Le 28 août 2022 à 15:22:06 :
Mais laisse-les donc.Ils sont juste jaloux de savoir que leur cruch Vanessa se fait successivement ramoner le pot d'échappement par Léo, Brad et Johnny, tandis qu'eux restent cloîtrés dans leur piaule puante en fantasmant sur une vie où ils auraient le contrôle absolu sur tout et en particulier sur leur future femme qui est restée chaste et pure car elle les attendait.
rWollah une vierge ou rien mâchallah
Incompréhension parce que tu penses réellement que quelques groupes de bourgeois ou de gens qualifiés comme intellectuels au sein de notre société sont plus légitimes que d'autres pour qualifier l'art, cette vision ne peut découler que d'une définition fausse de l'art, purement subjective, glorifiant l'art des hautes sphères de notre société et méprisant toute forme d'art qui ne rentrerait pas dans les codes des bourgeois.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/28/2/1531211743-jiiiiiiiiiiiiii.png
Evidemment qu'on glorifie les hautes sphères et l'excellence.
Si on te donnait le choix de vivre dans un pays du tiers-monde remplis de médiocres et un pays remplis d'intellectuels, tu choisirais de vivre où?
Idem à l'échelle d'un quartier, si on te propose de vivre dans une villa située dans un quartier paisible de richards instruits et bien éduqués ou la même villa située au milieu des HLM des gens non éduqués et médiocres, tu choisirais quelle option?
D'ailleurs, tu ne comptais pas quitter ton bled pour venir en Europe? ça veut donc dire que tu recherches des civilisations construites sous l'égide de ces mêmes bourgeois que tu critiques.
Il faut soutenir la culture de l'excellence, pas la culture des bas-fonds: rap, foot , fast food et autres merdes. Il n'y a que comme ça que tu réussiras à t'élever en société et même intérieurement.
En aucun cas j'affirme que Madoka n'est pas une œuvre d'art, je critique simplement Kyubey, je n'ai tout simplement pas été réceptif aux émotions véhiculées par l'œuvre
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/28/2/1531211743-jiiiiiiiiiiiiii.png
Les personnages de Madoka sont des personnages pathétiques qui connaissent un destin tragique, ils ne suscitent pas l'admiration contrairement au héros intrépide et aventureux qu'on retrouve dans tous les nekketsu. Ce ne sont pas non plus des personnages avec lesquels tu as envie d'être potes. Ils n'ont pas de charisme exceptionnel ou de capacité extraordinaire de base. Au contraire leur apparence et leur vécu ordinaire les rend encore plus pitoyables. Il n'empêche qu'en tant que personnages pathétiques, leur psychologie est pour une fois bien foutue et leur développement est complet alors que l'anime dure seulement 12 épisodes.
Ces personnages renvoient à nos faiblesses, nos frustrations face à nos désirs toujours insatisfaits, nos faux-espoirs en la vie et nous mettent face à notre propre destin: on va tous crever comme des merdes après une vie de mensonges et de souffrances dans laquelle on n'aura jamais assouvi notre désir le plus cher (et même s'il était assouvi, un autre désir prendrait sa place et nous ferait à nouveau souffrir) . Il ne s'agit pas de pleurer sur son sort et ne rien faire pour s'améliorer mais de prendre conscience de notre sort et savoir que quoi que l'on fasse, on est destiné à finir malheureux avant de casser sa pipe . Ce qui renvoie à la punition divine liée à la nature pécheresse de l'homme : la vie est une épreuve et elle n'est faite que de souffrances même pour ceux qui vivent dignement dans un pays développé et épargné des guerres. Mais je peux comprendre que dans certaines cultures, la faiblesse et l'échec sont des sujets tabous et que cela peut conduire à détester cet anime car certains y verront une ode à la résignation face à l'adversité de la vie avec des personnages pathétiques qui ne correspondent pas aux codes conventionnels et qui de surcroit, seront rapprochés de héros pitoyables mal écrits de certaines références; ou alors d'autres y verront des problématiques insignifiantes pour lesquelles l'anime en fait des caisses alors qu'à côté des pitis nafr*** sidaiques crèvent la dalle ou se font bombarder par des charres d'assaut. Il est bon de rappeler que les problématiques liées à la passion amoureuse, la souffrance psychique qu'elle engendre et à la perte d'espoir en la vie sont récurrents dans la littérature classique. Ce sont des problèmes de "bourgeois", de "pitis blc occientaux qui ne connaissent pas la misère de la br**sse" me diriez-vous. Soit, mais personne n'a jamais prétendu que le public visé par l'oeuvre était un Papou qui lutte pour sa survie dans une hutte en crotte et en terre cuite et qui se tape sur la tronche avec ses voisins pour l'accès aux ressources, et qui a certainement d'autres priorités que des problèmes abstraits de souffrance de l'âme et de quête de sens à donner à sa vie.