"48 heures pour agir
Vous avez eu un rapport non protégé (sans préservatif) hier soir ? Le préservatif s'est déchiré ? Vous vous êtes blessé(e) avec un objet souillé du sang d'une autre personne ? Vous avez partagé du matériel d'injection ? Autant de situations qui vous exposent au risque de contamination VIH contre lesquelles vous avez moyen de lutter aujourd'hui.
Pour cela, dans les 48 heures qui suivent cette exposition, vous devez consulter, à votre choix :
•Le service des urgences de l'hôpital ;
•Un médecin de la consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) le plus proche ;
•Votre médecin.
Un traitement préventif de 4 semaines
Le médecin hospitalier référent pour le Sida évaluera avec vous le danger encouru et la nécessité ou non de poursuivre un traitement prophylactique, qui agira comme un barrage contre la charge virale.
L'appréciation de la situation dépend de plusieurs critères : nature du rapport non protégé (les rapports anaux ou vaginaux sont à plus haut risque qu'un rapport oral, par exemple) et statut du (de la) partenaire (incertitude quant à sa séropositivité, etc.).
Si le risque est avéré, le médecin vous prescrira immédiatement une multithérapie (association de plusieurs anti-rétroviraux) à prendre pendant 4 semaines, pour tenter d'empêcher l'infection.
Dans les 3 à 6 semaines qui suivent l'arrêt du traitement, il vous prescrira un test Elisa (test de dépistage du virus du Sida) ainsi qu'un nouveau contrôle 5 mois plus tard, pour confirmer la contamination évitée.
En effet, malgré son important taux de succès, il n'est pas efficace à 100 %, et donc une menace, même infime, demeure. Ce doute doit vous inviter à la prudence pour les autres : vous pouvez être, à votre tour, un sujet à risque."
Donkey Dr :
Je relève juste une aberration dans ce fatras d'inexactitudes contenu dans le lien que tu as posté :
"Aux États-Unis ainsi que dans les autres pays riches, contrairement aux prédictions apocalyptiques des années 1980, le SIDA est resté cantonné aux groupes à risque d'origine (homosexuels masculins, utilisateurs de drogues par injection intraveineuse, hémophiles et autres personnes recevant des transfusions sanguines). "
C'est bien connu, le sida est réservé aux homos et aux drogués.
Un des papiers pionniers concernant la découverte du sida :
Il est vrai que les chercheurs se sont, au début, embrouillés un peu les pinceaux, l'infection à VIH donnant lieu, par la suite, à d'autres infections virales, mais l'existence d'un seul et même virus à l'origine de la maladie a bel et bien été démontrée.
http://www.nature.com/nature/journal/v313/n6004/abs/313636c0.html
donc remballe tes théories du complot et va lire le journal de Mickey, merci .
Oula, les théories du complot, c'est grave chez certains. Et pour ta gouverne, le préservatif est une barrière :
-non seulement au sida, mais aussi aux autres maladies sexuellement transmissibles
-est aussi un moyen de contraception
Ajoutons qu'on estime à 50 0003 le nombre de personnes séropositives mais qui ignorent l'etre.