Le 29 juillet 2022 à 15:05:52 :
Bien vu l’op je fav
Merci ma quille
Le 29 juillet 2022 à 13:42:19 :
Une que j'ai vu dans sa biographie par Octave Aubry : son frère, à qui il a donné une place plus que confortable, était un pur guignol qui profitait de Napoleon et claquait des sommes astronomique mais Napoleon ne l'a pas jarté pck c la famill tavu
Je crois bien que c'est Jérome
Le 29 juillet 2022 à 13:08:29 :
Il tirait l'oreille de ses soldats quand il voulait leur montrer de l'affectionhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/18/1/1651483846-cupace20220501201133.png Pareil pour les bébés
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/18/1/1651483846-cupace20220501201133.png
Vrai
Le 29 juillet 2022 à 13:10:32 :
Napoléon a go escort pour sa première foishttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/01/2/1514887165-ahirsa.png "En cette fraîche et pluvieuse soirée d’automne, alors qu’il se balade seul entre le boulevard des Italiens et le Palais Royal, le futur Empereur tombe sur une femme dont l’apparence l’interpelle. Fille de joie parmi les nombreuses filles de joie qui se baladent dans le quartier, cette jeune femme à l’apparence frêle ne ressemble pourtant en rien aux autres. Un peu timide, calme, presque nonchalante, cette prostituée nommée Mademoiselle Deschamps fait immédiatement craquer le sous-lieutenant qui, aux dires de tous, est encore puceau.
Une courte discussion au milieu de la rue suffit pour que les deux jeunes gens se décident à pousser les choses un peu plus loin : quelques minutes seulement après avoir échangé ses premiers mots avec le sous-lieutenant, la jeune prostituée lui propose d’aller à l’Hôtel de Cherbourg, le petit hôtel au sein duquel l’adolescent occupe une modeste chambre. « Mais qu’y ferons-nous ? » lui demande alors Napoléon. « Allons, nous nous chaufferons et vous assouvirez votre plaisir » lui rétorque Mademoiselle Deschamps ! À notre plus grande déception, Napoléon ne racontera pas la suite du récit, mais on a suffisamment d’indices pour l’imaginer…"
Vrai
Le 29 juillet 2022 à 13:17:46 :
Ah ouais aussi il avait un micro pénis c no fakehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/18/1/1651483846-cupace20220501201133.png
Vrai
Le 29 juillet 2022 à 13:05:53 :
j'ai trois points en commun avec lui
Lesquels ?
Le 29 juillet 2022 à 13:05:09 :
L'idée est sympa mais tu parle QUE de lecture.Ya pas d'autres anecdotes qui concerne pas les bouquins ?
Je ferai les prochaines sur l'opéra et le palais des Tuileries
Le 29 juillet 2022 à 11:58:36 :
Très intéressant merci kheyLe 29 juillet 2022 à 12:00:08 :
IntéressantLe 29 juillet 2022 à 13:06:40 :
up
Merci mes quilles
Le 29 juillet 2022 à 11:53:02 :
Le 29 juillet 2022 à 11:52:09 :
Le 29 juillet 2022 à 11:51:19 :
Napoléon était un lecteur vorace. Il avait un bibliothécaire personnel, il voyageait toujours avec des livres et il s'intéressait beaucoup à la construction de la bibliothèque portable ultime pour l'accompagner dans ses campagnes militaires. Le goût de Napoléon pour les livres était avant tout classique. Il avait des auteurs préférés tout au long de sa vie, dont Plutarque, Homère et Ossian.Selon son camarade de classe (et plus tard secrétaire) Louis Bourrienne, Napoléon a lu avidement dès son plus jeune âge.
Chaque fois qu'ils avaient du temps libre à l'école militaire de Brienne :
Napoléon courait à la bibliothèque, où il lisait avec beaucoup d'empressement les livres d'histoire, en particulier Polybe et Plutarque. Il aimait aussi particulièrement Arrian, mais avait peu de goût pour Quintus Curtius.
À l'École militaire de Paris et en tant que jeune officier d'artillerie, Napoléon a continué à lire des savants classiques, ainsi que des auteurs français et italiens plus récents. Il a également lu un certain nombre d'ouvrages anglais en traduction. Une idée de ses favoris pourrait être jugée par ce qu'il a choisi d'apporter avec lui lors d'un congé en Corse en 1786-87.
Son frère Joseph raconte :
Napoléon était alors un admirateur passionné de Jean-Jacques (Rousseau) ; … fan des chefs-d'œuvre de Corneille, Racine et Voltaire. Il apporta les œuvres de Plutarque, Platon, Cicéron, Cornélius Népos, Tite-Live et Tacite, traduites en français ; et ceux de Montaigne, Montesquieu et Raynal. Toutes ces œuvres remplissaient une malle plus grande que celle qui contenait ses affaires de toilette. Je ne nie pas qu'il ait eu aussi les poèmes d'Ossian, mais je nie qu'il les ait préférés à Homère.
L'appétit de Napoléon pour la lecture de livres s'est poursuivi alors qu'il montait au pouvoir. En 1798, sur le point de partir pour la campagne d'Égypte, il donne à Bourrienne une liste de livres qu'il veut dans sa bibliothèque de camp.
Ceux-ci comprenaient des ouvrages en sciences et arts (par exemple, Traité sur les fortifications), géographie et voyages (par exemple, Les voyages de Cook), histoire (par exemple, Thucydide, Frederick II), poésie (par exemple, Ossian, Tasso, Ariosto), romans (par exemple, Voltaire, Héloïse, les Douleurs du jeune Werther de Goethe et 40 tomes de « romans anglais »), et Politique et morale (la Bible, les Védas, etc.).Napoléon s'attendait à ce que son bibliothécaire soit de garde à toute heure pour lui faire la lecture, lui faire rapport sur les nouveaux livres, trouver des sources d'information sur des sujets particuliers et en résumer le contenu. Insatisfait des bibliothèques de camp formées à son usage, en juillet 1808, Napoléon dicte depuis Bayonne des instructions à Barbier pour créer une bibliothèque itinérante spécialement conçue à cet effet.
L'Empereur veut une bibliothèque portative de mille volumes, imprimés en bon caractère, sans marge, et composés autant que possible de 40 volumes de religion, 40 d'épopées, 40 de pièces de théâtre, 60 de poésie, 100 de romans, 60 d'histoire, le reste, pour faire le millier, de mémoires historiques.
Les épopées étaient Homère, Lucain, Le Tasse, Télémaque, la Henriade, etc.
Parmi les romans devaient figurer les chefs-d'œuvre de Fielding, Richardson et Le Sage.Pour la campagne de 1809 contre l'Autriche, Barbier a préparé une importante bibliothèque, disposée en une série de grands casiers en acajou, qui pourraient être ouverts en bibliothèques instantanées (les cas ont ensuite été échangés contre des cas en cuir, considérés comme plus durables). Mécontent que certains livres aient dû être omis en raison de leur volume, Napoléon en juin 1809 envoya de Vienne des instructions à Barbier pour qu'il compose une bibliothèque itinérante encore plus grande d'ouvrages historiques, dans un format encore plus petit.
Sa Majesté souhaiterait que les volumes d'une telle bibliothèque atteignent trois mille, tous 18 mois, comme les ouvrages de la collection en in-dix-huit pour le Dauphin, ayant quatre à cinq cents pages chacun, et imprimés à la belle typographie de Didot, sur papier vélin fin. Le in-douze prend trop de place ; et d'ailleurs les livres imprimés sous cette forme sont presque tous de piètres éditions. Les trois mille volumes doivent être mis dans trente caisses, ayant trois rangées, chaque rangée contenant trente-trois volumes. Cette collection… devrait être divisée en cinq ou six parties :
1. Chronologie et histoire universelle ; 2. Histoire ancienne par des écrivains originaux et histoire ancienne par des écrivains modernes ; 3. Histoire du Bas-Empire par les écrivains originaux, et Histoire du Bas-Empire par les écrivains modernes ; 4. Histoire générale et particulière, comme les Essais de Voltaire, etc. ; 5. Histoire moderne des États d'Europe, de France, d'Italie, etc. Dans cette collection doit être Strabon, D'Anville, L'Atlas antique , la Bible, un peu d'Histoire de l'Église… . Lorsque ces trois mille volumes d'Histoire seront terminés, ils seront suivis de trois mille autres d'Histoire naturelle, de Voyages, de Littérature, etc.Fin juin 1815, après la défaite de Waterloo, Napoléon est à la Malmaison et envisage de s'enfuir aux États-Unis. Il chargea le général Bertrand d'écrire à Barbier des ouvrages sur l'Amérique, un rapport sur tout ce qui était publié au sujet de ses campagnes, et de plus plusieurs ouvrages sur les États-Unis. La bibliothèque devait être confiée à une firme américaine, qui la fera transporter en Amérique depuis le Havre.
Napoléon n'est pas arrivé en Amérique. Au lieu de cela, il s'est livré aux Britanniques, qui l'ont banni à Sainte-Hélène.
En voyant un Anglais lire le Paradis perdu de Milton à bord du Northumberland , le navire qui l'a conduit en exil, Napoléon aurait dit :Votre Homer britannique manque de goût, d'harmonie, de chaleur, de naturel. Relisez le poète d'Achille. Dévorez Ossian. Ce sont les poètes qui élèvent l'âme et donnent à l'homme une grandeur colossale.
Napoléon a eu tout le temps de lire sur Sainte-Hélène et il y a développé une importante bibliothèque. Il emmena avec lui sur le Northumberland six petites caisses d'acajou contenant ce qu'on appelait une bibliothèque de campagne, fournie par Barbier. Ces caisses consistaient en de bonnes œuvres et ont été d'une grande aide pour lutter contre l'ennui d'une si longue traversée.
Celle-ci est complétée par l'arrivée, en juin 1816, du gros de la bibliothèque de Napoléon.
Emmanuel de Las Cases rapporte :L'Empereur m'envoya chercher vers trois heures. Il était dans le cabinet topographique, entouré de toutes les personnes de sa suite, occupées à déballer des cartons de livres arrivés par le Newcastle. L'Empereur lui-même a aidé à déballer et semblait très amusé par l'occupation.
Il était d'usage, le soir, que Napoléon fasse la lecture à haute voix à ses compagnons, ou que l'un d'eux lui fasse la lecture. Son bibliothécaire sur Sainte-Hélène, le valet de chambre Louis Étienne Saint-Denis , écrit :
L'Empereur aimait infiniment la lecture. Les historiens grecs et romains étaient souvent entre ses mains, surtout Plutarque. … Il lisait souvent Rollin. L'histoire du moyen âge, l'histoire moderne et les histoires particulières ne l'occupaient qu'en passant. Le seul livre religieux qu'il possédait était la Bible. Il aimait à y relire les chapitres qu'il avait entendu lire dans les ruines des anciennes villes de Syrie. Ils lui ont peint les mœurs de ces pays et la vie patriarcale du désert. C'était, dit-il, une image fidèle de ce qu'il avait vu de ses propres yeux. Chaque fois qu'il lisait Homère, c'était avec une nouvelle admiration. Nul, à ses yeux, n'avait su ce qui était vraiment beau et grand mieux que cet auteur ; aussi le reprenait-il souvent et le lisait-il de la première à la dernière page. Le drame avait de grands charmes pour l'Empereur. Corneille, Racine, Voltaire, faisaient souvent lire à haute voix un ou deux actes de leurs pièces. Il a préféré Corneille aux autres, malgré ses imperfections…. Parfois, il demandait une comédie qu'il avait vue jouer, et de temps en temps un morceau de poésie, par exemple « Vert-Vert » (de Gresset). Il prit également plaisir à lire certaines parties de VoltaireEssai sur les mœurs et l'esprit des nations , ainsi que quelques articles du Dictionnaire philosophique du même auteur. Les romans l'aidaient à se détendre et brisaient le sérieux de ses occupations habituelles. Gil Blas , Don Quichotte et un petit nombre d'autres seront lus par lui. Ceux de Mesdames de Staël , Genlis , Cottin, Souza, etc. il les relisait parfois, mais les romans qu'il ne supportait pas étaient ceux de Pigault Lebrun…. Il avait presque toujours sous les yeux tous les ouvrages relatifs à l'art militaire et aux campagnes des grands capitaines…. Ce n'est que par hasard qu'il s'est lancé dans un travail scientifique ; les livres de ce genre n'étaient qu'occasionnels.
C'est alors qu'il était à Sainte-Hélène que Napoléon lut le Charlemagne de son frère Lucien.
Quelle capacité; quel temps et quel travail; jeté ! Vingt mille vers dont quelques-uns de bons vers mais le tout incolore, sans but et sans résultat.
Le 29 juillet 2022 à 11:52:09 :
Le 29 juillet 2022 à 11:51:19 :
Napoléon était un lecteur vorace. Il avait un bibliothécaire personnel, il voyageait toujours avec des livres et il s'intéressait beaucoup à la construction de la bibliothèque portable ultime pour l'accompagner dans ses campagnes militaires. Le goût de Napoléon pour les livres était avant tout classique. Il avait des auteurs préférés tout au long de sa vie, dont Plutarque, Homère et Ossian.Selon son camarade de classe (et plus tard secrétaire) Louis Bourrienne, Napoléon a lu avidement dès son plus jeune âge.
Chaque fois qu'ils avaient du temps libre à l'école militaire de Brienne :
Napoléon courait à la bibliothèque, où il lisait avec beaucoup d'empressement les livres d'histoire, en particulier Polybe et Plutarque. Il aimait aussi particulièrement Arrian, mais avait peu de goût pour Quintus Curtius.
À l'École militaire de Paris et en tant que jeune officier d'artillerie, Napoléon a continué à lire des savants classiques, ainsi que des auteurs français et italiens plus récents. Il a également lu un certain nombre d'ouvrages anglais en traduction. Une idée de ses favoris pourrait être jugée par ce qu'il a choisi d'apporter avec lui lors d'un congé en Corse en 1786-87.
Son frère Joseph raconte :
Napoléon était alors un admirateur passionné de Jean-Jacques (Rousseau) ; … fan des chefs-d'œuvre de Corneille, Racine et Voltaire. Il apporta les œuvres de Plutarque, Platon, Cicéron, Cornélius Népos, Tite-Live et Tacite, traduites en français ; et ceux de Montaigne, Montesquieu et Raynal. Toutes ces œuvres remplissaient une malle plus grande que celle qui contenait ses affaires de toilette. Je ne nie pas qu'il ait eu aussi les poèmes d'Ossian, mais je nie qu'il les ait préférés à Homère.
L'appétit de Napoléon pour la lecture de livres s'est poursuivi alors qu'il montait au pouvoir. En 1798, sur le point de partir pour la campagne d'Égypte, il donne à Bourrienne une liste de livres qu'il veut dans sa bibliothèque de camp.
Ceux-ci comprenaient des ouvrages en sciences et arts (par exemple, Traité sur les fortifications), géographie et voyages (par exemple, Les voyages de Cook), histoire (par exemple, Thucydide, Frederick II), poésie (par exemple, Ossian, Tasso, Ariosto), romans (par exemple, Voltaire, Héloïse, les Douleurs du jeune Werther de Goethe et 40 tomes de « romans anglais »), et Politique et morale (la Bible, les Védas, etc.).Napoléon s'attendait à ce que son bibliothécaire soit de garde à toute heure pour lui faire la lecture, lui faire rapport sur les nouveaux livres, trouver des sources d'information sur des sujets particuliers et en résumer le contenu. Insatisfait des bibliothèques de camp formées à son usage, en juillet 1808, Napoléon dicte depuis Bayonne des instructions à Barbier pour créer une bibliothèque itinérante spécialement conçue à cet effet.
L'Empereur veut une bibliothèque portative de mille volumes, imprimés en bon caractère, sans marge, et composés autant que possible de 40 volumes de religion, 40 d'épopées, 40 de pièces de théâtre, 60 de poésie, 100 de romans, 60 d'histoire, le reste, pour faire le millier, de mémoires historiques.
Les épopées étaient Homère, Lucain, Le Tasse, Télémaque, la Henriade, etc.
Parmi les romans devaient figurer les chefs-d'œuvre de Fielding, Richardson et Le Sage.Pour la campagne de 1809 contre l'Autriche, Barbier a préparé une importante bibliothèque, disposée en une série de grands casiers en acajou, qui pourraient être ouverts en bibliothèques instantanées (les cas ont ensuite été échangés contre des cas en cuir, considérés comme plus durables). Mécontent que certains livres aient dû être omis en raison de leur volume, Napoléon en juin 1809 envoya de Vienne des instructions à Barbier pour qu'il compose une bibliothèque itinérante encore plus grande d'ouvrages historiques, dans un format encore plus petit.
Sa Majesté souhaiterait que les volumes d'une telle bibliothèque atteignent trois mille, tous 18 mois, comme les ouvrages de la collection en in-dix-huit pour le Dauphin, ayant quatre à cinq cents pages chacun, et imprimés à la belle typographie de Didot, sur papier vélin fin. Le in-douze prend trop de place ; et d'ailleurs les livres imprimés sous cette forme sont presque tous de piètres éditions. Les trois mille volumes doivent être mis dans trente caisses, ayant trois rangées, chaque rangée contenant trente-trois volumes. Cette collection… devrait être divisée en cinq ou six parties :
1. Chronologie et histoire universelle ; 2. Histoire ancienne par des écrivains originaux et histoire ancienne par des écrivains modernes ; 3. Histoire du Bas-Empire par les écrivains originaux, et Histoire du Bas-Empire par les écrivains modernes ; 4. Histoire générale et particulière, comme les Essais de Voltaire, etc. ; 5. Histoire moderne des États d'Europe, de France, d'Italie, etc. Dans cette collection doit être Strabon, D'Anville, L'Atlas antique , la Bible, un peu d'Histoire de l'Église… . Lorsque ces trois mille volumes d'Histoire seront terminés, ils seront suivis de trois mille autres d'Histoire naturelle, de Voyages, de Littérature, etc.
Fin juin 1815, après la défaite de Waterloo, Napoléon est à la Malmaison et envisage de s'enfuir aux États-Unis. Il chargea le général Bertrand d'écrire à Barbier des ouvrages sur l'Amérique, un rapport sur tout ce qui était publié au sujet de ses campagnes, et de plus plusieurs ouvrages sur les États-Unis. La bibliothèque devait être confiée à une firme américaine, qui la fera transporter en Amérique depuis le Havre.
Napoléon n'est pas arrivé en Amérique. Au lieu de cela, il s'est livré aux Britanniques, qui l'ont banni à Sainte-Hélène.
En voyant un Anglais lire le Paradis perdu de Milton à bord du Northumberland , le navire qui l'a conduit en exil, Napoléon aurait dit :
Votre Homer britannique manque de goût, d'harmonie, de chaleur, de naturel. Relisez le poète d'Achille. Dévorez Ossian. Ce sont les poètes qui élèvent l'âme et donnent à l'homme une grandeur colossale.
Napoléon a eu tout le temps de lire sur Sainte-Hélène et il y a développé une importante bibliothèque. Il emmena avec lui sur le Northumberland six petites caisses d'acajou contenant ce qu'on appelait une bibliothèque de campagne, fournie par Barbier. Ces caisses consistaient en de bonnes œuvres et ont été d'une grande aide pour lutter contre l'ennui d'une si longue traversée.
Celle-ci est complétée par l'arrivée, en juin 1816, du gros de la bibliothèque de Napoléon.
Emmanuel de Las Cases rapporte :
L'Empereur m'envoya chercher vers trois heures. Il était dans le cabinet topographique, entouré de toutes les personnes de sa suite, occupées à déballer des cartons de livres arrivés par le Newcastle. L'Empereur lui-même a aidé à déballer et semblait très amusé par l'occupation.
Le 29 juillet 2022 à 11:51:19 :
Napoléon était un lecteur vorace. Il avait un bibliothécaire personnel, il voyageait toujours avec des livres et il s'intéressait beaucoup à la construction de la bibliothèque portable ultime pour l'accompagner dans ses campagnes militaires. Le goût de Napoléon pour les livres était avant tout classique. Il avait des auteurs préférés tout au long de sa vie, dont Plutarque, Homère et Ossian.Selon son camarade de classe (et plus tard secrétaire) Louis Bourrienne, Napoléon a lu avidement dès son plus jeune âge.
Chaque fois qu'ils avaient du temps libre à l'école militaire de Brienne :
Napoléon courait à la bibliothèque, où il lisait avec beaucoup d'empressement les livres d'histoire, en particulier Polybe et Plutarque. Il aimait aussi particulièrement Arrian, mais avait peu de goût pour Quintus Curtius.
À l'École militaire de Paris et en tant que jeune officier d'artillerie, Napoléon a continué à lire des savants classiques, ainsi que des auteurs français et italiens plus récents. Il a également lu un certain nombre d'ouvrages anglais en traduction. Une idée de ses favoris pourrait être jugée par ce qu'il a choisi d'apporter avec lui lors d'un congé en Corse en 1786-87.
Son frère Joseph raconte :
Napoléon était alors un admirateur passionné de Jean-Jacques (Rousseau) ; … fan des chefs-d'œuvre de Corneille, Racine et Voltaire. Il apporta les œuvres de Plutarque, Platon, Cicéron, Cornélius Népos, Tite-Live et Tacite, traduites en français ; et ceux de Montaigne, Montesquieu et Raynal. Toutes ces œuvres remplissaient une malle plus grande que celle qui contenait ses affaires de toilette. Je ne nie pas qu'il ait eu aussi les poèmes d'Ossian, mais je nie qu'il les ait préférés à Homère.
L'appétit de Napoléon pour la lecture de livres s'est poursuivi alors qu'il montait au pouvoir. En 1798, sur le point de partir pour la campagne d'Égypte, il donne à Bourrienne une liste de livres qu'il veut dans sa bibliothèque de camp.
Ceux-ci comprenaient des ouvrages en sciences et arts (par exemple, Traité sur les fortifications), géographie et voyages (par exemple, Les voyages de Cook), histoire (par exemple, Thucydide, Frederick II), poésie (par exemple, Ossian, Tasso, Ariosto), romans (par exemple, Voltaire, Héloïse, les Douleurs du jeune Werther de Goethe et 40 tomes de « romans anglais »), et Politique et morale (la Bible, les Védas, etc.).
Napoléon s'attendait à ce que son bibliothécaire soit de garde à toute heure pour lui faire la lecture, lui faire rapport sur les nouveaux livres, trouver des sources d'information sur des sujets particuliers et en résumer le contenu. Insatisfait des bibliothèques de camp formées à son usage, en juillet 1808, Napoléon dicte depuis Bayonne des instructions à Barbier pour créer une bibliothèque itinérante spécialement conçue à cet effet.
L'Empereur veut une bibliothèque portative de mille volumes, imprimés en bon caractère, sans marge, et composés autant que possible de 40 volumes de religion, 40 d'épopées, 40 de pièces de théâtre, 60 de poésie, 100 de romans, 60 d'histoire, le reste, pour faire le millier, de mémoires historiques.
Les épopées étaient Homère, Lucain, Le Tasse, Télémaque, la Henriade, etc.
Parmi les romans devaient figurer les chefs-d'œuvre de Fielding, Richardson et Le Sage.
Pour la campagne de 1809 contre l'Autriche, Barbier a préparé une importante bibliothèque, disposée en une série de grands casiers en acajou, qui pourraient être ouverts en bibliothèques instantanées (les cas ont ensuite été échangés contre des cas en cuir, considérés comme plus durables). Mécontent que certains livres aient dû être omis en raison de leur volume, Napoléon en juin 1809 envoya de Vienne des instructions à Barbier pour qu'il compose une bibliothèque itinérante encore plus grande d'ouvrages historiques, dans un format encore plus petit.
Sa Majesté souhaiterait que les volumes d'une telle bibliothèque atteignent trois mille, tous 18 mois, comme les ouvrages de la collection en in-dix-huit pour le Dauphin, ayant quatre à cinq cents pages chacun, et imprimés à la belle typographie de Didot, sur papier vélin fin. Le in-douze prend trop de place ; et d'ailleurs les livres imprimés sous cette forme sont presque tous de piètres éditions. Les trois mille volumes doivent être mis dans trente caisses, ayant trois rangées, chaque rangée contenant trente-trois volumes. Cette collection… devrait être divisée en cinq ou six parties :
1. Chronologie et histoire universelle ; 2. Histoire ancienne par des écrivains originaux et histoire ancienne par des écrivains modernes ; 3. Histoire du Bas-Empire par les écrivains originaux, et Histoire du Bas-Empire par les écrivains modernes ; 4. Histoire générale et particulière, comme les Essais de Voltaire, etc. ; 5. Histoire moderne des États d'Europe, de France, d'Italie, etc. Dans cette collection doit être Strabon, D'Anville, L'Atlas antique , la Bible, un peu d'Histoire de l'Église… . Lorsque ces trois mille volumes d'Histoire seront terminés, ils seront suivis de trois mille autres d'Histoire naturelle, de Voyages, de Littérature, etc.
Napoléon était un lecteur vorace. Il avait un bibliothécaire personnel, il voyageait toujours avec des livres et il s'intéressait beaucoup à la construction de la bibliothèque portable ultime pour l'accompagner dans ses campagnes militaires. Le goût de Napoléon pour les livres était avant tout classique. Il avait des auteurs préférés tout au long de sa vie, dont Plutarque, Homère et Ossian.
Selon son camarade de classe (et plus tard secrétaire) Louis Bourrienne, Napoléon a lu avidement dès son plus jeune âge.
Chaque fois qu'ils avaient du temps libre à l'école militaire de Brienne :
Napoléon courait à la bibliothèque, où il lisait avec beaucoup d'empressement les livres d'histoire, en particulier Polybe et Plutarque. Il aimait aussi particulièrement Arrian, mais avait peu de goût pour Quintus Curtius.
À l'École militaire de Paris et en tant que jeune officier d'artillerie, Napoléon a continué à lire des savants classiques, ainsi que des auteurs français et italiens plus récents. Il a également lu un certain nombre d'ouvrages anglais en traduction. Une idée de ses favoris pourrait être jugée par ce qu'il a choisi d'apporter avec lui lors d'un congé en Corse en 1786-87.
Son frère Joseph raconte :
Napoléon était alors un admirateur passionné de Jean-Jacques (Rousseau) ; … fan des chefs-d'œuvre de Corneille, Racine et Voltaire. Il apporta les œuvres de Plutarque, Platon, Cicéron, Cornélius Népos, Tite-Live et Tacite, traduites en français ; et ceux de Montaigne, Montesquieu et Raynal. Toutes ces œuvres remplissaient une malle plus grande que celle qui contenait ses affaires de toilette. Je ne nie pas qu'il ait eu aussi les poèmes d'Ossian, mais je nie qu'il les ait préférés à Homère.
L'appétit de Napoléon pour la lecture de livres s'est poursuivi alors qu'il montait au pouvoir. En 1798, sur le point de partir pour la campagne d'Égypte, il donne à Bourrienne une liste de livres qu'il veut dans sa bibliothèque de camp.
Ceux-ci comprenaient des ouvrages en sciences et arts (par exemple, Traité sur les fortifications), géographie et voyages (par exemple, Les voyages de Cook), histoire (par exemple, Thucydide, Frederick II), poésie (par exemple, Ossian, Tasso, Ariosto), romans (par exemple, Voltaire, Héloïse, les Douleurs du jeune Werther de Goethe et 40 tomes de « romans anglais »), et Politique et morale (la Bible, les Védas, etc.).
Je fais cette première série d’anecdote sur les livres et lectures de Napoléon, je posterai d’autres blocs d’anecdotes si le sujet est tout aussi intéressant.
Bonne lecture