Le 21 mai 2020 à 03:02:31 Zenokz a écrit :
Continuez de réduire le libéralisme à l'économie, vous pourrez toujours vous demander dans trente ans pourquoi les gens n'aiment pas les "libéraux".
L’économie n’est pas un champ distant et abstrait de la vie humaine. Acheter ton pain le matin, discuter librement avec ton supérieur, décider de la taille de ton salon et des extensions de ta demeure, choisir l’école où iront tes enfants, choisir de pratiquer le sport que tu veux : toutes ces choses sont comprises dans ce que tu appelles avec dédain et à tort « l’économie ».
Le 21 mai 2020 à 02:56:05 Vazan a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:49:41 KadAlaWifi a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:40:15 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:38:00 Jauseff5 a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:32:57 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:28:56 Jauseff5 a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:22:09 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:19:22 PailassonSG a écrit :
Antinomique ce termeTerme parfait pour désigner le désaccord et l'incompatibilité profonde entre le conservatisme et le libéralisme.
Même le grand penseur libéral Hayek parle de cette antagonisme dans son texte Pourquoi je ne suis pas conservateur
https://www.catallaxia.org/wiki/Friedrich_A._Hayek:Pourquoi_je_ne_suis_pas_un_conservateur"Même le grand penseur libéral Hayek parle de cette antagonisme dans son texte"
Sophisme de l'argument d'autorité.
Hayek ne pense pas comme toi, Hayek est un grand penseur, donc Hayek a forcément raison.
Non le sophiste c'est toi qui parle d'un sophisme que j'aurai utilisé afin de ne pas me répondre. Et oui Hayek est un grand penseur (je ne suis pas libéral bien au contraire pourtant) car il a parfaitement compris son système et la dynamique de son système
Normal, il n'y a rien à répondre. Tout ce que tu dis c'est du sophisme de l'argument d'autorité.
Gneu gneu gneu Hayekent grand penseurent
Tu n'as jamais répondu sur la dynamique du libéralisme, sur l'extension du marché qui entraîne la libéralisation des moeurs et la destruction des barrières morales et naturelles, sur la valeur axiologiquement neutre que porte le libéralisme ...
https://www.cafonline.org/docs/default-source/about-us-publications/caf_wgi2018_report_webnopw_2379a_261018.pdf (CAF)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique#Classement_2018 (ILE)CAF: La France se classe 72ème, les RU sixième
ILE: La France se classe 71ème, les RU huitièmeCAF: le Portugal se classe 83ème, l'Irlande cinquième
ILE: le Portugal se classe 72ème, l'Irlande sixièmeLes pays libéraux dominent le classement de la charité.
Libéral dans un principe aristocratique et dans l'amour de la verticalité, certes, mais un libéralisme bourgeois typiquement Américain ne mène nulle part
Il n'y a rien de plus jaloux que l'Américain moyen car le libéralisme ne peut être qu'individualiste
C’est faux. Même chez Weber le principe d’accumulation de richesses ad vitam est au contraire de l’individualisme. On accumule plus de richesses qu’on en a besoin, soit pour les transmettre à ses enfants, soit pour obtenir l’élection et la reconnaissance de la société toute entière. Et c'est pas en France qui taxe à 60% l'héritage, empêchant la transmission que ça va s'améliorer.
Le 21 mai 2020 à 02:40:15 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:38:00 Jauseff5 a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:32:57 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:28:56 Jauseff5 a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:22:09 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:19:22 PailassonSG a écrit :
Antinomique ce termeTerme parfait pour désigner le désaccord et l'incompatibilité profonde entre le conservatisme et le libéralisme.
Même le grand penseur libéral Hayek parle de cette antagonisme dans son texte Pourquoi je ne suis pas conservateur
https://www.catallaxia.org/wiki/Friedrich_A._Hayek:Pourquoi_je_ne_suis_pas_un_conservateur"Même le grand penseur libéral Hayek parle de cette antagonisme dans son texte"
Sophisme de l'argument d'autorité.
Hayek ne pense pas comme toi, Hayek est un grand penseur, donc Hayek a forcément raison.
Non le sophiste c'est toi qui parle d'un sophisme que j'aurai utilisé afin de ne pas me répondre. Et oui Hayek est un grand penseur (je ne suis pas libéral bien au contraire pourtant) car il a parfaitement compris son système et la dynamique de son système
Normal, il n'y a rien à répondre. Tout ce que tu dis c'est du sophisme de l'argument d'autorité.
Gneu gneu gneu Hayekent grand penseurent
Tu n'as jamais répondu sur la dynamique du libéralisme, sur l'extension du marché qui entraîne la libéralisation des moeurs et la destruction des barrières morales et naturelles, sur la valeur axiologiquement neutre que porte le libéralisme ...
https://www.cafonline.org/docs/default-source/about-us-publications/caf_wgi2018_report_webnopw_2379a_261018.pdf (CAF)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique#Classement_2018 (ILE)
CAF: La France se classe 72ème, les RU sixième
ILE: La France se classe 71ème, les RU huitième
CAF: le Portugal se classe 83ème, l'Irlande cinquième
ILE: le Portugal se classe 72ème, l'Irlande sixième
Les pays libéraux dominent le classement de la charité.
Le 21 mai 2020 à 02:15:03 Kobawaz a écrit :
Le libéralisme propose quoi pour faire face au chômage de masse dû à l'IA ?
Ah oui il va se casser la gueule
C'est simple, prenons un exemple très concret : les voitures autonomes.
On s'imagine que les voitures autonomes réduiront le nombre d'accidents, dans la mesure où on pose que le risque d'accident est proportionnel à l'étendue du facteur humain. Alors, assez sottement, on se dit que, plus on réduit le facteur humain, puis on réduira la proportion d'accident.
L'erreur semble subtile, mais elle est énorme, et elle est l'une des raisons pour laquelle la philosophie d'Hayek et son libéralisme sont utiles aujourd'hui encore : parce qu'ils nous rappellent que l'homme et les relations sociales sont trop complexes pour être ramenés à un modèle, et donc pour être ramenés à une fonction où le facteur humain est proportionné à quoi que ce soit.
Je reprends la voiture autonome : réduire le facteur humain ne réduit pas l'humain. Les gens qui ne conduiront plus feront d'autres choses dans les voitures. Ils regarderont les films, mangeront, boiront, se chamailleront, etc. On aura également des accidents, quand bien même le facteur humain aura été réduit à néant, parce que l'action humaine est comme un gaz qui occupe tous les volumes non occupés. On aura des gens qui font des overdoses, qui se battent, qui s'intoxiquent, qui se coupent avec des ciseaux, etc. La voiture autonome n'aura pour effet que de banaliser l'espace de la voiture, dans lequel il y aura autant d'accidents que dans tous les autres espaces.
Ce modèle s'applique à tout le reste. L'IA ne réduit pas le facteur humain, elle le déplace. En ce qui concerne la question des emplois, il y aura certainement une hécatombe en terme de métiers spécialisés et techniques. Proportionnellement, en admettant que le temps libre augmente, le nombre d'emplois de services, ou liés au divertissement humain, augmentera. Ce n'est qu'une partie de la réponse : il faudra toujours laver les machines, ou laver les machines qui lavent les machines, ou laver les machines qui lavent les machines ; ou laver les usines où les machines qui lavent les machines sont fabriquées, etc. D'un côté, le déplacement du facteur humain fera émerger d'autres métiers, de l'autre côté, ce qui déplace le facteur humain, à savoir la machine, aura toujours besoin d'un humain pour être initié, arrêté, recyclé, nettoyé, réglé, ajusté, réparé.
Pour résumer, afin que tu ne penses pas que ma réponse part dans tous les sens : l'IA, comme toutes les avancées techniques, déplace le facteur humain, mais ne le réduit pas.
Le 21 mai 2020 à 02:04:33 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 02:01:47 Jauseff5 a écrit :
Le 21 mai 2020 à 01:50:01 RUST_ a écrit :
Mais quel crétin...
Le libéralisme a une dynamique de croissance,il faut créer sans arrêt de nouveaux marchés et pour cela de nouveaux besoins et donc de nouveaux objets liés à de nouvelles pratiques ; autrement dit cela va de pair avec le "progrès" assimilable à la gauche libérale sociétale.On ne peut pas être conservateur dans ce cas.
Enfin un peu de culture les enfants,lisez Michéa particulièrement,mais aussi Marx,Engels,Castoriadis,Lasch...
Tu te trompes. Tu décris là pas le libéralisme mais le libéralisme qui passe APRÈS que le progressisme soit déjà passé, donc tu dis n'importe quoi.
Le libéralisme social encore une fois est détaché du libéralisme économique.Ce n'est pas parce-que tu as lu des grands auteurs que tu as forcément raison. Tu fais un sophisme de l'argument d'autorité : Je suis plus cultivé que toi, donc je suis meilleur et j'ai forcément raison.
Le progressisme est une excuse pour que le libéralisme et le marché puisse s'étendre.
Si tu comprends pas que la révolution du désir et la libéralisation des moeurs permet la marchandisation des corps et du désir c'est qu'il y a un problème.
La face progressisme n'est qu'une excuse pour ouvrir de nouveaux marchés (marché de l'enfant, du désir, du corps ...)
Tout n'est pas acceptable, dans une société libérale, c'est le règne du droit, naturel et de propriété, donc il y a des limites. Le trafic d'être humain par exemple.
Le 21 mai 2020 à 02:01:15 MaconMaisFranc a écrit :
Le 21 mai 2020 à 01:59:18 KadAlaWifi a écrit :
Le 21 mai 2020 à 01:50:01 RUST_ a écrit :
Mais quel crétin...
Le libéralisme a une dynamique de croissance,il faut créer sans arrêt de nouveaux marchés et pour cela de nouveaux besoins et donc de nouveaux objets liés à de nouvelles pratiques ; autrement dit cela va de pair avec le "progrès" assimilable à la gauche libérale sociétale.On ne peut pas être conservateur dans ce cas.
Enfin un peu de culture les enfants,lisez Michéa particulièrement,mais aussi Marx,Engels,Castoriadis,Lasch...
Michéa dit que le libéralisme est une forme de gouvernement moralement neutre, fondée sur l'extension infinie des droits individuels, où chacun serait libre de vivre comme il l'entend et où tous les modes de vie sont considérés comme l'expression d'un choix arbitraire. Dans une société libérale, selon Michéa, la morale est privatisée, les valeurs communes et les critères visant à dire que tel mode de vie est meilleur que tel autre sont supprimés, chacun est tenu d'agir en égoïste. Et que blabla, il faut s'émanciper de la famille et des traditions pour être un individu complètement libre.
Alors qu'en fait c'est totalement faux car le libéralisme c'est surtout une théorie du pouvoir appliquée à divers domaines (politique stricto-sensus, économie, droit...) qui revendique la limitation et le contrôle du pouvoir de l'État afin de protéger la liberté des individus.
Comme la plupart des droitards, Michéa confond le libéralisme et le marxisme culturel qui lui veut vraiment fonder un monde nouveau complètement émancipé d'aliénation et qui peut s'identifier à un dauphin si il le veut ou je ne sais pas quoi. Mais le libéralisme s'en tape du délire d'émancipation etc, il dit juste que l'Etat n'intervient pas dans les mœurs et l'économie.
Justement le processus dynamique du libéralisme entraîne l'abolition des moeurs et l'extension du marché.
Si les individus ne sont pas capables d'être traditionaliste par eux même et ont besoin de l'Etat pour ça, alors ce traditionalisme est vraiment en mousse.
Le libéralisme ne prône rien du tout, ce n'est pas un constructivisme.
Le 21 mai 2020 à 01:50:01 RUST_ a écrit :
Mais quel crétin...
Le libéralisme a une dynamique de croissance,il faut créer sans arrêt de nouveaux marchés et pour cela de nouveaux besoins et donc de nouveaux objets liés à de nouvelles pratiques ; autrement dit cela va de pair avec le "progrès" assimilable à la gauche libérale sociétale.On ne peut pas être conservateur dans ce cas.
Enfin un peu de culture les enfants,lisez Michéa particulièrement,mais aussi Marx,Engels,Castoriadis,Lasch...
Michéa dit que le libéralisme est une forme de gouvernement moralement neutre, fondée sur l'extension infinie des droits individuels, où chacun serait libre de vivre comme il l'entend et où tous les modes de vie sont considérés comme l'expression d'un choix arbitraire. Dans une société libérale, selon Michéa, la morale est privatisée, les valeurs communes et les critères visant à dire que tel mode de vie est meilleur que tel autre sont supprimés, chacun est tenu d'agir en égoïste. Et que blabla, il faut s'émanciper de la famille et des traditions pour être un individu complètement libre.
Alors qu'en fait c'est totalement faux car le libéralisme c'est surtout une théorie du pouvoir appliquée à divers domaines (politique stricto-sensus, économie, droit...) qui revendique la limitation et le contrôle du pouvoir de l'État afin de protéger la liberté des individus.
Comme la plupart des droitards, Michéa confond le libéralisme et le marxisme culturel qui lui veut vraiment fonder un monde nouveau complètement émancipé d'aliénation et qui peut s'identifier à un dauphin si il le veut ou je ne sais pas quoi. Mais le libéralisme s'en tape du délire d'émancipation etc, il dit juste que l'Etat n'intervient pas dans les mœurs et l'économie.