant eu des grossesses antérieures (et remarquées) ont eu de plus grandes difficultés alors sans statut légal ni assurance maladie à accéder à des interruptions de grossesse médicalement acceptables.
La contraception. Souvent, il y avait un problème de régularité ou de fiabilité. Les problèmes digestifs par exemple entraînent une moindre efficacité de la pilule. Je considère que les risques de thrombose sont absolument accrus dans le contexte de la vie quotidienne des femmes prostituées. Le tabagisme, le manque d’exercice, d’autres facteurs de risque non répertoriés… Lors de mon travail au ZB, j’ai vu un cas de thrombose avec embolie pulmonaire..
L’environnement intestinal détruit (et donc un système immunitaire affaibli) avait de nombreuses causes: des lavements fréquents afin de contrôler les selles (pour les pratiques anales), un système digestif complètement enflammé de l’estomac aux intestins en raison de vomissements fréquents par la répulsion, des pratiques orales, nutrition extrêmement pauvre, malnutrition, troubles de l’alimentation, troubles nerveux.
Maladies buccales affectant les dents, la bouche, la mâchoire. En raison du manque d’assurance maladie, d’une anesthésie autoadministrée, d’un manque de soins personnels ou de blessures, le traitement de toute inflammation de cette zone a été régulièrement retardé. Cela entraînait le danger d’abcès, de pus, qui mettaient encore plus de pression sur tout le corps.
Eczéma cutané. Manque d’hygiène par les « clients », les lieux, et aussi répulsion psychologique qui trouve son expression dans l’eczéma. [Les effets de la décorporalisation]
Douleur. Fondamentalement, toujours et partout. Maux de tête. Par les coups, la tension, en particulier les crampes sur les épaules et les mâchoires par des pratiques orales répétées sans fin («fellations»). Maux de gorge. Douleurs de «haut en bas». Souvent, les femmes se plaignaient de douleurs dans leurs articulations de la hanche (les heures à supporter le poids lourd des « clients » et de leurs poussées violentes).
«Douleurs abdominales peu claires», peu claires, car la douleur ne peut être localisée dans aucun organe ou déclencheur spécifique, mais est assez atroce pour envisager une intervention chirurgicale. On les appelle des douleurs Psychosomatiques .
Troubles du sommeil. Pas d’heures régulières pour dormir car il faut être disponible à tout moment. Dormir dans le même lit où la rencontre avec le « client » a eu lieu auparavant, absence de rythme jour / nuit avec manque de lumière du jour, toujours exposée à la lumière artificielle, au bruit. En échange: somnifères.
Abus de substance. Nicotine, alcool, drogues, médicaments. Pas moyen de passer les jours autrement.
La vie des prostituées, article d'une gynécologue :
La gonorrhée, la chlamydia, les trichomonases, les verrues génitales ont été diagnostiquées régulièrement. Malheureusement, cela était également vrai pour la syphilis, l’hépatite et le VIH. Il est superflu de souligner que ces diagnostics étaient plus fréquents par rapport au reste de la population. Parallèlement à ces examens, nous avons toutefois observé de nombreux autres phénomènes sur et dans l’abdomen et le bas du corps des femmes : destruction du ph vaginal et des fluides vaginaux par d’innombrables rinçages du vagin, parfois avec des substances nocives, ce qui signifie un vagin dépourvu de toute défense servant de zone d’entrée aux infections et aux inflammations, et comme nous le savons aujourd’hui, à un risque particulier de carcinome cervical ; déchirures, blessures, fissures par surextension ou blessures délibérées. Déchirures, notamment de l’anus et de l’intérieur du rectum..
Les cystites fréquentes étaient presque quotidiennes, certaines femmes prenant des antibiotiques comme prophylaxie (quand elles pouvaient se le permettre).
Dégradation pelvienne, ou faiblesse du plancher pelvien. Il y a eu quelques cas de très jeunes femmes qui avaient déjà des difficultés à retenir l’urine ou les matières fécales. Il s’agit normalement d’un phénomène que nous associons aux naissances. Mais le plancher pelvien est un système multicouche de tissus et de nerfs, les surextensions répétées ainsi que les situations de viols provoquent parfois des dommages irréversibles dans cette zone.
Les inflammations de l’abdomen, parfois des trompes ovariennes avec les pires douleurs ont rendu nécessaire l’hospitalisation (nous avions pour cela des formulaires d’assurance officiels spéciaux). De plus, cela conduit très souvent à l’infertilité.
Grossesses non désirées. D’après mon expérience, la plupart des femmes de l’époque prenaient la pilule ou avaient des injections tous les trois mois. Malgré cela, il y a eu plusieurs grossesses. Dans un cas, je me souviens que la grossesse était si avancée (et dans le déni !) que les douleurs ressenties par la femme l’ont conduite directement dans la salle d’accouchement de l’hôpital. Il est inconcevable qu’elle ait dû s’exposer aux « clients » jusqu’à ce moment là. Je n’ai pas pu suivre la suite de sa vie. D’autres femmes ayant eu des grossesses antérieures (et remarquées) ont eu de plus grandes difficultés alors sans statut légal ni assurance maladie à accéder à des interruptions de grossesse médicalement acceptables.
La contraception. Souvent, il y avait un problème de régularité ou de fiabilité. Les problèmes digestifs par exemple entraînent une moindre efficacité de la pilule. Je considère que les risques de thrombose sont absolument accrus dans le contexte de la vie quotidienne des femmes prostituées. Le tabagisme, le manque d’exercice, d’autres facteurs de risque non répertoriés… Lors de mon travail au ZB, j’ai vu un cas de thrombose avec embolie pulmonaire..
L’environnement intestinal détruit (et donc un système immunitaire affaibli) avait de nombreuses causes: des lavements fréquents afin de contrôler les selles (pour les pratiques anales), un système digestif complètement enflammé de l’estomac aux intestins en raison de vomissements fréquents par la répulsion, des pratiques orales, nutrition extrêmement pauvre, malnutrition, troubles de l’alimentation, troubles nerveux.
Maladies buccales affectant les dents, la bouche, la mâchoire. En raison du manque d’assurance maladie, d’une anesthésie autoadministrée, d’un manque de soins personnels ou de blessures, le traitement de toute inflammation de cette zone a été régulièrement retardé. Cela entraînait le danger d’abcès, de pus, qui mettaient encore plus de pression sur tout le corps.
Eczéma cutané. Manque d’hygiène par les « clients », les lieux, et aussi répulsion psychologique qui trouve son expression dans l’eczéma. [Les effets de la décorporalisation]
Douleur. Fondamentalement, toujours et partout. Maux de tête. Par les coups, la tension, en particulier les crampes sur les épaules et les mâchoires par des pratiques orales répétées sans fin («fellations»). Maux de gorge. Douleurs de «haut en bas». Souvent, les femmes se plaignaient de douleurs dans leurs articulations de la hanche (les heures à supporter le poids lourd des « clients » et de leurs poussées violentes).
«Douleurs abdominales peu claires», peu claires, car la douleur ne peut être localisée dans aucun organe ou déclencheur spécifique, mais est assez atroce pour envisager une intervention chirurgicale. On les appelle des douleurs Psychosomatiques .
Troubles du sommeil. Pas d’heures régulières pour dormir car il faut être disponible à tout moment. Dormir dans le même lit où la rencontre avec le « client » a eu lieu auparavant, absence de rythme jour / nuit avec manque de lumière du jour, toujours exposée à la lumière artificielle, au bruit. En échange: somnifères.
Abus de substance. Nicotine, alcool, drogues, médicaments. Pas moyen de passer les jours autrement.
https://collectifapp.com/2020/04/07/les-dommages-physiques-du-a-la-prostitution/
Bonjour à tous,
Depuis que je suis avec mon khey, depuis un an j'ai pris 5 kilos. Je mangeais healthy, je faisais du sport. Mon copain, lui s'en fout. Il est beau mais ne fait peu de sport et travaille de chez lui. Je lui ai dit d'arrêter de ramener des sucreries à l'appartement. Et il s'en fiche. Je fais beaucoup moins de sport car je n'ai plus les gardes fous d'autrefois.
Il passe son temps à rigoler de photos et vidéos de magalax mais il me ramène des célébrations ou des gâteaux. Je ne peux pas résister, je mange et je grossis. Là comme je commence à prendre du poids, j'ai repris le sport et il a ramené des chocolats offerts par sa mère. J'ai vrillé, j'ai jeté le paquet au sol et je l'ai écrasé avec mon pieds. J'ai pris un grand sac poubelle et j'ai jeté tous le riz, pattes, farine de l'appartement. Car son grand argument pour ramener ses chocolats c'est de me dire que je mange des pattes complètes. Il considère que manger des chocolats c'est comme manger des pattes complètes de temps en temps. Il n'a aucune culture de la nutrition et cela me rend folle. Donc j'ai dit ok, je jette tout. J'ai donc tout jeté. Sauf les chocolats qu'il a récupéré et caché.
Je criais un peu, je suis descendue en pyjama dans la rue pour tout mettre dans la poubelle. (Je criais modérément mais dans l'appart, pas en public) J'espère avoir était suffisament disuasive pour qu'il arrête mais je pense avoir été trop loin.
J'avais déjà mis des gâteaux à la poubelle en donnant des coups dedans pour les rendre inmangeables. Mais il s'en fou. Il revient un mois après avec des gâteaux. Je ne lui fais pas assez peur, mais en même temps si je vais trop loin je vais nuire à notre relation.
Maintenant il boude et j culpabilise.
Mais si lui reprenait le sport, jamais je ramenerai des chocolats. C'est comme prendre de la drogue devant un ancien tox.
Surtout que je vais au travail, et il pourrait cacher ses chocolats et les manger seul dans son coin. Mais il veut les mager avec moi sinon il trouve cela triste.
Qu'en pensez vous ? Suis je en train de devenir matraitante ?
Le 16 décembre 2023 à 10:05:06 :
Elles ont mal pendant mais ça les fait mouiller à mort. Dimension psychologique + aiment faire une fellation sur un mastodonte.Et le sexe c'est 95% psychologique pour les femmes donc bon.
... oui, en soit il faut se sentir en sécurité physique et psychologique et savoir que l'autre n'est pas complétement débile. Mais bon... la dextérité et les jeux de reins ne représentent pas 5%
Le 16 décembre 2023 à 09:53:47 :
Il y a des meufs qui aiment quand ca tape au fond dans la position du missionnaire par contre en levrette oui ca devient désagréable car elles ont une sensation dans l'estomac, je le dit de ma propre expérience avec de nombreuses meufs rencontré
en levrette il faut se toucher en même temps, tu cales des oreillers et tu te touches... et la levrette devient incroyable
Le 19 octobre 2023 à 23:46:58 :
Le 19 octobre 2023 à 23:45:49 :
Le 19 octobre 2023 à 23:44:40 :
Mais vous avez quoi en fait, juste le message d'avertissement que vous pouvez zapper ou alors c'est bloqué de chez bloqué ?bloqué bloqué
Ok, perso j'ai le message une a deux fois par jour mais j'ai juste a cliquer sur la croix pour le virer, donc ça va
pareil, et aujourd'hui ils m'ont bloqué completement, mais là cela fonctionne de nouveau
Le 19 octobre 2023 à 23:45:36 :
Le 19 octobre 2023 à 22:46:27 :
J'ai aucun problème avec brave perso, il y a eu un blocage sur brave qui a duré une dizaine d'heure il y a deux semaines et depuis plus rienC'est bloqué pour moi sur brave
finalement non, débloqué sur brave, cela fonctionne de nouveau
Le 19 octobre 2023 à 23:44:40 :
Mais vous avez quoi en fait, juste le message d'avertissement que vous pouvez zapper ou alors c'est bloqué de chez bloqué ?
bloqué bloqué