Le 09 décembre 2022 à 17:05:00 :
noire/10
bah quoi
Le 09 décembre 2022 à 17:02:14 :
je touche pas aux animaux, en vrai c'est illégal donc toi non plus tu devrais pas
t'as pas le droit de dire ça
Le 09 décembre 2022 à 14:37:11 :
On appelle ça sublimer ses pulsions, c'est très beau et difficile
en effet plus facile de les assouvir, il aurait pu go pute en boucle
Le 09 décembre 2022 à 14:36:19 :
Et il a quand même fini par baiser de la comtesse, comme quoi y a de l'espoir.
Ouai mais mariage refusé car il était un roturier sauf juste avant sa mort mais c'était justement car il allait mourir et que le mari de la duchesse (ou comtesse j'me souviens plus) était mort
Le 09 décembre 2022 à 14:33:39 :
et il buvait trop de caféautre chose ?
Il vendait des romans avant même de les écrire
Le 09 décembre 2022 à 14:32:04 :
balzac qui aurait shitpost ici sur la loi de pareto
Comme il néglige son talent, il néglige son extérieur en ces années-là et ses camarades masculins eux-mêmes se sentent mal à l’aise en apercevant une grosse couche de graisse sur sa chevelure, des dents gâtées qui laissent passer les postillons quand il parle trop vite, une barbe de plusieurs jours et des lacets dénoués. À Tours, le vieux tailleur de province à qui incombe la tâche de retourner pour lui les vêtements usés de son père ne peut, au-dessous de sa large nuque de taureau et de ses épaules massives, mouler l’habit sur une taille à la mode. Balzac n’ignore pas qu’il a reçu de la nature un corps de lourdaud sur de petites jambes qui le rendrait ridicule si, comme les élégants de son temps, il essayait de se présenter en se dandinant ou de danser sur un plancher. Et ce sentiment d’infériorité devant les femmes le ramène toujours à la solitude de son refuge : sa table de travail. À quoi bon ce regard de flamme, s’il se cache tout de suite craintivement sous les paupières, dès qu’une belle femme s’approche de lui ? À quoi bon l’esprit, le savoir, toute sa profusion intérieure s’il n’ose pas parler, s’il ne sort que quelques mots bégayants et gauches, là où les autres, mille fois plus bêtes, s’entendent à enjôler avec des phrases habiles.
Balzac parvient pendant un temps à contenir ce besoin de femmes et de tendresse au moyen d’un travail fantastique, comme un moine le fait par des jeûnes et des exercices de pénitence. Dans ses romans il se plonge dans des délices qui ne sont que des succédanés de la réalité et se grise à la description de ses héroïnes en toc. Mais c’est là un cercle vicieux ; ces jouissances imaginaires ne font que nourrir en lui l’ardeur sensuelle prête à s’enflammer.
La création littéraire n’était pas pour lui une nécessité et il ne la sentit jamais comme une mission. Il considérait qu’écrire était une des nombreuses possibilités qui s’offraient à lui pour percer, pour dominer le monde par l’argent et par la gloire : « Il voulait être un grand homme et il le fut par d’incessantes projections de ce fluide plus puissant que l’électricité. »
Les titres et les noms aristocratiques ont, tout le long de sa vie, exercé un charme invincible, allant parfois jusqu’au ridicule, sur le fils petit bourgeois de Mme Balzac. Être l’ami et même l’amant d’une duchesse, succéder dans son lit non pas à l’empereur bien sûr, mais à un de ses généraux, à Murat, roi de Naples et au prince de Metternich, quel triomphe ! et qui devait, tout au moins pour une petite heure, le détourner de Mme de Berny dont la mère, après tout, n’avait été que la chambrière de Marie-Antoinette.
EN dépit de tout cela, j'admire balzac :ouii: