Le 11 mars 2023 à 23:33:22 :
Ex fumeur quotidien durant 2 ans, voici mon témoignage :
La première prise :
Pour ma part, le début c'était lors d'une sortie, on était 3, mon pote avait de la beuh, personne ne savait rouler, par hasard on croise un autre pote qui savait rouler, il nous roule ça, il l'allume et puis il repart directement après.
J'en avais vraiment envie, après qu'il est tiré 2 barres je me suis proposé. J'avais le coeur qui battait, l'excitation des effets, je fume 10 barres comme une clope (1 tête et demi dedans).
On était dehors, on décide de marcher en direction d'un resto, au fur et à mesure de la marche mes jambes deviennent lourdes, j'entends l'environnement et la discussion en ping-pong, au début j'avais un peu peur ensuite je kiff le trip. Durant une montée j'ai eu quelques hallucinations, je voyais des gens proches de moi alors qu'ils étaient à 20 mètres.
Enfin arrivé au resto, j'ai bégayé pour prendre ma commande mais j'ai réussi ahi. J'étais totalement ailleurs, j'ai dévoré mon plat, la première fonsdalle.
L'entrée dans la boucle :
On adore les effets entre potes, c'est cool on rigole c'est qu'une fois par semaine le week-end. Au bout de 3,4 semaines on s'autopersuade que c'est le meilleur moment de la semaine, donc on se dit, pourquoi ne pas remettre ça plusieurs fois dans la semaine et ensuite pourquoi pas ne pas en faire le meilleur moment de la journée, bêtise.
Les semaines passent, on rentre dans la boucle d'apprécier plus les effets que le moment de partage humain.
On commence donc à consommer seul, des joints de plus en plus chargés car l'accoutumance se forme.
D'ailleurs Dieu merci je n'ai pas dépassé le stade du joint du soir, je n'ai jamais fumé en journée.
Les effets négatifs :
Contexte explicatif : dans ma plus grosse période de conso j'étais en première année de BTS. Cela vous montrera le poison que cela engendre sur la motivation et l'assiduité en cours.
Je démontre ici les effets négatifs après conso, je ne crache pas sur les effets durant la prise, ce serait mentir car on est très bien sous cannabis mais tout à un prix et ça se paie très cher.
Voici donc la liste :
Baisse de motivation : on s'en rend compte après avoir arrêter, on a la flemme de tout faire. Les cours ? On compte chaque minute avant la fin, c'est tellement chiant en comparaison au pet du soir avec sa musique, sa boisson, ses sucreries et sa branlette de défoncé. On vient le matin, à midi on souffre déjà, "quoi 3h l'aprem ? Flemme c'est pas grave de toute façon". Les dossiers pro, les devoirs, les révisions ? On y pense même pas, on y voit pas l'interêt.
Les projets perso, on a des idées mais pas de motivation, ça stagne et ça termine à la poubelle.
Baisse de la libido : Je n'avais aucune envie sexuelle dans la journée, il fallait du travail pour bander devant un porno et devant une meuf.
Je m'en foutisme : on pense que c'est du stoïcisme sauf que non mon petit gars t'es juste déconnecté de la réalité, tu ne vis qu'à moitié.
Trou de mémoire/déréalisation : ça arrivait par moment surtout avec le shit, on se sent bien con quand on a la parole en groupe et qu'on oublie tout, qu'on marche dans la rue en n'étant pas conscient, on devient spectateur de sa vie, de son corps.
Le réveil et le matin : on se réveille la tête dans le pâté, l'été une douche froide c'est terminé mais en décembre ... on a pas de motivation évidemment, une larve. Je fumais des beuh et du shit très haut en THC, j'étais à moitié défoncé jusqu'à midi, donc le matin quand je prenais mon café avant de retourner en cours, c'était la fête foraine, plusieurs fois je me mettais la tête dans les bras pour supporter les effets horribles (le coeur à 200, envie de vomir, mal au crâne) c'était infernal.
Conclusion :
Ne tomber pas dans ce piège les kheys, ceux qui le sont, je vous souhaite d'avoir ce déclic, retenez cette phrase, vous ne vivez qu'à moitié, chaque joint éteint encore plus votre conscience que l'ancien.
Content pour toi, bravo khey merci du témoignage c'est important de pas idéaliser toute ces merdes
