Salut les kheys
J'ai pas l'habitude de poster sur ce forum mais je pense que c'est l'endroit opportun pour partager ce genre d'expérience.
Pour me présenter vite fait, j'ai la vingtaine et suis étudiant dans une grande école en banlieue parisienne. Pas plus tard que cette nuit, je me suis, comme le dirait-on, "dépucelé" avec une prostituée.
Pourquoi diable ai-je pris une telle décision ?
(Si cela vous est égal vous pouvez sauter cette partie ce n'est pas trop grave pour la suite du récit)
La première étant de savoir quelle est la sensation de baiser. Cela peut vous paraître étrange, mais je n'ai pas trop de soucis avec les filles. Bien au contraire plusieurs occasions se sont offertes à moi dans ma vie mais j'ai toujours refusé d'aller à l'acte sexuel. En effet, je ne veux pas mentir et jouer sur les sentiments d'une fille juste pour une relation éphémère. Ma conscience personnelle estime que c'est immoral, vain et d'une grande perte énergétique d'agir de la sorte. Attention je ne dis pas qu'aller voir une pute c'est moral. Je dis juste que si c'est pour baiser un coup, je préfère voir une pute car au moins la relation est claire : une professionnelle qui fait son métier avec un client qui l'a payée à juste titre.
En bref, j'estime que les prostituées sont un moindre mal car elles permettent de préserver la pureté des jeunes femmes.
La seconde étant tout simplement expérimenter ce qu'est d'aller voir une pute. Tout le monde en parle, et étant curieux par nature, j'expérimente toujours avant d'avoir un avis tranché sur un sujet.
Le récit
Hier après-midi, en période de révision avant les examens, j'ai présenté mon projet à mon pote noir qui a l'habitude d'aller voir des prostituées.
Pour des raisons d'anonymat, on va l'appeler Pikachu et moi Sacha, explorateur non pas de Pokémon, mais plutôt de la faune et la flore du seizième arrondissement.
Pikachu m'a donné un contact d'une prostituée brésilienne exerçant dans les hautes seines, dans la banlieue assez calme de Paris. Il m'avait dit que les femmes exerçant dans le bois de Boulogne proposent des tarifs avantageux mais qu'il ne s'y ait jamais aventuré par peur de se faire prendre par la police qui y rôde souvent (nous allons voir par la suite qu'en réalité elle a autre chose à foutre).
Ayant récemment une voiture, je lui ai proposé de faire preuve d'audace et de se vider aux bois de Boulogne afin de vivre une soirée riche en expériences.
Pikachu, de façon non-chalante, accepte ma proposition comme s'il s'agissait d'une soirée comme une autre.
Tout en conduisant, nous écoutions du rap de Skyrock afin de se mettre dans l'ambiance.
Nous découvrons le 16ième arrondissement et nous avons conclu que le duc de Boulogne a grandit dans un cadre porteur et idéal.
Ne connaissant pas les environs, nous avons peiné à trouver la faune.
Avec mon fidèle Pikachu et ma fidèle voiture compacte, je me dirigeais vers l’hippodrome.
Aucune péripatéticienne en vue, rien à signaler demi-tour
Nous finissons par apercevoir au travers des vitres de la voiture, quelques miteuses caravanes.
Nous nous sommes garés en conséquence.
Je me dirige vers le parcmètre, il était 21h : le stationnement coûte 1€ pour tout la nuit, cela rentre dans mon budget d'étudiant entrepreneur
Avec Pikachu à mes côtés, je me dirige vers la caravane. La travailleuse du sexe (travailleur ?) se retourne.
Je lui demande mot pour mot : quelles sont vos prestations ?
- 50 € la totale, me dit-elle (il ?)
- Quelle est votre genre ? Êtes-vous une trans ou une femme ?
- Une trans (je pensais bien)
- Où sont vos camarades féminins ?
- Il y a plus de femme dans le secteur faut aller voir ailleurs.
Pikachu était déçu
Je lui ai incité à garder courage et qu'en explorant un peu on finira par en trouver une. J'ai ajouté dans mon argumentaire que si aucune vraie prostituée se présentait à nous, nous pourrions envisager l'option de la prostituée brésilienne qu'il m'avait recommandée.
Je lui ai dit qu'elles se cachaient peut être au fond de la forêt. Nous avons rentré dans un endroit sombre et très boisé. On finit par trouvé un parking mais nous apercevons que dalle, si ce n'est que des gens louches (peut-être des dealers) dans leur voiture, phares allumées.
Demi-tour, rien à signaler
Et c'est là qu'on finit par trouver le lieu : l'allée de la reine marguerite
Nous sommes rentrés du côté rond-point.
Nous apercevons plusieurs travailleurs/travailleuses le long de l'allée.
J'entreprends le même genre de questionnement que précédemment avec la première charmante personne que nous avons croisée :
- Bonsoir ? Êtes-vous une trans ou une femme ?
- Les deux (quoi ?)
- Où sont vos collègues féminins ?
- Plus loin.
A cette nouvelle, nous nous sommes réjouis d'espoir et nous avançons.
Tout au long du première kilomètre, à chaque fois que nous croisons quelqu'un, j'avais toujours le même genre de dialogue :
- Bonsoir, femme, trans (je devais limiter mon vocabulaire car beaucoup sont étrangères et ne comprennent pas le français) ?
- trans.
- Où femmes ?
- Plus loin
Nous avançons tout droit, tel un marathonien qui court droit à son but.
Et c'est là que nous vîmes une première femme. Le dialogue commence à changer :
- Bonsoir, femme, trans ?
- Femme
- (YES !) Combien ?
- 5 (5 quoi ? euro ? pas compris)
J'échange un bref regard avec mon camarade Pikachu
Je lui ai dit que nous allons faire un tour et qu'on allait peut-être revenir vers elle.
Je finis par en apercevoir une autre, puis une autre, puis une autre,
toutes au bord du trottoir mais toujours dans l'interrogation de savoir quels sont leurs genres. On finit même par se questionner si en fin de compte, il y a une réelle différence entre une femme et une trans.
Je finis par en choisir une. Je pense qu'elle est sud américaine. Elle avait une forte (mais fausse) poitrine, des cheveux teintés blonds, 35 ans d'âge environ.
Elle était très avenante, mais a un vocabulaire limitée comme nombreuses de ses collègues :
- Bonsoir, femme ou trans ?
- Femme, me dit-elle avec un grand sourire
- Combien la prestation ?
- 30€
Puis elle mime une fellation pour me faire comprendre ce qu'elle allait faire.
Moi qui voulait la baiser, je lui mime un rapport sexuel en donnant des à-coups dans l'air pour voir si c'était inclue
Elle acquiesce par un signe de tête
Je regarde mon camarade Pikachu,
et je lui ai dit : "j'y vais, attends-moi"
Elle m'amène hors du trottoir, plus dans les bois, il faisait sombre
Toutefois j'arrivais à apercevoir les voitures qui circulaient dans la route. Je vous avoue que ce n'est pas le cadre le plus idéal pour baiser.
Elle me fait toucher son entrejambe pour me faire comprendre que c'est bien un femme. Je lui file la tune
Elle enlève son haut, et je lui touche ses seins.
A peine avoir descendu mon pantalon
elle met la capote puis elle me suce.
Comme je voyais pas grand chose et qu'elle ne me laisser pas le temps, je bandais mou. Elle me suçait bien : je ne sentais pas ses dents, elle bavait, elle avalait, elle le met profondément dans sa bouche.
Néanmoins je bandais "moyennement" car le cadre n'était déjà pas terrible et il n'y avait pas d'amour profond dans le rapport.
Je passe au moment tant attendu : la baise.
Elle introduit mon pénis dans son vagin. C'était assez machinal : j'avais l'impression d'avoir foutu mon pénis dans un sac et quand je donnais des à-coups sur ses fesses, j'avais l'impression de taper sur un punching-ball. La différence entre un cul et un punching-ball, c'est que l'un est rempli de lipides, l'autre est rempli de mousse.
Je finissais même par me demander si je l'avais mis dans le bon trou. Je sors de son corps et je lui demande : "je l'ai pas mis dans le cul ?"
Elle me répond que non, et que la sodomie c'est 10€ de plus.
Elle me réintroduit dans son corps et je finis par augmenter la vitesse, j'y vais avec force :
et je finis par juter.
En fin de compte, ce n'était pas incroyable, du moins pas autant que je l'imaginais. Je pense que la société actuelle a trop tendance à mystifier les rapports sexuels.
Elle me demande mon prénom, je lui réponds. Elle me souriait et voulait comme me fidéliser par son charme mais je lui fais comprendre que ce n'était que passager.
Je rejoins mon pote pikachu
et deux autres clients attendaient la pute.
C'est au tours de Pikachu de se vider. On croise trois galériennes, on leur demande si c'était des femmes et l'une des trois répond :
- Oui, 40€
Pikachu hésitait, puis il partit avec elle.
Je l'attendais et je croise une voiture de la police municipale en train de circuler : elle laissait les putes aguicher comme si c'était légal.
Mon pote termine sa partie de jambes en l'air. Lui aussi a bandé mou car le cadre n'était pas idyllique. En fait il n'a même pas juté : il a arrêté sa session car il finissait par avoir mal aux pieds à cause du sol granuleux.
On rejoint la voiture puis on part manger au KFC
Petite parenthèse : en prenant les escaliers du KFC, je rencontre une dame me disant qu'il fallait d'abord la laisser passer car "honneur aux femmes"
Je lui laisse donc passer mais je trouve sa réaction excessive car à peine l'ai-je aperçue qu'elle me fait cette réflexion désagréable. Bref passons, ce n'est pas grave et je la pardonne comme moi je m'excuse de ne pas m'être comporté comme le ferait un vrai gentleman.
Je discute avec Pikachu au KFC puis nous retournons à notre morne plateau étudiant.
Passez une bonne année les kheys, si vous avez des questions manifestez-vous