Quand je suis avec des gens que j'aime je parle du monde, des autres, de la vie, mais jamais de la mienne.
Une fois que je me retrouve seul j'ai des envie de violence,envers moi et envers les autres, je déteste le monde qui m'entoure, peut-être plus que je me déteste moi.
Je déverse ma haine sur internet.
Je suis sûr que je pourrais avoir une vie normale, une vie d'ouvrier, avoir une femme, des enfants, elle me quittera et je ne serai pas triste parce que je m'y serais attendu, je pourrais cotiser pour ma retraite, me faire des amis et leur faire croire qu'ils comptent pour moi, tout ça a l'air faux et denué de sens, les gens me dégoûte et je n'arrive que très rarement à croire en leur amour, même venant de mes proches. J'ai toujours l'impression que les relations sociales sont fausses alors quand je me rends compte qu'elle ne m'apportent plus rien j'abandonne les gens concernés.
Quand je réfléchis trop sur mon propre cas je déprime alors je préfère oublier et aller de l'avant, c'est à dire rester chez moi et caresser mon chat.
J'ai trop souvent été déçu alors maintenant je m'attends tellement à l'être que ça ne m'atteint plus, peut-être que je provoque moi-même ce que je redoute.
Je pense trop, ça me permet de me sentir exister. Il n'y a que la drogue qui me semble libératrice. Mais même en me droguant je pense, certaines personnes me détestent pour ça, parce que se poser des questions pour certains c'est comme chercher un point de désaccord. Le conflit ne me gène pas, je crois que souvent je le cherche, j'en suis à l'origine parce que ça me fait me sentir important, j'aime être au centre de l'attention et avoir le cœur qui bat, j'aime vivre.
Les choses qui me font rire sont toujours basses, j'aime me moquer, sentir que je suis au dessus de tout ça. La vérité c'est que j'ai peur. Les gens me font peur, c'est peut-être d'ailleurs ce qui me pousse à prendre l'ascendant sur les autres, je ne sais pas faire autrement, quand je n'y arrive pas je fuis.
J'ai eu tout un tas d'objectifs depuis le lycée mais à par le bac je n'ai aucun diplôme, l'autorité me dégoûte je fais tout pour la détruire à moins qu'elle aille dans mon sens, c'est toujours plus facile quand les gens préfère m'écouter parler.
J'ai besoin de faire du mal mais je m'en prive alors la bestiole en moi grossis de jour en jour, je rêve d'un monde post apocalyptique comme si dans celui là j'avais la certitude d'obtenir enfin ma place.
Dès que je reçois mon RSA je paye mes courses comme ça je peux faire ce que je veux du reste, je ne veux plus faire de projet parce que j'en ai peur, j'ai l'impression qu'au moins, même si ma vie est nulle, pour l'instant je la contrôle alors c'est toujours mieux que d'essayer et de me réveiller un matin et de ne plus savoir où j'en suis. Pourtant chaque matin c'est ce genre de pensée qui me hante, je me sens comme une merde, mes espoirs se sont envolés et je n'ai plus la force d'essayer.
Les humains sont du bétails, je les déteste tellement qu'il m'arrive souvent d'être surpris par leur valeur personnelle, je pourrais tirer sur une foule, jamais sur une seule personne. J'aime me contredire presque autant qu'être cohérent, je déteste me victimiser parce que je l'ai déjà trop fait.
Il n'y a que dans les films porno que les gens baise autant, dans la vraie vie les gens abandonne leur gosses, parfois ils le font tout en continuant de les nourrir, mon peuple préfère se laisser crever personne ne veut faire de gosses à par les plus bêtes, la dépression gangrène les villes, les manifestants les flics, les élèves et les profs, les bons sentiments donnent creux lorsqu'on en parle.
J'ai envie de dégueuler mais j'y arrive pas, quand ça me fait ça je finis ma bière et après ça va un peu mieux.
Mon pays s'est soumis au gouvernement pour une grippe alors j'imagine à peine ce que ça serait si on avait un dictateur au pouvoir. Pendant tout le confinement j'ai préféré sortir dans le parc fermé à côté de chez moi, je pouvais parfois crier sans que personne ne m'entende, c'était pas si différent d'aujourd'hui quand j'y pense, métaphoriquement parlant bien sûr.
J'ai longtemps vu internet comme la solution, le savoir accessible à tous, les logiciels open source, Open ia ou même Anonymous. Maintenant tout le monde a TikTok, Tinder et Instagram dans sa poche, les gens n'ont jamais été aussi pleutre et sectarisme que ces dernières années, et même en essayant d'y échapper, je crois qu'on peut me compter dedans.
Des fois je me dis qu'il faudrait que j'oublie les pyramides, trop penser c'est déconseillé par tout les médecins, et c'est une des seules autorités que j'aurais encore tendance à respecter.
Je suis pas le seul la plus part des hommes sont sur les dents depuis qu'on a poussé les femmes à travailler en leur faisant croire qu'elles gagnerait de la valeu en étant libres et indépendantes, c'est le contraire qui se passe, les hommes ne cherche pas des femmes libres et indépendante mais des mère bienveillantes et présentes, pour eux et leurs futurs enfants. La propagande financée par les hypers puissances financières cherche à nous diviser pour faire des femmes des consommatrices dociles, ils y sont arrivés, les incels et les transexuelle qui mitraille des gamins dans les écoles aux Etats Unis sont l'illustration parfaite de la frustration générée par ces hommes sans visage au costume noir.
Des fois j'ai envie de trouver une victime, la bonne, la faire payer pour tout ça en ne lui laissant aucune chance de rester en vie, comme nous, comme un cauchemar dans lequel on ne peut sortir que par la mort. Je ne le fais pas par charité chrétienne ou grâce à mon éducation chais pas.
Je suis peut-être seul, mais j'ai internet comme tout le monde alors un jours je pourrais partager mes névrose à des inconnus qui feront le travail à ma place, ou pire, au fond je crois que je m'en fou je ne suis pas responsable je préfère tout remettre à demain depuis des années.
Je sais pas pourquoi j'ai commencé à écrire cette merde mais c'était sûrement prévisible, tout est prévisible les gens intelligents l'ont compris et s'en servent pour améliorer leur situation. Si je l'étais je serais sûrement riche ou célèbre, chais pas.
Ta grosse mère la pute sitalujuskicipédé
