https://www.twitch.tv/jeanmassiet
Hop hop hop
Je commence à me méfier de Zemmour. Les deux extraits qui ressortent de son passage à France 2 c'est:
- Jean-Luc Mélenchon et moi sommes proches
- Le RN est antisémite
Il enfonce les deux plus gros opposants au centrisme tout en sachant qu'il n'a aucune chance d'être élu, c'est tout bénef pour les centristes
Le 18 mars 2023 à 15:07:19 :
Le 18 mars 2023 à 14:57:48 :
Le 18 mars 2023 à 14:56:19 :
G pas lu
Pour rappel Hugo pire écrivain resté dans l'histoire de France.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463228-risibg.png
Soumis à la 3ème République, du même niveau qu'Anatole France son style est PITOYABLE il a la lourdeur d'un pachyderme. (Je ne parle même pas de sa poésie le mec fait des Carrés (12 vers 12 syllabes quelle balourd...)https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463228-risibg.png En conclusion un liste de lecture pour que tu sortes de ton sommeil dogmatique de golem : Léon Bloy, Huysmans, Bossuet et Lautréamont.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png
Et en philo pour que tu évites de l'ouvrir sur le communisme sans avoir ouvert un livre : Simone Weil, Le Capital (que tu n'as probablement pas lu) et Alain.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png "J'aime pas cet auteur, lis en d'autres" bordel le niveau
Tu ne réponds rien sur son style nauséabond qui consiste à aligner métaphores, accumulations, répititions cadences mageures, et autres figures de cuistre sans aucune finesse.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png
On est très loin d'un Marcel Proust. Le fond est pitoyable, il n'a aucune compétence en philosophie/géopolitique. La forme est lourde et indigne de tout auteur digne de ce nom.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png
Un écrivassier parmis tant d'autres, retourne idolatrer ton écrivain subversif qui a fini au panthéon avec l'autre clown de Zola.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png
Il faut des écrivains médiocres pour des gens médiocres après tout
En effet il utilise trop de métaphores, mais parfois elles sont brillantes. En effet le style est souvent lourd, et je n'aime pas la façon qu'il a d'enchaîner les phrases très courtes les unes après les autres au lieu de recourir au point virgule, de lister des synonymes les uns après les autres pour appuyer un propos, etc. Y'a plein de choses que j'aime pas chez Victor Hugo, mais dire que c'est un écrivain médiocre c'est de la mauvaise foi.
Le 18 mars 2023 à 14:56:19 :
G pas lu
Pour rappel Hugo pire écrivain resté dans l'histoire de France.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463228-risibg.png
Soumis à la 3ème République, du même niveau qu'Anatole France son style est PITOYABLE il a la lourdeur d'un pachyderme. (Je ne parle même pas de sa poésie le mec fait des Carrés (12 vers 12 syllabes quelle balourd...)https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463228-risibg.png En conclusion un liste de lecture pour que tu sortes de ton sommeil dogmatique de golem : Léon Bloy, Huysmans, Bossuet et Lautréamont.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png
Et en philo pour que tu évites de l'ouvrir sur le communisme sans avoir ouvert un livre : Simone Weil, Le Capital (que tu n'as probablement pas lu) et Alain.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/1/1575305823-leon-bloy.png
"J'aime pas cet auteur, lis en d'autres" bordel le niveau
Le 18 mars 2023 à 14:48:12 :
ça reste un gauchiste
À l'époque vu l'état de misère dans lequel vivait et travaillait une grande partie du peuple, c'était 100% légitime d'être un gauchiste.
La métaphore du boucher qui tue ce qu'il partage est bien trouvée
Sinon les communistes on vous entend plus
Le communisme et la loi agraire croient résoudre le problème de la répartition des richesses. Ils se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l’émulation. Et par conséquent le travail. C’est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu’il partage. Il est donc impossible de s’arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n’est pas la répartir.
Victor Hugo, Les Misérables, paru en 1862
Extrait dans son contexte:
Tous les problèmes que les socialistes se proposaient, les visions cosmogoniques, la rêverie et le mysticisme écartés, peuvent être ramenés à deux problèmes principaux :
Premier problème : produire la richesse.
Deuxième problème : la répartir.
Le premier problème contient la question du travail.
Le deuxième contient la question du salaire.
Dans le premier problème il s’agit de l’emploi des forces.
Dans le second de la distribution des jouissances.
Du bon emploi des forces résulte la puissance publique.
De la bonne distribution des jouissances résulte le bonheur individuel.
Par bonne distribution, il faut entendre non distribution égale, mais distribution équitable. La première égalité, c’est l’équité.
De ces deux choses combinées, puissance publique au dehors, bonheur individuel au dedans, résulte la prospérité sociale.
Prospérité sociale, cela veut dire l’homme heureux, le citoyen libre, la nation grande.
L’Angleterre résout le premier de ces deux problèmes. Elle crée admirablement la richesse ; elle la répartit mal. Cette solution qui n’est complète que d’un côté la mène fatalement à ces deux extrêmes : opulence monstrueuse, misère monstrueuse. Toutes les jouissances à quelques-uns, toutes les privations aux autres, c’est-à-dire au peuple ; le privilège, l’exception, le monopole, la féodalité, naissent du travail même. Situation fausse et dangereuse qui assoit la puissance publique sur la misère privée, et qui enracine la grandeur de l’État dans les souffrances de l’individu. Grandeur mal composée où se combinent tous les éléments matériels et dans laquelle n’entre aucun élément moral.
Le communisme et la loi agraire croient résoudre le deuxième problème. Ils se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l’émulation. Et par conséquent le travail. C’est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu’il partage. Il est donc impossible de s’arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n’est pas la répartir.
Les deux problèmes veulent être résolus ensemble pour être bien résolus. Les deux solutions veulent être combinées et n’en faire qu’une.
Ne résolvez que le premier des deux problèmes, vous serez Venise, vous serez l’Angleterre. Vous aurez comme Venise une puissance artificielle, ou comme l’Angleterre une puissance matérielle ; vous serez le mauvais riche. Vous périrez par une voie de fait, comme est morte Venise, ou par une banqueroute, comme tombera l’Angleterre. Et le monde vous laissera mourir et tomber, parce que le monde laisse tomber et mourir tout ce qui n’est que l’égoïsme, tout ce qui ne représente pas pour le genre humain une vertu ou une idée.
Il est bien entendu ici que par ces mots, Venise, l’Angleterre, nous désignons non des peuples, mais des constructions sociales ; les oligarchies superposées aux nations, et non les nations elles-mêmes. Les nations ont toujours notre respect et notre sympathie. Venise, peuple, renaîtra ; l’Angleterre, aristocratie, tombera, mais l’Angleterre, nation, est immortelle. Cela dit, nous poursuivons.
Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, supprimez la misère, mettez un terme à l’exploitation injuste du faible par le fort, mettez un frein à la jalousie inique de celui qui est en route contre celui qui est arrivé, ajustez mathématiquement et fraternellement le salaire au travail, mêlez l’enseignement gratuit et obligatoire à la croissance de l’enfance et faites de la science la base de la virilité, développez les intelligences tout en occupant les bras, soyez à la fois un peuple puissant et une famille d’hommes heureux, démocratisez la propriété, non en l’abolissant, mais en l’universalisant, de façon que tout citoyen sans exception soit propriétaire, chose plus facile qu’on ne croit, en deux mots sachez produire la richesse et sachez la répartir ; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France.
Voilà, en dehors et au-dessus de quelques sectes qui s’égaraient, ce que disait le socialisme ; voilà ce qu’il cherchait dans les faits, voilà ce qu’il ébauchait dans les esprits.
Il a tout résumé, les communistes déjà mis en PLS par Victor Hugo en 1862
Tous les problèmes que les socialistes se proposaient, les visions cosmogoniques, la rêverie et le mysticisme écartés, peuvent être ramenés à deux problèmes principaux :
Premier problème : produire la richesse.
Deuxième problème : la répartir.
Le premier problème contient la question du travail.
Le deuxième contient la question du salaire.
Dans le premier problème il s’agit de l’emploi des forces.
Dans le second de la distribution des jouissances.
Du bon emploi des forces résulte la puissance publique.
De la bonne distribution des jouissances résulte le bonheur individuel.
Par bonne distribution, il faut entendre non distribution égale, mais distribution équitable. La première égalité, c’est l’équité.
De ces deux choses combinées, puissance publique au dehors, bonheur individuel au dedans, résulte la prospérité sociale.
Prospérité sociale, cela veut dire l’homme heureux, le citoyen libre, la nation grande.
L’Angleterre résout le premier de ces deux problèmes. Elle crée admirablement la richesse ; elle la répartit mal. Cette solution qui n’est complète que d’un côté la mène fatalement à ces deux extrêmes : opulence monstrueuse, misère monstrueuse. Toutes les jouissances à quelques-uns, toutes les privations aux autres, c’est-à-dire au peuple ; le privilège, l’exception, le monopole, la féodalité, naissent du travail même. Situation fausse et dangereuse qui assoit la puissance publique sur la misère privée, et qui enracine la grandeur de l’État dans les souffrances de l’individu. Grandeur mal composée où se combinent tous les éléments matériels et dans laquelle n’entre aucun élément moral.
Le communisme et la loi agraire croient résoudre le deuxième problème. Ils se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l’émulation. Et par conséquent le travail. C’est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu’il partage. Il est donc impossible de s’arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n’est pas la répartir.
Les deux problèmes veulent être résolus ensemble pour être bien résolus. Les deux solutions veulent être combinées et n’en faire qu’une.
Ne résolvez que le premier des deux problèmes, vous serez Venise, vous serez l’Angleterre. Vous aurez comme Venise une puissance artificielle, ou comme l’Angleterre une puissance matérielle ; vous serez le mauvais riche. Vous périrez par une voie de fait, comme est morte Venise, ou par une banqueroute, comme tombera l’Angleterre. Et le monde vous laissera mourir et tomber, parce que le monde laisse tomber et mourir tout ce qui n’est que l’égoïsme, tout ce qui ne représente pas pour le genre humain une vertu ou une idée.
Il est bien entendu ici que par ces mots, Venise, l’Angleterre, nous désignons non des peuples, mais des constructions sociales ; les oligarchies superposées aux nations, et non les nations elles-mêmes. Les nations ont toujours notre respect et notre sympathie. Venise, peuple, renaîtra ; l’Angleterre, aristocratie, tombera, mais l’Angleterre, nation, est immortelle. Cela dit, nous poursuivons.
Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, supprimez la misère, mettez un terme à l’exploitation injuste du faible par le fort, mettez un frein à la jalousie inique de celui qui est en route contre celui qui est arrivé, ajustez mathématiquement et fraternellement le salaire au travail, mêlez l’enseignement gratuit et obligatoire à la croissance de l’enfance et faites de la science la base de la virilité, développez les intelligences tout en occupant les bras, soyez à la fois un peuple puissant et une famille d’hommes heureux, démocratisez la propriété, non en l’abolissant, mais en l’universalisant, de façon que tout citoyen sans exception soit propriétaire, chose plus facile qu’on ne croit, en deux mots sachez produire la richesse et sachez la répartir ; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France.
Voilà, en dehors et au-dessus de quelques sectes qui s’égaraient, ce que disait le socialisme ; voilà ce qu’il cherchait dans les faits, voilà ce qu’il ébauchait dans les esprits.
-
Victor Hugo, Les Misérables, paru en 1862