Le 19 mai 2023 à 16:09:23 :
Le 19 mai 2023 à 16:07:07 :
Le 19 mai 2023 à 16:04:44 :
Le 19 mai 2023 à 16:03:01 :
Le 19 mai 2023 à 15:46:13 :
> Le 19 mai 2023 à 15:44:51 :
>Perso je suis avec une vietnamienne
>
> Normal on préfère les femmes traditionnelles plutôt que les françaises decadentes
>
> Valeurs > ethnie
Vous chiez sur l'immigration et le GR à longueur de journées.
Vous êtes des clowns ?Aucun mec de droite ne chie sur l'immigration des cerveaux, le limité.
Ce que nous dénonçons, c'est une importation de débiles sous-éduqués, qui se comportent comme des animaux, et ce, quelque soit leur couleur de peau.Ce sont des cerveaux les meufs de natios ?
J'aurais appris quelque chosehttps://image.noelshack.com/fichiers/2023/20/5/1684505078-1609716779-troll1.png Tu devrais apprendre à lire les chiffres gouvernementaux qui te montre une surreprésentation des hommes immigrés/étrangers dans les prisons, et ça, dans toute les pays ou ils sont implantés
Les femmes immigrés ne participent que peu au violences et aux crimes des personnes citées plus hautS'agirait de remettre contextuellement le nombre d'étrangers en prison avec le nombre d'étrangers sur le territoire.
Et de comprendre aussi pourquoi ils sont plus représentés en prison mais on rentre dans la sociologiehttps://image.noelshack.com/fichiers/2023/20/5/1684505358-1609716779-troll1.png
Tu as visiblement du mal avec la notion de surreprésentation
PROPORTIONNELLEMENT, les étrangers/immigrés sont plus criminogènes.
Non, la pauvreté n'est pas un facteur qui a une incidence
J'ai posté de très nombreuses fois des études sur de grands échantillons qui le prouvent
Le 19 mai 2023 à 16:04:44 :
Le 19 mai 2023 à 16:03:01 :
Le 19 mai 2023 à 15:46:13 :
Le 19 mai 2023 à 15:44:51 :
Perso je suis avec une vietnamienneNormal on préfère les femmes traditionnelles plutôt que les françaises decadentes
Valeurs > ethnie
Vous chiez sur l'immigration et le GR à longueur de journées.
Vous êtes des clowns ?Aucun mec de droite ne chie sur l'immigration des cerveaux, le limité.
Ce que nous dénonçons, c'est une importation de débiles sous-éduqués, qui se comportent comme des animaux, et ce, quelque soit leur couleur de peau.Ce sont des cerveaux les meufs de natios ?
J'aurais appris quelque chosehttps://image.noelshack.com/fichiers/2023/20/5/1684505078-1609716779-troll1.png
Tu devrais apprendre à lire les chiffres gouvernementaux qui te montrent une surreprésentation des hommes immigrés/étrangers dans les prisons, et ça, dans tous les pays où ils sont implantés
Les femmes immigrées ne participent que peu à la violence et aux crimes des personnes citées plus haut
Le 19 mai 2023 à 15:46:13 :
Le 19 mai 2023 à 15:44:51 :
Perso je suis avec une vietnamienneNormal on préfère les femmes traditionnelles plutôt que les françaises decadentes
Valeurs > ethnie
Vous chiez sur l'immigration et le GR à longueur de journées.
Vous êtes des clowns ?
Aucun mec de droite ne chie sur l'immigration des cerveaux, le limité.
Ce que nous dénonçons, c'est une importation de débiles sous-éduqués, qui se comportent comme des animaux, et ce, quelque soit leur couleur de peau.
Le 09 mai 2023 à 20:17:21 :
Le 09 mai 2023 à 20:13:11 :
Le 09 mai 2023 à 20:12:09 :
+ ça se trouve c'est un règlement de comptevous avez jamais entendu un pote jouer la victime dans une histoire sans jamais dévoilé ses action à tord ?
Evidemment tout les cambriolages sont des règlements de compte
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/3/1611133513-ahihaitriste.png
Chaud le low iqhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/3/1611133513-ahihaitriste.png Tu me dis pas que je suis low qi putain
Et trouve moi une preuve y'en a aucune , c'est trop facile de baratiner à l'antenne car on peut dire tout et n'importe quoi.
Malgré le laxisme et la folie de la justice Française , là pour le coup je crois pas une seconde à son histoire , il à dû lui à éclaté le visage violemment.
Quand bien même le cambrioleur ressemble maintenant plus à un clafoutis qu'a un humain, le propriétaire du logement n'est pas en tort.
Le 16 avril 2023 à 14:11:06 :
Le 16 avril 2023 à 14:09:12 :
Le 16 avril 2023 à 14:01:34 :
Le 16 avril 2023 à 13:59:16 :
Le 16 avril 2023 à 13:55:10 :
> Le 16 avril 2023 à 13:51:31 :
>> Le 16 avril 2023 à 13:50:04 :
> >> Le 16 avril 2023 à 13:48:45 :
> > > Bien qu'ils ne représentent que 13% de la population, les afro-américains commettent 53,5% des meurtres aux Etats-Unis
> > >
> > > Surprenant.
> >
> > Bah ceux qui tuent le plus d'afro-amércains ce sont les afro-américains eux même, mais bon personne dira rien sur ça évidemment, on va chialer pour un criminel qui se fait étouffer par un flic
>
> C'est pas un argument ça
> Ceux qui tuent le plus de blanc aux USA ce sont les blancs, meme choses pour les latinos.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/21/5/1622168163-kkk.png Source ? Ca me parait bizarre, après c'est possible mais une source serait appréciable
Whites killed by blacks: 14.8 percent.
Whites killed by whites: 82.4 percent.
-15,5% de Blancs tués par des Noirs
- 8% de Noirs tués par des Blancs
ils tuent 2 fois plus les blancs que l'inverse
https://image.noelshack.com/fichiers/2023/15/7/1681646947-1567296853-yannmoixpardon3.png Donc 80% des blancs sont butés par des autres blancs ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2023/15/7/1681646947-1567296853-yannmoixpardon3.png
Chaud, on m'avais pourtant dis que c'était les méchant noirs qui tué massivement les blancs aux UShttps://image.noelshack.com/fichiers/2023/15/7/1681646947-1567296853-yannmoixpardon3.png
Tu as visiblement un problème avec la proportionnalité
Pas étonnant que tu ne sois pas capable de lire quelques graphiques
Le 16 avril 2023 à 14:06:57 :
C'est toute une histoire complète que tu ne veux pas voir.
Pour le même crime, les noirs sont condamnés plus sévèrement que les blancs.
La police a tendance a ne pas investiguer concernant les homicides dans les ghettos.
J'te prend un exemple, Chicago, seulement 12% de taux de résolution lors d'affaire d'homicide dans les ghettos. Pas de résolution > vengeance > gang > explosion des homicides
Ecoute, tu as tes interprétations foireuses, moi j'ai des chiffres officiels.
D'autant plus qu'il y'a beaucoup d'études qui montrent que la pauvreté n'a pas d'incidence sur la criminalité.
Reste donc dans ta chambre d'écho
Le 16 avril 2023 à 13:55:10 :
Le 16 avril 2023 à 13:51:31 :
Le 16 avril 2023 à 13:50:04 :
Le 16 avril 2023 à 13:48:45 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_et_race_aux_%C3%89tats-Unis#:~:text=Sur%20les%209468%20arrestations%20pour,et%2018%2C4%25%20hispaniques.
Bien qu'ils ne représentent que 13% de la population, les afro-américains commettent 53,5% des meurtres aux Etats-UnisSurprenant.
Bah ceux qui tuent le plus d'afro-amércains ce sont les afro-américains eux même, mais bon personne dira rien sur ça évidemment, on va chialer pour un criminel qui se fait étouffer par un flic
C'est pas un argument ça
Ceux qui tuent le plus de blanc aux USA ce sont les blancs, meme choses pour les latinos.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/21/5/1622168163-kkk.png Source ? Ca me parait bizarre, après c'est possible mais une source serait appréciable
Il a raison,
Cependant, j'invite tout le monde à lire les quelques lignes qui suivent :
Ce mois-ci le Bureau of Justice Statistics a publié son enquête 2018 sur la victimisation criminelle. Selon l'étude, 593 598 personnes, victimes de violences interraciales (à l'exclusion des homicides) entre Blancs et Noirs ont été enregistrées l'année dernière, comprenant des attaques de Blanc sur Noir et de Noir sur Blanc. Les Noirs ont commis 537 204 de ces crimes interraciaux, soit 90%, et les Blancs, 56 394, soit moins de 10%.
Ce rapport devient de plus en plus asymétrique, malgré l'affirmation de Démocrates évoquant la violence blanche inspirée par Trump. En 2012-13, les Noirs ont commis 85% de toutes les victimisations interraciales entre Noirs et Blancs; les Blancs étaient engagés en tant qu'auteurs à 15%. De 2015 à 2018, le nombre total de victimes blanches et l'incidence de la victimisation blanche ont également augmenté.
https://www.city-journal.org/democratic-candidates-racism-crime
L'étude : https://www.bjs.gov/index.cfm?ty=dcdetail&iid=245
Un article a lire rapidement : https://www.npr.org/2019/07/26/745731839/new-study-says-white-police-officers-are-not-more-likely-to-shoot-minority-suspe?t=1590549219261
La propagande médiatique veut nous faire croire que les noirs doivent avoir peur pour leur vie à cause de leur couleur de peau. C'est complètement faux. Y a vraiment pas de quoi en faire tout ce cirque.
De plus, leur sureprésentation parmi les victimes des policiers est plus faible que leur sureprésentation parmi les delinquants et parmi les criminels.
Il n'y a aucune preuve de racisme là-dedans : les afro-américains sont plus arrêtés, comme les hommes sont plus arrêtés que les femmes, comme les jeunes sont plus arrêtés que les vieux, c'est normal, il ne viendrait à personne l'idée que la police est misandre.
Mais une personne arrêtée n'a pas plus de souci à se faire si elle est noire ou si elle est blanche.
L’année dernière, vous aviez même statistiquement légèrement de chance d’être tué lors d’une arrestation en étant un Blanc désarmé (1 mort pour 282,629 arrestations) qu’un Noir désarmé (1 pour 292,373).
Comme vous pouvez le constater la police n'abat pas plus de noir que de blancs : https://www.statista.com/statistics/585152/people-shot-to-death-by-us-police-by-race/ + https://www.nationalreview.com/2017/09/police-violence-against-black-men-rare-heres-what-data-actually-say/
Article du point sur le racisme policier : https://www.lepoint.fr/debats/racisme-policier-aux-etats-unis-pourquoi-un-tel-ecart-entre-le-ressenti-et-les-chiffres-27-09-2020-2393829_2.php?fbclid=IwAR2Cfgn33FRq9E0BwecxMHRQNeoaNB_qo7s3tXCk9o5mCtDFRTYeGz1gyes
On peut donc constater, grace aux soources ci-dessus qu'un policier a autant de chance de tirer sur un blanc que sur un noir si et seulement si ils rencontre de façon équivalent un noir et un blanc.
La question est de savoir : est ce qu'un policier a plus de chance de croiser un criminel noir que blanc ? Je pense que vous êtes capable de répondre à cette question
Et on n'oublie pas que les noir au USA c'est moins de 15% de la population
Mais visiblement, c'est quelque chose qui est passé sous silence lorsque les BLM présentent des stats :
Impressionnant d'arriver à des cas ou les noirs sont devant la catégorie "blanc" qui contient toutes les personnes n'étant pas noires, il faut le rappeler
Même en rassemblant les crimes de toutes les ethnies non noires, ils arrivent tout de même à être devant dans certaines catégories, et s'en vantent en plus !
Le site du BJS ( Bureau of Justice Statistics ) : https://www.bjs.gov/index.cfm?ty=nvat + https://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cv18.pdf
Avis d'une noire sur le BLM https://twitter.com/FrDesouche/status/1268137120008306689
Mais, oui vous avez totalement raison, le problème de fond, c'est vraiment les blancs armés !
Le 24 mars 2023 à 21:40:48 :
Bordel la honte quand même, attendre des mecs à la sortie d’un magasin, les attaquer par derrière et se faire OS sur la riposte.
Tu comprends ils n'étaient qu'à 5 contre 1, c'était un combat déloyal !
Dans votre livre, vous vous concentrez sur les deux espèces de grands singes les plus proches de nous, les chimpanzés et les bonobos. Ces derniers sont dominés par les femelles. Est-ce une exception chez les mammifères ?
Il existe quelques espèces chez les mammifères à être dans ce cas. Chez les primates, c'est rare - hormis par exemple, outre les bonobos, les lémuriens. Dans la plupart des cas, les groupes de singes sont dominés par les mâles. Mais le problème est que ce cas majoritaire a été considéré pendant longtemps comme s'appliquant à tous les primates. Il y a un siècle, une expérience célèbre a été menée sur les babouins de Monkey Hill au zoo de Regent's Park à Londres. Les mâles se sont entretués, ce qui a popularisé l'idée que la dominance et le gouvernement masculins étaient naturels et généralisés. Or les conditions de cette expérience étaient complètement artificielles, ne reproduisant pas le cadre de vie naturel des babouins. Par ailleurs les babouins sont distants des humains, le mâle étant deux fois plus gros que la femelle et possédant deux grosses canines.
On sait que parmi les mammifères, plus il y a de compétition entre mâles, plus ils sont grands. Dans le cas des gorilles mâles, qui sont énormes, c'est extrême. Selon certains chercheurs, le motif de cette compétition serait d'attirer les femelles - ce qu'on appelle la "sélection sexuelle", mais je ne crois pas à cette théorie .
Le dimorphisme sexuel chez les humains est plus faible que chez d'autres grands singes, ce qui suggère que la compétition entre hommes est moins intense. Fait intéressant, les femmes interrogées sur le sujet ont une nette préférence pour les hommes plus grands qu'elles ; pour les hommes, avoir une femme plus petite est un critère moins important. C'est probablement parce que les hommes plus grands offrent aux femmes une protection supérieure - si vous marchez le soir dans la rue aux côtés d'un partenaire de grande taille, c'est bien plus sécurisant que s'il est petit.
Qu'en est-il chez les bonobos, dominés par les femelles ?
Les mâles y sont également plus grands, larges et forts que les femelles, et arborent de longues canines. Ils sont donc bâtis pour la bagarre. La compétition est forte entre mâles mais collectivement, les femelles sont dominantes. J'ajoute que les bonobos mâles ne sont pas malheureux parce qu'ils sont dominés par les femelles ! Ils semblent ne pas s'en soucier car l'important reste leur statut dans la hiérarchie des mâles. Dans l'ensemble, chez les primates, la compétition a lieu principalement à l'intérieur des genres, très peu entre eux.
Qu'est-ce qu'un mâle alpha ? Une femelle alpha ?
Très simplement, chez les primates, le grand singe mâle ou femelle situé tout en haut de la hiérarchie de chaque genre. Cet ordre de domination est mesuré très simplement par l'accès préférentiel à la nourriture, la victoire dans les bagarres, l'évitement des autres. Le mâle alpha n'est pas un type de mâle, c'est simplement celui qui coiffe la hiérarchie. Il ne peut y en avoir qu'un seul. Et il n'est pas forcément le plus agressif ou le plus grand, ce peut être aussi celui qui a les bonnes connexions dans la communauté : c'est un titre politique. Il y en a deux types : les tyrans, qui terrorisent tout le monde et instillent la peur, et les vrais leaders, qui sont des protecteurs, préservant la paix et défendant les perdants et les faibles contre les forts, par exemple en interrompant les bagarres dans le groupe. Ceux-ci peuvent devenir extrêmement populaires alors que les tyrans ne le seront jamais. Quand un challenger survient, si le leader est populaire, le groupe soutiendra ce dernier ; mais si c'est un tyran, le groupe soutiendra le challenger. C'est comme un processus démocratique.
La femelle alpha est tout aussi importante, par exemple chez les macaques, une société féminine où les mâles arrivent et repartent et où les femelles constituent le noyau social stable. Cette femelle peut avoir beaucoup d'influence. Chez les bonobos, elle domine aussi les mâles, et elle emmène une clique de femelles qui la soutiennent. Nous savons bien moins de choses sur les capacités de leadership des femelles que celles des mâles, qui ont été plus étudiés parce qu'ils sont plus agités et attirent plus l'attention, même chez les bonobos. Mènent-elles le groupe ? Maintiennent-elles la paix ? Je décris dans le livre un groupe de macaques rhésus dominé par les mâles mais où la femelle alpha a beaucoup d'influence pour décider qui sera le mâle alpha. Dans ces sociétés, les mâles ont beau être dominants, les manoeuvres des femelles sont très importantes. Un phénomène que je décris notamment dans mon avant-dernier livre, La dernière étreinte, à propos de Mama, une femelle chimpanzé matriarche.
Quels sont les traits communs entre chimpanzés, bonobos et humains ?
La question est complexe. D'abord, on pense d'ordinaire que les animaux expriment des comportements biologiques et les humains des comportements culturels. Mais dans les animaux, je vois aussi des traits culturels, et dans les humains, naturels. Ensuite, l'humain a deux parents proches, les chimpanzés et les bonobos, qui sont très différents. S'ils étaient similaires, la comparaison serait plus simple.
Ceci étant dit, un petit nombre de traits sont universels entre les primates - au-delà des grands singes - et les humains. On les constate notamment dans le comportement des enfants : les jeunes femelles sont plus intéressées et même fascinées par les enfants, les bébés et les poupées ; les jeunes mâles par la bagarre, leur niveau d'énergie étant plus élevé. Si vous donnez une poupée à une jeune femelle, elle va jouer avec elle ; en liberté, elles ramassent des branches de bois qu'elles traitent comme telle. Si une femelle a un bébé, elle sera entourée des jeunes femelles du groupe qui veulent voir le bébé et le toucher - ce qui n'intéresse pas les mâles.
Les mâles expriment leur compétition de façon plus physique ; les femelles sont tout aussi compétitives mais cela ne se manifeste pas aussi physiquement. Les mâles apprennent à se battre mais aussi à contrôler leur force physique. Si les mâles sont plus forts que les femelles, ce qui est vrai pour de nombreux primates, ils doivent connaître et maîtriser leur force. Si un gorille mâle pose sa main sur un bébé gorille, il peut le tuer ! Chez les humains, il serait également très dangereux, dans une famille, qu'un homme ignore qu'il est physiquement plus fort que sa femme et les enfants qui l'entourent et ne sache pas réguler cette puissance. Pour les femelles, la situation est plus simple : s'occuper des petits sera leur activité principale, et c'est cette expérience qu'elles doivent apprendre. L'intérêt maternel est très probablement inné mais pas le soin des nourrissons.
Les comportements humains, notamment sexués, se rapprochent-il davantage des chimpanzés ou des bonobos ?
Des deux ! Les chimpanzés manifestent un haut degré de liens entre mâles, ce qui implique autant de coopération que de compétition. On retrouve cela chez les humains. Les chimpanzés défendent leur territoire, les humains aussi, et c'est habituellement une affaire de mâles. On en voit une parfaite illustration en Ukraine aujourd'hui : les hommes ne peuvent pas décider de sauter dans un bus et de quitter le pays, au risque d'en être empêchés par leurs propres compatriotes ou par les Russes.
Les bonobos, de leur côté, sont très érotiques, comme les humains. Le lien entre femelles y est crucial, une solidarité féminine également visible chez les humains.
La famille nucléaire, en revanche, est une invention humaine, via laquelle les mâles ont été impliqués dans l'éducation des enfants, cette implication étant beaucoup plus faible chez les mâles chimpanzés et bonobos.
Pourquoi les individus du même genre, chez les grands singes et les humains, s'imitent-ils les uns les autres ?
Je parle à ce titre d'autosocialisation. Cela veut dire qu'un individu s'identifie à un certain genre et partant imite les adultes du même genre autour de lui. On peut observer cette autosocialisation en action : par exemple, une étude récente a montré que les jeunes femelles orangs-outans suivaient exactement le même régime alimentaire que leur mère. Les jeunes mâles ont un régime différent de leur génitrice, probablement parce qu'ils regardent davantage les mâles adultes. D'autres études confirment cette imitation genrée dans d'autres domaines.
Les adultes humains tendent à penser qu'ils socialisent les enfants, mais ils surestiment leur influence à cet égard : les enfants se socialisent eux-mêmes en fonction de ce qu'ils voient autour d'eux ou à la télévision, et plus tard c'est l'influence des pairs qui domine. Un cas emblématique est le choix des jouets par les enfants. Même dans un pays aussi égalitaire que la Suède, les garçons préfèrent les camions, les équipements et les outils, les filles les déguisements, les poupées et les objets du quotidien, et ce même si l'éducation offerte par les parents est égalitaire ou "neutre". On surestime le pouvoir de socialisation.
Ces différences sont souvent présentées comme un problème, mais en est-ce vraiment un ?
Je condamne les inégalités de genre, mais je pense que la conversation générale s'est focalisée sur un faux problème, le genre, et non le vrai problème, les inégalités. On a pu penser que pour les réduire, il fallait oublier le genre et, par exemple, proposer une éducation neutre. C'est une entreprise vaine car nous restons des êtres biologiques et qu'il y aura toujours deux sexes. Or il est possible de combattre les inégalités sans oublier le genre : c'est le cas du mouvement MeToo, qui cherche à réduire la menace que peuvent représenter certains hommes grâce à la solidarité féminine mais sans se focaliser sur les différences entre hommes et femmes. C'est un mouvement très bonobo !
Certaines féministes font un lien entre le genre et les inégalités, par exemple quand elles estiment que la grossesse retarde les femmes dans leur carrière.
Dans les tous premiers mois de la vie d'un nourrisson, la mère a en général un rôle différent du père. Mais les hommes peuvent s'impliquer rapidement, et c'est le cas de plus en plus. On sait aussi que quand un homme est le parent principal, son cerveau change et devient plus "maternel", avec plus de récepteurs d'ocytocine et un niveau plus faible de testostérone. Cependant, il restera toujours des différences biologiques entre les genres : ces pères ne peuvent pas tomber "enceints" et ils n'auront ni seins ni lait maternel.
L'article complet pour les khey :
Que peuvent nous dire les grands singes des différences entre les sexes et au sein de chacun d'entre eux ? C'est à cette question fascinante, éminemment d'actualité, que s'est attelé le grand primatologue et éthologue néerlandais Frans de Waal dans Différents. Le genre vu par un primatologue (éd. Les Liens qui libèrent). En s'intéressant en particulier aux chimpanzés et aux bonobos, les plus proches des humains, le professeur de psychologie à l'université Emory (Etats-Unis) et spécialiste du comportement social des primates montre à la fois que le genre n'est jamais complètement séparé du sexe mais qu'y compris chez les singes, il en existe des expressions distinctes. Un voyage fascinant, nourri de nombreuses études de cas, par un chercheur qui voit "dans les animaux des traits culturels, et dans les humains, naturels".
L'Express : Vous avez consacré près de cinquante ans à l'étude des grands singes. La question du "genre" est centrale dans l'étude des espèces. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de consacrer un ouvrage entier à la question ?
Frans de Waal : La question du genre rencontre de plus en plus d'intérêt depuis quelques années. Mais en effet, elle était présente dans mes recherches depuis le départ. Par ailleurs, les gens sont d'ordinaire très curieux des différences de comportement entre mâles et femelles d'un point de vue biologique, qu'il s'agisse des grands singes ou des humains. La plupart du temps, les médias mettent l'accent sur l'aspect culturel de ces différences, comme l'éducation et la socialisation, mais leur aspect biologique reste un tabou. Dans les départements de psychologie, certains chercheurs ne veulent même pas toucher au sujet. Ils sont capables, par exemple, de donner tout un cours sur le comportement des enfants sans différencier les garçons des filles dans leur analyse.
Quelle est la différence entre le sexe et le genre chez les grands singes ?
Le genre est l'expression comportementale et culturelle du masculin ou du féminin en fonction de modèles sociaux. Il n'est jamais complètement séparé du sexe. Penser le contraire, et dire par exemple que le genre est purement culturel, est une illusion. C'est la même chose pour l'humain : il n'y a rien dans l'humain qui soit purement culturel. Nous sommes des organismes, nous avons une biologie, un cerveau, des hormones, des organes génitaux.
Vous écrivez qu'il y a deux sens au mot genre, celui que vous utilisez, et un autre, extrême, issu d'auteurs comme Judith Butler qui refusent la relation entre sexe et genre.
En anglais, comme en français, le terme de "sexe" désigne à la fois le sexe de l'individu et le comportement sexuel. C'est notamment pour éviter cette ambiguïté que l'on a commencé à parler de "genre" au lieu de "sexe". Mais à l'origine, le mot "genre" provient du sexologue John Money qui avait remarqué que certains individus étaient nés avec un sexe mais s'identifiaient à l'autre, et qu'ils étaient de ce fait dévalorisés - on les traitait de weird, queer, abnormal . Le "genre" était supposé neutre et respectueux des choix individuels. Cela reste un mot utile qu'on peut toujours appliquer aux autres primates, où l'expression culturelle du genre existe. Un chimpanzé devient adulte à l'âge de 16 ans et son développement est long. Je décris par exemple dans mon livre un chimpanzé du nom de Donna qui est une femelle mais se comporte comme un mâle. Son apparence physique a aussi évolué en ce sens. Je ne sais pas ce qu'elle en dit elle-même, mais elle rentrerait aisément, selon moi, dans la catégorie des "transgenres". Dans l'ensemble, on ne connaît pas encore bien l'expression culturelle du genre chez les primates mais je suis sûr que si l'on approfondissait ces recherches, on découvrirait des processus similaires à ceux des humains.
Est-ce que l'identité de genre particulière, chez les grands singes, a une explication biologique - par exemple génétique ou hormonale ?
Dans le cas de Donna, je ne sais pas. Dans celui des humains, comme l'identité transgenre apparaît très tôt, parfois dès 3 ans, donc bien avant la puberté, qu'elle ne peut pas être changée malgré les efforts de l'entourage, alors oui, il est probable que ce soit un fait biologique. Mais on ne sait pas s'il s'agit des gènes ou des hormones. Un neuroscientifique hollandais, Dick Swaab, a proposé une théorie intéressante : pendant la grossesse, les organes génitaux et le cerveau se différencient sexuellement, mais le premier phénomène a lieu tôt et le second plus tard. La plupart du temps, ils vont dans la même direction ; mais rarement, il peut y avoir une disconnexion - une différenciation mâle et une femelle. Cependant, on ne sait pas encore ce qui pourrait causer cet écart.
Vous notez aussi que les individus atypiques, singes ou humains, ont donc été ignorés pendant trop longtemps dans la recherche.
Je le pense. La communauté LGBTQ, aux Etats-Unis, représente entre 5 à 10 % de la population. Je suis sûr que c'est la même chose chez les primates, qu'environ 5 % d'entre eux sont différents dans leur comportement sexuel ou leur identité de genre. S'agissant des humains, alors qu'il s'agit de millions de personnes, nous les avons ignorées. Nous avons pris du temps à accepter la différence, qu'il s'agisse de la société ou de la recherche. Cela a commencé avec l'homosexualité. Il y a vingt ans, on disait aussi que c'était un style de vie ou un choix ; on ne le dit plus, mais on le dit désormais à propos des transgenres. Mais ces gens sont nés ainsi. Ecrire ce livre a changé ma vision de mon propre domaine, la primatologie, qui a mis trop de temps à reconnaître ces variations, en nous contentant de parler du "mâle typique" ou de la "femelle typique". Or la variabilité des individus d'une même espèce est très grande, et ce dans toutes les espèces, par exemple chez les arbres !
Le 18 mars 2023 à 16:26:23 :
"Ceci étant dit, un petit nombre de traits sont universels entre les primates , au-delà des grands singes , et les humains. On les constate notamment dans le comportement des enfants : les jeunes femelles sont plus intéressées et même fascinées par les enfants, les bébés et les poupées ; les jeunes mâles par la bagarre, leur niveau d’énergie étant plus élevé. Si vous donnez une poupée à une jeune femelle, elle va jouer avec elle ; en liberté, elles ramassent des branches de bois qu’elles traitent comme telles. Si une femelle a un bébé, elle sera entourée des jeunes femelles du groupe qui veulent voir le bébé et le toucher , ce qui n’intéresse pas les mâles."
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/24/6/1655577587-ahi-triangle-clopent.png
étude à propos des intérêt des nourrissons ( voatur pour le garçon, sossial pour la fille) :
https://psycnet.apa.org/record/2001-17655-007
Une autre : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163638302000954
Sur les 102 nouveaux-nés testés on observe bel et bien des disparités de comportements et d’intérêts entre garçon et filles: « The results of this research demonstrate that sex differences are in part biological in origin. »
D’autant plus que l’on observe déjà une structure neuronale différente entre garçons et filles et ce avant même la naissance: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878929318301245
De même, que dire des différences observées entre les jeunes chimpanzés mâles et femelles vis à vis de leur préférence en terme de jouets? Si les femelles chimpanzés préfèrent clairement les jouets « pour filles » là aussi c’est à cause de la société patriarcale?
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(10)01449-1
Le 18 mars 2023 à 14:09:56 :
En se comportement comme quelqu'un de civilisé même quand on est pas d'accord avec son prochain y'a vraiment aucun soucis, il est rare de se faire ban dans ces conditionsEn fait suffit d'être un être humain respectueux et tout se passe bien, ce système de niveau est vraiment tombé à point nommé
Tant de naïveté
A ce que je sache, citer des chiffres officiels n'est pas hors charte, et pourtant, nombreuses sont les fois ou j'ai été DDB(et ban ) par des personnes qui n'avaient rien d'autre que cette arme pour me répondre