Messages de Metamoderne

Le 23 janvier 2023 à 21:25:45 :

Le 23 janvier 2023 à 21:19:58 :

Le 23 janvier 2023 à 21:18:54 :

Le 23 janvier 2023 à 21:17:37 :

Le 23 janvier 2023 à 21:15:09 :

> Le 23 janvier 2023 à 21:10:23 :

>Je me sens extrêmement malaisé en lisant ces topics de golem, des PNJ surpris et heureux de découvrir quelque chose d'aussi banal, un mélange de dégoût et de pitié qui me rend profondément mal a l'aise

mauvais emploi du mot malaisé, on ne dit pas "rendre mal à l'aise", si il avait ouvert un livre il le saurait

S'il*
L'élision, c'est pas pour les chiens, mais bonne remise en place cela dit.

" Si il " se dit aussi

C'est aussi ce que je pensais, voilà ce qu'on gagne à lire autre chose que des livres

Aujourd'hui ça se dit, c'est comme " aujourd'hui " avant on disait juste " hui " mais les golems disaient " au jour d'hui ", donc ils ont tout raccordé pour se complaire à la populace mais maintenant ils disent " au jour d'aujourd'hui "

Non ça ne se dit aujourd'hui, tu ne dis pas "je ai" mais "'j'ai", de la même manière tu dois dire "s'il" car c'est la forme correcte. Mais tu es bien entendu libre de mal t'exprimer si ça te chante.

Le 23 janvier 2023 à 21:18:54 :

Le 23 janvier 2023 à 21:17:37 :

Le 23 janvier 2023 à 21:15:09 :

Le 23 janvier 2023 à 21:10:23 :
Je me sens extrêmement malaisé en lisant ces topics de golem, des PNJ surpris et heureux de découvrir quelque chose d'aussi banal, un mélange de dégoût et de pitié qui me rend profondément mal a l'aise

mauvais emploi du mot malaisé, on ne dit pas "rendre mal à l'aise", si il avait ouvert un livre il le saurait

S'il*
L'élision, c'est pas pour les chiens, mais bonne remise en place cela dit.

" Si il " se dit aussi

Non.

Le 23 janvier 2023 à 21:15:09 :

Le 23 janvier 2023 à 21:10:23 :
Je me sens extrêmement malaisé en lisant ces topics de golem, des PNJ surpris et heureux de découvrir quelque chose d'aussi banal, un mélange de dégoût et de pitié qui me rend profondément mal a l'aise

mauvais emploi du mot malaisé, on ne dit pas "rendre mal à l'aise", si il avait ouvert un livre il le saurait

S'il*
L'élision, c'est pas pour les chiens, mais bonne remise en place cela dit.

Le 08 novembre 2022 à 13:04:21 :

Le 08 novembre 2022 à 13:03:03 BODFLUID a écrit :

Le 08 novembre 2022 à 13:02:35 :
Les provinciaux qui ragent, tous les jours ils parlent de Paris les pauvres.https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

Bon après c'est pas la vie de rêve non plus mais c'est la seule ville de France potable

Tout à fait, mais ils sont dans le dénis

Si tu veux aller à Paris à l'âge adulte tu peux toujours, mais y faire grandir un gosse c'est criminel y'a pas d'autre mot c'est une période de sa vie qu'il ne pourra jamais rattraper ou revivre.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/5/1610746700-ahifou.png

Parce qu'on peut revivre les autres périodes de sa vie ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/5/1610746700-ahifou.png

Le 03 novembre 2022 à 11:06:49 :

Le 03 novembre 2022 à 11:02:28 :
clouscard est pas écrivain ignare

On ne va pas commencer à débattre sur les sous catégories le demi habile, il fait pas de la danse classique en attendanthttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/25/4/1561049644-zidane-the-ecoute-ok.png

Je parle de production écrite , ils sont tous écrivains d'une manière généralehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/25/4/1561049644-zidane-the-ecoute-ok.png

On ne sait pas ce que le mot "écrivain" signifie et on se permet de traiter les autres de demi-habiles.

Le 02 novembre 2022 à 20:54:23 DaniHernandez a écrit :
parce qu'un cadavre ça paie pas de taxes ni d'impots
et ça consomme pas

la grande machine qu'est la société moderne ne peut pas fonctionner sans la manne d'esclaves à usage unique qui lui sert de combustible

ils ne peuvent pas se permettre de perdre des esclaves de cette manière

Théorie bien évidemment fausse car des poids morts pour l'économie comme des retraités seraient quand même pris en charge s'ils venaient à menacer de se suicider.

Le 02 novembre 2022 à 20:15:10 Nask_ a écrit :
Les Essais de Montaigne mais le francique du 16ème est pas si simple à assimiler

Au niveau de la structure de la langue encore ça va, c'est pas si éloigné que ça du français moderne, c'est surtout la graphie qui est une purge.

Le 31 octobre 2022 à 21:52:21 Losy939 a écrit :
on meurt seul :3

Être le seul à mourir ≠ mourir seul

Le 28 octobre 2022 à 20:54:41 sixheuresdebg a écrit :

Le 28 octobre 2022 à 20:53:37 :
Sombre > clairhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/44/7/1636258008-20211107-000621.png

ratio

https://twitter.com
C'est par ici pour toi le pyj.

Le 27 octobre 2022 à 16:28:52 :

Le 27 octobre 2022 à 16:22:34 Metamoderne a écrit :

Le 27 octobre 2022 à 16:13:32 :
Ah tu t'es enfin mise à Lautréamont ! Ce bouquin m'a mis une claque quand je l'ai découvert.

Pour la consolation j'aimais bien Cioran à une époque. Un nihilisme doux et plus fun que les autres...

Sinon toute la philosophie orientale (bouddhisme, trouver la beauté et donc la sérénité dans l'univers lui-même). Schopenhauer et son aphorismes sur la sagesse dans la vie, aussi, où il se montre plus subtil que les clichés qu'on lui prête. J'aime l'idée du salut par l'art et la contemplation.

J'ai du mal à comprendre comment tu peux tirer ne serait-ce que l'ombre d'une consolation chez Cioran. Il y a pas une phrase qui ne soit pas emplie de désespoir dans ses livres. Et je vois pas non plus en quoi il est doux.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/38/5/1663951771-indespite.png

Parce qu'il fait souvent preuve d'ironie sur sa condition. Il ne correspond pas au cliché du dépressif inconsolable qu'on cherche à lui coller. Ses livres sont surtout cathartiques. Il y a aussi parfois des "conseils pratiques", comme aller visiter un cimetière pour chasser la mélancolie, que je trouve autant pertinents que drôles. C'est un nihilisme que je qualifie de doux car il s'en dégage une sorte de langueur ou une rêverie, il n'y a pas chez lui cette sorte "d'agressivité" ou de "brutalité" qu'on retrouve chez d'autres nihilistes. Avec Cioran, j'ai appris à aimer l'absurdité, c'est difficile à expliquer.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/7/1663509543-1663508399-1663014384-ahi-pince-fondu.png

D'accord, mais en quoi l'ironie est consolante ? Et c'est là considérer uniquement ses ouvrages aphoristiques qui ne constitue pas la majorité de son corpus, les autres sont quand même beaucoup chargés de cet humour noir assez caractéristique de ses aphorismes. Quand on lit le Précis de décomposition, les dernières parties de la Chute dans le temps ou d'Histoire et utopie on voit difficilement l'ironie ou la langueur de la rêverie. Après oui il est conscient de ses contradictions et quant à l'agressivité, mouais, il est quand même souvent très caustique, je ne crois pas que "douceur" serait le mot que j'emploierais.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/38/5/1663951771-indespite.png

Le 27 octobre 2022 à 16:13:32 :
Ah tu t'es enfin mise à Lautréamont ! Ce bouquin m'a mis une claque quand je l'ai découvert.

Pour la consolation j'aimais bien Cioran à une époque. Un nihilisme doux et plus fun que les autres...

Sinon toute la philosophie orientale (bouddhisme, trouver la beauté et donc la sérénité dans l'univers lui-même). Schopenhauer et son aphorismes sur la sagesse dans la vie, aussi, où il se montre plus subtil que les clichés qu'on lui prête. J'aime l'idée du salut par l'art et la contemplation.

J'ai du mal à comprendre comment tu peux tirer ne serait-ce que l'ombre d'une consolation chez Cioran. Il y a pas une phrase qui ne soit pas emplie de désespoir dans ses livres. Et je vois pas non plus en quoi il est doux.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/38/5/1663951771-indespite.png

Le 27 octobre 2022 à 15:56:01 :
Je lis les chants de Maldoror de Lautréamont en ce moment, et j'ai presque envie de pleurer face à certaines pages, comment résister à un tel appel d'amour?
On passe de moments de désespoir absolus à la noirceur infinie à des tirades poétiques sur le vieil océan pour revenir à Maldoror qui erre la nuit comme une âme damnée

La dernière strophe du livre I