Ici Altinskaya
Regardé le film turc Burning Days, extraordinaire niveau mise en scène, mais très abscons. J'ai fait quelques formalités administratives aujourd'hui mais j'ai du mal à bosser. J'essaye de me remobiliser
Ma vie amicale et amoureuse est en suspens pour le moment. Je vais sûrement visiter le Monténégro avec un pote en Juin puis trainer un peu de part et d'autres dans la France. J'attends le message d'un plan cul (ou une pote j'en sais rien) pour qu'on se voie sur Paris en Mai mais je pense que je vais l'attendre longtemps. J'ai un peu l'impression d'être le second couteau de l'histoire, mais bon elle me doit rien et inversement. Ca m'ennuie quand même mais je peux rien y faire
Toujours la même langueur persistante, que je fasse des choses ou que je ne fasse rien ça ne change pas grand chose à ce que je ressens. Je suis moins anxieux en ce moment, mais je vis pas mieux pour autant
Sinon j'ai avancé sur le bouquin russe, je sais pas quand je pourrais sortir la chronique mais dans le mois très probablement
Ici Altinskaya
Aujourd'hui c'était pas ouf. Je peux pas bosser depuis plusieurs jours à cause d'un souci technique. J'ai un peu le cafard ce soir et au fond je sais même si je saurais expliquer pourquoi
Je me bats comme je peux mais ma tête refuse de me laisser tranquille. Parfois je me demande si je me cherche des excuses, et à quel point je suis sincère dans ma démarche de m'élever. Je me demande si c'est pas une sorte de cache misère pour me dire que j'essaie
J'ai écrit un peu. Sur le reste rien à signaler, si ce n'est que je crois avoir perdu le bouquin russe.
Voilà, je sais pas trop quoi dire de plus
Le Palais des Rêves, Ismail Kadaré, 1981 [Albanie]
Nombre de pages : 221
Mini-résumé de l'intrigue : Le jeune Mark-Alem, issu de l'illustre famille albanaise des Kuprili, obtient un travail au Tabir Sarrail, une administration d'état où les rêves des individus sont analysés pour prévoir le futur de l'empire Ottoman. Provoquera-t-il la disgrâce de sa famille ?
Commentaire
C'est le premier livre que Kadaré que je lis, et quelle claque. Le Palais des Rêves ne fait pas partie de ses oeuvres les plus connues et il n'est pas facile à analyser du fait de son contexte historique. Le roman a été fortement censuré dans l'Albanie d'Hoxha, et il s'agit évidemment d'une critique féroce du totalitarisme. Mais je me demande s'il n'y a pas plus que ça.
Un parallèle évident doit être fait entre le destin de la lignée Kuprili, maudite, et le destin de l'Albanie. Parallèle étrange, car le coeur de l'intrigue (une chanson de geste) n'est pas albanais. Les Kuprili, famille puissante de l'empire Ottoman, sont célébrés partout, sauf en Albanie. Le pays lui-même est décrit comme un état insomniaque, on peut donc légitimement penser qu'il y a une réflexion bien plus profonde sur ce qui fait l'esprit de l'Albanie, au-delà de la critique du régime communiste de l'époque. La position des Kuprili vis à vis de l'Albanie est d'ailleurs profondément ambigue, au point que le véritable protagoniste du roman semble être le Tabir Sarrail lui-même, engeance terrible qui semble corrompre tout ce qui l'approche. Et l'on devine même, à la fin du roman, l'influence qu'exerce malgré lui le Tabir Sarrail sur Mark-Alem.
Le roman est très, très proche dans les thématiques et l'esthétique de ce que pourrait produire un Kafka à mon sens. Son rapport à l'histoire des balkans le rapproche également du Pont sur la Drina d'Ivo Andric, un autre livre assez grandiose avec qui il partage aussi aussi certains détails troublants.
La citation du livre : Qu'est-ce qui m'a pris de descendre ici ? se dit-il. Il accéléra l'allure, puis se mit à courir. Le bruit de ses pas, démultipliés par l'écho, ajoutait encore à sa frayeur. Je ne m'endormirai pas ! s'ordonnait-il à lui-même.
Non, je ne tomberai pas dans votre piège !
Appréciation : 18
Oeuvre majeure, à n'en pas douter. J'ai rarement vu une lecture me scotcher autant, ça ressemblait à du Kafka mais assombri par l'histoire et le roman national de ces écrivains d'Europe centrale. La lecture terminée, j'avais l'impression qu'on venait de refermer un caveau sur ma tête.
Je sais pas trop quoi dire de plus, si ce n'est que c'est brillant et que je vais probablement lire d'autres bouquins de Kadaré à l'avenir.
Finalement, je suis pas parti sur un auteur russe.
Livre : 1/20
Chronique à venir, j'ai peu de batterie donc je sais pas si j'ai le temps de la rédiger maintenant mais je vais essayer
Aujourd'hui :
- Avancé sur le bouquin de ma prochaine chronique, j'ai fini demain si je lis un minimum. Je vais partir sur de la littérature albanaise finalement
Etat mental assez médiocre, ça s'améliore pas vraiment. Du mal à me concentrer, j'ai besoin de me distraire tout le temps pour pas rester seul avec moi. J'arrive pas vraiment à bosser ce que je dois bosser pour le moment, mais j'essaie.
Le 24 avril 2023 à 15:28:20 :
Absolument rien bité mais a toi aussi khoyahttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/45/6/1541846776-img-0004.jpeg
Peu importe tkt, cimer
Alerte pavax, ceux qui n'ont pas lu te saluent.
Préambule
Je suis un khey avec une vie assez pourrie, comme beaucoup de gens ici. Je suis dans une situation un peu critique actuellement et j'ai donc décidé de faire ce topic pour me motiver un peu à grind de mon côté. D'ailleurs si ça coule franchement tant mieux
Sur ce topic, je posterai des comptes-rendus assez réguliers de ma situation ainsi que des fiches de lecture de tout ce que je lirai : titre, mini-résumé, notes. Trois objectifs principaux feront l'objet de la plupart de mes rapports, ainsi que trois objectifs annexes moins importants à mes yeux.
Bref, entrons dans le vif :
Objectifs principaux de l'année 2023
Lire 20 livres :
J'ai un peu perdu le goût de la lecture ces derniers temps pour diverses raisons. J'aimerais m'y remettre et ça me permettra aussi de vous partager des coups de cœurs et de vous donner des idées de lecture. Je veux donc lire 20 livres cette année. Pas un de plus et de moins. Pour chaque livre lu, j'écrirai une fiche de lecture détaillée que je posterai ici.
Condition de réussite : lire 20 livres sur l'année 2023.
Poursuivre mon roman :
J'ai un roman dans les cartons depuis très longtemps. Si je devais crever demain, ça serait le plus gros regret de toute ma vie que de ne jamais l'avoir fini. Pour autant, je suis lucide et je connais la difficulté du processus d'écriture. On estime qu'un roman court fait environ 40 000 mots. Je ne vise que le quart cette année pour me donner une chance de l'avoir fini d'ici un an ou deux ans.
Si je fais mieux, super. Mais je veux viser un truc raisonnable.
Condition de réussite : 10 000 mots avant la fin de l'année
Endiguer la dépression :
Je veux combattre ma dépression tant qu'une lueur point encore dans les abysses. J'étais anxieux d'aussi loin que je me souvienne mais depuis plusieurs années le problème s'est aggravé. Très franchement, j'en suis au point où je me doute que je ne vais pas mourir de ma belle mort : la seule question que je me pose, c'est plutôt de savoir combien de temps je tiendrai encore. J'ai fait mon deuil du bonheur mais il me reste ma fierté, et je ne peux pas accepter de crever comme un chien sans m'être battu avant et avoir réalisé quelques projets, ne serait-ce que par amour propre.
Condition de réussite : Me faire traiter et être encore vivant fin 2023
Enfin, 2 objectifs annexes. Ils ne sont absolument pas prioritaires, mais je risque d'en parler un peu. Voyez ça comme des sidequests en gros.
Objectif bonus : voyager dans 2 nouveaux pays en 2023
Objectif bonus : trouver un travail que je hais pas trop
Voilà, je pourrais sans doute dire des trucs en plus mais c'est déjà trop long.
Prochaine chronique dans la semaine. Auteur russe.
Que dieu vous garde les clés