Messages de DontTalkToMe

Le 21 novembre 2020 à 22:08:56 EriKasamoto a écrit :
pas cette merdehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

Et si :hap:

Si ça vous a plus, je ne peux que vous conseiller la suite du roman, A l'estomac, de Chuck Palahniuk, une pépite :ok:

Ce qui m’a posé des problèmes, à moi, c’est ce que j’appelais « la Pêche aux Perles ». Ça voulait dire se branler sous l’eau, s’asseoir au fond de la piscine de mes parents, côté grand bassin. J’aspirais une énorme goulée d’air, je descendais et j’ôtais mon maillot. Je m’asseyais là pendant deux, trois quatre minutes.
Jusqu’à l’éjaculation. J’avais une sacrée capacité pulmonaire.

Quand j’avais la baraque rien qu’à moi, je faisais ça tout l’après-midi. Et quand j’avais fini de cracher mon truc, mon sperme, il flottait à la surface, de gros mollards laiteux bien gras.
Ensuite, il fallait que je plonge plusieurs fois pour le récupérer. Le ramasser et essuyer chaque poignée dans une serviette. Voilà pourquoi j’avais surnommé ça la Pêche aux Perles. Même avec le chlore, il fallait que je fasse attention à ma sœur. Ou, nom de Dieu, à ma mère !
C’était ma pire crainte en ce monde : ma jeune sœur encore vierge, pensant juste qu’elle grossit un peu, et donnant finalement naissance à un bébé retardé à deux têtes. Et les deux têtes qui me ressemblent. À moi – le père ET l’oncle.
Au bout du compte, ce n’est jamais ce qui t’inquiète qui te tombe dessus.

Le meilleur moment de la Pêche aux Perles, c’était la bonde de fond du système de filtration. Le meilleur moment, c’était quand on se foutait à poil et qu’on collait son cul dessus.
Comme diraient les Français : Qui n’aime pas se faire sucer la rondelle ?
Enfin, t’es juste un gamin qui prend son pied, et puis l’instant d’après, tu ne seras jamais avocat.
À cette minute, je m’installe au fond de la piscine, et le ciel bleu clair ondule à travers deux mètres cinquante d’eau au-dessus de ma tête. Le monde est silencieux hormis les battements de mon cœur à mes oreilles. J’ai passé mon maillot à rayures jaunes autour de mon cou pour le récupérer illico presto au cas où un ami, un voisin, n’importe qui, se pointerait pour me demander pourquoi j’ai raté l’entraînement de foot. La bonde de fond m’aspire sans interruption et j’y appuie mon petit cul blanc tout maigre pour en profiter.

À cette minute, j’ai une grosse réserve d’air et j’ai ma queue bien en main. Mes parents sont partis au boulot et ma sœur est à la danse. J’ai la maison pour moi tout seul pour des heures.
Au moment où je vais jouir, je bloque tout et je remonte pour reprendre une bonne goulée d’air frais. Puis je plonge à nouveau et me réinstalle sur la bonde.
Et je recommence. Et je recommence.

Ça doit être pour ça que les filles adorent s’asseoir sur votre visage. Cette succion, c’est comme de couler un bronze qui ne s’arrête jamais. Avec ma queue bien dure et mon cul qui se fait bouffer, je n’ai pas besoin d’air. Mon cœur bat à mes oreilles et je reste sous l’eau jusqu’à ce que des étoiles de lumière très brillantes commencent à filer devant mes yeux. Les jambes en V, et mes creux poplités qui frottent durement contre le fond en ciment. Mes orteils deviennent bleus, et comme mes doigts, ils sont tout fripés d’être depuis si longtemps sous l’eau.

C’est alors que je lâche ma purée. Les gros crachats blancs jaillissent. Les perles.
Maintenant, j’ai besoin d’air. Mais quand je veux pousser avec mes pieds contre le fond pour remonter – impossible. Je ne peux pas les ramener sous moi. Mon cul est collé à la bonde.

Les services de secours vous diront que, chaque année, cent cinquante personnes environ restent coincées de cette façon, aspirées par le circuit de filtration d’une piscine. Il avale tes cheveux longs ou tes fesses, et tu te noies. Chaque année, ça arrive à des tas de gens. Et, la plupart du temps, en Floride.
Simplement, on n’en parle pas. Même les Français ne parlent pas DE TOUT.

Je redresse un genou, je réussis à poser un pied sur le fond, et je me relève à moitié – quand je sens un coup sec contre mon trou de balle. Je place mon second pied et je pousse pour remonter. Je parviens à me détacher du béton, mais pas à regagner l’air libre.
Jouant toujours des jambes et m’aidant follement des deux bras, je suis maintenant à mi-chemin entre le fond et la surface, incapable d’avancer davantage. Dans mes oreilles, les battements de mon cœur sont plus violents et plus rapides.

Des étincelles de lumière passent et repassent devant mes yeux. Je me retourne et je regarde au-dessous de moi… Mais ce que je vois n’a aucun sens. Cette corde épaisse, blanc-bleu et parcourue de veines, comme une sorte de serpent, sort de la bonde de fond et reste collée à mon derrière. Quelques-unes de ces veines saignent – un sang rouge qui, sous l’eau, paraît noir et coule lentement de petites déchirures dans la peau blême du serpent. Un sang rouge qui disparaît peu à peu en se mélangeant à l’eau. À travers la mince peau blanc-bleu du reptile, on aperçoit les morceaux d’un repas à demi digéré.

Je n’ai pas d’autre explication. Un horrible monstre marin, un serpent de mer, quelque chose qui n’a jamais vu la lumière du jour, est dissimulé au cœur même de la tuyauterie de notre piscine et attend de pouvoir me dévorer.
Et donc… Je balance un coup de pied à sa peau veinée, glissante, caoutchouteuse et pleine de nœuds, et j’ai l’impression que ça le fait sortir davantage de la bonde. À présent, il a à peu près la longueur de ma jambe, mais il s’accroche toujours à mon trou de balle. Un autre coup de pied et je gagne trois centimètres vers une bonne gorgée d’air. Je sens encore le reptile qui me bouffe le cul, mais je me rapproche de la surface.

Emmêlés à l’intérieur du serpent, tu peux voir du maïs et des cacahouètes. Tu peux voir un truc ovale orange vif. C’est le genre de remède de cheval que mon père m’oblige à avaler pour que je prenne du poids. Pour que mes talents de footballeur me valent une bourse à la fac. Des vitamines, plus du fer et des acides gras oméga-3.
C’est la vision de cette pilule de vitamine qui me sauve la vie.

Ce n’est pas un serpent. C’est mon gros intestin, mon côlon qui s’échappe de mon cul. Les toubibs appellent ça « une descente d’organe ». La bonde de fond est en train de m’aspirer les tripes.
Les secours d’urgence vous diront que dans une pompe de piscine circulent dans les trois cents litres d’eau à la minute. Soit environ deux cents kilos de pression. Le gros problème, c’est que tout est lié à l’intérieur de nous. Ton trouduc n’est que l’extrémité inférieure de ta bouche. Si je renonce, la pompe va continuer à tourner – à effilocher mes intestins – jusqu’à m’avaler la langue. Imagine-toi en train de chier une merde de deux cents kilos et tu comprendras comment elle pourrait te retourner comme une crêpe.
Ce que je peux te dire, c’est que tes tripes ne te font pas tellement mal. Rien à voir avec une blessure externe. Les trucs que tu digères, les toubibs appellent ça « matière fécale ». Au dessus, il y a le chyme, des poches d’une fine saleté baveuse constellées de maïs, de cacahouètes et de petits pois.

C’est une espèce de soupe de sang et de maïs, de merde et de sperme et de cacahouètes, qui flotte maintenant autour de moi. Mais même avec mes boyaux qui me jaillissent du cul, alors que je m’accroche à ce qui me reste de tripes, oui, même là, j’ai d’abord envie de remettre mon maillot de bain.
L’essentiel c’est que mes parents ne voient pas ma queue.
Je tiens un poing serré contre mon cul, tandis que de l’autre main j’attrape mon slip à rayures jaunes et je le retire d’autour de mon cou.
Mais impossible de l’enfiler.

Si tu veux palper tes intestins, va t’acheter un de ces paquets de capotes en boyaux d’agneau. Prends-en une et déroule-là. Remplis-là de beurre de cacahouète. Enduis-la de vaseline et mets-la sous l’eau. Et puis essaie de la déchirer. De la couper en deux. C’est trop solide et caoutchouteux.
Ca glisse tellement que tu n’arrives même pas à l’attraper.
Une capote en agneau, c’est tout simplement ton bon vieil intestin.
Maintenant, tu comprends ce qui m’attend.

Tu lâches une seconde, et tu te vides.
Tu nages jusqu’à la surface pour respirer, et tu te vides.
Tu ne nages pas, et tu te noies.
Tu as le choix entre mourir tout de suite ou mourir dans une minute.

En rentrant du boulot, mes parents découvriront un gros fœtus nu recroquevillé sur lui-même. Flottant dans l’eau trouble de leur piscine derrière la maison. Coincé au fond par un gros boyau entortillé et marbré de veines. L’exact contraire d’un gamin qui se pend en éjaculant. C’est leur bébé qu’ils ont ramené de l’hôpital il y a treize ans. C’est le gosse qu’ils espéraient voir décrocher une bourse grâce au foot et réussir un MBA. Qui se serait occupé d’eux quand ils seraient vieux. C’est tous leurs espoirs et tous leurs rêves. Flottant là, nu, mort. Avec, tout autour de lui, des grosses perles laiteuses de sperme gaspillé.

C’est ça – ou alors mes parents me découvriront enroulé dans une serviette sanguinolente, évanoui à mi-chemin entre la piscine et le téléphone de la cuisine, avec un morceau d’intestin déchiré, en lambeaux, pendouillant toujours de mon maillot de bain aux rayures jaunes.
Même les Français ne parleraient pas de ça.
Le fameux grand frère, dans la marine US il nous a appris une autre belle phrase. Une phrase russe. Quand nous disons : « C’est vraiment la dernière chose dont j’ai besoin », les Russes, eux s’exclament : « j’en ai autant envie que des dents au cul ! ».
Mnye etoh nadoh kahk zoobee v zadnetze.

Ces histoires que tu entends, sur les animaux qui se rongent la patte pour s’échapper d’un piège, ben, n’importe quel coyote te dira que, putain, deux coups de dents ça vaut mieux que d’être mort.
Putain… Même si t’es russe, un jour t’es bien content d’avoir des dents au cul.
Sinon, voilà ce que tu dois faire – tu te contorsionnes. Tu coinces un coude derrière ton genou pour ramener ta jambe contre ton visage. Et puis tu te mords le fion et tu l’entames. Vu que t’es en train d’étouffer et que tu mâcherais n’importe quoi pour avoir la bouffée d’air suivante.
C’est pas le genre de truc que t’as envie de raconter à une fille à ton premier rendez-vous. Pas si tu espères un bisou avant le dodo.

Si je te disais quel goût ça a, tu ne mangerais plus jamais de calmars, mais alors plus jamais.
Difficile de dire ce qui dégoûta le plus mes parents : la façon dont je me suis mis dans la merde, ou la façon dont je m’en suis tiré. Après ma sortie de l’hôpital, maman m’a murmuré : « Tu ne savais pas ce que tu faisais, chéri. Tu étais en état de choc. » Et elle a appris à cuisiner les œufs pochés.
Tous ces gens débectés ou désolés pour moi…
J’en ai autant envie que des dents au cul.

Aujourd’hui, on n’arrête pas de me dire que j’ai l’air trop maigre. À des dîners, mes hôtes font la gueule et le prennent mal que je ne touche pas au rôti à la cocotte qu’ils ont cuisiné. Ce genre de rôti me tue. Le jambon au four. Tout ce qui reste dans mes boyaux plus de deux heures, ça ressort tel quel. Les haricots de Lima fait maison ou les gros morceaux de thon au naturel, quand je vais chier, je les retrouve intacts au fond de la cuvette.

Quand tu as eu droit à une résection radicale des boyaux, tu ne digères plus aussi bien la viande, tu vois. La plupart des gens ont plus de deux mètres de gros intestin. Moi, je suis heureux avec mes dix-huit centimètres. Et donc, j’ai jamais eu de bourse sportive. Jamais eu de MBA. Mes deux potes, le gosse à la cire et celui à la carotte, ils ont grandi ils ont grossi, mais moi je n’ai jamais fait deux cents grammes de plus que ce que je pesais à treize ans.

Un autre gros problème, c’est que mes parents avaient claqué un paquet de fric pour cette piscine.
À la fin, mon père s’est contenté de dire au type chargé de l’entretien que c’était une histoire de chien. Notre foutu toutou était tombé dedans et s’était noyé. Son cadavre avait été aspiré par la bonde de fond. Et même quand le type a ouvert le filtre et qu’il en a retiré un tube caoutchouteux, un écheveau d’intestins détrempés, avec une vitamine orange à l’intérieur, oui, même là, mon paternel s’est contenté de dire : « Ce chien était complètement con ».
Et depuis la fenêtre de ma chambre à l’étage, j’entendis papa qui disait : « On ne pouvait pas laisser ce cabot seul une seconde… »

Et puis ma sœur n’a pas eu ses règles.
Même lorsqu’ils ont changé l’eau de la piscine, même lorsqu’ils ont vendu la maison et déménagé dans un autre État, et même après l’avortement de ma sœur, mes vieux n’ont plus jamais évoqué cette histoire.
Jamais.
C’est la carotte invisible de la famille.
Maintenant, tu peux prendre une bonne grosse bouffée d’air.
Parce que moi, j’en manque toujours.

Inhale.

Inspire autant d’air que tu peux. Cette histoire devrait durer à peu près aussi longtemps que tu seras capable de retenir ta respiration, et puis encore un peu plus. Donc, lis-là aussi vite que possible.

Un ami à moi, à treize ans, entendit parler de l’ « emmanchage » – c’est quand un mec s’éclate en se plantant un gode dans le cul. Si tu stimules ta prostate assez fort, il paraît que tu peux avoir des orgasmes explosifs – et sans les mains. À cet âge-là, mon ami est un petit obsédé. Il cherche sans cesse des moyens plus efficaces pour jouir. Il sort pour acheter une carotte et de la vaseline afin de mener à bien une petite expérience personnelle. Et puis il se rend compte de l’air qu’il va avoir au supermarché avec sa carotte solitaire et son tube de lubrifiant avançant doucement sur le tapis roulant vers la caissière. Sous les yeux de tous les clients qui font la queue derrière lui. Qui, tous, comprennent la grande soirée qu’il se prépare.

Alors, mon pote achète du lait, des œufs et du sucre, plus une carotte, tous les ingrédients pour un gâteau à la carotte. Et de la vaseline.
Comme s’il allait rentrer chez lui et se planter un gâteau à la carotte dans le fion.

De retour à la maison, il épluche son légume. Il le graisse et se l’enfonce dans le derrière. Et alors – que dalle. Il ne se passe rien, à part que ça fait mal. Pas d’orgasme.
Et voilà que sa mère l’appelle pour le dîner. Elle lui crie de descendre et tout de suite.
Il tire sur sa carotte pour la sortir de ses boyaux et il planque ce truc gluant et dégueulasse dans son linge sale, sous son lit.
Après le repas, quand il veut la récupérer, elle n’est plus là. Pendant qu’il mangeait, maman était venue chercher ses fringues pour les laver. Elle est forcément tombée sur l’éplucheur piqué à la cuisine et sur la carotte, lubrifiée et puante.

Après ça, mon pote reste des mois avec cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête, il attend que ses parents l’interrogent sur cette histoire. Et ils ne le font pas. Jamais. Et même aujourd’hui, alors que ce gamin est devenu adulte, cette carotte invisible pendouille au-dessus de chaque réveillon de Noël, de chaque anniversaire. À toutes les chasses aux œufs, à Pâques, avec ses propres gosses, les petits-enfants de ses parents, ce légume fantôme plane sur toute la famille.
Cette chose est trop horrible pour être nommée.

Les Français ont une formule pour ça – l’esprit de l’escalier – qui indique cet instant où tu trouves la réponse, mais trop tard. Disons que tu es à une fête et que quelqu’un t’insulte. Il faut que tu répliques. Et donc, sous la pression, alors que tout le monde te regarde, tu balances une connerie. Mais quand tu quittes la fête…
Juste quand tu t’engages dans l’escalier, tout à coup – c’est magique. Les mots parfaits que tu aurais dû dire te viennent tout seuls. La formule qui tue par excellence.
C’est ça, l’esprit de l’escalier.
L’ennui, c’est que même les Français n’ont pas d’expression pour les trucs stupides que tu as effectivement sortis sous le coup du stress. Ces machins idiots et affreux que tu penses ou que tu fais.

Certains actes sont trop ignobles pour être seulement nommés. Trop ignobles pour être seulement évoqués.
Rétrospectivement, les pédopsychiatres et les conseillers scolaires reconnaissent que parmi la dernière vague de suicides d’adolescents, la plupart de ces gosses tentaient de s’étrangler pendant qu’ils se branlaient. Leurs parents les découvrent, une serviette serrée autour du cou et attachée à la tringle du placard de leur chambre. Le gamin est mort. Il y a du sperme séché partout. Bien sûr, papa et maman nettoient tout ça. Et ils remettent un pantalon à leur rejeton. Ils s’arrangent pour que ça ait l’air…plus correct. Intentionnel, au moins. Le genre de suicides affreux, mais « normal ».

Un autre de mes potes, un gamin de l’école – son frère ainé est dans la marine US et il lui raconte que les mecs, au Moyen-Orient, ne s’astiquent pas comme nous. Il est stationné dans un quelconque pays plein de chameaux où on vend sur les marchés ce qu’on pourrait prendre pour un coupe-papier fantaisiste.
C’est une tige d’argent ou de cuivre poli, très mince, à peu près de la longueur d’une main, avec une extrémité un peu plus large, ou une grosse boule de métal, ou le genre de bout sculpté qu’on trouve sur le manche des épées. Le petit gars de la marine explique que les Arabes, une fois en érection, s’enfoncent toute la longueur de cette tigre métallique dans la queue, puis qu’ils se branlent avec ça et il paraît que c’est bien meilleur. Plus intense.
C’est ce grand frère qui voyage à travers le monde, et qui lui envoie des expressions françaises. Des expressions russes. Des conseils pratiques de branlette.

Et voilà qu’un jour mon pote ne se pointe pas à l’école. Et ce soir-là, il m’appelle pour me demander si je peux récupérer ses devoirs pour lui pendant deux semaines. Parce qu’il est à l’hosto.
Il est obligé de partager une chambre avec des vieux opérés de l’intestin. Il raconte qu’ils regardent la même télé. Il n’a qu’un rideau pour protéger son intimité. Ses parents ne lui rendent pas visite. Au téléphone, il me dit qu’à présent ses copains ont juste envie de flinguer son grand frère, le marin.

Au téléphone, il m’explique que, la veille, il était juste un peu défoncé. Il était chez lui, dans sa chambre, affalé sur son lit. Il avait allumé une bougie et il feuilletait de vieux magazines porno, décidé à se faire reluire. Il venait d’avoir des nouvelles de son frangin dans la marine. Ce détail technique sur la façon arabe de s’astiquer le poireau. Il regarde autour de lui pour trouver quelque chose qui ferait l’affaire. Un stylo à bille ? Trop gros. Un crayon ? Trop gros aussi, et trop rêche. Et puis il voit la fine coule de cire, le long de sa bougie. Parfait. Il la détache avec un ongle. Il la roule soigneusement entre ses mains. C’est long, c’est doux, c’est mince.
Défoncé et excité, il fait glisser cette tige de plus en plus profondément dans son urètre. Avec un bon morceau de cire qui dépasse du bout de son gland. Et il se met au boulot.

Aujourd’hui encore, il avoue que ces Arabes sont de sacrés mains. Ils ont complètement réinventé la branlette. Il est allongé sur le dos, dans son lit, et ça devient si merveilleux qu’il en oublie de surveiller la boule de cire. Encore un bon va-et-vient et il va lâcher la purée…sauf qu’il n’y a plus rien au bout de sa queue.
Elle a avalé la fine baguette. Complètement. Et si profond qu’il ne la sent carrément plus dans son canal urinaire.
Au rez-de-chaussée, sa mère l’appelle pour dîner. Elle lui demande de descendre – et tout de suite. Le gamin à la cire et celui à la carotte sont différents, mais nous vivons tous pratiquement la même vie.

Après le repas, mon pote commence à avoir mal au bide. C’est de la cire, alors il s’imagine qu’elle va peut-être fondre à l’intérieur de lui et qu’il finira par la pisser. Et puis maintenant, c’est son dos qui le fait souffrir. Ses reins. Il ne peut même plus rester droit.
Il me parle au téléphone depuis son lit d’hôpital et en fond sonore, on entend des cloches sonner, des gens hurler. Des jeux télévisés.

La radio révèle la vérité – il y a un truc long et plié en deux dans sa vessie. Ce long V à l’intérieur de lui accumule tous les sels minéraux de son urine. Il grossit et devient plus grumeleux, il se couvre de cristaux de calcium, il se déplace et déchire les parois fragiles et il empêche l’évacuation de l’urine. Ses reins sont bloqués. Et le peu de pisse qui coule de sa queue est sanguinolent.
Avec ses parents, toute sa famille, qui regardent la radio en compagnie du toubib et des infirmières, qui voient le gros V de cire d’un blanc lumineux exposé à la vue de tous, le gosse est forcé d’avouer la vérité. La façon dont les Arabes se branlent. Ce que son grand frère lui a écrit depuis son bateau.

À l’autre bout du fil, à présent, il fond en larmes.
Ils ont payé son opération de la vessie avec le capital mis de côté pour ses études. Une erreur stupide, et voilà qu’il ne sera jamais avocat.
Enfoncer des machins dans tes intérieurs. T’enfoncer à l’intérieur de machins. Une bougie dans ta queue ou ta tête dans un nœud coulant – ça sentait les emmerdes.

Le 20 avril 2020 à 20:32:58 EnniaCf a écrit :
Pour une personne un peu sensible, çà brise totalement une vie.

La rupture avec mon premier amour c'est :
Ne plus réussir à faire confiance.
Difficulté à dormir ( forcément quand on s'habitue à dormir dans les bras de la personne qu'on aime, dormir tout seul c'est horrible)
Difficulté à se nourrir, perte de la faim n, je mange 1 repas sur 3 parce que j'ai une boule au ventre qui m'en empêche.
Incapacité de penser à autre chose, elle me manque, et est déjà passée à autre chose.
Incapacité de faire des petites activités toute simple, comme regarder un film, parce que j'étais trop habitué à regarder un bon film avec elle poquée contre moi.

Faire des cauchemars, l'imaginer encore près de nous mais le réveil est brutal, tu es tout seul, et ton café tu vas le boire seul comme une merde.
La moindre petite chose me rappelle cette fille, une musique, le beau temps, prendre un café, manger quelque chose.. Tout ce que je partageais avec elle est devenu impossible à faire seul.

Je n'arrive pas à l'oublier, je n'arrive pas à la détester alors qu'elle est confinée avec son nouveau copain.

Aujourd'hui je me questionne pour savoir si elle avait été sincère, si elle m'avait vraiment aimé. Bien qu'elle m'a assuré que oui.

Je suis détruit les clés. J'ai peur pour la suite. La vie ce n'est pas un film, elle ne reviendra pas, je ne retomberai pas amoureux d'une autre fille, une autre fille ne m'aimera pas.

Ce que j'ai ressenti pour elle, je ne le ressentirai jamais pour une autre.

J'aurais préféré ne Jamais l'avoir connu, j'étais malheureux mais au moins je ne pensais pas tous les jours à mettre fin à mes jours

T'en fais pas, tu vas aimer une autre fille à nouveau, et tu auras sans doute à nouveau le cœur brisé.

Le but, c'est de relativiser, et de considérer les bons comme les mauvais moments que t'as passé avec la personne, et c'est tout.

C'est toujours dur une rupture, encore plus quand c'est toi qui te fais larguer, parce que t'as cette incompréhension et cette frustration qui t'accompagnent pendant un long moment, et tu te mets à tout remettre en question :

"M'a-t-elle vraiment aimé ?"
"A-t-elle été sincère avec moi ?"

Tu te mets à douter de tout, parce que toi, tu n'avais pas prévu de mettre fin à votre relation, tu n'y étais pas préparé.

Et c'est cette séparation "surprise" qui est compliquée à gérer, parce que tu te retrouves devant le fait accompli : tu es désormais tout seul.

Et comme tu l'as très bien décrit, tous ces petits moments que vous passiez ensemble, toutes ces petites choses banales que vous faisiez ensemble, il va te falloir apprendre à les vivre seul.

Ça donne envie de pleurer, de disparaître, de se tirer une balle.

Mais maintenant t'as pas vraiment le choix, t'as que 2 options.
Soit tu te morfonds sur ton sort et tu restes bloqué dans le passé
Soit tu vas de l'avant, et tu lèves un genou, puis l'autre, et tu te remets à vivre.

Ce sera pas facile, loin de là, mais c'est le jeu.

Le 22 mai 2020 à 00:27:42 sqqddsd a écrit :

Le 22 mai 2020 à 00:19:54 DontTalkToMe a écrit :

Le 21 mai 2020 à 23:07:47 AnnaNicoleSmith a écrit :

Le 21 mai 2020 à 23:02:28 StopCensure35 a écrit :

Le 21 mai 2020 à 23:01:04 AnnaNicoleSmith a écrit :

Le 21 mai 2020 à 22:54:40 StopCensure35 a écrit :

Le 21 mai 2020 à 22:53:09 AnnaNicoleSmith a écrit :
Wow merci grâce à ton topic j'ai ouvert les yeux j'ai décidé de quitter la france pour aller vivre dans un pays sans sécurité sociale

Premier assisté matrixé par le socialismehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

La France est bien que pour la bouffe et les allocs, tout le reste = de la merdehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

On file des SMIC d'allocs à des parasites et on se sent grande nation et vie épanouiehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

Mec t'es tellement différent des autres, t'es si edgy et subversif, le monde ce souviendra de toi comme un grand avant-gardiste :bave:

Exact le PNJ mais c'est pas le sujethttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

Peut-être que toi tu galères comme un prolo jusqu'à devoir partir à l'étranger pour chercher un taff mais ne prend pas ton cas pour une généralité , il y a des gens qui vivent très bien en france :)
T'es un mélange de détresse, de haine de son prochain et d'une rage issu de la frustration que tu as emmagasiné durant toute ta scolarité de victime, époque ou vous confirmiez la moindre des bassesses que l'on racontait a votre égard.

Le souci c'est que les gens qui vivent dans la précarité représentent une part de plus en plus importante de la population.
On tourne aux alentours des 14-15%, et ça ne fait que grimper.
Paradoxalement l'Etat bombarde d'aides en tous genres.
Il y a un réel problème dans la gestion des finances dans ce pays, qui concerne aussi bien le gouvernement qu'une part non négligeable de la population.

Ce pays a les capacités de peser lourd face au reste du monde, mais au lieu de ça on se retrouve avec des castes qui fleurissent comme des champignons pour se fustiger les unes les autres pour le malheur que représente leur existence.

En tout cas, en disant que la France c'est de la merde je ne pense pas aux gens précaires mais plutôt à la classe moyenne donc la majorité de la population active
Ceux là ont souvent bac +3 / +5 et culminent à 2k-3k net en fin de carrière, quand un carreleur bac-5 gagne la même chose voire plus.
Tous les khey masterisé devraient gagner au moins le double de ce qu'ils gagnent. Ça doit être un des seuls pays où ca se passe comme ça. Car la France est communiste
à 2k net, ce qui est plus que 90% des français (c'est dingue) t'es à peine au dessus du smic. On est quasiment tous relégué au même niveau de salaire. Même ceux qui branlent rien avec toutes leurs aides

Je comprends, c'est un autre problème intimement lié à celui que j'ai cité.
Toutes les tares que la France se traîne depuis des décennies sont connectées entre elles, ancrant leurs racines plus profondément.

L'argent est dépensé dans l'objectif de maintenir la population dans une système de vie réduit au minimum des possibilités, en ciblant simplement la consommation.
On file des aides alimentaires, des aides au logement, juste ce qui est suffisant pour pouvoir consommer quotidiennement, sans offrir autre chose.

Je parle pas des salaires, c'est encore une autre histoire, même si je suis d'accord avec tes propos, les salaires me semblent clairement dévalorisés dans certains secteurs, et à l'inverse d'autres sont surévalués.

Ce dont je parle, c'est la manière dont tout ça est géré.
Le système éducatif est essoufflé, le niveau au général faiblit, l'accession au monde du travail s'avère de plus en plus compliquée pour de nombreux jeunes diplômés, notamment parce que la valeur de certains diplômes est plus que douteuse voire illusoire, que pas mal d'entreprises proposent des emplois sous diplômés, au salaire évidemment bien moins intéressant.

Ces causes sont elles-mêmes des conséquences, d'une manie irrépressible de copier un pan de modèle économique américain qui, à mes yeux, a plus montré ses faiblesses que ses forces, et d'une taxation française agressive qui pousse une partie du patronat à des crasses de plus en plus normalisées.

Tout ça pour dire que chacun, du président au petit étudiant du Limousin, a sa part de responsabilité dans le bordel qu'est notre monde aujourd'hui.
Chacun contribue, à son échelle, au maintien ou non de l'équilibre du cosmos, au sens philosophique du terme.

Le 21 mai 2020 à 23:07:47 AnnaNicoleSmith a écrit :

Le 21 mai 2020 à 23:02:28 StopCensure35 a écrit :

Le 21 mai 2020 à 23:01:04 AnnaNicoleSmith a écrit :

Le 21 mai 2020 à 22:54:40 StopCensure35 a écrit :

Le 21 mai 2020 à 22:53:09 AnnaNicoleSmith a écrit :
Wow merci grâce à ton topic j'ai ouvert les yeux j'ai décidé de quitter la france pour aller vivre dans un pays sans sécurité sociale

Premier assisté matrixé par le socialismehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

La France est bien que pour la bouffe et les allocs, tout le reste = de la merdehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

On file des SMIC d'allocs à des parasites et on se sent grande nation et vie épanouiehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

Mec t'es tellement différent des autres, t'es si edgy et subversif, le monde ce souviendra de toi comme un grand avant-gardiste :bave:

Exact le PNJ mais c'est pas le sujethttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588846212-1507456311-globissou.jpg

Peut-être que toi tu galères comme un prolo jusqu'à devoir partir à l'étranger pour chercher un taff mais ne prend pas ton cas pour une généralité , il y a des gens qui vivent très bien en france :)
T'es un mélange de détresse, de haine de son prochain et d'une rage issu de la frustration que tu as emmagasiné durant toute ta scolarité de victime, époque ou vous confirmiez la moindre des bassesses que l'on racontait a votre égard.

Le souci c'est que les gens qui vivent dans la précarité représentent une part de plus en plus importante de la population.
On tourne aux alentours des 14-15%, et ça ne fait que grimper.
Paradoxalement l'Etat bombarde d'aides en tous genres.
Il y a un réel problème dans la gestion des finances dans ce pays, qui concerne aussi bien le gouvernement qu'une part non négligeable de la population.

Ce pays a les capacités de peser lourd face au reste du monde, mais au lieu de ça on se retrouve avec des castes qui fleurissent comme des champignons pour se fustiger les unes les autres pour le malheur que représente leur existence.

A la chapelure c'est délicieux

Le 25 mars 2020 à 17:22:49 Alphus a écrit :

Le 25 mars 2020 à 17:11:42 DontTalkToMe a écrit :

Le 25 mars 2020 à 16:57:25 nCoVed a écrit :

Le 25 mars 2020 à 15:34:41 LoupElegant a écrit :
Les français sorte d'une léthargie de presque 55 ans, ne les sous estimé pas, et il suffit juste d'une action , d'une etincelle, en ce moment pour embraser le pays.

This, l'impression que ce pays est une cocotte minutehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/2/1575338185-ronaldo-beauf.png

Mouais, je pense que c'est surtout un fantasme les mecs.
Ça fait bien longtemps qu'elle est attendue cette fameuse révolution, et ça fait des années qu'on en entend parler, à chaque crise, chaque scandale, je peux lire ici et là que ça y est, cette fois c'est la bonne, ça va péter, guerre civile et blablabla...
Et a chaque fois c'est la même chose, les gens gueulent un peu, les manifs durent 3 semaines et après c'est reparti comme avant.

J'y crois pas trop à ce réveil populaire, on s'est tellement enlisés dans un pseudo confort vide de sens que c'est bien le seul truc qui a encore de l'importance aux yeux des trois quarts des gens, et malheureusement je pense pas qu'il y ait beaucoup de monde prêt à sacrifier ce confort pour quoique ce soit..

Tant qu'il y aura du confort, les gens ne bougeront pas, et pour ceux dont le train de vie devient vraiment merdique, pas de bol mais trop cons les mecs, et c'est pas avec leur niveau de réflexion digne d'un singe castré qu'ils vont changer quoique ce soit à leur existence merdique.

C'est ça la réalité, les gens sont soit lâches, soit cons, bien souvent les deux.

Les gilets jaunes ne sont que les préliminaires. C'est quand les gens ont faim qu'il y a des révolutions, on a encore un peu de temps, mais effectivement le coronavirus va jouer le rôle de tournant.

Je vois pas comment ça peut ne pas arriver, nos conditions de vies vont de toutes manières baisser drastiquement, l'empire occidental vacille et les pays émergents vont faire la loi. Ca plus le fait que nos sociétés ne sont pas du tout préparées face aux problèmes liés au changement du climat et l'impact que ça aura sur nos manière de produire...

Franchement je vois pas comment on ne va pas avoir un gros soulèvement. Après c'est pas dit qu'on vive dans un monde plus juste une fois que c'est fait.

Ce qui fait défaut à ce pays, aujourd'hui, c'est la capacité d'adaptation.
Tu vois tes voisins accepter de ne manger que des fruits et légumes de saison, arrêter de prendre leur voiture pour aller au boulot ?
La mondialisation a amené avec elle des habitudes, pas forcément positives, qui sont des devenues des acquis.
Difficile pour le français moyen de s'en séparer, même au profit du bien commun.

Le 25 mars 2020 à 17:16:45 Melon_Me_Leche a écrit :

Le 25 mars 2020 à 17:11:42 DontTalkToMe a écrit :

Le 25 mars 2020 à 16:57:25 nCoVed a écrit :

Le 25 mars 2020 à 15:34:41 LoupElegant a écrit :
Les français sorte d'une léthargie de presque 55 ans, ne les sous estimé pas, et il suffit juste d'une action , d'une etincelle, en ce moment pour embraser le pays.

This, l'impression que ce pays est une cocotte minutehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/2/1575338185-ronaldo-beauf.png

Mouais, je pense que c'est surtout un fantasme les mecs.
Ça fait bien longtemps qu'elle est attendue cette fameuse révolution, et ça fait des années qu'on en entend parler, à chaque crise, chaque scandale, je peux lire ici et là que ça y est, cette fois c'est la bonne, ça va péter, guerre civile et blablabla...
Et a chaque fois c'est la même chose, les gens gueulent un peu, les manifs durent 3 semaines et après c'est reparti comme avant.

J'y crois pas trop à ce réveil populaire, on s'est tellement enlisés dans un pseudo confort vide de sens que c'est bien le seul truc qui a encore de l'importance aux yeux des trois quarts des gens, et malheureusement je pense pas qu'il y ait beaucoup de monde prêt à sacrifier ce confort pour quoique ce soit..

Tant qu'il y aura du confort, les gens ne bougeront pas, et pour ceux dont le train de vie devient vraiment merdique, pas de bol mais trop cons les mecs, et c'est pas avec leur niveau de réflexion digne d'un singe castré qu'ils vont changer quoique ce soit à leur existence merdique.

C'est ça la réalité, les gens sont soit lâches, soit cons, bien souvent les deux.

peu importe à quel point ta vie est merdique on te dira toujours "ouais mais en afrique ils ont pas à manger" au lieu de te dire de regarder les gros porcs qui se gavent juste au dessus. Même si c'est vrai on a full confort c'est pas pour autant qu'on est heureux... quand les gens comprendront enfin ça on avancera.

Peut être qu'avec le confinement les gens vont se rendre compte qu'ils sont mieux à passer du temps avec leur famille, à s'occuper d'eux les rend bien plus heureux que de se taper 2h dans les bouchons tous les jours pour faire un boulot de merde, même si il est bien payé.

J'y crois toujours pas man..
J'aimerais, mais honnêtement je vois trop de tocards autour de moi chaque jour, les gens sont à la ramasse.
Ça accepte docilement de se faire chier dessus par des supérieurs incompétents, et ça peste dans le dos à la pause déjeuner, c'est ça le français moyen aujourd'hui.

Alors ouais, avec un peu de chance y aura une petite part de la population qui aura pris conscience, durant ce confinement, de l'importance des relations humaines, et du système actuel totalement flingué, mais je pense que pour la plupart ça va rien changer, ça attend juste la fin du confinement pour reprendre ses petites habitudes de consommations à crédit.

Le 25 mars 2020 à 16:57:25 nCoVed a écrit :

Le 25 mars 2020 à 15:34:41 LoupElegant a écrit :
Les français sorte d'une léthargie de presque 55 ans, ne les sous estimé pas, et il suffit juste d'une action , d'une etincelle, en ce moment pour embraser le pays.

This, l'impression que ce pays est une cocotte minutehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/2/1575338185-ronaldo-beauf.png

Mouais, je pense que c'est surtout un fantasme les mecs.
Ça fait bien longtemps qu'elle est attendue cette fameuse révolution, et ça fait des années qu'on en entend parler, à chaque crise, chaque scandale, je peux lire ici et là que ça y est, cette fois c'est la bonne, ça va péter, guerre civile et blablabla...
Et a chaque fois c'est la même chose, les gens gueulent un peu, les manifs durent 3 semaines et après c'est reparti comme avant.

J'y crois pas trop à ce réveil populaire, on s'est tellement enlisés dans un pseudo confort vide de sens que c'est bien le seul truc qui a encore de l'importance aux yeux des trois quarts des gens, et malheureusement je pense pas qu'il y ait beaucoup de monde prêt à sacrifier ce confort pour quoique ce soit..

Tant qu'il y aura du confort, les gens ne bougeront pas, et pour ceux dont le train de vie devient vraiment merdique, pas de bol mais trop cons les mecs, et c'est pas avec leur niveau de réflexion digne d'un singe castré qu'ils vont changer quoique ce soit à leur existence merdique.

C'est ça la réalité, les gens sont soit lâches, soit cons, bien souvent les deux.