Et dans les débris éparpillés de mon être, j'ai rencontré une femme que j'ai sincèrement aimé de tout mon cœur, la première personne avec qui j'éprouvais la capacité de pouvoir frôler un amour inconditionnellement et sûrement la dernière
J'ai eu un comportement inapproprié envers elle dès le début, et je regrette énormément mes actions. Je ressens déjà une grande amertume, je ne pourrais jamais oublier cette rencontre. J'aurais préféré qu'elle conserve une bonne image de moi, mais je ne peux m'empêcher de me rendre détestable à cause de mon apparence. Si je ne peux pas m'aimer moi-même, comment puis-je accepter que quelqu'un d'autre puisse m'aimer?
Je pense que cette femme était la personne idéale pour moi, non seulement en termes de physique, mais aussi de personnalité, d'intelligence, sa façon de penser et de douceur et même dans l'intimité, elle était sûrement l'une des rares capables de satisfaire mes désirs sexuels les plus profonds
À l'exception de quelques divergences spirituelles, elle était absolument parfaite pour moi. Il est peu probable que je rencontre à nouveau une femme comme elle, je suis plus susceptible d'être frappé par la foudre...
Je me suis beaucoup inspiré des poèmes arabes pour écrire celui-ci :
Leïla, la solitude me ronge de l'intérieur, m'étouffe et m'épuise,
Sur moi la souffrance et le goût amer de cette solitude,
Quel fardeau aussi lourd à porter que celui du vide,
Je passe mes nuits à penser, à me confronter à moi-même,
Mais la réflexion m'est parfois épuisante et pénible alors,
Je m'adresse à cette nuit dans mon désespoir, mon impatience,
La suppliant de se dissiper, de laisser place afin que resplendisse,
Le matin, bien que le matin ne vaille pas mieux que toi,
Je passe alors mes jours à attendre la nuit et mes nuits à attendre le jour,
Me demandant si cela finira un jour, si cette fin m'apportera le repos,
La paix, mais je reste prisonnier de mes pensées, de ma fatigue,
De mes remords, à tourner et retourner les choses dans ma tête,
À me demander si j'ai fait le bon choix, et puis cette incertitude qui subsiste,
Cette passion dévorante et incontrôlable qui me fait perdre raison,
Raison qui me mènera au ciel ou dans les abysses de la géhenne,
Mais face à cette folie qui me fait planer, à cette amour me fait chuter,
Ce tourbillon de passion qui me fait tournoyer et délirer,
Me faisant dérailler et perdre pied mais ma passion compte bien,
Rouler vers l'infini alors la voilà de nouveau sur les rails car,
À l'envers de tout, Leïla, je ne peux m'empêcher de t'aimer.