Le 04 mars 2024 à 21:29:16 MedecinLegiste8 a écrit :
Le 04 mars 2024 à 21:27:22 :
Le 04 mars 2024 à 21:26:03 https://www.jeuxvideo.com/profil/medecinlegiste8?mode=infos a écrit :
J'aime le violet et je suis un bottom et pourtant je suis un hommeCe qu'il faut savoir c'est que la purplepill se situe au-delà de la redpill et de la bluepill.
Donc ça veut dire que je suis une femme en fait
Ce que cela veut dire c'est que nous, la nouvelle génération des hommes, celle des hommes de l'avenir, devons nous libérer de nos fausses idoles.
Le 04 mars 2024 à 21:26:03 MedecinLegiste8 a écrit :
J'aime le violet et je suis un bottom et pourtant je suis un homme
Ce qu'il faut savoir c'est que la purplepill se situe au-delà de la redpill et de la bluepill.
Le 04 mars 2024 à 21:20:17 JudithGoldreich a écrit :
« Les femmes ne sont pas attirés par le corps des hommes »
« les femmes aiment les hommes dominant »t’as déjà vu un criquet de 60kg sans barbe et sans mâchoire être dominant ?
Le corps indique la dominance.Donc oui, les femmes sont attirées par le corps des hommes
Oui mais ce n'est pas la plastique qu'elles aiment en tant que telle.
C'est très tabou à cause de l'idéologie égalitaire qui veut qu'il n'y ait aucune différence biologique entre les sexes et à l'influence de lobbys très agressifs et influents (feeministres et LOGOBGTQIA).
Tout d'abord, il faut évoquer un fait que beaucoup d'entre vous savent mais dont peu saisissent réellement la portée : l'homme a une sexualité active et extériorisée sur le corps de la femme, raison pour laquelle il est obsédé par le corps de la femme (certains développeront même une monomanie sur une partie spécifique de ce dernier), tandis que la femme a une sexualité intériorisée et passive qui implique que le corps de l'homme la laisse indifférente. La testostérone, hormone abondante chez l'homme, le fait s'intéresser de manière abrupte et irraisonnée à l'être convoité ce qui se traduit par une attirance envers le physique qui n'a pas d'égale dans le cerveau féminin.
Ce qu'il faut comprendre c'est que l'homme est tourné vers la femme, et la femme vers elle-même. Il n'y a pas d'égalité ni de réciprocité.
Les femmes peuvent donc utiliser leur sexualité comme monnaie d'échange grâce à cette asymétrie de désir et d'attirance. L'exemple le plus parlant est celui de la supermodel mariée à un homme riche. C'est d'ailleurs ainsi que les couples hétérosexuels ont fonctionné durant les deux derniers millénaires : la femme offrait ses faveurs à l'homme en échange d'un foyer et de perspectives familiales. Sauf qu'à l'heure où les femmes peuvent assurer d'elles-mêmes leur survie, en substituant l'autorité d'un patron à l'autorité d'un époux, ce contrat social est rompu.
Vous remarquerez que ces considérations expliquent ce que vous autres appelez « hypergamie ». L'hypergamie n'est ni une mode ni une tendance sociétale, mais la propension naturelle qu'a la femme de se surévaluer et de se placer au-dessus de l'être masculin. C'est pour cette raison que le marché de la séduction fonctionne pour les femmes comme une application surjective. Les hommes n'en ont pas eu conscience pendant les siècles précédents car les deux sexes étaient alors complémentaires, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
La vérité c'est que le corps de l'homme n'est pas un objet de désir sexuel pour la femme ; les femmes ne ressentent rien sexuellement pour le corps de l'homme. Les femmes n'objectifient ni ne sexualisent le corps de l'homme pour la raison évoquée ci-dessus. C'est ainsi que les hommes qui prennent beaucoup soin de leur apparence sont souvent gays ou bisexuels.
Mais si les femmes ne sont pas attirées par le corps des hommes, par quoi le sont-elles ?
Par la perspective de soumission. Puisque la femme est tournée vers elle-même, sa sexualité passive lui fait apprécier les situations dans lesquelles elle se retrouve inférieure à l'homme. Ce n'est pas pour rien que la femme est plus attirée par ce que l'on appelle la dark triad (psychopathie, manipulation, narcissisme), cf. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886913012245 . Ce contraste très féminin entre état normal (surévaluation) et état sexué (assujettissement) ne naît pas par amour de la souffrance, mais par amour de la conscience de souffrance, amour qui se manifeste largement dans la vie quotidienne, par exemple lorsqu'une femme se plaint de sa « charge mentale ».
Je ne dis pas que les femmes aiment souffrir. Je dis que les motivations sexuelles féminines proviennent d'abord de la position du partenaire et non de son physique.
Attractiveness and dominant appearance accounted for variance in sexual experience beyond that explained by pubertal development, with dominance being the better predictor of the two. (cf. https://psycnet.apa.org/record/1994-44767-001 )
Les femmes ne convoitent pas les hommes beaux mais les hommes dominants. Et si les hommes dominants sont très souvent beaux, c'est parce que la société les a valorisés dès le plus jeune âge et qu'elle a gonflé leur confiance. Parce qu'une société saine aime représenter la beauté et que celle-ci est une grandeur objective et mesurable par le cerveau. Parce que la beauté du corps et des muscles est directement assimilée à la suprématie masculine. Héritage direct des représentations de la masculinité qui datent de la Grèce antique.
Si dans un monde parallèle les hommes dominants étaient les hommes laids, alors les femmes auraient des relations sexuelles avec les hommes laids.
Les femmes ne sont pas attirées par le corps des hommes - ce qui ne signifie pas que les femmes n'aiment pas le sexe, seulement que leur rapport au corps et à la sexualité est différent.
Le 04 mars 2024 à 07:29:16 LesPudukuDu38 a écrit :
C'est pour lui souhaiter la bienvenu en ce jour nouveau et lui rappeller que les erreurs se paient, tôt ou tard
Gros gros malaise le matrixé
Le 03 mars 2024 à 22:45:44 PinkPiller a écrit :
Le 03 mars 2024 à 22:44:56 :
Le 03 mars 2024 à 22:38:08 https://www.jeuxvideo.com/profil/pinkpiller?mode=infos a écrit :
Répondez bande de rabin à la con, arrêter d'esquiver le sujetVous êtes payés combien pour votre propagande anti femme et anti nataliste crypto pédale ?
Pose ta canette cassoulin
Ferme ta gueule sale pédale sidaique
et retourne faire ta propagande pro pédale ailleurs
Savoure ta DDB
Le 03 mars 2024 à 22:38:08 PinkPiller a écrit :
Répondez bande de rabin à la con, arrêter d'esquiver le sujetVous êtes payés combien pour votre propagande anti femme et anti nataliste crypto pédale ?
Pose ta canette cassoulin
Le 03 mars 2024 à 22:41:39 ZongoLeDozo5 a écrit :
"Les femmes ne convoitent pas les hommes beaux mais les hommes dominants"Tes explications pouvaient se tenir jusqu'à cette phrase
J'ai vu tellement de contrexemple, facile une cinquantaine de situation ou un bg l'emporte avant même d'avoir ouvert sa bouche
Parce que s'il est beau, il est immédiatement catalogué comme dominant. Il y a une différence de fond entre les deux mais seul l'homme beau peut se permettre d'être dominant aujourd'hui.
Le 03 mars 2024 à 22:41:14 axeldodo a écrit :
Pourtant les go muscus attirent les meufs non donc elles sont intéressé par le corps aussi
Oui oui les Célestin go muscu attirent les femmes c'est connu.
Le 03 mars 2024 à 22:31:04 PouvoirsPublics a écrit :
Si les femmes sont pas attirées par le corps masculin pourquoi elles aiment bien quand un homme a un beau cul ?
J'y ai répondu dans mon pavé.
Le 03 mars 2024 à 22:23:41 marcassin76 a écrit :
Les femmes ne convoitent pas les hommes beaux mais les hommes dominants. Et si les hommes dominants sont très souvent beaux, c'est parce que la société les a valorisés dès le plus jeune âge et qu'elle a gonflé leur confiance. Parce qu'une société saine aime représenter la beauté et que celle-ci est une grandeur objective et mesurable par le cerveau. Parce que la beauté du corps et des muscles est directement assimilée à la suprématie masculine. Héritage direct des représentations de la masculinité qui datent de la Grèce antique.
ça j'y crois pas trop par compte. Je pense qu'elles ne sont pas attirées tout court, donc elles vont avoir tendance à se tourner uniquement vers les plus beaux par défaut, mais que même dans ce cas-ci, elles ne sont pas spécialement attirées, mais simplement consentantes (d'où leur obsession pour ce terme, comme si le consentement était leur seule métrique, ce qui est le cas d'ailleurs ).
Elles sont consentantes uniquement car l'homme qu'elles voit est suffisamment bien pour elle, suffisamment à la hauteur de leur égo. Elles se choisissent un phallus, pas un homme, pas un être humain, mais un phallus qu'elles estiment à la hauteur de leur égo démesurée.
La Vérité, c'est qu'une femme peut avoir des relations sexuelles avec tous les hommes ou presque, à partir du moment ou ce n'est pas un vieux de plus de 60 ans, pas un type obèse ou un 3/10.
Elles pourraient très bien décider de donner facilement leur consentement (aka donner leur corps ) à des 5/10, mais elles ne le font pas car elles n'ont pas reçu l'éducation appropriée servant à casser leur égo :
C'est plus difficile pour un homme de désirer une femme laide qu'une femme pour un homme laid car un homme est réellement attiré par les femmes, et son intérêt est réellement lié à son attraction pour la femme, alors que la femme n'étant pas attiré par l'homme, elle fait l'amour, non par envie et attraction envers le corps de l'homme, mais par consentement, elle accepte de donner son corps et qu'on lui prenne. Que l'homme soit beau ou non, la femme n'étant pas attirée par l'homme, finalement, il y a non attraction dans les deux cas. Et c'est seulement son égo qui lui dit de ne pas consentir.
Je pense que tu exagères un peu en disant que la femme n'est pas attirée, mais je conviens que c'est quelque chose à creuser, je ne sais pas trop quoi te répondre.
Le 03 mars 2024 à 22:14:11 marcassin76 a écrit :
L'OP, tu dis en gros que la femme oscille entre deux états psychologiques : la surévaluation et la soumission.Que doit on conclure de la femme par rapport l'homme ?
Que ce sont toutes des putes, sauf ma mère par respect.
Le 03 mars 2024 à 22:12:06 marcassin76 a écrit :
mais la propension naturelle qu'a la femme de se surévaluer et de se placer au-dessus de l'être masculin.
J'aime bien la phrase là
C'est très tabou à cause de l'idéologie égalitaire qui veut qu'il n'y ait aucune différence biologique entre les sexes et à l'influence de lobbys très agressifs et influents (feeministres et LOGOBGTQIA).
Tout d'abord, il faut évoquer un fait que beaucoup d'entre vous savent mais dont peu saisissent réellement la portée : l'homme a une sexualité active et extériorisée sur le corps de la femme, raison pour laquelle il est obsédé par le corps de la femme (certains développeront même une monomanie sur une partie spécifique de ce dernier), tandis que la femme a une sexualité intériorisée et passive qui implique que le corps de l'homme la laisse indifférente. La testostérone, hormone abondante chez l'homme, le fait s'intéresser de manière abrupte et irraisonnée à l'être convoité ce qui se traduit par une attirance envers le physique qui n'a pas d'égale dans le cerveau féminin.
Ce qu'il faut comprendre c'est que l'homme est tourné vers la femme, et la femme vers elle-même. Il n'y a pas d'égalité ni de réciprocité.
Les femmes peuvent donc utiliser leur sexualité comme monnaie d'échange grâce à cette asymétrie de désir et d'attirance. L'exemple le plus parlant est celui de la supermodel mariée à un homme riche. C'est d'ailleurs ainsi que les couples hétérosexuels ont fonctionné durant les deux derniers millénaires : la femme offrait ses faveurs à l'homme en échange d'un foyer et de perspectives familiales. Sauf qu'à l'heure où les femmes peuvent assurer d'elles-mêmes leur survie, en substituant l'autorité d'un patron à l'autorité d'un époux, ce contrat social est rompu.
Vous remarquerez que ces considérations expliquent ce que vous autres appelez « hypergamie ». L'hypergamie n'est ni une mode ni une tendance sociétale, mais la propension naturelle qu'a la femme de se surévaluer et de se placer au-dessus de l'être masculin. C'est pour cette raison que le marché de la séduction fonctionne pour les femmes comme une application surjective.
La vérité c'est que le corps de l'homme n'est pas un objet de désir sexuel pour la femme ; les femmes ne ressentent rien sexuellement pour le corps de l'homme. Les femmes n'objectifient ni ne sexualisent le corps de l'homme pour la raison évoquée ci-dessus. C'est ainsi que les hommes qui prennent beaucoup soin de leur apparence sont souvent gays ou bisexuels.
Mais si les femmes ne sont pas attirées par le corps des hommes, par quoi le sont-elles ?
Par la perspective de domination. Puisque la femme est tournée vers elle-même, sa sexualité passive lui fait apprécier les situations dans lesquelles elle se retrouve inférieure à l'homme. Ce n'est pas pour rien que la femme est plus attirée par ce que l'on appelle la dark triad (psychopathie, manipulation, narcissisme), cf. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886913012245 . Ce contraste très féminin entre état normal (surévaluation) et état sexué (assujettissement) ne naît pas par amour de la souffrance, mais par amour de la conscience de souffrance, amour qui se manifeste largement dans la vie quotidienne, par exemple lorsqu'une femme se plaint de sa « charge mentale ».
Je ne dis pas que les femmes aiment souffrir. Je dis que les motivations sexuelles féminines proviennent d'abord de la position du partenaire et non de son physique.
Les femmes ne convoitent pas les hommes beaux mais les hommes dominants. Et si les hommes dominants sont très souvent beaux, c'est parce que la société les a valorisés dès le plus jeune âge et qu'elle a gonflé leur confiance. Parce qu'une société saine aime représenter la beauté et que celle-ci est une grandeur objective et mesurable par le cerveau. Parce que la beauté du corps et des muscles est directement assimilée à la suprématie masculine. Héritage direct des représentations de la masculinité qui datent de la Grèce antique.
Si dans un monde parallèle les hommes dominants étaient les hommes laids, alors les femmes auraient des relations sexuelles avec les hommes laids.
Les femmes ne sont pas attirées par le corps des hommes - ce qui ne signifie pas que les femmes n'aiment pas le sexe, seulement que leur rapport au corps et à la sexualité est différent.
Elles étaient les Ergastines des cortèges anti-CPE, les habituées des boules Quies, les buveuses d’eau compulsives aux examens.
Elles sont là sur les bancs des campus, un Starbuck en main, le dernier iPhone dans la poche arrière ; un crop-top sous leur manteau ouvert laisse leur ventre bien apparent ; aucun soutien-gorge, un jean large et des Air Force 1. Une longue chevelure lisse leur tombe jusqu'au milieu du dos.
Elles sont étudiantes en histoire, sociologie, droit, économie ou sciences de gestion. Toutes leurs études sont motivées par la volonté de servir les puissants un jour.
Après leur licence en sciences molles, elles se dirigent vers des Masters en journalisme ou en sciences de gestion. Elles rêvent d’Amérique, de start-up et d’écrire pour Rue89.
Tout ce qui est doxa, discours dominant les attire. Elles ont conscience d’exister dans cette médiocrité qui les accepte.
Elles peuvent également être appréciées pour leur physique et leurs fautes d’orthographe plutôt rares après des années à réviser leurs fiches de grammaire. C’est ainsi qu'Émilie la dyslexique finit chef de projet et que Mélanie la bégayeuse devint R.H.
Ce sont des robinets d’eau chaude de bien-pensance, tout ce qui est dissident les rebute et les choque.
Face à leur manque de culture, elles vont serrer le poing, redoubler d’efforts, relire continuellement leurs fiches Bristol barriolées de traces de surligneurs jusqu’à réciter des simagrées de banalités, pour ensuite se confier en sanglots à Hugo du cours d’anglais. La confidence est une thérapie pour ces jeunes filles. Elle leur permet d’avoir la conscience de souffrance.
Frida Kahlo, Olympes de Gouges, Angèle sont quelques-unes de leurs idoles. Elles aiment avertir sur les inégalités homme-femme, le racisme, la destruction des forêts par les multinationales.
Elles passent chaque jour une vingtaine de minutes à faire défiler les hommes sur Tinder, gloussant en groupe quand un moche s'impose à elles, s'extasiant quand apparaît un faciès agréable.
Ces putes-à-fiches ont souvent à leur disposition une garde rapprochée de demi-femmes. Hugo en est un exemple. Il est dans la zone d’amitié depuis qu'il connaît Mélanie. Il suit continuellement cette pute-à-fiches à la BU dans l’espoir d’obtenir un jour un baiser. Mais Mélanie sort avec Enzo le desco, un bad-boy rencontré un peu par hasard alors qu'il abordait aux alentours de la fac. Enzo a arrêté définitivement les cours après une année passée en lycée pro, et il a fait un peu de prison par la suite ; cela ne dérange pas Mélanie, qui apprécie les hommes de caractère ; chose paradoxale pour une féministe me direz-vous, mais Mélanie, selon ses propres termes, « aime la contradiction ».
Pour Hugo, la pute-à-fiches est tellement amoureuse qu’elle est aveuglée. « Et si pour l’aider je dois la détourner vers moi afin qu'elle ait conscience d'être manipulée, lui fais-je du bien ou du mal ? » Hugo veut sans doute que Mélanie comprenne qu'il pourrait faire son bonheur. Pendant qu’il se perd dans des questionnements vains, Enzo, lui, fourre la belle allègrement et quotidiennement.
En fait, Enzo procure à Mélanie ce qu’Hugo le cultivé rêveur ne peut pas : les émotions. La pute-à-fiches est obsédée par les émotions. Ce qu’elle nomme « émotion » désigne en réalité la culture de l’instant. L’épopée napoléonienne, la lecture des vers de l’Illiade ou la portée de la mort de Socrate l’ennuient profondément. Ce qu’elle désire c’est de l’émotion brut, celle que l’on retrouve dans la littérature de supermarché. Après un week-end entier à la BU, Mélanie la lectrice médiocre dévore Musso, Lévy et Nothomb.
Il lui arrive par moment de lire Tahar Ben Jelloun, auteur qui lui a été conseillé par Samia, son amie maghrébine, elle aussi pute-à-fiches. Mélanie se permet par moment de l'appeler « ma petite arabe ». C'est l'émotion, c'est l'émotion.
Quant aux émotions d’Enzo, elles, la font passer du rire aux larmes - c’est le supplément d’âme de ces études qui l’épuisent. Il peut arriver qu’elle craque mais Hugo est toujours là en réserve. En effet, Mélanie peut compter sur lui pour accomplir avec zèle son rôle de gigolo intellectuel.
Mélanie est à bout. Tourmentée, elle se verrait bien confier sa charge mentale sur TF1 dans Confessions intimes, devant la webcam installée au fond des chiottes du F2 de son homme chômeur.
Mais la pute-à-fiches, bien qu'elle n'ait jamais lu une phrase de Marx, appelle sans relâche à une conscience de classe étudiante. Oui, elle est étudiante, et elle en est fière (elle le rappellera 10 ans plus tard dans les colonnes de Rue89).
Elle est étudiante, contrairement à Vanessa-CAP de Confessions intimes, sans diplôme. Pour Mélanie, il existe entre elles un écart infini, insurmontable, et pourtant, tout rapproche ces deux filles.
À la différence qu'à 30 ans, Vanessa ne possède pas les moyens de ses ambitions. Mélanie, elle, peut se venger sur le stagiaire et l'employé fainéant en exposant ses diplômes, après avoir serré le poing et bien tenu ses fiches durant sa vie estudiantine, alors complexée par ces étudiants si paresseux. Évidemment, Enzo n'étant plus à sa hauteur, elle a changé de partenaire entre-temps. Mélanie est désormais en couple avec Romain, un manager ambitieux et fortuné - lui aussi a suivi des études de gestion - aux opinions politiques bien éloignées de ce que Mélanie appelle la « conscience de classe ». Oh, elle le changera, c'est sûr. Mais en attendant, c'est encore le seul qui l'emmène à Courchevel et dans des galeries d'art.