Le 12 août 2022 à 02:52:03 :
Le 12 août 2022 à 02:45:29 :
Le 12 août 2022 à 02:44:42 :
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Le 12 août 2022 à 02:44:42 :
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Le 11 août 2022 à 04:20:15 :
Ok golem
Le 11 août 2022 à 04:09:56 :
Ddb
Listen to the desire as you listen to the wind amongst the trees (8).
Krishnamurti.
Qui n’a jamais éprouvé, lorsque les circonstances sont contraires à nos souhaits, l’efficacité de la renonciation, le mécanisme fondamental de Saturne ? n’est-il pas évident que la volonté, le désir exacerbé, éloigne le plus souvent l’objet du désir ? Tout se passe comme si le désir lui-même agissait comme un repoussoir. Ce fait est particulièrement remarquable en ce qui concerne l’amour et la sexualité. Le désir sensuel trop intense, trop découvert, repousse celui-ci ou celle-là. L’amant se jette aux genoux de la belle qui l’ignore, un rien méprisante. Or il lui suffit, s’il en a la force, de renoncer à cette femme qui le rejette pour que celle-ci, comme par miracle, s’intéresse à lui. Saturne, lorsqu’on lui obéit, lève les interdictions qu’il a lui-même posées. Les circonstances qui étaient fermées s’ouvrent tout à coup, naturellement, sans effort. C’est une loi occulte essentielle à comprendre et à appliquer car elle change la qualité du vécu.
La renonciation doit être complètement sincère. On ne triche pas avec un dieu. Elle possède son propre pouvoir. On connaît les allégories qui décrivent ce mécanisme : Jésus renonce aux tentations du démon, pour voir s’ouvrir les portes de l’éternité. Il en est de même entre le Bouddha et Mara. La renonciation, la soumission à Saturne, les transportent au-delà du monde du désir. La richesse, le pouvoir, la célébrité, les gratifications sensuelles, n’ont plus d’intérêt pour ceux que Saturne a illuminé. Encore faut-il entretenir cette optique de la vie : si l’on croit que nous n’avons rien de mieux à faire en ce monde que de nous enrichir, et d’expérimenter un maximum de plaisirs avant de disparaître, sans jamais tenter de répondre à certaines questions fondamentales, tout ce qui vient d’être dit n’a aucune signification.
Obéir à Saturne signifie, généralement, renoncer à l’objet du désir. Cette renonciation doit être sincère, les arrières pensées ne sont pas permises. Renoncer n’est pas se fermer mais au contraire un acte d’ouverture totale, qui libère de la peur. L’application de cette loi occulte change la réalité.
« De toutes les étoiles, sache que la première, Saturne, purifie…..(7)» La tradition astrologique considère Saturne comme l’ennemi public numéro un, responsable de tous les maux. Le dieu ancien, opposé aux deux luminaires dans sa maîtrise du Capricorne et du Verseau, soustrait, frustre, défend, flétrit, refroidit, attire la misère, la mauvaise santé, la malchance. S’il afflige le Soleil, il mine les chances de réussite. Si c’est la Lune, l’enfance est solitaire, sans tendresse ou encore étouffée, de toute façon insécurisée. Avec Mercure le mental s’oriente dans de mauvaises directions. Avec Vénus, l’union et l’amour sont toujours un problème. Si c’est Mars la violence et la frustration sont inévitables. En conflit avec Jupiter, il nous enlève les bienfaits de cet astre au moment où nous nous apprêtons à en jouir. Avec Uranus il nous fait stagner, avec Neptune il nous fait souffrir et avec Pluton nos esprits sont tourmentés par le désir et la peur. S’il représente des valeurs essentielles et universelles telles que la patience, la détermination, l’austérité, la spiritualité, il suffit d’une opposition de sa part pour que nous soyons frustrés d’une façon ou d’une autre, quand il ne nous plonge pas dans un océan de chagrin : n’accompagne-t-il pas toujours les grands malheurs qui sont notre lot ? Et pourtant, malgré cela, Saturne est la porte de l’épanouissement spirituel, le maître du temps qui détient les clefs de l’éternité.