Bon voilà ça parait un peu cheveu sur la soupe l'introduction de la famille et Arisa mais c'était indispensable pour comprendre l'état d'esprit dans lequel j'allais au Japon : quand mon jour sera venu j'aurais du monde pour m'accueillir et m'aider au cas ou
Puis comme c'est les premières personnes que je verrais (ou pas
Le prochain chapitre sera sur le départ et l'arrivée au Japon. Ce sera pour les jours à venir car il sera plus long. Un peu de patience les kheys, c'est une étape un peu nécessaire le début lent.
Prologue/Chapitre III : la lumière au bout du tunnel
Nous sommes fin Janvier/début Février, mes nerfs sont mis à rudes épreuves. Mais je continue de garder espoir, j’ai vu des gens abandonner, je me dis que ça finira bien par ouvrir. J’étais tellement désespéré, que même y aller pour un mois pourrait me satisfaire.
Je me laisse aller et ça aide à me faire sentir mieux. J’arrête de culpabiliser sur un rythme de vie encore pire que celui du gouffre.
Quelques changements à mon échelle viennent égayer mon quotidien :
-la sortie d’Endwalker, l’extension de FFXIV. Oui, j’étais arrivé à ce stade ou le JV pouvait remonter mon moral, et par-dessus tout, cet acte final de l’histoire est très inspirant pour moi, tant il a proposé un voyage intimiste.
-La rencontre avec ma première connaissance japonaise.
L’université attribue chaque année un « tuteur », un étudiant censé t’accompagner pour tes questions, si tu as besoin d’aide, dans les démarches administratives. Ce rôle s’est avéré indispensable (vous verrez par la suite), mais avec la fermeture des frontières le tuteur devient un simple camarade de discussion. J’étais content d’avoir enfin quelqu’un du Japon avec qui discuter, après tout aller dans un autre pays c’est aussi voir les locaux.
C’est une japonaise tout ce qu’il y’a de plus lambda, qui aime Spirou, Disney, les sorties et les gâteaux mais bienveillante, mignonne et intéressée dans les discussions. Elle s’appelle Arisa, et n’a aucune idée d’à quoi ressemble la France. En bon weeb que je suis je n’ai pas besoin de lui poser des questions. On arrive à converser en anglais, son niveau a l’air correct. A l’inverse c’est moi qui me retrouve à décrire la France.
Un peu après le nouvel an, je reçois un message de sa part « ça te dit de faire un zoom ? ». Bien sûr j’accepte, j’étais curieux de voir quelle était la personne qui se trouvait derrière l’écran. J’ai donc rendez-vous à 13h, ce qui fait 21h au Japon.
Impatient le zoom se lance enfin, toujours en anglais je précise :
-Bonjour
-Bonjour....
Et la pendant de longues secondes on se tape un silence avec personne qui ose parler
Je débloque un peu la situation avec une question toute bête « c’est quoi tes endroits favoris au Japon ?
-Kyoto ! Kamakura !
Arisa enchaine d’elle-même et commencer à me montrer des photos stéréotypées de ce fameux Japon traditionnel. Je dois avouer que c’est joli et qu’à mon tour j’ai envie de voyager sur ces terres exotiques. Elle insiste : « mon job me prends trop de temps et paie pas assez alors j’économise. Dès que je peux je vais dans les endroits ou il y’a le plus de temples, c’est ce que je préfère ici. Kamakura et Kyoto sont parmi les coins du Japon avec le plus de temple. »
La discussion continue tranquillement, Arisa me parle de son deuxième job avec peu d’entrain, en tant que vendeuse de gâteaux.
Au fur et à mesure que ce Risitas avancera vous en apprendrez un peu plus sur le rapport au travail des étudiants japonais :oui
Je ne l’ai pas retranscrit mais le niveau d’anglais à l’oral d’Arisa est très bas. C’est parfois très difficile pour elle de s’exprimer et se faire comprendre, je suis souvent obligé d’utiliser un anglais hyper simplifié, sans nuance grammaticale, pour être sûr que mon message soit transmis.
«You go Kyoto ? »
Arrive un moment le sujet des mangas, c’est la que j’ai compris que j’étais moi-même un cas trop KJ pour les japonais.
Je ne l’ai pas précisé mais en Janvier je m’étais lancé dans jojo et depuis je suis un énorme fan. Souvent quand ce sujet arrivera je répondrais juste ce manga par défaut.
« Ah mon manga préféré c’est Jojo, j’adore comment c’est bizarre ! » avec le recul c’est tellement malaisant ma sa réaction amusée, stupéfaite me donnait envie de parler
« Deux secondes », me répondait-elle en japonais, avec son apaisant « chotto matte ne » pour les plus KJ d’entre vous.
Elle sort une caisse avec un shojo manga d’enfance dont j’ai oublié le nom « J’ai vendu tous mes mangas pour payer l’université. Il me reste juste celui-ci que je garde pour le souvenir. », avec un timide sourire en coin de bouche.
Avec hésitation elle continue « Bon je suis fatiguée. J’ai adoré parler avec toi, dis moi quand on se refait un zoom. Bonne nuit…. »
J’étais ravi de cette rencontre qui m’a reboosté le moral ! Je me disais « quand je serais au Japon j’aurais au moins quelqu’un sur qui je peux compter…. »
Oh si je savais ce qui m’attendait au Japon
Plus tard mi-Février, l’université japonaise envoie un long dossier pour ceux qui veulent participer au « homestay program ». Cette année il doit se faire en ligne mais normalement ce sont des étudiants internationaux qui vont rendre visite aux familles japonaises dans leur maison. J’ai pris le soin de remplir avec attention la fiche qui était transmise, principalement des questions à propos de moi.
Les derniers jours de Février l’appel vidéo se réalise enfin, je n’ai absolument aucune idée de qui je vais rencontrer. Je dois me lever à 5h pour l’occasion.
Je me connecte, et la un couple d’un âge inconnu, peut être légèrement avancé, se présente à moi en français : « Bonjour ! Je m’appelle Toshiko mais mon surnom c’est Yoyo, appelez-moi Yoyo, enchanté ! »
« moi je m’appelle Oto »
« Vous parlez français ??? »
« No, we just like multilingualism, and discover new languages. »
S’en suit ensuite un interrogatoire sur des banalités à propos de moi. Mais à ce stade de l’année j’ai validé et terminé les cours de japonais, je ne l’ai pas dis mais je suis en vacances depuis mi-février jusqu’à début Avril ! En classe on a terminé le premier manuel minna no nihongo et j’avais une équivalence de ce qu’on dit le niveau « N5 », une sorte de A2. Bref tout ça pour dire que sur les questions qu’on me posait, bah je voulais frimer avec mon japonais.
Je provoque de belles réactions chez ce couple « Nihongo jouzu desune ! »
Une acclamation que font les japonais aux étrangers car ils n’ont pas l’habitude de voir des étrangers parler JUSTE UN PETIT PEU leur langue. Dans ma tête j’avais presque ce sentiment d’imposture, car j’étais encore débutant, mais je fais l’effort d’adaptation.
On parle ensuite de ce que j’ai coché dans la partie passion. J’avais notamment écrit que j’adore le cinéma japonais. Forcément j’avais déjà anticipé un nom au moment ou on me demanderait de citer un réalisateur, un film. Et la je ne me donnais pas un genre, j’étais sincère sur ce goût précis. Simplement j’étais curieux des réactions.
« Vous aimez le cinéma japonais monsieur Jhruken ? »
« Je suis un grand fan de Kitano. »
« Takeshi Kitano ? Eeeeeeeeeeeeeh Sugoidesune ! Quel film ?”
“Hana-bi.”
“Eeeeeh mon préféré !”
« Attendez, Takeshi Kitano c’est violent. Les yakuza, pan pan (en faisant un signe de pistolet avec ses doigts), le sang tout ça c’est OK ? »
« Oui. »
« Wow, après Hana-bi c’est pas violent. »
C’est pas le plus yakuzesque des Kitano, mais j’irais pas dire que c’est pas violent.
Au bout d’une heure l’appel se termine et nous avons bien discuté.
« Merci pour cet appel Juriku-kun, j’espère te revoir vite au Japon. »
« Oui, dès que vous êtes la-bas, envoyez-nous un message on se fera un plaisir de vous accueillir monsieur. »
Suite à cela, nous faisons un groupe LINE, l’application de messagerie par défaut du Japon.
Sans le savoir, j’ai rencontré les deux personnes qui vont complètement bouleverser mon voyage au Japon, et m’ouvrir un tel éventail d’opportunités que je n’aurais jamais cru possible avant mon départ. Mieux encore, je n’avais pas conscience que je les verrais enfin trois semaines après l’appel….
PROLOGUE FIN
Le 11 septembre 2022 à 20:12:01 :
Up de soutien ! Merci pour la dédicace je vais prendre le temps de lire tout çahttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487013838-stvalentin.png
Quel honneur de t'avoir sur mon topic, ta hargne et ton implication pour ta fic m'a beaucoup inspiré
Je me sens mal de l'avoir ghostfag aussi longtemps
La troisième suite arrive prochainement j'avais des trucs à finir
Prologue/Chapitre II : un quotidien d'enfer
Me voilà désarçonné, je suis forcé à vivre comme un vampire pour une durée indéterminée, alors que j’ai passé mon été à naïvement rêver des plus belles rivières du Japon. Moi qui m’était servi de cet échange comme une simple opportunité pour voyager dans des endroits qui me sont difficiles d’accès….
Me voilà pris dans la boucle des cours en ligne, une nouvelle boucle alors que je prenais le Japon comme prétexte pour sortir de celles dans lesquelles j’étais.
Au moins j’ai le privilège de faire mon emploi du temps, mais malgré ce pouvoir je dois satisfaire les exigences de mon université. Je m’inscris d’abord au cours de japonais intensif, 3h le lundi/mardi/jeudi, 1h30 le mercredi, et un cours de kanji 1h30 le mercredi. J’en ai pour 12h de japonais par semaine, autant dire que j’ai eu l’impression d’être dans une école de langue alors que je suis censé étudié les sciences sociales et l’histoire. L’apprentissage, bien qu’intense, est très amusant et intéressant. Je me voyais déjà regarder des films sous titres et des jeux sans trad.
Ma classe est hyper variée dans les nationalités, je vois des gens de partout dans le monde, Amérique, Europe et Asie surtout. Y’a même une fille qui vient du Bhoutan ! Dommage que le cadre des cours en ligne m’empêche d’en apprendre plus sur eux.
Dans le tas je me fais un pote russe avec qui je partage les ID Steam et ça finit sur du csgo/dota 2
D’ailleurs y’a plein de russes dans ma classe
L’expérience des autres cours est bien différente. J’ai pris un cours d’art/socio bidon juste pour boucher avec une prof adorable qui nous a arrangé plein de choses, du coup ça me faisait une pause sieste.
J’ai un cours d’histoire moderne du Japon sous la forme de séminaire, avec des textes à lire (ça pouvait facile monter à 100 pages) et des discussions dessus pendant tout le cours. Une classe absolument passionnante qui me motivera à rester debout de 6h à 7h30 ! Le prof est l’un des plus impliqués que j’ai vu et le petit effectif me motive à travailler encore plus.
J’ai une classe toute naze sur une introduction au business. Très facile à valider et aucun travail, mais toutes les séances sont des travaux de groupe, et la grande majorité de la classe est constitué d’étudiants japonais. Comment dire que pour travailler en groupe c’est absolument horrible.
Je ne me retrouve qu’avec des Tomoko et des Takumi qui n’alignent aucun mot d’anglais, et mon niveau de japonais à ce stade de l’année se résume qu’à me présenter et demander mon chemin.
En plus ils sont hyper timides et n’ont aucun esprit d’initiative ! Les cours sont donc malaisants et tout le monde attends que l’heure passe. Heureusement que le prof était un giga khey, il faisait l’interprète dans mon groupe. J’ai appris ma première leçon : les japonais sont NULS en anglais.
J’ai un autre cours de management ou je peux alt-tab durant tout le long. Le prof était trop sympa et dérivait énormément dans des conversations qui étaient HS avec le cours. Je me rappelle bien la première séance avec un tour de table ou chacun devait se présenter, par défaut je dis toujours que je fais de la photo. Quelques minutes après, je reçois un mp via zoom
-Alors comme ça tu aimes la photo ?
-C’est une de mes passions
-Trop bien donne moi ton whatsapp on va s’échanger nos images. Moi c’est Yao. »
Voilà comment s’est passé ma rencontre avec Yao, une chinoise d’un an de plus que moi. Pendant de nombreux mois on parlait par messages de tout et de rien et elle a été un bon support moral en attendant l’ouverture des frontières.
Parlons-en des frontières. Chaque jour j’étais comme un gelem à surveiller les actualités, les cas covid au Japon.
J’ai vu à quel point leurs politiciens sont menteurs et isolationniste dans l’âme. Ils n’assument pas de laisser leur pays fermer et inventent n’importe quelle excuse pour le laisser tel quel. Leur spécialité était « for the time being
La boucle des actualités m’a rendu fou. Chaque nouvelle allait dans le sens d’une restriction des frontières. L’université était encore plus largué que moi et ne savait calmer mes craintes. Le premier ministre n’avait pas d’opposition, plus encore il avait même le soutien des scientifiques dans ses poches. Je n’étais pas contre une fermeture des frontières pour des raisons plus touristiques, ou futile. Mais la, même des travailleurs, des étudiants et des familles ne pouvaient se rendre sur le sol japonais.
Puis ça commençait à devenir beaucoup trop. Mon rythme de vie était complètement décalé à base de 11h-19h, je ne sortais absolument plus, je perdais motivation en tout. J’étais usé de faire ces cours chaque nuit et prétendre avoir l’envie d’étudier dans ces conditions.
Le 11 septembre 2022 à 18:11:32 :
Quand la suite
Je suis en pleine écriture
Je suis obligé de passer par un long prologue parce que ça va installer beaucoup de choses pour la suite
Le 11 septembre 2022 à 17:41:28 :
les voyages, les rencontres, l’ambiance et la bouffe
les rencontres, je doute que tu parles la langue donc ces rencontres n'ont aucune profondeur, et oui t'as visité des restaurants et sûrement pris en photo tes assiettes comme le font les instagrameuses, je suis pas sûr que ton récit ait le moindre intérêt
not ready
Prologue/Chapitre I : qui suis-je ?
2021….une année sous le signe du COVID-19, des cours en distanciel et de l’enfermement. En tant que bon introverti refermé sur les autres, voilà la bonne occasion de passer l’année tranquille à enchainer les films et JV sans se soucier des difficultés à valider son année.
Jhruken, 21 ans, ennuyé dans sa grande école, muslim d’origine kabyle, passionné par le Japon et sa culture depuis toujours, je passe plus de temps à rêver ma vie que la vivre. Perdu dans mes pensées, mon esprit ne pense qu’à ce prochain film à voir, ce prochain jeu à terminer, ce prochain manga à dévorer, ou cette destination promise et lointaine qui m’est inaccessible.
Mon temps libre se résume à être derrière l’écran. Les cours derrière l’ordinateur, l’été derrière la machine. Pourtant ce quotidien de l’imaginaire ne me déplais pas.
Stressé mais rapidement rassuré, je vois que ma demande d’échange universitaire est acceptée, au Japon qui plus est, ce pays que je souhaite explorer depuis si longtemps ! Nous sommes alors en Mars et personne ne peut pénétrer les terres, alors inhospitalières, du pays ou le soleil n’est plus levant pour les étrangers. Tous mes proches me préviennent « mais pourquoi tu t’entêtes à aller dans un pays dont les portes sont toujours fermés ? », j’ignorais ces remarques.
Parlons-en de mon entourage. Peu entouré mais bien entouré. J’ai toujours trouvé satisfaction avec ma relation amoureuse, mes deux meilleurs amis et ma famille proche, notamment mes frères et ma mère, avec qui je suis extrêmement soudé. Ce petit noyau que je me suis constitué m’a toujours renfermé sur les autres. Pourquoi m’ouvrir et prendre le risque d’aller vers l’autre, alors que je me contente de ce que j’ai déjà ? Les groupes élargis sont voués au chaos, je l’ai vu maintes fois. Je méprise les potes de galères, ces amitiés multipliés, qui s’entassent, foisonnent de toutes parts, pour finir ruiner à la fin. A quoi bon prendre le risque de dédier toute son énergie dans une relation qui peut s’envoler ? Tous les gens sont pareils, tous sont inintéressants et pourris, n’agissent que par intérêt. Discuter et créer des liens est très fatigant, trop énergivore si c’est pour que le lion me dévore à la fin….
Mes études ? Très intéressantes mais je déteste le microcosme qui y règne. Je m’y rends seulement pour les Durkheim, Bourdieu, Weber et la proximité avec le cinéma art et essai.
L’été arrive et l’échéance tant attendue de Septembre ne pointe pas le bout de son nez, le soleil là-bas ne veut toujours pas se lever. Chaque journée est occupée sur Dota 2, chaque nuit est passée à lire sur le Japon, regarder Ichiban Japan, m’abreuver du maximum d’informations possibles sur des blogs, les sites touristiques, rêver de ryokan en pleine nature avec de beaux onsen….
Pourtant en Septembre….rien
Les contaminations COVID qui ne font qu’augmenter au Japon
Une attitude encore plus isolationniste qu’avant l’ère Meiji
Le retour des cours en ligne
Avec une subtilité : cette fois-ci je dois faire cours toute la nuit.
Je dois faire des cours en distanciel de 2h à 5h si je suis chanceux, 11h dans le pire des cas.
Mon hygiène de vie était mauvaise, j’ai maintenant une justification à la rendre terrible. Je n’étais que pessimiste, me voilà légitimement nihiliste.
Bon bah voilà, ça va être à mon tour de faire un Risitas voyage, après en avoir lu plein
Grosse dédicace à TOUS les kheys qui ont écrit des risitas, mais particulièrement Turkissou, XChimday, Pogo, PetiteShu, JVDragonite, SickPlayer, les légendes oeufbrouille, sasukhey, link, Schlodomie, Westbrook, LeStoppeur, Sinchon et bien d'autres que j'oublie. Grande dédicace aux lecteurs qui font vivres les topics et motivent les auteurs à écrire des suites.
Je vais vous raconter mon séjour au Japon de 6 mois, du 18 Mars 2022 au 21 Août de la même année. Ce sont les 6 mois les plus RICHES de ma vie avec une densité absolument folle, j’ai l’impression d’avoir vécu le voyage d’une centaine de personnes. De ce fait, on va partir sur un Risitas :
-qui va être très long, avec une alternance entre chapitre long (mes voyages bien souvent) et des chapitres courts, ceux pour retranscrire une ambiance, le quotidien, un moment précis
-Je mettrais donc un focus particulier sur mes pensées et mon monde intérieur (car oui c’est la dessus que j’ai le plus évolué et j’aimerais bien retranscrire mon changement), les voyages, les rencontres, l’ambiance et la bouffe. Pour ce dernier point je ne sais pas à quel point ça va occuper mais les péripéties culinaires ont été une partie intégrante de mon voyage
De toute façon vous verrez sur les premiers chapitres et selon vos retours on pourra ajuster. Je vais passer à la trappe tout ce qui touche au contenu direct des cours mais ça peut faire l’objet de HS ou de petits chapitres de temps à autre, mais si vous êtes curieux n’hésitez pas.
-En référence au premier point, je suis quelqu’un d’extrêmement bohème, rêveur et sensible, vous aurez l’impression que je romance ou que j’en fais trop, mais c’est simplement ma perception et mon vécu
-Je vais décevoir les kheys mais pas d’histoire de cœur, d’amour ou de s*x*, si vous vouliez de la ba*** vous pouvez quitter ce topic, comme je sais que ce sont des sujets (très) populaires sur les Risitas à l’étranger. Après ça n’empêche pas bons nombres de rencontres marquantes, puis il y’aura quand même des filles mignonnes. Par contre pas de photos les kheys….
-Je sais que le forum aime les histoires avec du malaise, alors il y’aura quelques quiproquos et situations drôles, mais mon Risitas n’aura que très peu de malaise, ou bien ce ne sera pas le sujet principal ; au contraire je ne vais tirer que du positif de mes expériences. Ici je vais raconter l’aventure avec un grand A, le voyage avec un grand V. Il y’a un pessimisme et un nihilisme ambient ici et dans notre pays, j’ai déjà émerveillé voir inspiré quelques personnes IRL en racontant mes récits et je veux juste partager du positif avec un grand nombre
-Comme il y’a énormément à couvrir avec une densité absolument folle, je n’ai aucune idée de combien de temps va prendre ce Risitas. Je suis sur l’année du mémoire de recherche en plus, donc il y’aura peut être des pauses, des irrégularités, des rendez-vous manqués et je m’excuse d’avance. Mais je ferais tout pour finir cette fic, même si cela doit prendre des années. Je me vois bien alterner du coup des fournées de chapitres sur des arcs ou bien une pure logique de kit, on va commencer en kit je préviens
-Les premiers chapitres seront peut être plus courts pour ne pas décourager les premiers lecteurs et lancer le topic
-Pour ne pas faire une Sasukhey, et même si c’est hautement improbable, je modifierais les noms/prénoms/lieux d’études *quand* cela peut compromettre. Je serais parfaitement transparent sur les changements que j’effectue, et je choisirais toujours des choses qui sont au plus possible fidèles de la réalité que j’ai vécu. Je peux déjà vous le dire maintenant, on va partir du principe que ma ville d’études initiale est Lyon (je tease, il y'a matière à continuer le risitas une fois en France, rien que ce matin j'étais avec une des personnes de ce Risitas
-Bien sûr je garantis l’intégralité comme étant NOFAKE, même si vous verrez à quel point je suis chanceux. Je n’exclus pas de romancer un peu certains passages si une inspiration me vient sur le coup, mais encore une fois je serais transparent.
-Vous verrez tout au long de ce risitas que je suis un photographe amateur, je ne sais toujours pas si je vais partager les photos de mon appareil sur ce risitas, mais sur demande ou question je pourrais partager sans soucis quelques photos mobiles, notamment pour les plats, les paysages etc
Tout est dit, passons au prologue
Merci pour la suite khey
L'ambiance de déprime à l'aéroport c'est quelque chose, t'as été rapide dessus mais étant passé par la y'a quelques semaines la lecture des quelques lignes m'a fait un petit truc
Envoie pas screen kheyou
Bon voyage et reviens nous en forme
Qui sait ça fera l'objet de futur chapitres ce voyage